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28 novembre 2011

La folle journée de Ferris Bueller


Je vous avais déjà fait part de mon admiration pour le regretté John Hugues - le père des comédies américaines, qui a écrit pour moi les meilleurs comédies sur les adolescents, et qui presque trente ans plus tard, restent inégalées. Elles ont été largement copiées depuis. 

Ferris Bueller's day off ou La folle journée de Ferris Bueller fut l'un des rares films à traverser l'océan Atlantique et à connaître également le succès dans nos vertes prairies. C'était en 1986. Mon frère, qui avait l'âge du héros (16-17 ans) en fit vite son héros, et je vis donc le film malgré mon jeune âge. Impossible de ne pas succomber aux charmes de Ferris !

Le pitch est en soi assez simple : on suit notre héros faire l'école buissonnière pendant toute une journée. Point.  Enfin presque. Le fait de ne suivre qu'une seule journée (ou presque) est la marque de Hugues, qui l'avait appliquée pour mon film préféré, The Breakfast Club.

Ferris est l'adolescent que l'on aurait tous souhaité être, et en plus d'être cool, drôle, mignon, il est aussi sensible et compréhensif. Son meilleur ami n'est pas le sportif du lycée comme on pourrait l'imaginer, mais son contraire : Cameron, un gosse très intraverti, dépressif, qui s'exprime peu et que l'on remarquerait à peine. Alors qu'il soit le meilleur du type le plus cool du lycée, c'est significatif.  Et puis Sloane, la jolie petite amie, mignonne, intelligente et douce. Bref, de bons gosses.


Cameron, Sloane et Ferris

John Hugues a fait appel en 1986 à la nouvelle coqueluche de Hollywood : Matthew Broderick. S'il est aujourd'hui plus connu pour être l'époux de Sarah Jessica Parker (Carrie de Sex and In the City), il a aussi connu son heure de gloire dans les années 80.  Il a joué dans deux autres films qui ont marqué ma jeunesse : Wargames - le premier film à parler d'informatique et de robots prenant le pouvoir sur les hommes, avec Tron. Aujourd'hui, le film est culte chez les geek, même si le matériel informatique est si rétro qu'il est difficile de regarder le film sérieusement (1983).

Puis dans Ladyhawke tourné deux ans plus tard, où il jouait un jeune lad très drôle, face à une Michelle Pfeiller sublimement belle. Un des plus beaux contes à recommander à tous les parents. Je possède tous ces films en dvd. Pour jouer ses acolytes, John Hugues n'avait pas choisi des visages très connus à l'époque, Cameron, son meilleur ami, est interprété par Alan Ruck, devenu aujourd'hui un visage très familier des séries américaines. Un petit coup de google et vous comprendrez.

Mais également la jolie Mia Sara dans le rôle de la petite amie, Sloane, qui elle aussi est devenue une vedette du petit écran. Mais surtout, vous noterez la présence de Jennifer Grey, en petite sœur jalouse et très très irritante et Charlie Sheen, le bad boy du lycée. Tous deux très jeunes à l'époque, ainsi Jennifer n'était pas encore la Baby de Dirty Dancing (tourné un an après), mais elle excelle dans ce rôle !

Jeanie (Jennifer Grey) et son bad boy (Charlie Sheen)

Pourquoi ce film a-t-il eu tant de succès ? Ferris est un ado super intelligent, malin, qui connaît tous les tours. Ainsi, il décide ce jour-là de faire l'école buissonnière. Il vous expliquera alors comment faire croire à ses parents qu'il est malade. Sa petite sœur Jeanie le déteste, car il s'en tire toujours et surtout passe pour un ange aux yeux de leurs parents. Idem pour le proviseur Ed Rooney qui sait très qui est le vrai Ferris mais qui n'arrive jamais à le prendre en plein flagrant délit.

Ainsi lorsque Ferris décide de prendre une journée de liberté, ses deux meilleurs amis doivent faire de même. C'est là que le délire commence, Ferris va pousser Cameron à emprunter, malgré lui, la superbe Ferrrari de son père pour aller chercher Sloane. L'aventure commence ici !




Déjà en 1986, John Hugues s'attaquait aux stéréotypes sur les jeunes, non ils n'étaient pas tous à fumer de la marijuana, à jouer à la pom pom girl ou quaterback. Avec lui, l'ado pouvait être cool, mignon et pas forcément méchant avec les autres. Ici, ils nous montrent trois jeunes très sympas, qui nous entraînent dans une folle journée, on a vraiment envie d'être le quatrième larron ! Qui n'a pas eu l'envie de ne pas aller en cours ?

J'aime le côté doux-amer de ce film, vous noterez ainsi l'extrême sentiment de solitude de Cameron, ainsi ses parents très riches l'ont complètement oublié, pas de photos de lui dans le salon, mais les voitures de collection de son père. L'affection que lui portent Ferris et Sloane est très touchante.

C'est sans doute le film le plus doux de John Hugues. Il me rappelle un ami de mon frère, mignon, très malin, drôle, qui faisait souvent l'école buissonnière et rendait dingue tous ses profs (il était venu en cours une fois déguisée en fille !).  Il était célèbre pour ses frasques mais n'avait jamais pris la grosse tête. Ah les années 80 !

25 novembre 2011

My so-called life


Enfin, le premier froid et les premières pluies ! Je commençais sérieusement à douter de l'arrivée de l'hiver, le temps a été si étrange dernièrement, du soleil tous les jours, la lumière automnale qui vous met du baume au cœur, les balades en forêt où les fleurs, framboises et autres petits bonheurs ne semblent pas prêts à laisser leur place, où les feuilles rouges se mêlent aux feuilles vertes.

Et puis hier, le brouillard matinal, les mains froides et les écharpes sont ressortis. Et ce matin, la pluie, que l'on croyait disparue - étrange impression que de sentir des gouttes sur les cheveux, de devoir presser le pas, de voir ces parapluies s'ouvrir les uns après les autres, comme dans un ballet mal orchestré.

Ces derniers temps, je sors beaucoup et je fais pas mal de photographie. Je vais peu au cinéma mais j'ai voulu voir l'Artiste, malheureusement le film m'a déçu. Sans doute ai-je attendu trop de l'acteur principal, ses mimiques n'ont eu cesse de me rappeler son personnage d'OSS 117 (que j'adore), or ici je les ai trouvées trop poussées. Impossible pour moi d'oublier qu'il s'agissait ici de Jean Dujardin jouant George Valentin. J'aime beaucoup les films muets, j'adore Buster Keaton en particulier. Je connais aussi les films de Chaplin, mais là, non, la magie n'a pas opéré. J'ai même trouvé le temps long. Je n'ai pas apprécié son personnage George Valentin, totalement égocentrique, qui ne trouve son salut que grâce à une fan tombée amoureuse de lui. Jamais, il n'agit pour les autres, il se complet dans son malheur. J'aime pourtant beaucoup Jean Dujardin, et Bérénice Béjo et je ne remets pas leur talent en doute, mais ce film ne m'a pas transporté.

La semaine prochaine les deux derniers épisodes de ma série The Event seront diffusés. Je suis à la fois impatiente de découvrir la fin mais également triste de dire au revoir à ces personnages. A la suite, Canal + diffusera le dernier épisode de Shameless (je n'ai regardé aucun épisode) et présentera les pilotes de deux nouvelles séries : Terra Nova et The Big C.

Terra Nova est la série produite par Steven Spielberg. C'est apparemment un croisement entre Jurassic Park et Lost. Elle raconte l'histoire d'une famille, les Shannon, vivant sur Terre en 2149, la planète se meurt (sic) et ils n'ont d'autre choix que d'être projetés 85 millions d'années en arrière. Ils vont vivre à Terra Nova, la colonie fondée par ces humains qui ont là une nouvelle opportunité de construire une nouvelle civilisation.  Honnêtement, je n'ai aucune envie de suivre cette série. Je n'ai pas beaucoup aimé Jurassic Park, et lorsque je le lis les critiques de spectateurs, elles sont plutôt mauvaises. La famille est le stéréotype de la famille américaine, au point d'ennuyer tout le monde, dérangée de temps en temps par des dinosaures ;)

The Big C est une série comme son nom l'indique sur le cancer ("c" comme cancer). Le destin va frapper Cathy Jamison (Laura Linney), une mère de famille sans histoires. Le cancer va provoquer chez elle et sa famille d'importants changements, et une prise de conscience sur la fragilité de la vie et l'importance de profiter de chaque moment. Carpe diem, dirait-on. La série a plu, puisque l'actrice principale, Laura Linney et Idris Elba ont tous deux remporté un Emmy Award. Laura Linney a également gagné le Golden Globes comme meilleure comédienne dans une série télévisée comique. Car oui, il s'agit d'une comédie. Idris Elba, acteur britannique, est le nouveau "mec sexy" qui fait rêver les ménagères de moins de cinquante ans ;) Il joue le rôle de Lenny, l'amant de Cathy. Il lui aura suffi de 4 petits épisodes pour devenir une star et empocher un prix !

En tout cas, j'aime bien la bande-annonce :



Mais Canal + ne diffusera aucune de ces deux séries en prime time le jeudi 8 décembre. The Big C sera diffusée en deuxième partie, et ce sera une autre nouvelle série qui aura les honneurs : Body of Proof avec Dana Delany (oui, vous la connaissez, Katherine Mayfair dans Desperate Housewives). Je me souviens d'elle dans une série, appelée China Beach, basée pendant la guerre du Vietnam, où elle interprétait le rôle d'une infirmière (et qui jouait avec elle ? Marg Helgenberger, oui, la Catherine Willows des Experts).

Ici, Delany campe le rôle d'un neurochirurgien, victime d'un grave accident de voiture. Elle, qui a sacrifié sa vie de famille (et sa fille) pour sa carrière, vient de perdre son job. Elle accepte alors un nouveau challenge : devenir médecin légiste. Celle-là même à qui on reprochait de n'éprouver aucune compassion pour ses patients, va changer et décider de rendre justice aux victimes de meurtres. Cette série me fait penser à une autre série, Preuve à l'appui qui mettait en scène un médecin légiste qui menait les enquêtes, genre super flic. Série que je n'ai jamais aimé, car moi j'aime les flics ! Et je n'aime pas qu'on leur vole leur pain. Bref, j'ignore si je vais regarder cette série.

Bref, je vous laisse juger avec la bande-annonce :


J'attends surtout la nouvelle saison de Damages et de Dexter. Ma sœur m'a gentiment prêté les épisodes de deux séries, l'une britannique (The Misfits) et l'autre américaine avec la célèbre Buffy (Ringer). Je n'ai pas encore pris le temps de les regarder. La première raconte l'histoire de jeunes anglais qui se retrouvent dotés de super pouvoirs. Apparemment, elle obtient pas mal de succès sur le net, tout comme Ringer qui met en scène Sarah Michelle Gellar, qui raconte l'histoire d'une femme qui va voler la vie de sa sœur jumelle et s'apercevoir que celle-ci était beaucoup plus compliquée qu'il ne lui avait semblé au départ.

Ah si, hier soir, on a pu voir un épisode inédit des aventures de Hercule Poirot, et bonne nouvelle, il revient samedi prochain pour un autre inédit.



**  **  **  **

Pour finir, j'ai trouvé cette amusante définition du mot "calories" sur Tumblr
calories
(nom)
Créatures minuscules qui vivent dans votre armoire et qui  réduisent la taille de vos vêtements chaque nuit un peu plus.


Bonne soirée avec mon animal mascotte !


24 novembre 2011

Auto correct is ruining my life *

z
Depuis que j'ai un iPhone, j'ai découvert avec grand plaisir les joies de l'auto correct, ce petit correcteur automatique qui insère ou vous propose un mot dès que vous avez tapé plus de 3 ou 4 lettres d'affilée. Pendant des années, avec mes anciens téléphones où j'utilisais le clavier numérique (avec les abc/123), j'ai toujours refusé le T9 (je ne sais plus si c'était le nom) qui vous proposait pratiquement des phrases entières. Puis j'ai eu mon Blackberry et là j'avais un clavier azerty normal, donc pas de souci.

Puis, j'ai eu mon iPhone, le clavier tactile apparait et à nous jouer ! J'avoue qu'il m'a fallu un petit de temps d'adaptation, mais maintenant ça va. Par contre, j'avoue que les choses changent quand j'échange des SMS qui ici ressemblent à vrai chat, avec ses petites bulles. Car vous l'aurez deviné, le rythme est plus rapide, aussi la correction automatique devient soudainement problématique. Le mot proposé apparaît en bleu tout juste au-dessus de votre bulle
(là où vous avez écrit les quatre premières lettres). Si vous êtes d'accord avec la proposition, il suffit de faire espace et le mot s'insère, mais si vous n'êtes pas d'accord, vous devez sélectionner la petite croix grise juste à côté du mot proposé. Or, lors d'une conversation à bâtons rompus, quand votre ami vous envoie plusieurs messages, que les bulles s'alignent, vous ne faites plus attention à ces mots, et c'est là que les soucis commencent.

Car l'iPhone a été conçu bizarrement, il vous propose des mots vraiment extraordinaires, et vous obtenez parfois de jolis résultats. En français, je trouve que cela reste bien gentil. Un exemple ici, j'ai voulu écrire le mot "voui" (bon j'avoue qu'il n'existe pas dans le dictionnaire), et il me l'a transformé en VII que mon ami a reçu ...
Mais en anglais, l'auto correct devient carrément pervers, ainsi ce sont souvent les mots qui signifient vagin, pénis, etc. qui remplacent des mots tout à fait normaux.

Cette histoire a pris tant de proportions, et sans doute provoqué de vive quiproquos, qu'un site est né, où chacun peut venir poster une photo (on peut prendre en photo toute conversation) de sa conversation qui a subi une attaque foudroyante du correcteur automatique.

J'ai découvert le site via une présentatrice de talk show américaine qui a inclus une petite section de photos dans son émission. Le site est génial, et j'ai passé plus d'une heure à lire et à rire, jusqu'à verser des larmes tellement je riais. Le site est américain, donc en anglais parlé. Je vous propose donc une petite sélection de ceux qui m'ont fait énormément rire.

Je tiens à souligner aussi, le nombre d'enfants (et je parle souvent de grands enfants) qui chattent avec leurs parents, c'est rassurant de voir le nombre d'échanges avec Mom (maman) ou Dad (papa). Perso, le mot anglais LOL n'est pas reconnu sur l'iPhone français (MDR l'est), et je me suis retrouvée avec le mot "MOM" à la place, et là j'avoue que je n'ai pas compris non plus ....

Le premier m'a donné le titre de mon billet (*), il joue sur le titre de la série très connue et diffusée en France, How I met your mother (comment j'ai connu ta mère) mais apparemment cette série n'est pas assez célèbre pour l'iPhone.


- Ah, je hais les lundis soirs, il n'y a rien à la télé
- Moi, je regarde How I met your mothballs (boules de mite)
- Oh, est-ce l'épisode où les pulls ont des trous ? Mdr x 2 
- la correction automatique a ruiné ma vie !


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- Si tu fais une tournée de linge, stp, étends ma tenue de travail
sinon elle risque de rétrécir
- c'est fait !
- tes parents sont pendus au ventilo du plafond
à l'heure où je te parle !

- mes parents se sont pendus au ventilo ? Ha ha waow je suis scié !
- MDR, non "tes fringues". Mais ta mère serait bien fichue de faire
un truc comme ça pour avoir le dernier mot.










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Celui-ci joue sur le mot "ball" qui signifie balle, boule et en argot, eh bien les boules de Monsieur ..et la soupe japonaise Matzo.


- wow, on se gèle dehors !
- Grrrrr, oui je te crois. Je viens de rentrer du boulot,
et je suis installée au chaud avec un bol de soupe
de coucougnettes nazi ;)
- oh mon Dieu ! quoi ?
- qu'est-ce que tu racontes ?????
- oh mon Dieu ! Un bol de soupe Matzo. Et je suis juive.
Oh l'ironie. Je suis morte de rire, j'arrive plus à respirer !
- surtout ne renverse pas ta soupe de coucougnettes Nazi !



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La x-box ....ici pas besoin de traduction pour un des mots ! Mais le verbe turn on signifie à la fois s'allumer (pour un objet) et être sexuellement excité pour un homme ou une femme.
Intéressant de voir qu'iPhone n'insère même pas le mot "correction automatique" (auto correct) quand il lui est soumis !
- euh pas vraiment, j'essaie de baiser la x-box.  J'espère qu'elle
finira enfin par s'allumer
- oh la la ! Je pense que tu voulais écrire réparer la x-box...
ou pas .... hihihi
- ah ah cette stupide AUTOERECTION !
- AUTOERECTION !
- Oh mon dieu, stp, oublie tout ce que je viens d'écrire !
- ah ah ah ! la meilleure conversation que j'ai jamais eue !


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Ici jeu de mot avec la noisette (nut), qui vous l'aurez deviné signifie aussi... autre chose. Mais le mot qu'iPHone change n'est pas le mot nut, mais le mot Maple (sirop d'érable) par male (homme/mec)

- Miammmmmmmmmmmmm cette glace à la coucougnette
de mec est si délicieusssssssssse  !

- Gloup. J'ai cru mal lire. Une glace à l'arôme de coucougnette ?
- la meilleure correction automatique ! Non, sirop d'érable !


**************



- Salut Maman, je viens de voir que tu as essayé de me joindre.
Quoi de neuf ?
- oh rien, enfin j'ai entendu de drôles de bruits pendant toute
la nuit
- aussi je suis à peu près sûre qu'il y a plusieurs souris
dans mon anus
- peux-tu venir à la maison y jetez un coup d’œil pour moi
- parce que je peux pas le faire moi-même sinon je le ferais
- MDR Je passerai après le boulot et stp vérifie le GRENIER

Une petite dernière et bonne nuit les petits !


- je file chercher un sandwich, de retour dans une minute
- ok
- oh, fait chier, tout le monde se plaint parce que j'ai du thon
dans ma petite culotte ...
- Uhm.. ben je peux pas vraiment les plaindre....
- PTDR 3 x. Oh mon dieu. Du thon dans mon tupperware !
- Je viens de rire non stop pendant 3 minutes !



21 novembre 2011

Le jamais content


Suite à mon billet sur Stuart Little & Charlotte's Web, je vous offre un de mes livres préférés. Ma maman m'avait offert le livre, sans doute attirée par le titre, car je n'étais jamais contente. Ainsi, dès l'âge de 2 ans je répondais, refusais toute sorte d'autorité, et me sentais à part, incomprise. Je crois que ma mère m'a offert ce livre, avec l'objectif de développer mon estime personnelle. Je me souviens que je me sentais différente des autres pour diverses raisons. Je crois d'abord l'avoir entendu de la bouche de ma mère, qui a du me le lire tous les soirs pendant très longtemps, enfin avant de pouvoir le lire moi-même. Le livre a été publié en 1978.
Illustrations Romain Simon.

Le jamais content
est une histoire de la romancière  Vassilissa.

Elle raconte l'histoire d'un petit poussin jaune qui à peine sorti de l’œuf, commence par se plaindre à Mère Nature de ne pas être aussi beau que le rouge-gorge et le merle tout juste rencontrés. Cette complainte permanente va lui donner son nom : "jamais content".

Il grandit normalement et devient un joli coq, mais il demeure perpétuellement insatisfait de ses capacités physiques. Ainsi à chaque rencontre avec un nouvel animal, il lui envie une partie de son corps. Il décide d'aller réclamer "justice" à Mère Nature, qui va lui accorder chacune de ses demandes : une queue de castor (très pratique, elle agit comme un gouvernail), un bec de canard pour fouiller la vase à la recherche de petites bêtes, une fourrure épaisse comme les loutres pour lui permettre de passer ses journées dans les cours d'eau, sans souffrir du froid, des pattes palmées semblables à ces animaux pour mieux se déplacer, etc. Les transformations sont telles que plus personne de sa propre famille ne le reconnaît. Notre héros va alors se retrouver seul, on pourrait croire qu'il l'a bien cherché. Le lecteur voit ici qu'à force de jalouser les autres, et de ne jamais se satisfaire de ce que l'on a, on peut ainsi se retrouver tout seul et malheureux.

Mais, l'auteur n'a pas voulu moraliser le livre, elle a voulu raconter la naissance d'un drôle d'animal. Aussi, lorsqu'il va de nouveau se plaindre à Mère Nature de sa solitude, celle-ci si généreuse lors de chacune de ses demandes fantaisistes, va se montrer bienveillante encore une fois envers notre cher ami, en lui offrant une compagne. L’ornithorynque est né.


WWF
Finalement, les demandes de ce cher Jamais Content ne sont pas si futiles, elles ont toutes un objectif, celui d'être meilleur, même si l'envie et/ou la jalousie peuvent parfois expliquer certaines demandes. Je me souviens du plaisir que j'avais à écouter l'histoire encore, et encore. Cet animal m'a à tel point fasciné que j'ai voulu tout apprendre sur son son mode de vie et son habitat. J'ai encore regardé il y a peu de temps un documentaire sur l'animal le plus étrange de la planète.

Quelques infos sur notre ami, qui aujourd'hui, serait accusé de chirurgie esthétique incontrôlable ;)

L'animal, endémique de l'Est de l'Australie et de l'Ile de Tasmanie, est le seul mammifère à pondre des œufs, il possède la démarche d'un reptile avec les pattes situées sur les côtés du corps au lieu d'être en dessous comme chez les autres mammifères, il possède aussi l'ossature en commun avec les reptiles.  Son physique si particulier étonna si fortement les premiers explorateurs, qui lorsqu'ils renvoyèrent au Royaume Britannique leurs premières esquisses (à l'époque, fin 18ème), on crut fermement à un canular.  L'animal se fait très discret, il vit la nuit, se nourrit de petites proies trouvées dans l'eau, est plutôt solitaire, excepté en période de reproduction. Il émet un grognement lorsque l'on s'approche de lui et vit entre 12 et 15 ans. (source Wikipédia, qui a besoin de notre soutien).

Il serait aujourd'hui, à mon avis, l'exemple parfait de la théorie de Darwin sur l'évolution
des espèces !

Quant à moi, je suis ravie d'avoir ajouter dans ma bibliothèque ce livre, et je garde toujours l'objectif de m'envoler un jour vers la Tasmanie, rencontrer pour de vrai mon animal préféré ;)

PS : si votre enfant adore comme moi cette histoire, vous pouvez lui offrir la peluche, vous ferez de plus une bonne action, car elle est vente sur le site de WWF (Ici exactement à partir de 19 euros), et le livre est à seulement 3,99 € sur Amazon.

20 novembre 2011

Moneyball

Hier, je suis allée voir Le Stratège (pour une fois que j'aime la traduction), ou Moneyball, car j'ai vu le film en version originale. Inspirée d'une histoire vraie, et du livre éponyme, le film raconte l'histoire d'un GM (general manager), sélectionneur d'une équipe de base-ball, les A's d'Oakland.

La ville d'Oakland est méconnue en France, il faut dire qu'elle est cachée par son énorme voisine, San Francisco. C'est la ville industrielle à côté de la cité touristique. C'est la ville où en 2001, une équipe de base-ball doit faire face à un challenge de taille, arrivée aux playoffs, elle perd une fois de plus face à un géant, mais surtout face à une équipe beaucoup plus riche qu'elle. Car les chiffres sont dévoilés dès le départ, Billy Beane, le sélectionneur doit monter une équipe avec une trentaine de millions d'euros, face aux grands, qui peuvent aligner 4 fois plus.

Le film pourrait faire peur à ceux qui n'y connaissent rien au sport américain par excellence, le base-ball, mais le film ne montre que très peu de scènes de matches. Il faut dire que le film suit de A à Z les faits et gestes, et les tergiversations de son personnage principal, Billy Beane, ex joueur de base-ball. Il y a une ou deux scènes, où j'ai bien remarqué que j'étais la seule à saisir ce qui se passait sur le terrain, ainsi lorsque à deux reprises, il y a un home run (balle qui frappée si fort sort du terrain, atterrit généralement dans le public et permet à l'équipe de marquer un point, le joueur peut alors parcourir le terrain de base en base, en prenant tout son temps), j'étais la seule à sauter de joie sur mon siège.

Non, le film se concentre à la fois sur la vie même de Billy Beane, parcours d'un joueur annoncé comme le prochain messie, qui va refuser une bourse d'études dans une des facs les plus huppées (Standford) pour aller tenter sa chance chez les pros et sur sa carrière de sélectionneur, arrivé à moment stratégique, où il devra opter pour un choix radical, quitte à tout perdre. Sa carrière ne se passera pas comme prévue, et elle sert de miroir aux autres joueurs engagés chez les A's.

Billy Beane voit ses meilleurs joueurs partir pour de meilleurs salaires, et ne sait plus quoi faire pour arrêter l'hémorragie. Il va alors croiser le chemin d'un jeune diplômé de Yale en économies, Peter (joué par l'excellent Jonah Hill). Celui-ci défend une théorie très particulière où croit aux chiffres, aux statistiques, qu'il exploite sur un logiciel qui lui permet de croire à des joueurs, pourtant mal côtés et souvent relégués sur les bancs.

Ensemble, ils décident de monter une toute nouvelle équipe, en virant leurs anciens joueurs, et en recrutant parfois des bras cassés, des anciennes idoles, ou en mettant en première base, un ancien receveur blessé (le très bon Chris Pratt). Ses choix vont rendre fou l'entraîneur, interprété brillamment par Philip Seymour Hoffman, que je soupçonne être un extra-terrestre, vu son talent inégalable de se glisser dans la peau d'un entraineur baragouineur, mangeur de chewing-gum, sourd aux exigences du sélectionneur.

Brad Pitt tire vraiment très bien son épingle du jeu, il interprète Billy Beane tout en subtilité, il sait parfaitement exprimer les doutes, et la volonté de cet homme, qui devra faire face à l'hostilité et la défiance de son équipe, de son staff, des médias et des autres sélectionneurs. Le film vous entraine dans une histoire passionnante, où une théorie mise en pratique va permettre à des hommes destinés à être oubliés de devenir de véritables gloires et leur permettre de retrouver leur fierté. Le film met en face l'ancienne école, où les joueurs recrutés peuvent réussir comme faillir, mais où ce sont les hommes qui font et défont les équipes. Le film permet de mieux comprendre le boulot de sélectionneur, mais également la vie de ces joueurs, vendus, échangés comme des morceaux de viande.

Philip Seymour Hoffman
Billy Beane lui reste toujours insatisfait, sa morale protestante l'empêche de comprendre l'exploit qu'il vient de réaliser, il vise toujours plus haut, et, particularité très intéressante, n'assiste jamais à aucun des matches, il part se promener, faire du sport, allumant de temps en temps une petite radio, persuadé de porter la poisse à ses joueurs. Son évolution personnelle est très bien filmée, le scénario est intelligent, et le spectateur vibre avec les spectateurs face aux exploits de David contre Goliath.

Pour en revenir à Brad Pitt,  qui a annoncé cette semaine vouloir arrêter sa carrière d'acteur dans trois ans, je dois avouer qu'il va me manquer. Car son nom a sans doute permis de financer de vrais petits bijoux.  Sa filmographie parle pour lui.  Il aurait pu devenir le beau gosse du cinéma, mais il a su faire oublier son physique pour opérer des choix plus stratégiques, en choisissant des rôles à contre emploi, je le revois ainsi en vampire dans Entretien avec un vampire, en jeune pêcheur à la mouche dans Et au milieu coule une rivière, en tueur sadique dans Kalifornia, en inspecteur maudit dans Seven, en homme fou dans l'Armée des 12 singes, en organisateur de combats clandestins dans Fight Club, en tueur de Nazis dans Inglorious Bastards, en Benjamin Button qui doit accepter de vivre une vie à l'inverse des autres, en voleur de haut vol dans la série des Ocean, en espion dans Spy Game, en terroriste irlandais dans Ennemis Rapprochés, en faucheuse dans Meet Joe Black, et en père autoritaire dans The Tree of Life ;-) et je m'arrête là !

Au final, je dirais simplement, allez voir ce film intelligent, l'histoire d'un héros ordinaire, d'un homme qu'on peut admirer, interprété par un grand acteur, entouré lui-même d'une belle brochettes de génies du cinéma, avec l'apparition, toujours aussi agréable de la belle Robin Wright.

16 novembre 2011

Dans vos salles prochainement

My own private movie theater

Cette photo est de moi, lorsque je suis allée début octobre voir le film "We need to talk about Kevin", à ce jour, je pense, mon film préféré 2011, j'ai trouvé une salle vide. Un dimanche matin à 10h30, il y a rarement du monde, mais ce fut une première ! Ma propre salle de cinéma à moi, un grand moment ;)


Voici quelques bandes-annonces de films attendus prochainement ou pas, sur nos écrans :

Another bullshit night in suck city (réalisateur : Paul Weitz), le film est en post-production. Avec Robert De Niro, Julianne Moore et Paul Dano. Le film raconte l'histoire d'un jeune homme, travaillant dans un centre pour sans-abri qui va y retrouver son père, écrivain raté,  qui l'a abandonné il y a des années. Le film porte encore un autre titre Being Flynn, et sa sortie américaine est annoncée pour "2012"...


The Iron Lady - La Dame de Fer, vous aurez deviné de qui il s'agit, et c'est Meryl Streep qui accepté d'interpréter la méchante Margaret Thatcher. Le film s'attache apparemment à montrer une autre facette de cette femme. Date de sortie prévisionnelle en France : 15 février 2012




The Hunger Games - l’œuvre de Suzanne Collins est portée au cinéma, vous allez reconnaitre entre autre Lenny Kravitz et Woody Harrelson, Donald Sutherland et une flopée d'acteurs. Jennifer Lawrence (Raven/Mystique dans X-Men) obtient le rôle principal.
Date de sortie prévisionnelle en France : 11 avril 2012



Like Crazy - la comédie romantique très attendue, prix d'interprétation au Festival de Sundance pour la très jolie Felicity Jones (que j'ai découvert dans Northanger Abbey, adapté du livre de Jane Austen). L'histoire d'un américain qui tombe amoureuse d'une Britannique, malheureusement elle est expulsée (visa périmé), la séparation va être extrêmement douloureuse. Jennifer Lawrence fait encore partie du casting ;)
Date de sortie prévisionnelle : ? En Grande-Bretagne le 2 février 2012...




21 Jump Street - je sais, les nostalgiques vont croire à un remake de la célèbre série des années 80 mais je mets un hola ! Si cette opération d'agents de police infiltrés dans les lycées est bien reprise, par contre on le prend ici sous le thème de la comédie, avec deux flics ratés interprétés par Jonah Hill et Channing Tatum, acteurs très populaires en ce moment. Le nom de Johnny Depp apparaît au casting, mais je pense qu'il s'agit juste d'un caméo.
Date prévisionnelle de sortie : le film sort en mars 2012 outre-Atlantique, personnellement je n'ai pas hâte de le voir ;)




Et pour les impatients....


Enfin, dans ma liste de films à voir, qui sortent très prochainement, et dont j'ai parlé et montré les bandes-annonces dans des billets précédents :

- Les Immortels, j'ignore encore si je veux le voir. J'ai bien aimé le Choc des Titans, mais je ne suis vraiment pas fan de Channing Tatum ;( et la bande-annonce ne m'attire pas du tout, je vais attendre les premières critiques de spectateurs.

- Le chat potté, j'avais beaucoup aimé Shrek, en espérant que le film soit mieux et plus drôle que la bande-annonce (ou alors je l'ai vue trop de fois !).
Sortie le 30 novembre 2011.

- Shame, avec Michael Fassbender et Carey Mulligan. L'histoire très étrange d'un homme accro au sexe, dont l'addiction va être démasquée par sa sœur. Sujet vraiment d'actualité et j'adore Fassbender.
Sortie le 7 décembre 2011.

- La délicatesse, avec Audrey Tautou et François Damiens. Je ne crois pas avoir posté la bande-annonce, je veux le voir car j'adore Audrey et je la trouve trop rare (elle a annoncé vouloir arrêter le ciné...)
Sortie le 21 décembre 2011.

- A dangerous method, de Cronenberg avec Michael Fassbender, Keira Knightley et Viggo Mortensen. Rien à ajouter. A voir c'est tout.
Sortie le 21 décembre 2011.

- (Texas) Killing Fields, dont je vous ai déjà parlé - tout me plaît, l'histoire et les acteurs: Sam Worthington, Jeffrey Dean Morgan, j'adore ce genre de films, entre polar et film noir.
Sortie le 28 décembre 2011.

- Les crimes de Snowtown, le film australien de l'année qui va vous faire frissonner, une histoire vraie sur la prise de pouvoir par un tueur en série au sein d'une famille. La bande-annonce est impressionnante, j'ai hâte !



A ajouter à ma liste : 50/50 dont j'ai déjà parlé (mais qui sort dans très peu de salles) et l'énigmatique film sur Jeanne d'Arc, là j'ignore si elle sort dans une seule salle de ma ville ;)

14 novembre 2011

My addictions of the week


J'avoue, j'ai craqué pour ce sympathique panda qui se balance, se balance ... et qui malgré tous ses efforts, et toute sa volonté fait du sur place. L'automne est là, il nous joue de drôles de tours, en nous faisant croire que l'été est de retour ! 21°C l'après-midi, le week-end passé en terrasse ou dans les parcs, les parkas et autres manteaux rangés, les lunettes de soleil ressorties, on y a tous cru ! Seules les couleurs rouge vif des feuilles et la nuit noire dès 18h nous rappellent à l'ordre.

The weather has been so pretty lately, it was hard to believe Fall was actually there, except for the fallen red leaves and the night coming so soon ;) I really enjoy watching that panda rocking back and forth. Despite all his efforts, he's not going anywhere, a message to us ?
天候は非常に非常に最近あったそれはこんなに早く来て落ち葉紅葉を除いてそこに実際にあったと信じて大変だった;)は実際に前後に揺らしているパンダを見て楽しむすべての彼の努力にもかかわらず彼は私たちへのメッセージどこにもないのか?

Côté addictions, elles sont toujours bien là, variées mais toujours présentes, un petit tour :

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Côté drogues culinaires, je suis toujours accro aux mêmes choses, fromage de chèvre (Cabécou ou Rocamadour, achetés à la coupe), aux M&Ms, aux soupes à la tomate industrielles que j'achète à mon boulot au distributeur et cette semaine à l'honneur :  je raffole des Bún bò et Mì xào bò

Mì xào bò  à gauche et

(Copyright Céline, qui tient un super blog sur le Vietnam ici)


Bún bò à droite .. miam miam ! (Copyright Fleur de Thym, blog culinaire  ici)


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Mes drogues télévisuelles : je suis passé complètement à côté des Borgia, je n'ai pas aimé le premier épisode, et j'ignore si je vais pouvoir rattraper mon retard ;)


Je suis cependant toujours accro à la série The Event, diffusée sur Canal.  Impossible de prévoir un truc le jeudi soir, même si Canal la rediffuse plusieurs fois (ou je la vois sur Canal à la demande). Je sais qu'elle va bientôt se terminer, et si je suis ravie de retrouver les Desperate Housewives ou Dexter, j'avoue qu'elle va me manquer ;)


Pour ceux qui regardent, j'adoorrre le personnage Simon ;)  J'aime cette série car l'action et le suspense sont omniprésents à chaque épisode, les acteurs sont excellents et chaque épisode nous enseigne un peu plus sur l'invasion. Je n'avais pas accroché au premier épisode, il était très moyen mais à partir du troisième, j'étais accro :)
Le personnage de Simon, bel extra-terrestre, est interprété par le beau Ian Anthondy Dale.


Sinon, je suis depuis quelque temps les enquêtes policières de Claire Blake, Commandant de police à Londres, diffusée sur Jimmy. Cette série m'amuse autant qu'elle m'énerve, enfin je parle du personnage principal, elle n'arrête pas de mélanger vie privée et professionnelle, commet des erreurs de jugement et agit à l'emporte-pièces, résultat, au dernier épisode, elle doit démissionner. Je ne veux pas qu'on se méprenne, elle n'est pas stupide, elle n'est pas drôle, d'ailleurs n'a aucun humour, est arrogante et condescendante. Son équipe est moyenne, et je me demande d'ailleurs comment ça peut fonctionner, mais je suis quand même curieuse de voir ce qui peut encore lui arriver, et j'aime pouvoir profiter de la vo ;)

J'ai particulièrement aimé les épisodes où un flic néerlandais venait les réveiller et les secouer, là ces épisodes étaient vraiment d'une excellente qualité. J'ignore si on croisera de nouveau la route de ce flic du pays plat (en photo avec elle).
Sinon, je guette, comme des milliers de fans, les nouveaux épisodes diffusés à compte-gouttes de notre célèbre détective privé Hercule Poirot (le prochain est attendu le 26 novembre) sur TMC. Ma soeur ne comprend toujours pas comment je peux aimer les séries comme The Event, OZ, Dexter et adorer Poirot ! Mais j'aime beaucoup le voir faire marcher ses petites cellules grises. France 2 rediffuse le samedi après-midi d’anciens épisodes, que je regarde avec plaisir si je peux.

Enfin, ma curiosité m'a poussée à découvrir la série New Girl, diffusée outre-Atlantique, je n'ai pas accroché au premier épisode mais je trouve que les scénaristes ont fait des efforts depuis ;) Le personnage principal interprété par Zooey Deschanel est franchement énervant au départ, et les blagues des 3 copains volent assez bas, mais bon pour une petite vingtaine de minutes, ça me change un peu, et je les regarde aussi en v.o. En y repensant, je pense que cette série n'aurait pas beaucoup de succès en France, et encore moins si elle est doublée.

Donc deux séries par semaine (je regarde New Girl en streaming), non trois ! Il y a aussi le retour de The Good Wife sur M6 (cf. ma note plus bas), je ne pensais pas regarder la deuxième saison, car j'avais regardé la première par intermittence. J'avoue que je regarde toujours pour Matt Czuchry et cette saison, le duel entre les deux détectives privés (Kalinda et Blake), moins pour Alicia et ses deux amours, histoire qui ne m'intéresse pas du tout. Seul hic, M6 a l'air extrêmement pressé de diffuser la série, 4 épisodes par soir ! Un record... J'ai cru rêver. Un merci quand même à M6 de nous laisser aussi la possibilité de les regarder en v.o. J'apprécie vraiment ma box qui me permet de virer les sous-titres.

J'avoue, j'attends toujours avec impatience le retour des 3 D : Damages, Dexter et Desperate Housewives (par ordre de préférence). Je pourrais tricher et les voir dès à présent mais j'aime bien mon rythme du jeudi soir = série. Une fois par semaine, et puis elles sont diffusées les unes après les autres (excepté pour Damages, toujours diffusée en deuxième partie de soirée) et donc cela m'occupe une bonne partie de l'hiver et du printemps ;)

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NB : Comme je regarde The Event sur Canal le jeudi soir (deux épisodes), je ne peux pas regarder The Good Wife en même temps (box) mais ma sœur m'a soufflé la réponse : M6 Replay . J'enregistre les troisième et quatrième épisodes cependant sur ma box.

Vu mon expérience assez désastreuse avec le site replay de TF1 (mon Mac met trois plombes à lire la vidéo, après la pause pub, l'image se fige et obligation de revoir tout l'épisode, etc.), j'ai eu de gros doutes. NB : je n'ai aucun problème de réseau et mon Mac fonctionne très bien ;)

Et puis le vendredi qui a suivi la diffusion des premiers épisodes, je me suis lancée, et là quelle surprise. Je remarque que le player s'ouvre vite, la pub est lancée, et les épisodes sont divisés en deux parties, on peut sélectionner la deuxième directement (ce qui est super pratique si on a vu la première) et le streaming marche du tonnerre ! On peut faire pause pendant vingt bonnes minutes (ce qui fut mon cas, mon lave-vaisselle a été livré et installé) et reprendre l'épisode où on l'avait laissé ! Seul bémol (ou est-ce ma faute ?) la série est uniquement rediffusée en français, mais bon le doublage est très correct, et j'aime la voix française de l'actrice principale. Ou alors j'ai loupé un truc ? J'ai pu ainsi, regarder avec plaisir les deux premiers épisodes et enchainer un autre jour les deux autres, car 4 à la suite - non, j'étouffe ;)

Je ne fais jamais de pubs, mais là j'avoue que je suis bluffée par leur player ;)

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Mes drogues musicales de la semaine :

Peu de drogues musicales cette semaine, mais j'écoute en boucle cette chanson de Noel Gallagher, If I had a gun dont j'adore le clip avec le fantasme même du cowboy sexy qui vient enlever la mariée ;) (petit jeu:  la jeune femme joue dans une série aussi attendue sur Canal... vous avez trouvé ?) :



Have a nice week ! Bonne semaine à tous ! 素敵な一週間を!

13 novembre 2011

Intouchables

Difficile d'échapper aux Intouchables, ce film phénomène a dépassé les 1,5 millions d'entrée en cinq jours, mieux que le dernier opus de Harry Potter (que je regarderais un jour..).

Les adjectifs éloquents sont nombreux pour décrire ce film, il est salué de toutes parts, aussi ai-je été surprise en regardant  l'émission le Cercle et trouver un critique ne PAS aimer le film. Les autres critiques présents l'avaient encensé, mais lui n'a aimé que les premières scènes (la rencontre de Driss et de Philippe, les personnages principaux) ensuite il parle de bons sentiments dégoulinants, et surtout n'a pas aimé quelques scènes où le personnage de Driss (Omar Sy), s'amuse à se moquer de son patron tétraplégique (François Cluzet).

C'est ce critique qui m'a décidé à voir le film, allais-je partager les sentiments du journaliste des Inrocks ou au contraire céder au tsunami pro Nakache-Toledano (les réalisateurs) ?

Inspirée d'une histoire vraie, le film raconte la rencontre improbable entre un jeune des banlieues, à peine sortie de prison et un millionnaire parisien tétraplégique, veuf et irascible. Vous l'aurez compris, l'histoire, aujourd'hui, n'est pas extraordinaire en soi, elle a même servi à plusieurs films. La différence, ce sont les dialogues, très éloignés des paroles cul-cul la praline des films qui abordent le handicap.

Car oui, les premières scènes valent de l'or - le personnage d'Omar Sy,  Driss (Omar Sy est excellent dans le film, son sourire, sa présence remplissent l'écran),  est comme un diamant brut qui rencontre le plus exigeant des orfèvres.  Il ne réalise pas au départ le handicap du personnage de François Cluzet (qui réussit à ne pas se faire voler la vedette dans un rôle où seule sa tête bouge), et va ainsi, redonner à ce millionnaire déprimé l'envie de vivre.

Ensuite, le film raconte la vie au quotidien, et le développement d'une complicité très forte entre ces deux hommes. Le critique a argumenté sa déception en citant plusieurs scènes clé du film, celle de l'opéra, et lorsque Driss se moque du handicap de son patron.


J'ai, pour ma part, beaucoup aimé la scène de l'opéra, en fait, je me suis reconnue, j'ai tendance à avoir de véritables fous rires, difficilement contrôlables lors de moments solennels. J'aime l'opéra, mais lorsqu'un homme déguisé en arbre entre en scène et chante en allemand, je trouve ça drôle. Sa réaction est humaine, et elle ne le rabaisse en rien - idem, lorsque l'inverse se produit, que Driss "joue" avec le handicap de son patron, si ça peut paraître assez dérangeant au départ - ainsi lorsqu'il mange du chocolat, et que Driss lui rétorque "pas de bras, pas de chocolat", on peut être supris.

Puis lorsque Driss décide de jouer au coiffeur. Le chroniqueur y a vu de la méchanceté, moi non et ni la majorité du public. C'est là que j'ai compris, que ce journaliste a ce terrible défaut dès lors qu'il est en face d'un handicap : la pitié. Elle l'empêche de voir derrière ce tétraplégique, l'homme qui a envie qu'on lui parle normalement, qu'on se comporte normalement, bref qu'on le taquine, que l'on se moque de lui, comme on le ferait avec une personne normale. Et le journaliste a oublié le contexte de cette scène,  Philippe est dépressif et Driss veut le faire réagir.

Yvonne, Philippe et Driss
Le handicap de Philippe est devenu un handicap pour le journaliste dans son appréciation du film. 

J'ai également aimé le rôle de la musique dans le film, d'ailleurs la bande-annonce est bien faite, ainsi si on commence avec du rap, les mêmes images de la banlieue seront plus tard montrées sur de la musique classique, car la musique ne connaît pas de frontières. Je n'ai pas vu de condescendance lorsque Philippe lui fait écouter plusieurs extraits de musique classique, et que Driss les associe à des pubs ou à des jingles. Moi aussi, je fais ces associations. C'est aujourd'hui notre culture et que je retiens de cette scène, c'est que la musique les réunit.

Alors oui, le film est effectivement plein de bons sentiments mais pour moi le film porte un autre message : qu'importe notre handicap, qu'il soit physique ou social, le libre arbitre existe, et rien n'est figé, on peut changer sa vie ou retrouver une nouvelle vie. La rencontre de ces deux destins brisés est le ciment de leurs nouvelles vies.

A noter l'excellente interprétation d'Anne Le Ny (Yvonne, la gouvernante), je l'ai adorée !

NB : c'est probablement une erreur de ma part de regarder des émissions où des critiques s'étranglent sur plusieurs scènes du film, et donc les montrent. Dommage car, je connaissais d'avance certaines chutes, le public, dans sa majorité non, et a beaucoup ri.

08 novembre 2011

iPhone Discover

Ceci est un iPhone billet, vous êtes prévenu(e)(s) !

Comme vous le savez, j'ai acquis il y a peu un iPhone (blanc), dont voici à droite l'écran verrouillé (le fond d'écran avec les applis est différent). Chaque jour, je découvre un peu plus toutes les possibilités  que vous offre ce petit appareil.

Et il y en a ! J'ai pris mes habitudes. Je vais au travail tous les matins en écoutant sur Europe 1, Nicolas Canteloup refaire l'actualité. J'ai également redécouvert la radio. Oui, j'avoue, je n'avais plus écouté ce média depuis 10 ans ? Premièrement, parce que je ne supporte pas les émissions trop bavardes (le podcast de Nicolas dure au maxi 10 minutes), les publicités, la musique coupée, bref j'avais oublié la radio. Lorsque j'ai emménagé dans mon nouvel appart, j'ai découvert que le BBC (pas la chaîne anglaise, non, la norme bâtiment basse consommation) avait isolé mon logement de toutes les ondes radiophoniques. Je ne capte pas la radio, ou très mal (sauf en passant par l'ordinateur), mais bon je n'allais pas me plaindre.

Puis l'iPhone est arrivé, et j'ai pu dénicher des radios qui me plaisent, il faut dire qu'elles ne sont pas françaises. J'écoute chaque jour Triple MMM, une radio australienne - je ne plaisante pas. Rock, news, peu de pubs et puis c'est amusant d'écouter les animateurs parler avec l'accent australien. Et puis je m'échappe, je ne suis plus en France, mais à Sydney où les bouchons et les trains ont pris du retard, où les gens regardent la telly et où il fait nuit, quand le jour se lève ici.

Côté applis, j'ai été un peu frileuse au départ - je ne voulais pas me retrouver avec cinquante applis. J'ai téléchargé celles qui me paraissaient utiles : ma banque, les pages jaunes, suivi la Poste, les réseaux sociaux où je suis inscrite, 20 Minutes, Around me - un petit logiciel très sympa qui vous indique, selon le lieu où vous vous trouvez, tous les commerces autour de vous (du bar à la pharmacie, au ciné, etc.). Il marche super bien, indispensable lorsque je suis dans un quartier que je connais peu ou dans une autre ville, ou quand j'ai juste envie d'aller boire un coup..



Et surtout, les applis pour faire des photos et des vidéos sympas, et différentes : Instagram, Hipstamatic, MoreLomo , Picframe et pour faire des vidéos rétro le génial 8mm.  J'avoue, je les utilise tous les jours et j'adore faire des vidéos, la preuve en image ;)

Pour les cinés, vu que j'ai un pass, j'ai pris l'appli de mon ciné, qui me permet de savoir en temps réel les films projetés, leur synopsis et les heures de projection.  Et puis j'ai ajouté, mon indispensable Imdb, source inépuisable d'infos sur le monde du 7ème art. Depuis peu, le site est disponible en français. J'ai aussi ajouté le site internet du petit cinéma indépendant où je me rends parfois.

Côté jeux, j'étais assez dubitative, car je ne suis pas branchée jeux, mais avant de partir en stage j'avais eu la bonne idée de télécharger 2 jeux. Bien m'en a pris, car je me suis retrouvée dans une contrée lointaine, à Angers, dans le seul lieu de cette jolie ville où le wifi ne fonctionnait pas et le soir, j'étais ravie de pouvoir me défouler sur mon iPhone ;°) J'ai donc joué des heures à Ice Age (l'âge de glace) avec mon héros Scrat (j'ai coincé à une étape, depuis je ne peux plus y jouer...) et Cut the Rope.

Ce dernier remporte la palme dans les magazines et sur les sites, mais moi bizarrement je n'accroche pas beaucoup.

Puis, récemment, en découvrant de nouveaux blogs, de geekettes principalement, j'ai eu envie de trouver sur l'App Store de nouvelles applis, des jeux comme des utilitaires.

J'ai découvert ainsi l'appli monCaddy que j'adore ! On sélectionne le nom du magasin dans lequel on habitude d'aller faire ses courses (moi ça commence et finit par un U), et hop on peut dresser sa liste de courses, soit en tapant le nom du produit, soit (beaucoup plus ludique et plaisant), en cliquant sur des petites photos, classées par catégories. Bref, le rêve pour faire des listes ! Et au fur à mesure de ses achats, on peut cocher et ainsi diminuer la liste. Elle reste enregistrée. Moi qui suis la pro d'oublier l'objet qui m'a fait entrer dans un magasin (et repartir avec une tonne d'achats sauf le fameux objet) ou de préparer soigneusement une liste papier, et de l'oublier à la maison, j'ai trouvé là mon bonheur.

Et si je pense à quelque chose, comme ce soir, je peux l'ajouter à ma liste, il suffit de taper les premières lettres et hop toute une série de propositions apparaissent ! Tout en sachant que je n'irai pas forcément aujourd'hui faire mon shopping.

Je n'ai pas encore testé les applis dédiées aux trucs de filles (maquillage, site des magazines féminins) même si je vois toujours la petite pub pour télécharger l'appli dans le magazine qui me fait de l’œil.

Hier soir, j'ai ainsi passé plus d'une heure et demi sur l'App Store, à regarder les milliers d'applis existantes *sic* (gratuites ou payantes généralement entre 0,75 et 2,35 €). Le site est intelligent, car ceux qui ont téléchargé l'appli, peuvent commenter et ainsi, lorsqu'il s'agit d'une appli bidon, les gens ne se privent pas de le dire ;) J'ai ainsi pu faire un tri important.

Puis j'ai supprimé de mon téléphone des applis que j'utilisais peu (des utilitaires) et ajouté des jeux :

- 7 mots : une sorte de jeu où il faut trouver des mots grâce à des indices, et des petits dominos contenant deux ou trois lettres, en les assemblant, on forme les mots.
- Chasse au Mot : premier point négatif - la musique est très énervante. On peut y jouer en réseau, en s'inscrivant à Game Center ou seul. Le but est de trouver le maximum de mots en moins de 90 secondes, cela ressemble à une sorte de boggle, mais pour le moment je suis plutôt nulle et mon vocabulaire est sensiblement différent du leur, je vais continuer à chercher une meilleure version.
- Spider, une version du  solitaire, qu'il faut que j'apprenne à maitriser, car les règles diffèrent de celui que je connaissais,
- Pac Man, oui (la version Lite, gratuite), j'y ai joué ce matin - on y retrouve la musique et j'ai replongé dans les années 80 !

- Enfin, un jeu très populaire, FruitNinja (idem la version Lite), où des fruits tombent et on doit les trancher avec un sabre, j'y ai joué un peu ce matin et c'est très sympa, on se défoule pas mal ;)

Je dois les tester plus sérieusement, tout en sachant à l'avance que je vais m'en lasser, mais autre avantage : on peut les supprimer et les télécharger de nouveau (et gratuitement si on les a payées la première fois).  Je reviendrais probablement à mes premiers amours...

Je suis certaine de louper plein d'autres applis sympas, alors n'hésitez pas à me donner des idées !

NB :  toutes ces applis existent sur les Android ;) et autres smartphones (exceptées certaines, qui m'ont d'ailleurs poussé à changer de téléphone).  Et désolée, pour mes autres lecteurs, mais comme je l'ai annoncé dimanche, je souhaite dorénavant partager mes autres obsessions sur ce blog ;)

Pause publicitaire (*)


It's Monday ! C'est lundi. Le lundi, rien de sérieux. Un billet inutile, bavard, presque trop "girly", que je vais très probablement regretter d'avoir publié. Une chance qu'il parte directement à la poubelle dans les trois jours. 

Zut ! Nous sommes déjà mardi, donc hier - j'ai lu un article publié dans The Guardian, intronisant l'acteur Cillian Murphy, comme l'heureux propriétaire des "yeux les plus demandés à Hollywood". Non ce n'est pas une blague, et l'article arrive même à faire parler les réalisateurs tels que Danny Boyle et Christopher Nolan (Inception et Batman Begins), ce dernier avouant qu'il a "des yeux magnifiques" et qu'il ne cessait de trouver des excuses pour que l'acteur enlève ses lunettes.

Une interview de l'acteur suit, et celui-ci avoue être avoir déjà reçu des compliments sur son regard mais en même temps, il reste circonspect (il ne les voit que rarement, ses yeux ) :


Ce qui m'a plu, sur le site où j'ai lu l'article, c'est de survoler les 600 commentaires (si, si) et de voir ainsi que beaucoup de gens attachent autant, voir plus d'importance à la forme des yeux qu'à leur couleur. Ainsi, les yeux en amande de Megan Fox ne perdent rien lorsqu'ils virent au marron (ils sont bleus au naturel), un montage photo le prouvait. Étrangement, beaucoup de personnes avouaient être gênés face au regard ("creepy" ou "il regarde droit dans mon âme."..) de cher Cillian.



Le seul acteur qui réussissait à m'impressionner avec son seul regard, c'était Paul Newman.  Comme Cillian, je pense que c'est du au fait qu'ils soient si clairs. Paul Newman, ironiquement, n'aimait pas beaucoup ses yeux, il était daltonien (donc ne les a probablement jamais vus comme nous on les voit !) et cette particularité génétique l'avait empêché de réaliser son rêve de gosse, être pilote de chasse. Enfin, tant mieux pour le cinéma !

Personnellement, j'ai toujours aimé les yeux verts, peut-être parce qu'ils sont finalement les plus rares (les yeux bleus sont assez courant, surtout lorsqu'on a vécu aux USA, peut-être un peu moins en France). Et aussi, parce que, dans ma famille, les femmes ont les yeux verts. Et puis, il y aussi de magnifiques variations de yeux marrons, comme ceux de Natalie Portman, par exemple.

Ma sœur a des yeux marrons, très bruns, assez foncés, très proches de ceux de Natalie dans la couleur, sur une peau très claire. Ils sont beaux, et surtout très grands, que dis-je, des yeux de manga! La preuve, quand l'an dernier, elle a du s'acheter des lunettes, on lui a proposé des lentilles mais lorsqu'il a fallu essayer, aucune taille ne lui allait, même la plus grande ! L'opticienne n'avait jamais vu ça (et pourtant elle a pris ça comme un défi, finalement perdu).

Quant à mes yeux, ils ont la particularité d'être "hazel" (un mélange de marron et de vert), ainsi de loin, tout le monde pense que j'ai les yeux marron, et de près, on s'aperçoit, qu'ils sont en fait à 90% verts, mais une partie de l'iris (celle qui entoure la pupille) est comme ici, brune. L'exemple est inspiré d'une publicité, et ces jolis yeux appartiennent à la brindille anglaise, Kate Moss.

Rassurez-vous, il s'agit là de mon seul point commun avec Kate Moss ;) 

Et en fait, en regardant cette publicité, je me dis que je n'ai jamais osé un tel maquillage, et je doute de la puissance de ce mascara ..

S'il faut en revenir aux yeux, j'avoue que j'aime ceux de Viggo Mortensen et Paul Walker (Takers sur Canal en ce moment, à voir) Et à une époque très lointaine, où il était encore jeune et beau, j'aimais le regard de Val Kilmer.

Sinon, j'adore le regard d'Alexis Bledel (Rory dans Gilmore Girls), assez impressionnant, avouez-le :




et le regard troublant de Kate Bosworth, atteinte d'hétérochromie. Le mort barbare signifiant : différence de couleur entre l'iris des deux yeux (heterochromia iridis) ou entre des parties d'un même iris (heterochromia iridum). Je crois savoir, qu'Océane possède également cette particularité, mais impossible de retrouver le billet en question !




Enfin, pour finir, le dernier film où il m'était difficile de détacher mon regard, du sien, très inquiétant, c'est dans "We need to talk about Kevin", avec le très jeune (et très prometteur), Ezra Miller. Sueurs froides garanties.



Et pour vous, quel regard d'acteur (ou actrice) vous fait craquer ?



NB : Attention, ce billet va s’autodétruire dans trois jours.