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30 janvier 2012

Millenium

Je suis allée voir la version américaine de Millenium (Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - traduction française de The girl with the dragon tattoo).

J'avais hésité à aller le voir ayant vu le téléfilm (en trois épisodes) diffusé en France sur Canal + et la version cinématographique. Donc troisième version pour moi du premier opus de la trilogie de Stieg Larsonn.

Vous comprenez mieux mon hésitation ! Surtout j'avais adoré les acteurs suédois, Michael Nyqvist et Noomi Rapace.

La Lisbeth Salander suédoise était juste parfaite, comme le journaliste Michael Blomkvist. J'aimais le fait qu'ils aient l'air juste normaux, enfin surtout le journaliste - l'acteur est considéré comme le Brad Pitt suédois (euh .. pas vraiment) mais je lui ai trouvé du charme et du talent. Leur duo m'avait emballé. J'ai acheté le coffret de la mini-série. L'univers y était très bien rendu, la Suède parfaitement représentée, les scènes violentes très bien filmées.
Noomi Rapace et Michael Nykvist

J'ai rêvé de voir les deux autres opus avec les mêmes acteurs. Alors non, je n'étais pas pressée de voir Hollywood s'attaquer à l’œuvre de Larsson. Surtout quand j'ai entendu le nom de Scarlett Johansson circuler pour le rôle de Lisbeth ! Au secours !

Donc voilà, j'avais peur de voir la version américaine - je ne suis pas une grande fan de Daniel Craig et Rooney Mara n'avait pas démontré encore tout son talent dans The Social Network. Mais je savais aussi que se cachait derrière la caméra David Fincher.

C'est lui qui m'a convaincu de retourner suivre la famille déjantée de Henrik Vanger encore une fois sur le grand écran.

Et je ne l'ai pas regretté ! Fort heureusement, Hollywood a su confier à cet homme le soin d'adapter cet opus de la trilogie, particulièrement sombre (avec une scène très violente) et il a voulu tout de suite marquer son style avec le générique de début. Un générique assez hallucinant, qui met en avant Lisbeth. J'ignore si on peut le trouver sur le web, mais il vaut le détour.  Je ne suis peut-être pas trop objective car j'adore les films de Fincher (Seven, Fight Club, l'étrange histoire de Benjamin Button, The Social Network,etc.).


Image issue du générique du film
Puis vient le film, l'histoire est désormais assez célèbre. Ruiné par un procès perdu contre un homme puissant, Blomkvist accepte l'offre d'un des derniers grands patrons suédois d'enquêter sur la disparition de sa nièce dans les années 60. Parallèlement, le spectateur suit la vie de Lisbeth Sander, jeune femme asociale, recluse, sous tutelle et qui travaille pour une compagnie d'espionnage industriel. Hacker de génie, elle pirate l'ordinateur de Blomkvist pour le compte de l'industriel puis finit par devenir son assistante. L'association de ces deux personnages va donner un tour complètement différent à l'enquête.

L’œuvre de Stieg Larsson offre un excellent scénario à n'importe quel réalisateur, donc on ne peut pas trop revenir dessus. Forcément, la version cinématographique a du faire certains choix (le film dure 2h20) comparé à trois épisodes télévisés ! C'est mon seul regret. J'en reparlerai plus tard.

Noomi vs. Rooney


On peut s'attarder sur les acteurs. Les deux acteurs m'ont convaincu. J'étais très sceptique envers le jeu de Rooney Mara, car j'avais encore en moi l'image très forte de Noomi Rapace. La comparaison vient sans doute de leur âge, Rooney fait vraiment jeune, Noomi moins, cette dernière ressemblait vraiment à une personne anorexique, marquée par la vie (donc plus proche du livre), Rooney est très mince mais elle a quand même l'air en bonne santé.

Mais la jeune américaine a su faire oublier ces différences physiques pour imposer cette personnalité hors du commun, qu'est Lisbeth Salander. Difficile de ne pas aimer Lisbeth, avec tous ses défauts, ses craintes, ses doutes et Rooney a su rendre parfaitement la guerre intérieure que doit mener Lisbeth pour affronter les autres, et elle-même.

Daniel Craig n'a pas joué à James Bond (en aparté : j'adore ses tenues vestimentaires dans le film). Il restitue bien avec Robin Wright (je l'adore) le personnage de ce journaliste hanté par la justice, quitte à y perdre tout son argent, et leur duo fonctionne bien. Et l'autre duo, celui de la trilogie Mikael/Lisbeth fonctionne aussi très bien. Rooney et Daniel vont bien ensemble. Les acteurs secondaires sont tous excellents, mention spéciale à Stellan Skarsgard, Christopher Plummer et Goran Visnjic.

Le rythme est soutenu, l'action toujours présente, l'intrigue parfaitement rendue, et la Suède bien présente (ah le froid ...mais il arrive aussi ici !). Je ne me suis pas ennuyée une seconde alors que je savais parfaitement ce qui allait arriver dans la scène suivante !

Mon seul regret fut la fin, un peu bâclée et trop romancée à mon goût. L'effet Hollywood chewing-gum ? La dernière scène m'a donc déçue. Sans doute par manque de temps, Fincher a décidé de réduire à deux minutes la fin de l'histoire. J'ai donc raconté à l'ami qui m'accompagnait la relation Lisbeth/Mikael, qui était très compliquée. Lisbeth ne change pas du tout au tout, elle ne règle pas ses problèmes en rencontrant Mikael, et disparait encore sans en parler à Mikael. Or ici, on n'a pas cette impression.

Mais à part ça, le film m'a donné envie de voir le deuxième opus. Alors, qu'importe si les acteurs sont américains ou suédois, car finalement c'est l'histoire que j'aime ! Ce duo est juste unique. Stieg Larsson est vraiment parti au mauvais moment.

Ma note : A+

29 janvier 2012

My so-called life



Marilyn dans son dernier film, let's face it, Michelle Williams ne pourra jamais reproduire ça, aussi talentueuse soit-elle !

Un samedi et un dimanche ensoleillés (la météo se trompe royalement depuis trois jours, je me demande honnêtement ce qu'ils fument dans leurs tours parisiennes), l'air frais mais c'est l'hiver que j'aime.

Le ciel s'est éclairci aussi du côté de ma santé, je profite enfin de vraies journées, il a fallu retourner au travail, chose plus difficile, mais la santé prévaut sur tout le reste. Surtout, je peux enfin envisager de refaire ce que j'aimais, aller au cinéma, faire des promenades, faire de la photo et surtout m'attabler à de nouveaux projets.

Ainsi, en l'espace de deux ou trois jours, j'ai trouvé où j'allais passer juillet prochain et j'ai même acheté le billet d'avion ! Depuis, je dévore le Lonely Planet car mon voyage va être assez spécial. J'ai commencé à le stabyloter (je ne revends jamais mes guides) et à l'annoter.

Mais en premier une photo, pour vous aider à découvrir l'endroit en question. Mon voyage va se diviser en deux temps, une partie purement touristique et il y a beaucoup à faire. Le côté intéressant c'est que je vais être seule. J'ai voyagé seule il y a très longtemps mais je n'avais jamais retenté l'expérience, pourtant j'adore être seule, surtout dans un pays inconnu. On fait des rencontres magnifiques et on apprend à mieux se connaître, et souvent à se retrouver.

Je cherche toujours à m'évader lorsque je suis entourée, j'ai un besoin très fort d'être seule plusieurs heures par jour. Mes amis et ma famille sont au courant, mais je me souviens une fois m'être isolée dans une chambre, chez des amis d'amis en Bretagne, un bon livre comme compagnon. Mes amis s'étaient inquiétés, pensant que je "boudais" - Faux !  Au bout d'une dizaine d'heures au milieu d'un groupe, je commence toujours à "étouffer". 



Comme pendant des années où j'ai pris l'avion toute seule, pour des vols transatlantiques, j'adore choisir un livre, des magazines, des mots fléchés, un carnet de notes (et ici le guide en plus), mon iPod, bref j'adore voler seule.
 
Une fois sur place, je vais essayer de suivre mon planning mais également partir à l'aventure, je vais donc emprunter les bus, trains et peut-être avions locaux pour découvrir le pays pendant deux semaines puis j'irai ensuite rejoindre un refuge pour espèces protégées, des animaux sauvages qui voient leur habitat naturel diminuer chaque jour un peu plus. J'ai toujours rêvé depuis que je suis toute petite d'aller observer et aider les espèces en danger. Enfant, mon héroïne était Diane Fossey et je voulais étudier les grands singes à la fac. La vie a pris un autre chemin. Un rêve d'enfant qui va se concrétiser ;)

Voici les fameux animaux que je vais avoir l'honneur de nourrir, laver et soigner avec l'aide d'autres bénévoles (dont une connaissance, on doit faire le chemin ensemble vers le refuge et repartir ensemble, nos avions sont à la même heure mais pas de la même compagnie !).  Ne sont-ils pas adorables ?







Bon là, c'est plutôt clair .. non ???  La ...ประเทศไทย !

Bon, l'alphabet n'est pas vraiment évident. Il s'agit donc, vous l'aurez deviné, de la Thaïlande ;)
Je sais que je ne pars pas à la meilleure saison (de novembre à mai) mais à la saison des pluies (ne pas confondre avec la mousson). Mais le but n'est pas tant de profiter du sable fin et de l'eau turquoise de Ko Phi Phi que de visiter les villes impériales et deux grands parcs nationaux. Car j'adore la nature, et c'est en fait la saison idéale pour se rendre dans l'un des parcs, afin d'y observer les animaux sauvages dans leur habitat naturel (le guide est obligatoire, of course !) Ces animaux sont peu visibles pendant la haute saison touristique.

J'avais eu l'opportunité de visiter un refuge pour gibbons au Vietnam l'an dernier, et j'avais été fascinée par leurs regards, leurs attitudes, j'ai du prendre une centaine de photos. Le centre se divise en deux refuges, l'un pour les éléphants d'Asie (qui sont souvent maltraités et exploités pour le tourisme) et l'autre pour les autres espèces (les gibbons, mais également un tigre prénommé Miaou et deux ours), j'ai de la chance car je vais passer une semaine dans chaque.

Préparer ce voyage m'a pas mal occupé. Je tiens à remercier la gentille personne qui s'est occupée de moi à Look Voyages. J'avais trouvé le vol parfait sur Internet (car j'ai aussi un train) avec une seule escale de courte durée (les vols vers l'Asie peuvent vous réserver de jolies surprises : 12 à 14 heures d'escale), un prix raisonnable et une compagnie sûre. Elle a retrouvé le vol et accepté tous mes chèque-vacances et a été de fort bon conseil ;)

Et puis le plaisir encore plus égoïste fut de m'acheter un carnet de voyage Moleskine, et deux autres petits carnets, l'un pour l'écriture, l'autre juste pour le plaisir ! Car à chaque voyage, j'écris un journal. J'y dessine souvent, j'y colle des souvenirs.

En cherchant une photo pour illustrer ce blog, je suis tombée sur cette photo qui appartient à Jean-François, qui a rempli ces carnets en accomplissant sa marche maritime. Ça peut paraitre bizarre ou même dingue, mais j'adore regarder les photos de carnets Moleskine usés par le temps. Encore une autre de mes addictions ;)

Bon, je dois encore écrire un billet sur Millenium (trop bien sapé dans le film le Daniel) et vous parler de mon iPhone, qui restera à l'abri de l'humidité pendant mon voyage et de mes achats livresques hier après-midi.


Et vous, des projets pour cet été ?

Bonne fin de journée !

27 janvier 2012

The Descendants

J'ai enfin remis les pieds dans une salle de cinéma, et deux fois en une seule journée ! Il faut dire qu'un mois sans, ça marque. J'ai vu cet après-midi le Millenium de Fincher, et ce matin je suis allée voir The Descendants d'Alexander Payne avec le beau George Clooney.

Ayant un peu perdu les dates de sortie des films, et un mois de retard, j'hésitais entre J.Edgar, The Descendants et La Dame de Fer. Évidemment cette dernière n'est pas encore arrivée sur nos écrans, puis la durée du film de Clint Eastwood m'a rebutée, car je savais que je retrouvais ensuite une copine pour enchainer sur Millénium, j'ai donc opté pour les plages et le soleil de Hawaï avant d'affronter l'hiver suédois. Bon choix

L'histoire, dont le narrateur n'est autre que le personnage principal (j'adore la v.o car le beau George a une très belle voix au naturel), raconte comment la vie de cet homme de 48 ans bascule lorsque son épouse a un grave accident de hors-bord et git mourante à l'hôpital. Notre personnage est à la croisée des chemins, sa vie personnelle est chamboulée de toutes parts. Il doit non seulement faire face à ses deux filles, Alex, adolescente rebelle de 17 ans et Scottie, 10 ans qui parle comme une personne de trente ans, et sa propre famille qui, héritière des dernières terres vierges des îles d’Hawaï a décidé de les vendre à un promoteur immobilier, provoquant de nombreuses réactions des habitants de l'île et une pression énorme sur les épaules de cet avocat.

Alexander Payne, comme dans son précédent film Sideways, décide de nous faire découvrir les paysages sublimes des îles de l'archipel, chacune entrainant les personnages principaux dans de nouvelles aventures. Comme le dit Matt King (le nom du personnage de George Clooney), les plages de sable fin, l'eau turquoise et le soleil n'épargnent pas les habitants des maladies, accidents et autres catastrophes.

Le réalisateur nous offre ici une sorte de comédie douce-amère, je ne parlerais pas d'un drame même si j'ai parfois laisser échapper une larme, car le réalisateur opte pour une vision salutaire. Cet homme, qui s'était laissé absorbé par son travail et son rôle de tuteur dans la fiducie, va reprendre les choses en main. Devoir comme il l'avoue lui-même réapprendre à s'occuper de ses enfants, et affronter tous ses démons familiaux.

Puis il va découvrir que son épouse, si parfaite, mais esseulée, s'était amourachée d'un autre homme. Il va alors entamer une sorte de voyage initiatique, accompagnée de ses filles, et d'un ado ami de son ainée du nom de Sid, et entreprendre de retrouver cet amant. Animé au départ par un sentiment de colère et trahison, puis d'abandon,  cet voyage va lui permettre d'assumer toutes ses responsabilités de père, de beau-fils et finalement d'époux mais aussi d'héritier d'une famille intimement liée à l'histoire de cet archipel. Le sens du mot famille va prendre ainsi tout son sens et modifier sa vision de curateur dans cette fiducie, qui vendue, fera de lui un homme riche. Très riche. 

 
George Clooney m'a encore surpris dans ce film. Je l'aime beaucoup depuis In the Air, et ici il m'a totalement charmée. Cinématographiquement veux-je dire, car dans le film, il n'est pas à son avantage, loin de là, les cheveux longs, les chemises un peu trop hawaïennes, les shorts trop larges, mais parce qu'il réussit à se glisser dans la peau de cet homme ordinaire qui prendre sous son aile ses filles et cet ado solitaire, et va ainsi leur permettre à tous d'entamer ce long chemin qu'est l'adieu à une personne chère et le pardon à ceux qui ont pu les blesser.
Ils sont beaux ensemble, à s'engueuler, pleurer, rire et imaginer toutes sortes de scénarios possibles pour punir l'amant. Le casting est parfait, la fille ainée Alex est jouée par Shailene Woodley est géniale. En colère contre ses parents, envoyée dans une école privée huppée sur notre île, elle va se révéler une fille aimante et une grande sœur parfaite pour la jeune Scottie, interprétée par la très fun Amara Miller et Nick Krause joue un Sid qui comme le dit Matt King au début "est très très loin d'être malin", mais qui lui aussi cache une blessure secrète. Cet ado énervant va se transformer en un grand frère protecteur et allié du père, souvent paumé.

Alex King, Matt King, Scottie King et Sid
Autre personnage non négligeable du film : les îles de l'archipel d’Hawaï, leur beauté sauvage (les fameuses terres vierges de la famille King) nous offre de jolis moments de répit, les couchers de soleil sur la plage, la douceur du climat nous permettent d'affronter ces temps difficiles, pas plus facilement, mais différemment. Ces paysages avaient un effet apaisant sur moi. J'avais très envie de faire comme eux, enlever mes chaussures dès que j'entre dans une maison, et profiter de la plage le soir. Payne avait aimer les routes du vin en Californie comme il aime suivre ses personnages en jeep sur les routes hawaïennes.

Les terres vierges, propriété des King
George Clooney est donc crédible en homme ordinaire, père de famille de deux filles de surcroît. Il mérite amplement sa nomination aux Oscars. Souhaitons-lui bonne chance ! En tout cas, j'aime ses choix cinématographiques, il n'hésite pas à endosser des costumes et mettre à mal son "sex-appeal".

Alors, si vous avez envie de vous échapper quelques heures,  sentir la brise hawaïenne vous caresser le visage, partager les émotions d'une famille et finir sur une image positive, n'hésitez pas à aller voir The Descendants.

25 janvier 2012

Bettý

Bettý est le dernier roman publié en France d'Arnaldur Indriðason. Je tiens à le préciser d'ores et d'emblée, ce roman a été écrit en 2003, avant les enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson dont je suis une vraie fidèle. On peut imaginer que son éditeur a profité de la notoriété acquise depuis par le romancier pour publier ce livre, qui n'aurait sans doute jamais été traduit dans la langue de Molière. Et ne parlant pas un mot d'islandais, je l'en remercie.

J'ai été au départ assez déçue par l'histoire, que j'ai trouvé extrêmement classique. Une femme vénale et manipulatrice, Bettý, utilise son amant pour assassiner son époux millionnaire. Le roman est écrit à la première personne, le narrateur est l'amant. En détention provisoire dans l'attente de son procès, il se met à table et raconte comment il est tombé amoureux de cette femme fatale qui l'a ensorcelé. J'avoue que les premières cent pages m'ont parfois paru très longues et monotones. J'avais vraiment des doutes,  Indriðason a-t-il vraiment écrit ce machin ? L'intrigue est tellement usée, les ficelles en sont cassées.

Mais fort heureusement, l'islandais a réussi, là, où beaucoup auraient échoué : à nous surprendre au bon milieu du roman, et j'avoue que j'ai été totalement bluffée. L'idée est si originale et je ne peux évidemment pas en parler, car sinon plus aucun intérêt de lire le livre. Mais ce tour de magie m'a ensuite fait aimer le livre et donner enfin, du plaisir, à le lire et même à le terminer rapidement. 

Mais j'avoue que dans l'ensemble, c'est probablement son plus "mauvais roman", et que je n'ai pas reconnu celui qui a su me faire aimer le caractère difficile du héros Erlendur , le peuple islandais et la dureté de la vie tout là-haut dans ses paysages glaciaux.  La bonne nouvelle c'est que l'auteur a énormément su améliorer son style d'écriture depuis et surtout amener le lecteur à plonger dans son univers. 

Néanmoins, j'ai lu le livre et j'ai aimé le choix d'employer le pronom "je" et surtout le tournant au milieu du livre, que je n'ai jamais trouvé dans aucun autre livre. Il s'agit, je le rappelle, d'un roman noir, aussi. j'ai aimé voir l'auteur centrer son histoire autour d'une femme, Bettý, qui me rappelle les  héroïnes des films américains d'après-guerre (telle la sublime Ava Gardner). Ces femmes envoutaient leurs proies en utilisant leur sex-appeal.

La lecture de ce livre m'aura permis de patienter encore pour connaître la suite des aventures d'Erlendur, disparu dans les fjords dans le dernier roman d'Arnaldur Indriðason,  Rivière Noire (cf.mon billet). Parti une nouvelle fois à la recherche de son passé, le célèbre inspecteur n'avait plus donné signe de vie à ses collègues, sa voiture avait été retrouvée abandonnée.

J'avoue qu'il me manque et j'ai hâte de le retrouver ainsi que le reste de son équipe ;)



Cher Oscar

La 84ème cérémonie des Oscars aura lieu le dimanche 26 février prochain. Ils seront présentés par Billy Crystal qui reprend ce rôle après 8 ans d'absence. Eddie Murphy avait été pressenti, mais il y a eu comme un flop. Mais revenons au bon vieux Oscar, dont les nominations sont tombées aujourd'hui  :

9 films sont à l'honneur.

Les films les plus nommés sont :
Hugo Cabret de Martin Scorsese (11 nominations) - déjà sorti dans nos salles
The Artist de Michel Hazanivicius (j'adore la prononciation à l'américaine hazana-vicious, comme l'adjectif) (10 nominations) - déjà sorti dans nos salles
The Descendants d'Alexander Payne (en obtient 5) - sortie prévue le 25 janvier
Et quelques films qui sont sortis il y a fort longtemps mais qui réapparaissent après le Festival de Cannes, de Berlin... comme The Tree of Life.

Impossible de ne pas glisser un mot sur The Artist et le raz de marée qui l'entoure, surtout pour moi qui, je le rappelle, n'a pas beaucoup aimé le film ! Mais bon, j'imagine la joie du producteur et des acteurs. Un petit vent Frenchy ne peut faire que du bien à Hollywood ;)

Mais passons aux choses sérieuses !



Best actor / Meilleur acteur
Brad Pitt, Moneyball (Le stratège)
George Clooney, The Descendants
Jean Dujardin, The Artist
Gary Oldman, Tinker Tailor Soldier Spy (La taupe)
Demian Bichir, A better life

Je ne suis pas objective, je n'ai vu que deux des films cités. Je vais foncer voir The Descendants, mais j'avoue que j'aurais aimé voir George rafler la statuette pour son rôle dans In the air. Brad va fêter ses cinquante ans et il mérite amplement l'Oscar pour Moneyball. J'ai beaucoup aimé le film (cf. mon billet). A noter que Michael Fassbender (Shame), Ryan Gosling (Crazy, stupid love et The Ides of March) et Leonardo Di Caprio (J.Edgar) ont été snobés par l'Académie ! Ils rejoignent quelques grandes figures du cinéma qui, malgré tous leurs rôles et leur dévouement auront été les grands oubliés. Depuis, les Oscar et les César se rattrapent avec des Life Achievement Award (on récompense une carrière), mais bon ... ils sont encore jeunes, je pensais ici surtout à ce cher Léo et aux deux autres nominés dans la catégorie meilleur second rôle masculin.


Best actress/Meilleure actrice
Glenn Close, Albert Nobbs
Meryl Streep, The Iron Lady (La dame de fer)
Viola Davis, The Help (la couleur des sentiments)
Michelle Williams, My week with Marilyn
Rooney Mara, Millenium

Meryl ;)
Je vais vendredi voir Millenium et samedi voir The Iron Lady. Mon coup de cœur irait comme ça vers Meryl Streep parce qu'il suffit de repenser à ces rôles, et son talent. Elle a été polonaise dans le Choix de Sophie, australienne dans A cry in the dark (un cri dans la nuit, film qui m'avait énormément marqué), italienne dans Sur les Routes de Madison, extraordinaire dans Kramer contre Kramer, Le Diable s'habille en Prada. Sinon j'adore Glenn Close que je suis dans Damages mais je n'ai pas vu ce film.
J'ai vu The Help mais je n'ai pas trouvé "extraordinaire" la performance de Viola Davis, pour Michelle Williams, je ne me prononce pas. Je vous ai déjà avoué mon ressenti envers toute actrice qui interprète mon idole ;)

Pour info, oui Meryl a déjà été nominée 17 fois et a finalement remporté deux statuettes pour Kramer contre Kramer et le Choix de Sophie, donc il y a déjà vingt ans !

Mais Hollywood nous surprend toujours, je vois bien la statuette finir dans les mains de Rooney ou Michelle.

Best supporting Actor / Meilleur second rôle masculin
Kenneth Branagh, My week with Marilyn
Jonah Hill, Moneyball (Le stratège)
Nick Nolte, Warrior
Christopher Plummer, Beginners
Max Von Sydow, Extremely loud and close

Je pense que j'ai vraiment vu peu de films cette année comparé aux années précédentes. Entre Christopher Plummer et Max Von Sydow qui se font vieux et qui malgré deux nominations ont toujours vu l'Oscar leur échapper, Nick Nolte et Kenneth Brannagh dont la carrière avait quelque peu périclité, on est presque surpris d'y trouver Jonah Hill.  Donc je soutiens la jeunesse ! Je préfère que Meryl soit la gagnante chez les vieux ;)


Best supporting Actress / Meilleur second rôle féminin
Bérénice Béjo, The Artist
Jessica Chastain, The Help (la couleur des sentiments)
Octavia Spencer, The Help (la couleur des sentiments)
Janet McTeer, Albert Nobbs
Melissa McCarthy, Bridesmaids (Mes meilleures amies)


Là, j'en ai vu 4 à l’œuvre ! J'aime bien Bérénice Béjo, mais à part faire des claquettes et avoir une jolie frimousse, je n'ai pas vu une incroyable performance. J'avoue ignorer qui est Janet McTeer, une actrice britannique. Mon coup de cœur, je l'ai déjà décrit dans un billet que je lui ai consacré récemment va pour Jessica Chastain. Bon je l'ai préférée dans The Debt (L'affaire Rachel Singer) ou dans Take Shelter mais en y réfléchissant, elle était géniale dans The Help. Elle avoue s'être inspirée de Marilyn Monroe et j'avoue que j'ai aimé le résultat ! Son rôle apportait de la fraicheur et de l'humour au film. Go Jessica !

Best Director / Meilleur réalisateur
Woody Allen, Midnight in Paris (Minuit à Paris)
Martin Scorsese, Hugo Cabret
Michel Hazanavicius, The Artist
Terrence Malick, The Tree of Life (L'arbre de vie)
Alexander Payne, The Descendants

Je vais encore pencher pour mon préféré, vu que j'adore tous ses films et que contrairement à beaucoup (je le sais !) j'ai adoré The Tree of Life (bon j'avoue que les dix dernières minutes m'ont paru un peu étranges), je ne peux que rêver de le voir remporter la statuette, et en même temps, je ne le verrai pas, car M.Malick ne vient jamais à ce genre de shows. On m'a dit beaucoup de bien de Martin Scorsese pour Hugo Cabret et je l'adore aussi, mais il avait remporté la statuette avec The Departed (Les infiltrés) en 2007 donc j'y crois pas trop. Alors peut-être Alexander Payne, j'ai hâte de voir justement The Descendants !


Best original screenplay / Meilleur scénario original
Asghar Farhadi, Une séparation
Michel Hazanavicius, The Artist
Kristen Wiig et Annie Mumulo, Bridesmaids (Mes meilleures amies)
Woody Allen, Midnight in Paris (Minuit à Paris)
J.C Chandor, Margin Call


J'ai vu plusieurs de ces films mais je ne retrouve aucun qui me donnerait envie de remettre le prix du meilleur scénario ! Et The Ides of March ?
Moneyball ?


Eh bien, ils sont nommés dans une autre catégorie : Meilleure adaptation cinématographique. Ouf. Je vote donc pour Moneyball. Mais bon, ça divise ... ça devient compliqué à suivre !






Original Score / Meilleure musique de film
John Williams, Les Aventures de Tintin
Ludovic Bource, The Artist
Howard Shore, Hugo Cabret
John Williams, War Horse (Cheval de Guerre) - sortie prévue le 22 février (ouf !)
Alberto Iglesias, Tinker Tailor Soldier Spy (La taupe)

Vous allez me trouver étrange, mais si vous connaissez tous John Williams qui obtient tout simplement deux nominations pour la même cérémonie ... cliquer ici pour un voyage dans un monde intergalactique au pays de Yoda ;)

Et pour ceux qui n'auraient pas deviné de quel film je parle, voici une petite vidéo qui sera diffusée lors du prochain Superbowl et circule depuis une dizaine de jours dans les médias US et s'inspire directement de ce film :


A noter que les statuettes se multiplient, Hollywood décernera un prix au meilleur mixage de musique, ce qui va permettre à Drive de concourir, Millenium et même Transformers 3 ! J'adore la musique de Drive donc je vote également pour !



Enfin le grand choix.... le meilleur film ?

The Artist
The Descendants
Extremely loud and close
The Help (la couleur des sentiments)
Hugo Cabret
Midnight in Paris (Minuit à Paris)
The Tree of Life (L'arbre de vie)
Moneyball (Le stratège)
War Horse (Cheval de guerre)


En votant pour The Tree of Life, je suis pratiquement assurée de perdre, mon deuxième choix porterait sur Moneyball, mais je pense aussi me planter. Je verrais bien The Artist étrangement.

J'aime les films qui me retournent, me chamboulent, me laissent dans une sorte de semi-conscience, surprise de retrouver la lumière du jour ou le bruit à la sortie de la salle. Peu de films m'ont donc fait cet effet-là que je retrouve dans la liste. Je pense plus au scénario et aux dialogues pour Moneyball, pour le ressenti, mon cœur balance vers le film de T. Malick.

J'espère être surprise par The Descendants ;)

Enfin, perso, j'aimais beaucoup la musique de The Tree of Life qui pour moi aurait mérité d'être dans la liste, tant pis !


En conclusion, je suis un peu déçue par les nominations, la multiplication des catégories (il y a au moins cinq prix différents pour la musique, idem pour la partie scénario). Mais j'aime toujours Billy Crystal et la cérémonie en elle-même !

21 janvier 2012

My addictions of the week


Pas encore de billets cinéma, je n'ai pas pu y aller aujourd'hui. J'hésite entre J.Edgar et Millenium, même si j'avoue réfléchir encore pour le second car j'ai adoré la version télévisuelle (en 6 épisodes).  J'ai même très envie de l'acheter en coffret. Je ne suis pas une grand fan de Daniel Craig et j'avais adoré les acteurs suédois.

J'étais encore un peu faible aujourd'hui mais je mangeais trop peu, aujourd'hui l'appétit est revenu.

No film critics yet, couldn't make it today. Should I see J.Edgar or Millenium ? Though I really loved the swedish television series and I'm no big fan of Daniel Craig and I really loved the swedish actors.
*  *  *  *

Côté drogues télévisuelles, pas grand chose à ajouter ! J'ai surtout profité de séries américaines pas encore diffusées sur nos grandes chaînes, mais je n'en ai vu que quelques épisodes. Mon coup de foudre s'est porté sur Homeland, qui a permis à Claire Danes de rapporter tout récemment le Golden Globes de la meilleure actrice. J'avais écrit un billet sur cette série qui va bientôt être diffusée sur Canal +. Excellente nouvelle !

J'avoue ne pas avoir regardé les premiers épisodes de Terra Nova - j'avoue que l'idée de voir des humains lutter contre des dinosaures ne m'excite pas beaucoup. France 2 va diffuser la dernière saison de Cold Case, que j'ai vue sur Canal. Trop triste. J'aurais acheté toutes les saisons mais c'est la seule série qui ne sera pas vendue en dvd car les droits musicaux sont trop chers. Car pour ceux qui auraient oublié, la série (que je vénérais) avait la particularité de situer chaque épisode à une époque précise, une année et diffusait ainsi toutes les chansons correspondantes.

Ils ont aussi diffusé quelques épisodes uniques dédiés entièrement à un chanteur ou un groupe, et ils ont bien visé ! Ainsi Bruce Springsteen et Pearl Jam ont eu les honneurs ;)

J'attends toujours la diffusion de Damages et Dexter, et finalement j'ai regardé avec assez de plaisir Body of Proof avec Dana Delany et pas la série Big C comme je pensais le faire à l'origine. Je n'accroche absolument pas avec les acteurs principaux, Laura Liney et Oliver Platt. Ils m'ennuient à mourir.

*  *  *  *
Côté drogues musicales,  je vais parler d'un livre et non d'un album. J'ai pratiquement fini la lecture de Twenty, le livre consacré à Pearl Jam. Non seulement ce livre raconte l'histoire de mon groupe préféré, sa formation, son évolution, son histoire dans un contexte particulier (le grunge, Seattle, Nirvana) mais il détaille chaque concert et chaque chanson qui ont été interprétées ! Aussi, je n'ai pas encore fini sa lecture. Il explique aussi tous les parcours individuels des membres fondateurs (ils ont tous des carrières bis très complètes), et le processus créatif qui les a menés à écrire toute cette musique que j'aime ainsi que leurs divers combats depuis vingt ans.

J'adore apprendre ainsi comment les chansons naissent, parfois sur une simple planche de surf, dans une voiture, dans les coulisses, et comment le public s'approprie des titres qui n'ont jamais eu destination à devenir des singles (Black, exemple le plus parlant).

Pour la peine, je vous offre une petite vidéo, et toute mon admiration à Eddie Vedder dont la voix est juste exceptionnelle. Ici en 2003, en live au Benaroya Hall (salle de concert de Seattle que j'ai vue en vrai !), un concert donné pour une association caritative (le groupe est toujours en concert toute l'année, beaucoup de caritatif et aussi de participations à d'autres concerts (Le Boss, Ben Harper, etc.). J'ai le double album de cette performance sur mon iPhone que j'écoute en boucle.

Désolée pour la qualité moyenne de la vidéo faite par un fan. Si j'aime tant cette interprétation de Black, c'est qu'à la fin, Eddie laisse le public chanter et c'est juste impressionnant ! La scène est très simple, sans chichi, aucun jeu de lumière (on ne voit donc pas le public illuminé comme c'est souvent le cas) car PJ est un groupe assez minimaliste qui refuse tout le côté bling bling du show biz.

Pour info, la chanson raconte une rupture amoureuse, voici les dernières paroles reprises par le public que je traduis pour l'occasion :

I know someday you'll have a beautiful life, Je sais qu'un jour tu auras une belle vie, je sais que tu seras une étoile
I know you'll be a sun in somebody else's sky, but why Dans le ciel d'un autre, mais pourquoi
Why, why can't it be, can't it be mine
Pourquoi, pourquoi est-ce que ça ne peut être, pourquoi est-ce que ça ne peut-être le mien




Et puis, je fais un petit détour par les Beatles, oui Papillote (incroyable, non ??) J'ai vu Nowhere Boy sur Canal, le film qui raconte la jeunesse de John Lennon et la formation de son premier groupe, the Quarrymen avec la rencontre de Paul McCartney (apparemment leurs relations étaient assez cahotiques) et George Harrison. Le film est pas mal, il faut dire que je ne suis pas du tout fan de leur musique mais là on voit surtout les années 50 et l'éducation particulière de John Lennon. Bref, en allant ensuite sur Wikipedia, j'ai découvert qu'à l'origine le groupe avait eu un autre membre, Stuart Sutcliffe.

Stuart Sutcliffe et John Lennon en Allemagne
Voilà à quel point je suis nulle. Il faisait partie de leur premier voyage en Allemagne. Le jeune homme était un peintre très doué, et John et lui avaient l'air très proches. Par contre, il était apparemment incapable de jouer d'un instrument, aussi lorsqu'il tomba amoureux d'une jeune allemande, il quitta le groupe pour retourner à ses premières amours, la peinture. Malheureusement, il mourut foudroyé à l'âge de 21 ans.  Voilà, je suis un peu moins stupide qu'hier !

Moi qui aime la peinture, et Pollock entre autres, j'ai vu quelques unes de ses œuvres et j'ai beaucoup aimé.

 
J'ai flashé sur celui de droite ;)









Sinon, j'ai découvert, comme tout le monde Lana Del Rey. Difficile de passer à côté de ce phénomène. Je crois que je n'ai jamais vu autant de buzz autour d'elle,  pour son physique, sa voix, son style, son chant. Je n'ai pas écouté son album en entier mais j'ai trois chansons que j'écoute en boucle sur mon iPhone. Comme j'ai toujours aimé les gens qui assument leurs envies, leur côté excentrique (j'adore Amélie Nothomb, la personne, Karl Lagerfeld, etc.), j'aime le fait qu'elle mène sa barque comme elle le souhaite.


Bonne soirée !




20 janvier 2012

My so-called life


Un super billet en cette fin de semaine, promis j'ai plein de meilleurs sujets, mais là faut que j'aille me coucher !

Les jours passent vite quand on cumule plusieurs maladies. Un petit aperçu du bilan au bout de trois semaines :

- 3 médecins différents vus (médecin traitant la première fois, son remplaçant une semaine après et SOS Médecins pour finir en beauté le week-end dernier),
- 4 allers à la pharmacie (avec la moitié de médicaments non remboursés, des examens non remboursés et un trou dans le portefeuille qui m'empêche de faire les soldes),
- deux évanouissements dans deux endroits publics : la pharmacie et le vétérinaire. Je remercie toutes les personnes présentes qui ont bien réagi à chaque fois, clients et professionnels, et toutes mes excuses au jeune stagiaire collégien chez le vétérinaire qui avait l'air stupéfait. Merci de ne pas avoir égaré  mon chat ;)
- un malaise vagal à l'arrivé de SOS médecins,
- une crise d'hypoglycémie parce que le régime gastro c'est sain, mais pas assez sucré,
- deux réactions allergiques aux médicaments : gonflement suite à une prise de corticoïdes et une superbe éruption cutanée pour une autre médoc.
- deux missions de sauvetage de ma mère (chez le véto et la nuit à 3h du mat avec SOS médecins, sinon c'était les urgences) et retour chez sa maman, la honte.
- donc en résumé : angine, otite, gastro, coliques, malaise vagal, évanouissement, hypoglycémie,  éruption cutanée, déshydratation (merci pour le soluté spécial nourrisson prescrit : le goût est à vomir !).


Voilà le bilan. Beaucoup de dodo, de fatigue, de ras-le bol, la sensation d'être entrée dans une tornade et de voir mon corps accumulé toutes sortes de symptômes. Fort heureusement, ma famille et mes amis ont été tous là très présents, et m'ont permis de garder le sourire. Et en plus, régime gratos ;)

En attendant Godo, non en attendant le résultat des tests (qui m'ont empêché de prendre des vitamines ou fortifiant car cela risquait de fausser les résultats), je fuis toutes les poignées de porte (au boulot je me lave les mains quinze fois par jour et je porte des gants car j'ai, genre six portes à passer à chaque fois) et je suis heureuse de passer une première soirée à peu près normale. Bon j'avoue que je dors toujours beaucoup, et que j'aurais préféré rester chez moi (arrêt maladie et jours de congés posés à la va-vite et un employeur qui commence à en avoir marre de me voir tous les jours avec de nouveaux symptômes) mais bon je pense aussi avoir peut-être trouvé une piste.

Car, je suis, comme on le dit en anglais, un vrai cobaye pour la science ! Si je sais depuis l'âge de 17 ans que l'aspirine et moi nous sommes ennemies, j'ai le malheur d'avoir à chaque médicament un ou deux des effets secondaires. Je suis donc une sorte de guinea pig (le terme anglais pour désigner le cobaye, oui une sorte de cochon d'inde) qui va réagir immédiatement. Mon médecin traitant est pourtant un homme sérieux, mais même en faisant attention, il se passe toujours quelque chose.

Et puis les doses prescrites selon ma taille et mon poids ne me correspondent pas,  si mon médecin calcule que je dois prendre en moyenne deux à trois pillules par jour, dès la première j'ai des fourmillements, un petit gonflement de paupière, ou si l'effet secondaire est la somnolence, je m'endors comme une bûche. Aussi, je diminue de moi-même souvent les doses, ainsi si je passe à deux (comme là pour la dernière réaction allergique, la dose prescrite était de trois pilules, mais par méfiance j'en ai pris deux, l'éruption cutanée a été quand même superbe, je suis heureuse de ne pas avoir suivi l'ordonnance), j'arrive souvent à diminuer un peu les effets.


Je me souviens, après une grosse chute de cheval et une série d'examens, la prescription d'un médicament sensé détendre mes muscles (tous noués les pauvres, faut dire qu'au triple galop, en plein Alpe d'Huez, la chute est dure !) - le médecin (un jeune remplaçant, pas méchant, tout droit sorti de l'école, genre 27 ans) m'avait indiqué 3 pilules, matin, midi et soir. Le soir même, méfiante, j'ai pris un demi-comprimé. Coucher à 9h, réveil à 12h.  Autant vous dire, que non je n'ai pas pris la pilule du matin, ni celle du midi. Voilà à quel point, les médocs me font effet.

J'ai donc, sans doute , la plus petite boîte à pharmacie au monde. Le seul médicament qui me convient est l'efferalgan, et si je cite la marque, c'est que je suis allergique au générique. Oui, le médecin traitant n'a pas été très surpris. Et même en ne prenant que la marque, une dose d'1g et mes paupières gonflent immédiatement ! Fort heureusement, le deuxième jour, plus d'effet. Par contre, j'ai l'air d'Elephant Man ;)

Voilà, suite à ma dernière réaction (l'éruption cutanée ou rash, vous savez où vous courez en rentrant chez vous, pour pouvoir ôter tous les vêtements et avoir envie de vous arracher la peau sur 60% du corps), j'ai regardé les composants. En fait, j'ai remarqué, qu'à chaque fois, il y a du lactose. J'avais, déjà dans un billet, évoqué mon intolérance au lactose, mais je ne pensais qu'aux produits alimentaires.

En fouillant sur le net, et mon premier médecin traitant m'en avait parlé, j'ai découvert que le lactose est souvent présent dans les médicaments et dans la fabrication même des gélules (la petite enveloppe) contenant le médicament.

Donc, je vais aller voir mon médecin afin de commander un test (il en existe plusieurs mais je veux le vrai, à l'hôpital) afin de connaître mon taux exact d'intolérance. J'avais été diagnostiquée à l'adolescence mais avec un autre médecin. J'ai appris aujourd'hui, qu'une forte intolérance empêche votre organisme de travailler (le lactase permet la création de glucose), ce qui pourrait aussi expliquer en partie mon hypoglycémie. Par contre, si je suis totalement intolérante, je devrais rayer beaucoup plus de produits alimentaires de mon régime actuel. Je ne mange pratiquement aucun produit laitier (excepté le fromage de chèvre et le beurre, si le beurre, mais lisez mon autre billet). J'ai arrêté les crêpes car elles me rendent malades. Les yaourts, flans, fars, crème anglaise ne me manquent pas, car j'éprouve un dégoût pour leur odeur depuis mon enfance. Apparemment la charcuterie (j'en mange très peu mais quand même), les plats préparés, les tablettes de chocolat (je prends du noir), les viennoiseries contiennent aussi du lactose.

Je me soigne aussi à l'homéopathie, mais vu la violence des coliques (spasmes) et le malaise vagal, les vomissements, et l'otite (une première dans ma vie, fallait bien !) etc.  la bonne science reste parfois nécessaire. Même si j'avoue aujourd'hui me demander ce que je peux encore prendre sans danger. Je vais de nouveau dépenser mes sous, je cherche une sorte de traitement homéopathique de longue durée me permettant de reconstruire mes défenses immunitaires et avoir une pêche du tonnerre. Des idées ???

Voilà, donc si vous vous sentez un peu patraque, don't worry and be happy ! Moi j'y crois dur comme fer, non mais ! Et puis on est en janvier, ça ne fait que commencer !

16 janvier 2012

The Red Syndrom (suite)

J'avais déjà écrit un billet sur mon amour du roux ! Le roux dans toutes ses variantes, le rouquin, le "red". J'ai reçu pas mal de commentaires, apparemment être roux reste toujours délicat de nos jours.

Alors qu'en quelques mois, il est devenu la couleur à la mode, entre les vrais roux (acteurs, actrices, musiciens et musiciennes, mannequins et publicité) et les faux (comme la sublime Christina Hendricks que je jalouse), je sais que des groupes anti-roux continuent de polluer les réseaux sociaux. J'ai créé avec deux amies un groupe à l'opposé, quelle chance de posséder une crinière de lion sur la tête !
Fort heureusement, je ne suis pas la seule et j'ai trouvé d'autres admirateurs. Pour comprendre un peu mieux mon obsession (et ma sacro sainte envie de sauter le pas, mais n'ayant jamais fait de coloration, j'avoue que c'est aussi compliqué que de faire du saut à l'élastique (au Zimbabwé)) ...

Je me contente d'admirer ces photos, en rêvant de croiser un magnifique roux !

A noter, que les roux sont naturellement très peu nombreux, 1% en France, le taux le plus élevé : Écosse 12% et Irlande 10% (je témoigne pour l'avoir vu de mes propres yeux !). Apparemment, les roux pourraient avoir totalement disparus de la surface de la terre dans moins de cent cinquante ans. Aussi, il est de notre devoir de changer cela ;)

Pour voir les autres célébrités rousses, je vous conseille de retourner sur mon ancien billet.

Bon, je commence très fort... il va vous hypnotiser de son regard !
N'est-il pas sublime ? Ma photo préférée ! Mon fond d'écran d'iPhone -  Ashton Holmes pour vous servir ;)  (Il jouait dans The Pacific et History of Violence)

 

Lasse Perdersen
(sur votre droite) est un mannequin, jeune, très jeune mais sublime non ?


De plus en plus de rouquins arrivent dans les magazines de mode. Tant mieux ! Je suis preneuse.



Mais revenons aux classiques, les acteurs et actrices ;)

Michael Fassbender
(après le tournage de Hunger), son père est allemand mais sa mère irlandaise lui a offert une jolie tignasse ...

Eddie Redmayne, qui a joué dans le film sur MM avec Michelle Williams mais surtout dans les Piliers de la Terre, sa voix est aussi sexy que le reste ;)


Caleb Landry Jones, qui jouait dans les X-Men, retenez son nom car à mon avis, on va en entendre reparler ;)


Côté filles, toujours la belle et très voluptueuse Christina, Emma Stone la révélation cinématographique américaine qui a su s'amuser à varier de roux au gré des mois, je lui préfère celui-ci ;)



Enfin, la chanteuse Florence Welch (du groupe Florence and the Machine)....


Bref, il ne vaut pas mieux être allergique aux roux en ce moment ! Apparemment, pour les brunes comme moi, il faut passer obligatoirement par la phase terrible d'enlever toute couleur avant de pouvoir viser cette magnifique couleur, des solutions ?

Parce que, moi je rêve de pouvoir faire ça avec mes cheveux (par contre, jamais blonde !) J'aime trop être brune 99% du temps ! Et puis j'ai les fringues pour, mes couleurs préférées sont celles qui vont bien aux rousses, je vous promets !