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27 février 2012

Démineurs

Dans la série, je suis une fille qui aime les films de guerre, voici un billet sur The Hurt Locker ou les Démineurs (il est diffusé sur Canal en ce moment, je l'avais vu au cinéma) dont je n'ai jamais parlé. Le film tourné en 2008 a remporté l'Oscar du Meilleur Film, l'Oscar du meilleur réalisateur - Kathryn Bigelow (une femme yeah !) et l'Oscar du meilleur scénario en 2010.

En pleine période de récompenses, je réalise que les votants des Oscar ont définitivement des goûts très éclectiques ! Et voter pour ce film a finalement été assez osé ;) Le film est en effet, je trouve extrêmement moderne : il offre le suspense lié à la profession de ces militaires (démineurs), l'action qui a un lieu dans une sorte de scène de théâtre/arène et le nombre restreint de personnages accompagnés d'une musique très forte. Le film est de plus, violent avec une tension qui va a crescendo. C'est un film de mecs, avec plein de testostérone, une vision presque caricaturale de ces militaires, accros à la guerre qui pour passer le temps se foutent sur la gueule ou jouent à des jeux vidéos sur la guerre !

Mais le résultat est là. L'histoire commence par le suivi d'une unité de démineurs en Irak, peu de temps après le début de la guerre. Les routes, les camions, les voitures et les habitants sont tous des bombes ambulantes potentielles. Ces militaires sont donc appelés sur les lieux pour désamorcer tout type de bombe. Et agir parfois avec très peu d'info. Et puis même vêtu d'une armure très spéciale (un peu cosmonaute mais en plomb !) le démineur n'est pas immortel. Le film suit une de ces équipes, composée du Sergent Sanborn (Anthony Mackie),  du spécialiste Owen Eldridge et du commandant Thompson (Guy Pearce) dont le personnage va mourir devant vos yeux tout au début du film.

Il va alors être remplacé par une tête brûlée, le Sergent 1ére classe William James (Jeremy Renner). Celui-ci a des méthodes peu orthodoxes, et va mettre à mal l'équipe. Ces hommes comptent les jours jusqu'à la fin de leurs missions, en connaissant le risque pris à chaque mission, et la venue de cet homme sème le trouble. Il est accro à son job et oublie parfois les règles qui encadrent leurs missions dont la communication en temps directe.

Chaque mission gagne de l'intensité et le spectateur gagne en stress. Mais le film montre aussi une autre facette de ces militaires. Car s'ils jouent les machos, ils sont tous soumis à une tension énorme qui provoquent chez eux de gros dégâts, plus ou moins visibles. L'attachement à un petit vendeur irakien va réveiller certains instincts chez James, la mort de leur commandant va déclencher un stress supplémentaire chez Sanborn et Elridge. Ces hommes s'exposent dans toutes les zones de combat, mais aussi dans les ruelles de quartiers inconnus.

Les dialogues sont crus, et ces hommes, pourtant liés par des missions périlleuses, chacun devant compter sur l'autre, ne s'aiment pas vraiment. Ils viennent de milieu différent et ne cessent de se tester comme pour exorciser leurs craintes.

J'aime les films de guerre et j'ai aimé ce film. Mais j'avoue avoir connu une petite période de flottement, en fait j'ai eu un peu de mal à "entrer dans le film" mais c'est personnel. J'ai été surprise par quelques scènes, sauf la dernière. Bizarrement, je savais ce qu'allait faire le héros à la fin !


Les acteurs, rarement visibles sans leurs casques ou leurs armures sont impressionnants. Jeremy Renner occupe tout l'espace et encore plus. Mackie est formidable dans le rôle de Sanborn, lui si propret dans L'agence enfile sans problème la tenue de militaire. Et le jeune Brian Geraghty (Owen) est la révélation du film. 

Le film n'offre que très peu de scènes de combats, car ici c'est un duel que nous offre la réalisatrice américaine entre un homme, sorte de cosmonaute et une bombe (parfois humaine). Cet homme doit affronter des ennemis invisibles comme le temps ou un déclencheur et son propre stress pour désamorcer l'engin et ainsi sauver des vies humaines. Kathryn Bigelow montre non seulement des hommes courageux (et un peu dingues) mais également leurs sentiments, leur envie de rentrer à la maison, de quitter cet enfer. La réalisatrice aborde en filigrane l'absurdité de la guerre - où tous les civils, hommes, femmes ou enfants sont devenues des bombes humaines potentielles, et donc des ennemis.

Je me demande toujours quelles sont les raisons qui poussent ces militaires (américains ou français) à choisir cette spécialité.  Le stress, le risque - le film leur rend un magnifique hommage.

A voir si vous aimez les films de suspense et de guerre. A éviter si vous n'aimez pas cet univers.

26 février 2012

The Sunday Telegraph





Un air de printemps ? Le soleil s'est installé depuis deux jours, au soleil les oiseaux chantent et les premières fleurs apparaissent (non des marguerites mais hier j'ai vu les premières pâquerettes), le froid s'est gentiment retiré (du moins jusqu'au coucher du soleil) et je me repose après une soirée un peu arrosée, dans un excellent restaurant, cher au demeurant mais où chaque plat fondait dans la bouche.
J'écris peu, car en ce moment vie personnelle et vie professionnelle sont chargées, difficile de trouver du temps et surtout de l'inspiration le soir en rentrant. Cette période est faste, et elle requiert beaucoup d'énergie. Je fonctionne beaucoup par envie ou par obsession.

L'envie de changement est venue avec les beaux jours, mon obsession pour trouver le chiot de mes rêves s'est transformée en une sorte de marathon. Des heures entières à chercher le chiot idéal, une fois réalisé que le nombre d'élevage est faible, celui des naissances encore plus, et aucun dans ma région, j'avoue que la déprime est venue s'installer. Une sorte de quête du Graal mais je ne suis pas Indiana Jones. Ma famille dans toute sa sagesse m'invite à "prendre le temps", de chercher tranquillement me dit-on, mais encore plus sans doute celui de la réflexion. Malheureusement, je fonctionne très peu ainsi. Sentant mon besoin de changement, on m'invite alors à réfléchir à un déménagement. Il me faudrait ainsi trouver un appartement avec balcon. Cette tactique a pour effet chez moi d'augmenter encore plus mon envie de chien ! J'ai eu, je le rappelle, un chien pendant plus de dix ans, donc je sais parfaitement assumer un animal. J'ai toujours pris soin de mon chien.

Toujours dans cette dynamique de renouveau, j'ai franchi la porte d'un salon de coiffure hier et au revoir les cheveux longs ! Une coupe beaucoup plus courte (la vendeuse m'avait promis que je pouvais continuer de m'attacher les cheveux, essai ce matin: oh la menteuse !). La longueur ne me manque pas, mais la mini frange me gêne, ce qui me rassure c'est que les cheveux poussent d'un centimètre environ, donc d'ici un mois, ça devrait aller mieux ;) Enfin, surprise à chaque fois que je croise mon visage dans glace ou dans les vitrines des boutiques hier. Le changement, ça fait un bien fou mais ça provoque pas mal de "remue-méninges".  Je change tellement peu de coupes (allez quatre fois depuis ma naissance !)...

J'ai évité de regarder les César car la "folie" qui entoure vous savez quel film français muet en noir et blanc commence vraiment à m'agacer une sorte de matraquage publicitaire qui ne supporte aucune critique. D'ailleurs, dans une émission de télévision, un animateur disait qu'il "se fallait" d'aimer le film. J'aime Jean Dujardin, mais je n'ai pas aimé le film.  J'étais ravie de savoir Omar Sy remporter un prix, déçue de voir Polisse et La Guerre est déclarée oubliés. Je remercie Papillote de son honnêteté, s'endormir trois fois au cinéma, un record !  Moi ce fut deux fois, lorsque j'étais allée voir l'énorme navet Le projet Blair Witch. L'ancêtre de Paranormal Activity, qui m'a tout de suite fait le même effet "somnifère". J'avoue que les films d'épouvante ou censés vous faire peur ont très peu d'effets sur moi, le genre gore me fait même rire.

Sinon, j'attends de voir Billy Crystal œuvrer aux Oscars,  il excelle dans ses intros. En 2004, il avait ouvert la voie à ces vidéos où le présentateur se retrouve projeter dans les films nominés (cf. la vidéo jointe). La cérémonie est diffusée sur Canal. Après on verra bien qui va remporter les fameuses statuettes, des prix ont encore décernés ce samedi de nouvelles récompenses au film français et à Michelle Williams pour son film sur la sublime Marilyn. J'ai une pensée pour Glenn Close, nominée sept fois et toujours repartie bredouille.

Sinon je continue la lecture de mon livre. L'histoire est prenante mais je réalise que c'est mieux d'avoir, comme moi, étudié un peu le droit américain - car l'auteur anime le débat autour de toutes les juridictions intervenant autour de la peine de mort et cela peut sembler un peu fastidieux. Et bonne nouvelle Dexter est annoncé sur Canal+ !

Bonne fin de journée et bon courage !







21 février 2012

US Marshal

L'Amérique m'a fasciné toute petite avec ses western, ses films de cowboys où les gentils étaient toujours en faible nombre face à toutes sortes de gros méchants. Les gentils ? Le shérif et sinon le Marshal. Oui, l'U.S (United States) Marshal deputy (prévôt)  qui arrivait sur son cheval, un fusil comme le prolongement de son bras droit, et le badge accroché au veston prêt à en découdre !

Créée en 1789 (si si, vous avez bien lu), cette agence de police est fédérale et dépend du département de la Justice. Elle constitue le bras armé des cours de justice fédérale (le FBI est l'autre agence fédérale mais leurs missions diffèrent, cf. plus bas).

A l'époque des cowboys et indiens, des truands et des voleurs, les marshals étaient nommés (et parfois élus) pour assurer les fonctions de police dans les petites villes, avec une fonction semblable à celle d'un shérif. Les marshals fédéraux avaient eux des missions différentes, ils intervenaient sur d'immenses territoires, ceux de l'Ouest encore sauvage (la frontière sauvage). Ils s'assuraient de la sécurité des convois et protégeaient les voies de chemin de fer.  Et là, vous avez le gentil visage de John Wayne qui vient d'apparaître.  Le plus célèbre des Marshal de cette époque : Wyatt Earp of course ! (Kevin Costner crie Papillote ! - et dans Tombstone, c'était Kurt Russel).

Évidemment leurs missions ont évolué avec le temps ;) Plus d'attaques d'indiens et de voleurs d'or. Petit mémo :  le système américain est fédéral :  chaque État possède sa propre police, son propre gouvernement, ses prisons, ses cours de justice. Puis il y a l’État fédéral, sa propre juridiction, ses cours de justice fédérales pour des crimes "de type fédéral", sa propre police fédérale (le FBI et les Marshal) et ses propres prisons fédérales.

Historiquement, le caractère fédéral s'appliquait dès lors qu'un criminel avait franchi une frontière inter-état pour commettre un crime, avant de s'étendre à partir des années 1920 à plusieurs types de délits tels les enlèvements, l'anti-terrorisme, le contre-espionnage, le crime informatique. Mais revenons à nos Marshal.

Les U.Marshal deputies ont aujourd'hui des missions bien particulières :
- ils doivent assurer la protection des tribunaux fédéraux
- le transport des prisonniers fédéraux
- la protection des témoins menacés lors d'une procédure fédérale (*)
- la gestion des actifs saisis provenant d'activités illégales (à ce jour près de 3,9 milliards $)
- la recherche et l'arrestation des fugitifs fédéraux (**).

Chaque cour fédérale (94 en tout) est représentée par un Marshal, et plus de 3 900 deputies U.S marshal (Wyatt, Raylan...) font le sale boulot sur l'ensemble du territoire américain.

A ne pas confondre avec le FBI qui sur son site annonce fièrement son champ d'actions : Spies. Terrorists. Hackers. Pedophiles. Mobsters. Gang leaders and serial killers. We investigate them all, and many more besides. (espions et contre-espionnage, terroristes, pirates informatiques, pédophiles, mafieux, leaders de gang et tueurs en série. Nous sommes en charge de ces enquêtes et encore bien d'autres).
A la liste des crimes "fédéraux", ajoutez-y tous les cybercrimes (vol d'identités, prédateurs sexuels), les fraudes électorales, les crimes de haine (raciale, religieuse, etc.), les fraudes bancaires, d'assurance, les vols d'objet d'art, les braquages de banque (le dollar américain bon sang), les vols de cargaison (bateau, avion), les enlèvements et puis aussi tous ceux ayant eu lieu dans les réserves indiennes. Actuellement, 13 700 agents ("special agents" agent Mulder !) parcourent le pays.

Mais revenons à nos moutons:

(*) La recherche et l'arrestation des fugitifs fédéraux :

Bon, si les noms de John Wayne ou Wyatt Earp ne vous parlent pas, le plus célèbre des fugitifs au cinéma est "Le fugitif", vous vous souvenez ? Bon ça date un peu, 1993. Quand l'U.S Marshal deputy (Tommy Lee Jones) tentait d'arrêter le Dr Richard Kimble (Harrison Ford), accusé injustement du meurtre de sa femme. (en revoyant la bande-annonce, je réalise que si je me souviens de l'histoire, je ne reconnais aucune scène !). Dans Open Range, Butch Cassidy et le Kid, Tombstone,  enfin presque tous les western, il y a toujours un Marshal ;)

Aujourd'hui, deux séries télévisées représentent nos fameux Marshals au boulot : 
U.S Marshal (*) et Justified.

Et ils travaillent bien, quelques chiffres liés uniquement aux fugitifs :

En 2010, ils ont arrêté plus de 36 000 fugitifs. Ils participent également à la capture de fugitifs relevant de juridictions d'état ou locales, en 2010 : 108 200 arrestations. Bon, là vous vous dîtes c'est pas possible, mais rappelez-vous, qu'en l'échange d'une caution, un homme peut attendre "librement" son procès, et surtout décider de disparaitre avant la fameuse date !

Ils ont ainsi permis en 2010, entre autres de l'arrestation de plus de 1 900 personnes recherchées pour assassinat, de 4 800 membres de gang, de 11 000 auteurs de crimes sexuels.  Ils s'occupent également d'extrader des fugitifs recherchés dans d'autres pays (800 en 2010).

Et puis, si vous êtes un vrai gros méchant, vous aurez le droit d'apparaître dans leur fameuse liste  "the 15 most wanted" - les 15 méchants les plus recherchés. Pour illustrer mon propos, je n'ai pas choisi le cas d'un type trop patibulaire (trop simple) mais celui d'un ancien policier, qui sous son air très propret, est quand même recherché pour l'assassinat de son épouse depuis 2005. Le FBI a sa propre liste également.

(*) La protection des témoins menacés lors d'une procédure fédérale :

La série diffusée le samedi sur France 2 dont l'action se situe au Nouveau Mexique (Albuquerque) illustre bien leur travail. Un témoin peut être un simple passant au mauvais endroit et au mauvais moment, ou un méchant ayant décidé de balancer ses potes et échapper ainsi à la prison. Le résultat est identique : les témoins sont placés sous protection en attendant le procès, puis gentiment envoyés refaire leur vie ailleurs sous une nouvelle identité. En échange, ils doivent oublier leur ancienne vie, leur famille et amis laissés derrière. Une fois installés, ils continuent de bénéficier de cette protection. Plusieurs films ont abordé ce sujet.  Imaginez-vous effacer toute votre vie, changer de boulot, de nom et prénom, d'histoire familiale, de hobbies. Surtout aujourd'hui, qui n'a pas de profil Facebook ? Comment passer sa vie à éviter d'avoir sa photo publiée ?

Depuis 1971, 8 300 personnes ont intégré le programme. Il faut y ajouter les époux (ou épouses) et enfants ayant également intégré le programme (9 800 personnes). 

Si aujourd'hui le métier a énormément évolué, le Marshal continue apparemment de porter le chapeau (dans les deux séries) et d'être finalement assez solitaire. Une fois le mandat d'arrêt émis, il a toute autorité pour agir. Il est armé et peut faire usage de son arme. Le dernier des cowboys.

Les Marshal sont aussi dans les airs depuis les années 60 et les premiers détournements d'avion. Le service fédéral de la police de l'air est chargé d'assurer la sécurité des avions de ligne et dépend du département de la Sécurité intérieure. Depuis les attentats de septembre 2001, ils seraient plusieurs milliers d'agents.

Moi, je regarde Justified, le beau Raylan Givens - et je me rappelle ma vie dans le Tennessee, les voitures de shérif cachées dans les fossés, en attendant l'idiot qui dépassera de cinq miles la vitesse limitée. Les voitures de police "municipales", et celles de la police du comté (la plus célèbre, celle qui chassait Bo et Luke dans le Shérif de Hazard), et puis celles d’État sur les routes nationales. Bref, j'avais arrêté de compter le nombre de voitures relevant de comtés divers ou de juridictions différentes. La police américaine ne manque pas de main d’œuvre.

Mais bon, ils me font toujours plus rêver que nos policiers ;)

Et si vous êtes vraiment curieux ou rêvez de les rejoindre, rendez-vous ici.

Voilà, c'était mon côté prof es société américaine. Moi je retourne regarder Raylan ;)

19 février 2012

My addictions of the week

 Dimanche soir, et je n'ai pas envie d'être demain. Lundi, Montag, Monday. Jour de retour au travail. Trop dur. Au revoir la grasse matinée, au revoir les petits déjeuners au lit, la lecture de magazines, lire un livre pendant plusieurs heures d'affilée, revoir le même film plusieurs fois, regarder la première saison de Justified. Rêver, rêvasser. Jouer et faire des câlins à mes félins. Faire du shopping et s'offrir de beaux vêtements. Rêver d'un chiot.


*  *  *  *

Côté drogues culinaires, je me fais plaisir en mangeant pas mal de nourriture asiatique (dont la nourriture indienne, car l'Inde est en Asie). Deux restaurants indiens, et l'achat chez des commerçants de plats thaï ou vietnamiens. J'ai aussi découvert les nouveaux M&Ms "Intense 65% de cacao".

Si vous aimez le chocolat noir, et les cacahuètes, alors vous aimerez ces M&Ms ! Ils ne sont vendus que sous forme de grand paquet. Je pense que ceux qui (contrairement à moi) aiment le chocolat au lait seront déçus. Mais moi j'ai adoré.

*  *  *  *

Côtés drogues "web",  j'ai eu le malheur de taper les mots "chiot + teckel" (enfin puppy daschund) et de passer des soirées entières à surfer sur le web et admirer les photos de teckel - bizarrement ce chien ne m'avait jamais particulièrement attiré - ma grand-mère paternelle en possédait un - poil court marron - qui répondait au nom de Topaze. Elle devait le sortir trop peu, aussi lorsqu'il venait chez nous, il profitait du jardin pour se mettre à courir comme un dingue ! (comme le whippet de ma mère aujourd'hui) ! Je me souviens de nos chats qui restaient sans voix à voir ce bolide faire vingt fois le tour du jardin.

Et puis, sur un site de photos, j'ai découvert un teckel standard poil ras - vous savez, ceux-là ont de grosses moustaches. C'était il y a un an, il s'appelle Lukas. N'hésitez pas à visiter le site de son heureux propriétaire Håkan Dahlström. Voilà, et puis samedi, je suis allée faire un tour dans une boutique de vente d'animaux, j'y vais en passant, car il y a toujours des chiots et chatons. Je ne suis pas fan de ce genre d'endroits, mais il y a très peu d'animaux et ils sont bien soignés. Et là, un chiot teckel.  Dur dur.

C'est mon côté addictif, une photo, puis deux, puis je peux passer des heures à regarder des photos de whippet (je suis amoureuse de cette race, la chienne de ma mère est en effet parfaite !) et de teckel (un petit teckel nain femelle à vendre ????), est-ce normal docteur ?


Lukas, mon premier coup de foudre - chiot puis adulte, et dont c'est l'anniversaire aujourd'hui ! :

Lukas

Brown Lukas

Bon, un peu plus de guimauve !

Mais j'aime aussi l'humour qui entoure le teckel, dont le nom anglais est daschund - bizarrement, alors que les allemands, fiers parents de cette race les appellent dackel ;) Les américains le surnomment "wiener dog" (je ne traduirais pas mais bon ce mot a aussi une connotation sexuelle LOL) ou 'sausage dog" (le chien saucisse), car il faut bien avouer qu'il a un corps assez étrange.  Et je dois avouer que je trouve certains pas vraiment beaux une fois à l'âge adulte. Mais bon Lukas efface tous ces doutes !



Un petit whippet pour finir, car j'adore aussi ces chiens, mais il faut pouvoir aller les faire courir tous les jours, un jour peut-être !


*  *  *  *

Côtés drogues télévisuelles, j'enregistre, tout en regardant chaque épisode de Damages. Certains spectateurs américains ont été un peu déçus par cette saison, car le personnage central n'est ni Ellen, ni Patty mais Chris Sanchez (Chris Messina). Mais moi non, parce que j'aime le personnage de Chris et puis on retrouve Ellen et Patty dont la vie personnelle va échapper à son contrôle. En tout cas, moi je me régale. Ellen a muri, je suis un peu déçue de ne pas la voir plus amoureuse de son petit ami, mais depuis le personnage de Wes Krulik (Timothy Olyphant) dans la deuxième saison, sa vie personnelle semble avoir été oubliée au profit de sa relation avec Patty.

Et puis, j'ai découvert Justified et adoré la série. J'adore l'acteur principal, Timothy Olyphant - et j'ai découvert que je ne suis pas la seule, mais il faut bien avouer qu'il possède tout ce dont on peut rêver chez un homme. Car cet homme est marié depuis plus de vingt ans, trois enfants, jamais de photos de tabloïds. Un fantôme qui sait se déplacer avec la grâce d'un félin, et jouer les méchants ou les gentils. Un ancien champion de natation, qui me rappelle la classe d'un Cary Grant ou Gary Cooper. De plus, la série me plaît beaucoup, les méchants sont bons, et le héros est lui-même plein de rage et a une fâcheuse tendance à se servir de son arme trop rapidement. Un western des temps modernes. Et le Kentucky twang (l'accent du Sud) qui me rappelle ma vie dans le Tennessee.


*  *  *  *

Côtés drogues livresques, j'ai donc fini de lire Purge de Sofi Oksanen, j'ai enchainé avec un policier américain (en anglais) The bodies left behind de Jeffery Deaver. J'ignorais qui était cet auteur, mais il a écrit The bone collector, qui fut adapté au cinéma (avec Angelina et Denzel dans les rôles principaux). L'histoire est comme je les aime, et ici elle est très visuelle. J'ai trouvé la fin un peu alambiquée, mais en même temps beaucoup plus intéressante que certains romans du même genre. J'ai aimé le fait qu'il partage le même parti pris que Dennis Lehane - le monde est gris et pas noir ou blanc, les méchants et les gentils ne sont pas finalement si éloignés. Il sait traduire les doutes et en même temps créer un vrai suspense. A découvrir. Maintenant, j'aimerais lire ses autres romans.

Mon gros souci aujourd'hui : ne plus avoir de temps comme ces derniers jours pour lire trois ou quatre heures d'affilée et puis je ne sais plus quoi lire, enchainer avec un Mankell ? Ressortir un Fitzgerald ? Un Austen ?
Edit : Choisi ! Conviction de Richard North Patterson (en anglais). Je veux le lire avant de voir le film.

*  *  *  *

Côtés drogues musicales, bizarrement, j'ai écouté peu de musique pendant mes jours de congés. J'ai lu deux livres et j'ai apprécié le calme. Le silence. Puis, j'ai appris qu'Adèle avait remporté 6 Grammy Awards et j'ai décidé d'acheter son premier succès "Rolling in the deep" sur i-Tunes, là j'ai vu qu'un autre titre "Someone like you" avait autant de succès. J'ai écouté et reconnu la chanson. Oui voilà, à quel point je suis ignare en matière de musique. Je n'écoute pas la radio (seulement des podcasts) et j'ai passé l'âge de regarder les émissions musicales de W9.  Mais j'ai acheté ces titres, et j'adore cette jeune femme. Une voix mais également une présence, et la classe. Je la trouve magnifique. J'en ai parlé à ma sœur devant un excellent tikka missala, qui était ravie de la voir gagner devant Lady Gaga. Ma sœur est pourtant très jeune, mais elle a grandi avec moi (et  accessoirement MTV) et elle se souvient de Madonna et trouve que LG lui a tout piqué. Personnellement, je n'ai vu que trois clips de Lady Gaga et j'avoue que oui, j'ai trouvé la ressemblance frappante, un autre clip était lui la copie conforme d'une vidéo de Gwen Stefani. Mais j'aime cette chanteuse pour sa position sur les gays et sa musique est sympa pour s'éclater. Et puis, nous avions Madonna - la nouvelle génération a Lady. Gaga.

J'aime les deux titres, mais j'avoue que je préfère cette vidéo à l'autre :



15 février 2012

My so-called life

Les vacances c'est un rythme différent, j'ai besoin de dormir, me lever plus tard, ralentir le pas. Je lis, des magazines, mon livre, des articles, des citations trouvées sur le web. 

Je suis aussi sortie, et j'ai encore acheté, des livres, des sottises, de la nourriture asiatique, des Dvd. J'en ai profité également pour rattraper mon retard sur les films diffusés sur Canal. Un peu trop nombreux pour moi. Ce soir, les derniers épisodes de Grey's. Allez un petit tour de ces derniers jours, côté livre, j'avais posé Purge, les premiers jours, je suis sortie, j'ai profité de la ville, des passants, du joyeux brouhaha qui entoure les vacanciers. Je ne suis pas allée au cinéma, déçue par les films proposés dans mon cinéma. Demain soir, j'irai. J'ignore ce que je vais voir cependant, je me laisse porter par mon esprit vagabond. J'ai repris mon livre, replongé dans l'histoire de ce petit état balte entre 1941 et 1992, compris les choix d'Aliide, le trémolo dans la voix de Zara, rêvé de Hank et d'Inge.

J'ai acheté la première saison de Justified - série américaine mettant en scène un U.S Marshal, Raylan Givens. Non, ce n'est pas un alter ego de Chuck Norris, Papillote (il se contente du Texas le Chuck).  Non, j'ai craqué pour l'acteur principal, que j'aime beaucoup depuis plusieurs années, Timothy Olyphant. Il n'est pas célèbre en France, il était l'amoureux d'Ellen dans la deuxième saison (ou première?) de Damages. Le baiser fougueux qu'il donne à Jennifer Garner dans le film indie Catch and release, est un des baisers les plus repris dans les montages vidéos de Youtube. Il est grand, très calme, très posé, possède un timbre de voix unique, une voix basse à laquelle il faut prêter attention car sinon on ne le remarque pas. Il se déplace comme un félin, une gestuelle presque féminine, pour un homme de plus d'1m90. Lors de ses interviews, il est tout aussi séduisant.

La série raconte donc l'histoire de ce Marshal qui vivait en Floride mais est muté dans sa ville natale, une petite bourgade du Kentucky - qui m'a plus penser au sud du Tennessee où j'ai vécu qu'aux haras du côté de Louisville (capitale du KY). Il y retrouve son ex-femme et ses anciens amis de lycée devenus petits ou grands bandits. Les premiers épisodes sont assez sombres, mais ils gagnent en légèreté. Les fans de la série Sons of Anarchy l'adorent - sans doute pour les premiers épisodes. Chaque histoire est cependant unique, et le chapeau de cowboy lui va bien.

Côté cinéma :

J'ai vu la bande-annonce du film controversé d'Angelina Jolie - In the land of Blood and Honey. J'ai lu des critiques positives, d'autres négatives, mais compte tenu du sujet, je trouve un peu étrange que l'on accorde autant de crédits à des critiques cinéma. Cette guerre, je l'ai connue à travers ma meilleure amie de fac, bosniaque, échappée des camps, nous sommes devenues très proches. Peu de temps après la fin de la guerre, lorsque les forces onusiennes étaient en place (les français), nous sommes retournées ensemble en Croatie (elle y a a retrouvé sa meilleure amie, rescapée) - on a voyagé jusqu'en Bosnie - impossible de retourner chez elle.

On a juste traversé des villages, les maisons abandonnées, les marques de mortiers et d'obus, et les militaires onusiens partout.  Elle m'a raconté des histoires insoutenables. Aussi, je trouve courageux pour une star comme Angelina d'oser tourner un film, en serbo-croate avec des acteurs bosniaques (étrange d'employer ce mot, car aujourd'hui il n'existe plus de dictionnaire serbo-croate, c'est l'un ou l'autre, l'alphabet cyrillique ou romain) afin de témoigner d'une page les plus sombres de l'histoire européenne. A deux heures de vol de Paris. J'ai encore les images des premiers camps de prisonniers libérés, de la "sniper alley" à Sarajevo, où les gens risquaient chaque jour leur vie pour aller acheter un bout de pain. De ce reportage, dont j'ai toujours gardé la VHS sur cet orphelinat, abandonné par les éducateurs, où le reporter français suivait ces gamins, laissés à eux-mêmes, les ados surveillant les plus petits ou leur apprenant à chaparder de la nourriture, survivre à l'hiver glacial de la capitale.





Je vous avais déjà parlé de ce quatrième volet de l'agence qui a créé Jason Bourne, The Bourne legacy. J'ai adoré la trilogie, que je regarde encore (cf. mon billet du 5 décembre) et j'avais été surprise par l'annonce d'un nouvel opus, mais sans Matt Damon, ni Paul Greengrass (le réalisateur). Tous les fans (moi compris) étaient au départ très sceptiques, puis on nous a rassurés, le personnage est dorénavant Aaron Cross (no more Jason), interprété par Jeremy Renner - et on retrouve certains personnages clés de l'organisation secrète comme Pam Landy, Dr Kirschner, etc. (interprétés par Joan Allen, Stacy Keach et Albert Finney) et par des petits nouveaux joués par la sublime Rachel Weisz et Edward Norton.
 
Bref, le casting me plaît et un peu comme Millenium, j'aime surtout l'histoire (Treadstone). Bon, j'avoue qu'en voyant la bande-annonce, j'ai l'impression de revoir un peu le même film, un de leurs agents est devenu une sorte d'électron libre qu'il convient d'arrêter. Mais j'aime les films d'actions et cette trilogie est l'une des meilleures jamais créées. Et ces derniers temps, j'en ai vu peu, surtout de bons. La bande-annonce vient de sortir, le film ne devrait arriver sur nos côtes que le 19 septembre prochain.  Un petit aperçu ? 




Pour finir quelques mots sur les films vus sur Canal, c'est là que je rattrape mon retard concernant les films français et d'autres films, pourtant je vais souvent au cinéma, mais vu le nombre de sorties chaque semaine, impossible de suivre ;(

- La permission de minuit : sur l'histoire d'un enfant de la lune et de la relation étroite qu'il entretient avec un médecin chercheur. Vincent Lindon et Emmanuelle Devos sont tous deux parfaits. Le film ne m'a ni enchanté, ni déplu. Le sujet est bien abordé et l'adolescent est étonnant de sincérité. J'avais vu plusieurs reportages aux États-Unis sur cette étrange maladie.

- La ligne droite de Régis Wargnier avec Cyril Descours et Rachida Brakni. Je me souviens particulièrement de la critique assassine du Cercle sur Canal - à tel point que je ne suis pas allée voir le film. Or en le voyant la semaine dernière, en deuxième partie de soirée, je l'ai regardé avec intérêt. Même si l'histoire est faite de grosses ficelles, Brakni est formidable dans son rôle, comme le jeune Descours. Je trouve juste leur couple un peu improbable. J'aurais opéré un casting différent.

- La bella gente est un film italien que j'ai vu ce matin, qui illustre bien les préjugés de la bourgeoisie, ou comment en voulant aider une jeune prostituée ukrainienne, une quinquagénaire italienne en vacances, psychologue, va voir tous ses préjugés ressortir. Ce film est très bien réalisé, il commence un été dans la campagne italienne, un couple d'amoureux quinquas bourgeois qui vont vouloir "sauver une jeune prostituée étrangère" (ou sauver leurs propres idéaux) vont voir leur décision bouleverser leur petite vie calme. C'est mon beau-père qui m'a dit de le regarder, il n'avait pas vu de films italiens aussi bien écrits depuis les années 70. A voir, pour prendre une bonne leçon pour tous ceux aux grands idéaux de tolérance qui une fois confrontés à cette réalité au sein de leur propre famille voient leur grands principes s'envoler.

- Another year de Mike Leigh. Je me souviens d'avoir entendu parler de ce film au Festival de Cannes, aussi je l'ai enregistré sur ma box pour être certaine de le regarder. Mais quelle déception ! J'ai du pratiquement me forcer hier soir à rester assise sur mon canapé, j'ai cédé en allant surfer sur le web tout en suivant la vie de ce couple d'anglais le long des quatre saisons. Je n'ai rien contre les films de ce genre, mais là, j'avoue qu'après plusieurs conversations autour d'un thé, j'ai vraiment eu du mal à suivre ! Je m'y suis ennuyée. Pourtant les acteurs principaux sont formidables. J'ai juste préféré le passage du décès, car le neveu venait un peu "remuer" tout ça.

Je n'ai pas encore vu Kick Ass, Papillote !

12 février 2012

One moment in time

Ce matin, je suis allée aider mon oncle et ma tante qui avaient un problème d'ordinateur. Je n'ai pas regardé ni écouté les infos. J'aime passer ainsi mes dimanches, sans infos, sans mauvaises nouvelles. Mais il y a une heure, j'ai eu comme un drôle de pressentiment, alors j'ai regardé sur Internet. Whitney Houston est décédée hier, à la veille de la grande soirée des Grammys. J'imagine qu'ils doivent tout réorganiser tout leur programme afin de lui rendre hommage.

Né en août 1963, la petite Whitney Elizabeth Houston avait tout pour faire carrière, sa mère chantait avec Elvis Presley, sa cousine n'était autre que Dionne Warwick et sa marraine l'immense Aretha Franklin. Et puis, elle avait aussi cet organe formidable.

Bizarrement, je n'ai jamais été fan de Whitney, moi j'aimais le rock, les jeans déchirés, les voix masculines cassées, quelques légendes comme Dylan ou Cash, et très vite le grunge. Alors Whitney, non. Si la mort de cette star me touche, c'est qu'elle m'a ramenée directement dans les années 80.

A l'époque, je regardais peu la télévision, mais lorsque je restais chez ma grand-mère, nous regardions ensemble (j'avais six, sept ans) la télévision, moi assise à ses côtés dans son fauteuil, c'est là que j'ai eu mon premier émoi pour un acteur, Gene Anthony Ray : je suis tombée amoureuse de son personnage Leroy dans la série télévisée Fame. Je le trouvais beau, j'aimais son côté mauvais garçon.  Peu de temps après, j'ai découvert les Jeux Olympiques avec mon père.

Ceux de Los Angeles en 1984. Une claque. Depuis, je regarde toujours les JO  avec la même ferveur, comme j'aime la coupe du Monde de Rugby, les spectateurs sont joyeux, tous les pays s'unissent pour défendre leurs héros. Des minutes de gloire, contre des heures de calvaire ou se nouent de véritables tragédies grecques.
La Russie n'était pas venue, fâchée depuis l'absence des américains aux JO de Moscou. Ce furent les JO qui révélèrent Carl Lewis. Mon deuxième coup de foudre, je découpais ses photos dans les journaux. Il était l'homme parfait. Grand, des muscles longs et fins, une ossature parfaite. Un autre Leroy. Et puis, cette chanson qui était l'hymne des JO "One moment in time" et cette voix. C'était Whitney. J'ignorais à quoi elle ressemblait.

Quelques années plus tard, sa voix et son visage allaient envahir les écrans du monde entier, avec son "I will always love you" de The Bodyguard. Le film n'a pas très bien vieilli, sans doute un peu trop guimauve, mais à l'époque, il mettait en avant un couple mixte. Parfait pour moi, qui gamine ne rêvait que de ça ! Pour info, le seul autre film où on sous-entendait aussi une tension sexuelle fut The Pelican Brief (un de mes films cultes des 80's) ou L'affaire Pélican avec Julia Roberts et Denzel Washington, Julia et Denzel avait souhaité qu'ils s'embrassent mais les producteurs avaient refusé. Il faudra attendre les années 90 pour voir deux films sur les couples mixtes. J'avais trouvé Whitney sublime dans ce film, je me souviens de la neige, de son visage lumineux. Je poste la vidéo pour cette raison, je ne suis pas très fan de la chanson.



Le rôle offert à Kevin Costner dans The Bodyguard avait été écrit pour Steve McQueen, l'acteur avait opté pour une coupe de cheveux et un style vestimentaire proche du sien.

Je n'ai jamais acheté de CD de Whitney Houston, je n'ai vu aucun concert d'elle. Je l'avais oubliée. Et puis comme des milliers d'anonymes aujourd'hui, j'ai eu envie de revoir ces deux chansons. Sur Youtube, les messages d'au revoir s'additionnent. R.I.P Whitney. 

On nous demande souvent, quelle est la chanson qu'on a dans son iPod dont on n'est pas très fier. Moi, c'est cette chanson One moment in time - ce n'est pas tant la voix, ni la mélodie (Pearl Jam, Nirvana sont très loin...) mais les paroles, qui pour moi symbolisent tout les efforts et sacrifices que les athlètes accomplissent pour cette unique épreuve. Des années d'entrainement, d'acharnement, pour réussir - parfois en quelques secondes à se dépasser et monter sur la plus haute marche. Ils sont prêts à tant d'effort, de douleur et de dévouement. Je souffre lorsque je vois leur corps les abandonner soudainement, comme cette femme qui tombe à quelques mètres de la ligne d'arrivée. Leur corps est un outil de travail, qu'ils vont faire travailler au maximum. Au prix parfois d'une vie écourtée, d'un corps vieilli prématurément.

J'ai d'ailleurs très envie de lire le dernier roman de Daniel Pennac, Journal d'un corps. La vie du point de vue du corps, le corps de Whitney si parfait au départ, et qui malheureusement souffrira beaucoup quelques années plus tard de l'abus de drogue, le corps fatigué, amaigri. Le corps qui l'a abandonné hier, à l'âge de 48 ans.

Voici la vidéo, qui date un peu - vous pouvez la voir le chanter aux Grammys autrement. Mais j'aime les images de ces athlètes. Et les paroles qui suivent, quand cet athlète anonyme ne réclame qu'un seul instant, moment, celui où il ira où il n'est encore jamais allé, une course contre sa propre destinée, où il ressentira l'éternité et où enfin il sera libre. La traduction est disponible ici.

Cette année, il y a encore les JO de Londres. Ils ont joué cette chanson sur France 2 pour les derniers JO, pour illustrer un montage d'images. J'imagine que cette année, ils la joueront de nouveau.


Another happy day

Je commence par une petite manipulation - je choisis délibérément cette affiche américaine en lieu et place de l'affiche française que je trouve moche et ratée. J'aime cette affiche, qui montre des portraits en noir et blanc, et ce bouquet de mariée qui s'écrase. Tout un symbole.

Et puis, en comparant ces affiches, je comprends mieux l'une des critiques du film (une critique négative), l'affiche présente ce film comme "hilarant et bouleversant".

Rembobinons la cassette - le film qui a remporté le prix du Meilleur scénario au Festival de Sundance est réalisé par Sam Levinson (le fils de ..) et met en scène une famille recomposée - pause - les premières lettres que j'ai en fait tapées étaient "dé.." comme décomposée, et cet acte manqué résume en lui seul le film.

Une famille donc recomposée, réunie pour le mariage du fils ainé, mais cette occasion va être le prétexte à faire ressortir toutes les névroses inimaginables au sein de cette famille très spéciale. Le personnage principal, Lynn, est interprété par Ellen Barkin, que je n'avais pas vu au cinéma depuis longtemps. Son visage m'a toujours un peu impressionné, il n'est pas symétrique et pourtant il me fascine.

Elle y interprète le rôle de cette mère, dont le premier mariage avec Paul (Thomas Haden Church, plutôt habitué au petit écran) s'est mal terminé : épouse battue, elle a du fuir avec sa fille Alice (Kate Bosworth) et laisser son fils ainé, Dylan, derrière elle. Son ex s'est immédiatement remarié avec une autre femme, Patty (Demi Moore) et a eu deux autres filles.

Lynn (Ellen Barkin)
Le personnage d'Ellen s'est également remarié et a eu deux autres fils, Eliott (17 ans) - drogué et déjà trois cures de désintox derrière lui - joué par le formidable Ezra Miller, dont je ne cesse de tarir d'éloges depuis sa prestation dans We need to talk about Kevin et Ben (Daniel Yelsky), atteint d'un léger syndrome d'Asperger.

Lynn n'a pas revu son fils ainé Dylan depuis des années, et sa fille Alice a rompu tout contact avec son père depuis l'âge de douze ans. Marquée par la violence subie par sa mère, elle s'est aussi sentie abandonnée par celui-ci, lorsqu'il lui a "préféré" son frère. Depuis la jeune femme, dépressive, se mutile. Aussi venir à ce mariage est une lourde épreuve à affronter pour les deux jeunes femmes. Les deux garçons arrivent aussi stressés, au courant de ce lourd passé familial, avec ce sentiment de n'être que des pièces rapportées.

Le mariage a lieu chez les parents de Lynn, qui n'ont jamais compris le divorce de leur fille, et ont gardé d'excellents contacts avec l'ex-mari violent et son épouse complètement givrée (Demi Moore, parfaite en femme enfant). La grand-mère est psychorigide, névrosée, effrayante - une formidable Ellen Burstyn - qui joue admirablement bien et vieillit trop vite. J'adore cette actrice. Le grand-père est malade, désorienté (Alzheimer ou maladie apparentée) et souffre également du cœur. Ajoutez-y les deux sœurs de Lynn,  de véritables mégères et vous comprendrez que rien ne peut aller bien !

Donc, non, ce n'est pas une comédie. La preuve, exceptée pour une ou deux remarques cinglantes d'Eliott qui m'ont fait sourire - aucune scène ne vous fera rire. Ou alors le ridicule du personnage de Demi Moore, qui interprète le rôle d'une femme qui refuse de vieillir, s'habille et se coiffe comme sa fille de 14 ans et qui jalouse terriblement la première femme de son mari. Les scènes de joutes entre Lynn et Patty sont impressionnantes, et effrayantes. Demi joue trop bien la pétasse, la preuve ? J'ai eu envie de la gifler plusieurs fois. C'est étrange, on a l'impression que l'actrice en jouant ce rôle aurait accepté de se moquer d'elle-même (ou des rumeurs la concernant). Le rôle de Paul, ex de Lynn et époux de Patty est joué par Thomas Haden Church. Son rôle est intéressant car il va prendre peu à peu conscience de ses actes, de son défaut principal (la lâcheté) et du côté pathétique de sa deuxième épouse.

Ce mariage va se transformer en exutoire pour toute la famille, pour Lynn, pour Alice et pour Eliott - qui vont réaliser que s'ils ont des problèmes, ils n'en sont pas forcément tous responsables. Et que non, on n'est pas obligé d'aimer sa famille.

Autant vous le dire tout de suite, je suis un peu comme Marie Sauvion (Le Parisien + critique dans l'émission Le Cercle) : je m'engage à aller voir tous les films dans lequel jouera Ezra Miller. Parce que ce coquin, non seulement gâté par les remarques les plus percutantes et cinglantes du film (qui libère la parole pour toute sa famille) vole toutes les scènes. Dès qu'il apparaît, on ne ne peut plus détacher son regard du sien. Et il n'a que 19 ans.

Un grand plus à Kate Bosworth qui sait jouer et peut interpréter une jeune femme effacée, perturbée et dans la recherche perpétuelle de l'amour paternel. (oui j'avoue, j'adore Kate Bosworth, sans doute parce que comme Claire Danes, elle est sérieuse, et a un très bon style vestimentaire et ça me fait du bien quand je pense aux robes des Golden Globes, n'est-ce pas Papillote ?).

Mais tous les acteurs sont formidables, et Sam Levinson a réussi à dresser un portrait au vitriol de l'Amérique d'aujourd'hui, où les familles sont composées de personnes si égocentriques qu'elles en oublient le mal qu'elles font et laissent dans le désarroi le plus total leurs enfants.

Donc, oui - je confirme au critique du Cercle (dont le nom m'échappe), ce n'est PAS une comédie, n'y allez pas en pensant voir la suite de Bridesmaids (Mes meilleures amies). Mais contrairement à ce critique, ce n'est pas non plus un drame. Sam Levinson vous aura juste permis de voir à travers une petite lucarne quelques jours de la vie de cette famille. Et la fin vous offre une lueur d'espoir, celle d'une cellule familiale qui explose mais pour en créer une nouvelle, plus petite mais plus forte. Un film qui servira à tous ceux, qui comme moi, viennent également d'une famille déjantée, une famille à la Dallas.

Sans doute est-ce une des raisons pour lesquelles j'ai détesté Le plus beau jour du dernier jour.. (le titre exact m'échappe, mais je m'y suis ennuyée mortellement) et que j'ai adoré celui-ci, je m'y suis retrouvée. La névrose, l'absence de communication, les mégères, etc. J'ai connu. Parfois, comme ces derniers temps étrangement, ils ressurgissent. Et puis vous refermez la porte. Sam Levinson a juré ne pas avoir écrit sur les siens, mais il a fait un superbe boulot. En cadeau cette image, extraite de ma scène préférée, j'ai encore la musique d'Olafur Arnalds dans la tête (la BO ne sortira que le 24 février mais vous pouvez écouter ici le titre Autumn Day).

Kate Bosworth and Erza Miller (Alice et Eliot) - ma scène préférée du film

06 février 2012

Le guerrier solitaire

L'été dernier, j'ai découvert le héros suédois de Henning Mankell, Kurt Wallander dans une de ses enquêtes "Les chiens de Riga" (Hundarna i Riga - acheté en anglais). Je venais de lire un roman de Jo Nesbø qui mettait en scène son propre inspecteur (norvégien ce coup-ci) Harry Hole. 

J'avais commencé à lire ces auteurs scandinaves, par curiosité et puis aussi, parce que je devais attendre environ un an pour lire les aventures de mon enquêteur préféré, Erlendur- inspecteur de police islandais du romancier Irnaldur Indriðason.

Bref, vous l'aurez deviné, je suis accro au genre policier, et en particulier des romanciers nordiques. Étrangement, mon seul voyage dans un pays nordique (et pas scandinave. Cf. mon précédent billet), fut en Finlande ! Mais, je suis tombée amoureuse de cette atmosphère particulière. J'y suis allée en février, en plein hiver, la neige, le froid, la glace, les maisons en bois, les couleurs vives.  Alors évidemment, la météo récente, me donne envie de replonger dans cette atmosphère.

Ma photo de Porvoo en Finlande ;)
N'oubliez pas que je viens de voir Millenium au cinéma ! Un autre voyage en Suède ! Il y a dix jours, j'ai fait un tour dans une de mes boutiques de livres d'occasion préférée, je suis revenue avec quatre policiers (un John Grisham, un Patterson, Shane Stevens, etc.). Oui, j'aime aussi les policiers américains. C'est un peu une obsession chez moi.

Bref, j'ai aussi rapporté cet exemplaire un peu fatigué (qui me fait l'aimer encore plus) d'Henning Mankell, "Le guerrier solitaire" (
Villospår). J'ai retrouvé l'Inspecteur Wallander, d'Ystad quelques années avant "les Chiens de Riga" qui se retrouve confronté à des phénomènes étranges, une jeune fille qui s'immole devant lui dans un champ de colza, un ancien Ministre assassiné et surtout scalpé. Un meurtrier insaisissable qui marche pieds nus et se déplace en mobylette. L'inspecteur suédois ne cesse de se tourmenter, ne dort plus la nuit, obsédé par ces crimes.

Le roman est prenant, contrairement à d'autres enquêtes où on ignore l'identité du tueur, ici on sait à qui on a à faire, alors le jeu du chat et de la souris fait monter le stress. La vision de son pays est plutôt sombre, point commun à tous les auteurs nordiques. Il montre une société détruite par l'alcool, la violence, les pervers sexuels, avec un inspecteur aux penchants nostalgiques. Plus ma lecture avançait, plus j'avais du mal à lâcher le livre. J'ai fini de lire chez moi, installée au chaud, impossible de ne pas lire ces dernières cinquante pages.

Henning Mankell a ce don de vous entrainer dans cette Suède où l'ère moderne vient se heurter à l'ancienne Suède - Wallander se pose les mêmes questions, l'avenir de ces commissariats de petites villes, la réorganisation de la police, la pression des médias. Et puis, la vie privée de Wallander qui vient s'installer dans la vôtre, ses doutes, ses envies, ses besoins. Sa fille un peu paumée, son père malade. J'ai vraiment aimé retrouver ce policier. Une sensation presque familière, comme de revoir un vieil oncle qui vous faisait rire enfant. Décidément, j'aime les polars nordiques !

La preuve ? Un tour à la Fnac samedi dernier, et me voilà revenue les bras chargés .. Il me manque encore quelques exemplaires et j'aurais la collection complète (je les ai déjà tous notés dans mon carnet). J'avoue, j'ai trahi mon fidèle Erlendur, mais ce cher Arnaldur nous a fait un sale tour en nous offrant un de ces premiers romans (Betty) en lieu et place des aventures de mon policier préféré. Je m'inquiète déjà depuis son avant dernier roman où il le faisait simplement disparaitre dans les fjords.
Mes achats ! Le premier d'occasion tout en bas ...

Mais, je ne veux pas tout de suite enchainer avec une autre aventure de Wallander, j'ai donc décidé de lire un roman.... finlandais ! J'avais toujours eu envie de le lire, mais l'an dernier, ma liste de lecture était déjà complète. Voilà, je lis "Purge" de Sofi Oksanen. Il était temps : temps de le lire et temps de lire un roman qui se passe en Estonie, j'ai visité le Muséum d'Histoire d'Helsinki et j'ai appris l'histoire commune de la Finlande et l'Estonie. J'ai lu une vingtaine de pages et je suis accro ! La preuve, j'ai relevé la tête ce soir, plongée dans ma lecture juste au moment où le bus s'arrêtait à mon arrêt, sinon j'étais bonne pour une marche de dix minutes !

Depuis, évidemment je n'ai qu'une envie : m'envoler vers ces contrées lointaines ! Mais cette année ça sera la Thaïlande. Une raison de plus pour lire ces romans ;)

01 février 2012

My addictions of the week



Brrr !!! Fait frisquet ! Vous l'aurez remarqué;) J'ai donc comme tout le monde ressorti le manteau chaud, la chapka, les gants, le labello et en route ! Il faut dire que mon entreprise se trouve au bord de la Loire, ce qui le reste de l'année est plutôt agréable : je marche le long du fleuve en admirant les mouettes qui rentrent en automne, les bâtiments se refléter dans la lumière du soir, mais lorsque l'hiver arrive, le vent glacial vient comme aujourd'hui me gifler (ou mordre) le visage, je m'empresse de rentrer la tête au maximum dans mon col ou mon écharpe, les mains au fond des poches et j'accélère le pas !

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Côté drogues culinaires, je découvre avec joie les recettes sans lait, et produits laitiers que j'utilise dans les recettes (je n'ai jamais aimé le lait, yaourts, crème dessert, riz au lait, crème anglaise, beurk !)  J'ai découvert le soja (et étonnamment je trouve la marque sojansun dans mon petit U Express mais pas dans l'immense Carrefour) et le lait de coco. Bonne surprise, j'ai refait une recette que j'aime en remplaçant une crème légère par de la crème liquide sojasun et le goût est identique ! Ouf...

J'ai trouvé plein de recettes sympas et légères (il est temps que je regarde un peu ce que je mange) dans un petit livre, j'ai retrouvé le plaisir de cuisiner des entrées, des plats et surprise des desserts ! La preuve ici en photo, de bons brownies ;) Sans lactose et légers !!




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Mes drogues télévisuelles, enfin !

Demain soir, Canal + va diffuser la quatrième saison de Damages ! En deuxième partie de soirée, mais je serai devant mon écran. C'est ma série préférée donc je n'y croyais plus ! J'ai hâte de retrouver Glenn Close et Rose Byrne ;)

Cette saison commence deux ans après la dernière affaire qui a réuni Ellen et Patty (vous vous souvenez, l'affaire Louis Tobin (pyramide de Ponzi)). Ellen retrouve un ancien ami de lycée, Chris Sanchez, qui revient d'une mission au Moyen Orient pour le compte d'une entreprise de sécurité privée, la High Star. Dans l'impossibilité d'obtenir la moindre aide de cette entreprise ou du gouvernement qui a offert un contrat à cette entreprise pour des missions de sécurité, Chris demande de l'aide à Ellen.  Cette dernière décide d'enquêter sur cette compagnie.

Lorsqu'Ellen décide de s'attaquer à High Star Security Corp, elle reçoit les mises en garde conjointes de sa nouvelle patronne et de Patty.


Il faudra patienter pour voir la dernière saison de Desperate Housewives (en cours de diffusion) et de Dexter (j'ai hâte quand même). Homeland ne sera diffusée qu'à la rentrée mais j'ai déjà vu la première saison ;) M6 a acheté la série Blue Bloods, une famille où on naît et meurt flic, avec Tom Selleck. Je n'ai vu aucun épisode.

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Côté addiction iPhonique, tout va bien.  En fait, je parraine une copine qui découvre son nouveau joujou et ses multiples astuces. Comme de pouvoir prendre une photo (un instantané) de tout ce qui apparaît sur l'écran (comme les deux photos ici dessous). Pratique quand on repère une recette sur Internet et qu'on ne peut pas envoyer le lien.
 
J'ai découvert l'appli TéléLoisirs, qui en plus de vous fournir un programme vraiment détaillé des programmes (en sélectionnant uniquement les chaines que vous regardez), de vous proposer des alertes, elle vous permet aussi, si vous possédez une box - de programmer l'enregistrement à distance ! Et ça marche, il vous suffit de rentrer vos identifiants. Parfait, pour les petites têtes comme moi ou si j'ai une sortie non prévue, j'imagine le jeudi soir (diffusion de Damages), je peux enregistrer le programme de mon boulot ou de chez mes amis !

L'appli est très détaillée, et parfaite pour les amoureux des séries, en vous indiquant la saison et le numéro de l'épisode, un résumé complet et la possibilité de vous adresser un rappel ou même de l'enregistrer, et ils ajoutent même dix minutes de plus, en cas de retard de la chaine !

J'utilise les transports communs depuis des années, mais mon nouveau parcours m'empêche de récupérer les fameux journaux gratuits (20 minutes, Métro). Aussi dès l'acquisition de mon iPhone, j'avais téléchargé l'appli 20 Minutes. Mais je m'en suis un peu lassée, ma sœur m'avait alors conseillée l'appli Métro. Au début emballée (j'adore tout ce qui est nouveau !), j'ai été déçue. Finalement, elles n'abordent que peu de sujets, ou alors concentrés sur la région parisienne. J'ai donc été ravie de pouvoir télécharger l'appli Ouest-France. Je retrouve des articles complets, écrits par de vrais journalistes, et des éditos intéressants. J'ai évidemment ajouté la page Nantes, l'appli propose aussi une page Sports.

Ici un instantané d'une page à La Une, et si vous trouvez étrange la couleur très claire des articles, c'est qu'en fait je les ai déjà lus ! C'est donc super pratique pour repérer les nouveaux.


Mais bon, j'avoue que dès que je trouve une plage assise, mon premier réflexe est de sortir mon livre ! Un bon polar comme celui que je lis en ce moment, et le plus difficile : ne pas oublier de descendre au bon arrêt !

Donc, je ne suis pas prête de télécharger des livres sur mon iPhone ! Ni d'acheter une liseuse.