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29 avril 2012

Le prénom

Difficile d'échapper à Patriiiiiiick depuis quelques jours ! En pleine promotion de son film, l'acteur chanteur écume les plateaux télé et les émissions de radio.

Le temps pourri, l'envie de voir une comédie, j'ai décidé d'aller donc voir cette pièce de théâtre "le prénom" portée sur le grand écran. L'histoire est simple : Vincent, la quarantaine "flamboyante" vient diner chez sa sœur et son beau-frère, en compagnie de leur ami d'enfance, Claude, rejoint plus tard par sa femme, enceinte de cinq mois. En attendant cette dernière, Vincent annonce à sa famille le prénom qu'ils ont choisi pour le bébé, créant un tollé général.

Le film à, l'origine est un vaudeville, où la première bombe (le choix du prénom) va provoquer un effet boule de neige où une révélation va en entrainer une autre. La soirée va virer au règlement de compte, fort heureusement l'humour est toujours là, et le spectateur s'amuse.

J'ai deviné le fameux prénom, non pas pendant le film, mais auparavant en voyant plusieurs interviews et la bande-annonce, j'ai eu confirmation que ma supposition était la bonne lorsque Vincent (Patrick Bruel) annonce la première lettre du prénom. Je ne dirais rien sur le prénom, à vous de chercher ! Je n'avais pas deviné par contre la suite du film.

J'aime le début du film, lorsque nous suivons un personnage à travers les rues de Paris, vers ce lieu qui va transformer une journée normale en un huit-clos à la fois comique et angoissant. Car le film traite de l'humain, des failles de tout être, du "personnage" que chacun joue face aux autres, face aux siens, sa famille, ses amis. Les secrets, les non dits sont ici soudainement révélés, brisant cet équilibre fragile. Le film n'est pas à proprement dit une comédie à 100%, certaines paroles sont cruelles, les moments de vérité sont difficiles à entendre. Mais fort heureusement, le film sait rebondir vers la comédie.



J'aime comment chaque personnage est "dépecé" au début du film, où le spectateur découvre son mode de vie, ses travers (les bobos de gauche, profs qui lisent "télérama" alors qu'ils refusent d'avoir la télé), bref le film juge ici toute un pan de la population parisienne, snob mais qui s'imagine à l'inverse proche du peuple. Le personnage de Vincent est un arriviste, égocentrique (il ignore tout de la vie de sa femme) qui ne supporte pas ne pas être au centre de l'attention, et invente sans cesse de nouveaux mensonges afin de se moquer des autres.

Les acteurs sont tous excellents, j'ai aimé Patrick Bruel qui joue cet homme égoïste, orgueilleux, obsédé par sa réussite sociale, peu à l'écoute des autres. Charles Berling qui joue Pierre son beau-frère est parfait dans le rôle du prof de littérature à la Sorbonne, qui se gargarise de son succès relatif et porte toujours du velours, et Valérie Benguigui qui interprète son épouse Babou, la sœur de Vincent, prof dans un collège de banlieue qui va se lâcher ce soir-là et dire haut et fort ce qu'elle se retient de dire depuis des années.

Claude, le meilleur ami est interprété par un acteur que je ne connais pas, Guillaume de Tonquédec, cet ami d'enfance représente la "Suisse", car il ne prend jamais position, reste toujours neutre, sans opinion, sans avis, mais qui sous la pression va lâcher sans doute la plus grosse bombe. Enfin, Ana, l'épouse de Vincent, jouée par Judith El Zein, que je ne connaissais pas et que j'ai trouvé excellente et très classe.  Et j'ai adoré sa tenue !

Le film ne se base donc pas, contrairement à ce que je croyais, uniquement sur le débat autour du choix du prénom, même s'il occupe la première partie. Comme tout bon bobo, Babou et Pierre ont choisi des prénoms originaux, Apollin et Myrtille pour leurs enfants.  Le prénom représente ici l'héritage, le lien qui unit les membres d'une famille, il porte les névroses de ses parents. Cette partie du film est ma préférée.

Le film, a en effet, quelques lacunes, j'ai eu du mal à apprécier la scène de la révélation du secret de Claude, et la suite. Je l'ai trouvée moins drôle, même si j'ai trouvé les dialogues bien écrits, je n'ai pas aimé la mise en scène, la musique qui accompagne en crescendo les aveux de Claude. Oui, je n'ai pas aimé les choix musicaux du film, même si le reste de la réalisation est bonne, car il est toujours difficile d'adapter une pièce de théâtre au cinéma. Disons que le film ne m'a pas semblé équilibré, avec des pics d'humour, de sagacité, de vérité crue, de la comédie où la salle entière éclate de rire et puis des creux, des chutes brutales de tension.


Je ne sais pas trop comment l'expliquer. J'ai aimé le film dans son ensemble, même si finalement j'aurais pu me contenter d'un film entier centré autour du débat sur le prénom. Qui est un débat sans fin, et là dessus ils ont su à quel point ce choix du prénom est guidé non seulement par la famille, les origines culturelles, mais aussi la classe sociale à laquelle on appartient. Si les bobos ne peuvent s'empêcher d'aller vers des prénoms originaux, les gens de droite qui lisent le Figaro (le personnage de Vincent), roulent en SUV et portent une rollex, ne peuvent imaginer un prénom autre que classique. Et puis on a tous sa propre opinion sur les prénoms, non ?

Et vous, l'avez vous vu ? L'avez-vous aimé ?

28 avril 2012

My addictions of the week



Par un sale temps pareil, rien de tel que de retrouver dans la petite lucarne de bonnes séries ....

En premier, la série française Working Girls - où l'on suit les aventures de plusieurs collègues dans une PME (la directrice commerciale psychorigide, la responsable RH obsédée sexuelle, la fille sans amis dépressive, la mère de famille qui passe sa vie à raconter son épisiotomie, les hôtesses d'accueil de vraies pétasses). Bref, chaque stéréotype est poussé ici à son paroxysme. Chaque épisode ne dure que quelques minutes, trois épisodes chaque semaine. J'avoue que j'adore !

La série est crue, irrespectueuse mais vous fait un grand bien ! Forcément, n'étant axée que sur des personnages féminins, les hommes sont presque inexistants ou de simples "victimes" de ces femmes complètement folles. Certaines scènes me font mourir de rire. Comme celle où la chef pousse tout le monde, dans l'ascenseur, puis les couloirs et arrivée dans son bureau lâche un immense pet, pour réaliser trop tardivement que son rendez-vous est déjà installée ! Claude Perron joue le rôle de cette directrice commerciale, Laurence Arné, la RH obsédée sexuelle, Blanche Gardin la dépressive, Vanessa David la mère de famille. Elles sont toutes géniales ! J'avoue que j'adore Laurence Arné. Elle assure dans le rôle de cette obsédée qui se jette littéralement sur tous les hommes qu'elle croise. J'aime cette série politiquement incorrecte.  Elle me fait vraiment du bien !

Personnellement, je ne connais pas de collègues qui correspondent à ces portraits, mais certaines pourraient avoir un personnage créé à leur effigie ;)
*  *  *

Sinon, j'ai regardé (un peu tardivement) les deux premiers épisodes de la série britannique Luther avec Idris Elba et Ruth Wilson. Ce qui explique la présence dans le classement des plus beaux mecs anglais du bel Idris. La série suit le personnage de John Luther, un inspecteur de police à Londres. Il reprend le travail après avoir été mis en cause dans la chute suspecte d'un pédophile (à qui il venait de faire avouer où se trouvait enfermé sa dernière victime). Luther reprend le travail pour enquêter sur l'assassinat d'un couple et de leur chien. Assassinat sauvage. Il acquiert rapidement la conviction que la coupable n'est autre que leur fille, Alice Morgan (Ruth Wilson). La jeune femme, astrophysicienne, génie au QI impressionnant va alors entamer une étrange relation avec Luther, une version sadique du jeu du chat et de la souris pendant le reste de la saison.



En même temps, on suit la fin de son mariage, la difficulté de mener ses enquêtes. Idris Elba a une présence indéniable - un vrai charisme. La série est sombre sans virer dans le morbide, tous les acteurs sont excellents. Une série moderne, innovante par cette relation peu commune entre une psychopathe et un flic. Bref, de très bonne qualité, elle permet de satisfaire ma passion immodérée pour les séries policières.

Aussi étrange que cela puisse paraître, je trouve que les acteurs (je regarde la série en vo) n'ont pratiquement pas d'accent british ! A part Ruth Wilson et le jeune bleu.

Pour revenir à Ruth Wilson, vous l'avez sans doute découverte dans l'adaptation de Jane Eyre à la télévision anglaise, et dans un téléfilm très étrange (que vous pouvez trouver sur la toile) A real summer.
Pour être honnête, en voyant cette version de Jane Eyre, je trouvais son physique très spécial. Là, je la trouve toujours aussi troublante mais plus jolie. C'est une excellente actrice. Depuis, elle a fait la une des magazines people, car apparemment elle serait en couple avec l'acteur anglais Jude Law.

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Sinon, je profite aussi de la dernière saison des enquêtes de mon inspecteur chéri, Robert Goren dans NY Section Criminelle. Mais, je me demande si je n'ai pas en fait vu le dernier épisode mercredi dernier ! J'avais déjà écrit un long billet sur mon obsession pour cette série. Donc, je vais éviter de m'étendre. Mais comme Luther, j'aime les séries policières où l'homme est mis en avant, et pas la science.

Vous l'aurez sans doute deviné, mon côté "obsédée des séries policières" me pousse à regarder également les enquêtes policières de l'Inspecteur Lewis sur France 3 le dimanche soir. J'adore surtout le sergent Hathaway, interprété par Laurence Fox.

Finalement, la seule série non policière (et pourtant cette saison, il y a un meurtre, un suspect, une enquête policière) que je regarde, en plus de Working Girls est Desperate Housewives ! Aux États-Unis, ils viennent de tourner le dernier épisode. Apparemment, les acteurs étaient très émus de tourner leurs dernières scènes ensemble.

Et mon genre littéraire préféré ? Les policiers ! J'en lis un actuellement. Bon, je n'aime pas les séries policières type Experts qui s'éloignent trop des inspecteurs. Si la police travaillait actuellement avec autant de moyens scientifiques, ça se saurait. Et la science ne peut pas tout faire. D'ailleurs, un laboratoire scientifique a été fermé au Texas, après avoir découvert que l'un de ses laborantins avait trafiqué les résultats des tests ADN pendant des années. Mais bon, pour en revenir au sujet - j'avoue que j'ai toujours adoré les policiers, et comme les livres, le genre policier à la télévision peut être très différent. Traité sur le thème de l'humour (Starsky et Hutch, Magnum PI, etc.), ou dramatique comme dans les premières séries américaines que j'ai suivies jeune (Hill Street Blues, NYPD Blue, etc.). Ces noms vous parlent-ils ?


J'ai adoré la bibliothèque verte avec les enquêtes d'Alice, le Club des Cinq, puis j'ai découvert Agatha Christie (et mon héros, Hercule Poirot). Depuis, la télévision est arrivée et à faire entrer de nouveaux personnages, Columbo par exemple.

Et puis dans les années 80, la télévision m'a apporté Hill Street Blues qui m'avait beaucoup marqué (j'avais douze ans), comme ensuite NYPD Blue qu'on a adoré avec ma mère, avec l'inspecteur Sipowicz. (1993-2005) et Ricky Schroder (dans le rôle du flic tourmenté Danny Sorenson), si vous êtes vieux, vous vous souvenez de lui, il interprétait le jeune héros de Ricky ou la belle vie. J'ai adoré cette série policière, un véritable classique, si elle était rediffusée, je la regarderais de nouveau ! Pour moi, elle résume à elle seule ce que j'aime dans les séries policières. Ici sur la gauche, ce n'est pas Schroder, mais Mark-Paul Gosselaar. Schroder a joué dans la saison 6 (photo sur la droite). Son personnage m'avait beaucoup marqué, comme sa fin tragique. J'étais très en colère contre les producteurs à cette époque (incroyable de s'en souvenir avec autant de précisions !).

Je me suis toujours ennuyée avec les autres séries pour adolescents par exemple, ou Friends qui m'énervait. J'aurais sans doute adoré être inspecteur de police. Mais pas en France, aux États-Unis par exemple et pourquoi pas au FBI ? On peut toujours rêver, non ? Dans une autre vie. Les livres m'ont aussi permis de découvrir la police de manière différente, j'ai suivi les enquêtes de l'inspecteur suédois Wallander (un billet bientôt) et celles d'Erlendur, ce vieux flic bourru islandais.  Bon, j'ai quand même des limites, je n'ai jamais accroché à Derrick !  Voià je referme cette parenthèse et vous souhaite une bonne fin de week-end prolongé (sous la pluie, ou sous le parasol selon les régions).

25 avril 2012

My so-called life



Je ne sais pas pour vous, mais ces derniers jours, la tempête est arrivée ! Le vent souffle si fort qu'il pousse les nuages pour laisser place au soleil, qui est vite remplacé par de nouveaux cumulus chargés à bloc, qui se font un plaisir de vous déverser des litres d'eau sur la tête ! Moi, je n'avance plus dans la rue, tête penchée (ici dans l'Ouest, on oublie le parapluie, totalement inutile face au vent) et j'arrive à faire du 50 m/h ? Pire que mémé avec son déambulateur ! 

Copyright DR ArmorLux
J'ai toujours aimé la tempête, il faut dire qu'habitant tout près de l'Atlantique, le vent souffle fort plusieurs fois par an (et quand je dis fort, je dis fort), et vos parents, non content de vous habiller en mini Tabarly (on a tous eu le célèbre ciré jaune Armor Lux, et les bottes Aigle) vous embarquent vite fait sur la pointe St Gildas (ou toute autre avancée de type rocheux dans la mer) les jours de grande tempête afin de vous montrer les vagues s'écrasant contre les rochers, et vous faire avaler au passage tout ce qui vole (algues, guano, et trois litres d'eau salée, etc.) en vous criant "tu vois c'est beau la mer en colère" !! Et comme tous les gosses du coin, oui, vous trouvez ça beau. Ensuite, vous allez vous même chercher de nouvelles sensations fortes (Quiberon c'est pas mal non plus...). Alors, forcément ça a fini par laisser comme une sorte d'empreinte génétique sur les Nantais : dès qu'il y a tempête (ici 100 km/h et pluie), ils sortent tous ! Comme des escargots ! Je ne parle pas des jours de pluie (fine), le ciel gris (en hiver ou automne) mais bien des jours de grande tempête - allez dans le centre ville, les rues sont pleines ... les cirés sont toujours à la mode, les bottes aussi, les plus fous s'amusent de voir leurs parapluies se casser (inutile de mettre beaucoup d'argent dans ces engins), et les voilà tous là à arpenter les rues, la tête recouverte d'un archétype de chapeau, enfoncée dans les épaules : le Nantais revit. Il respire l'air marin, l'air salé. Il lutte contre les éléments. Il sourit.
Et moi, je ne faillis pas à la règle.

J'ai sorti la puce il y a une vingtaine de minutes, et elle courait partout, complètement excitée et pas du tout apeurée par le bruit violent du vent dans les arbres ou la nuit noire, apparemment les chiens d'ici sont aussi de vrais escargots en sommeil ;)

Sinon, je pourrais vous parler du dernier Wallander que je viens de lire mais je préfère lui consacrer un billet, du film Le prénom que j'aimerais voir et en même temps ne pas voir, du film Conviction que j'ai vu hier avec Hilary Swank, d'un documentaire auquel je pense souvent, mais là, je n'ai qu'une envie, m'acheter un nouveau ciré jaune. J'ai déjà les bottes ;)



22 avril 2012

A quiet Sunday

Rose Byrne et Hugh Dancy (en promotion pour le film Adam que j'adore).
Comment se passe votre dimanche ? Le mien est ensoleillé, puis pluvieux, couvert, ensoleillé, couvert, pluvieux, ensoleillé... bref, le temps change à peu près toutes les vingt minutes ! Un temps typique de bord de mer, sans pour autant y être.

Mon chat et sa nouvelle copine ;)
Je continue à m'occuper de mon petit monstre, qui a pris cent grammes en une semaine et un kilo de bêtises en plus ! C'est amusant de voir à quelle vitesse, un chien peut vous "reconnecter" avec les gens, je ne peux pas sortir sans attirer du monde, du moins mon chiot attire les gens ! C'est agréable, en même temps je stresse quand ils sont propriétaires de gros chiens, ma puce ne fait encore qu'un petit kilo six cent grammes ;)

J'ai fait mon devoir de citoyen, je ne trouvais plus mon ancienne carte d'électeur, pour moi elle était déjà bien remplie. J'ai voulu faire mon changement d'adresse, mais jamais réussi à le faire ! C'est prévu lorsqu'on change de ville, mais quand on change de quartier dans une grande ville, impossible de trouver le formulaire ou l'agent municipal capable de vous dire comment faire ! Donc, me voilà de retour dans mon ancien quartier. Qui m'attendait avec ma carte d'électeur. Toujours à l'ancienne et donc mauvaise adresse. Mais j'ai voté. Et le 6 mai, je ne sais plus où je dois me présenter ?

Si vous y comprenez quoi que ce soit, je suis preneuse ! J'ai aussi du plaisir à voter, c'est un moment solennel - assez rare dans ma vie. A moins d'être élu, on a rarement des personnes autour de nous surveiller chacun de nos gestes, citer notre nom en entier (au secours les autres prénoms) et annoncer à voix haute "a voté" comme si votre geste devait être annoncé à toute la population.

Sinon, à part sortir mon chiot dix fois par jour et l'applaudir à chaque pipi, je ne fais pas grand chose. Ah si, un repas de famille très sympa vendredi soir, vive le lave-vaisselle ! Avant je passais deux heures à tout laver.  J'attends ma voiture, fin avril, j'ai hâte d'aller profiter de la côte avec mon chiot ! Lui montrer la mer.  Aller à l'éducanin, et à l'automne reprendre des cours d'équitation. Bref, plein de projets face à au présent où j'ai l'impression de ne plus être créative. Je m'occupe de choses pratiques - comme vider mon garage qui me servait de débarras depuis plusieurs années. Autant vous dire, que j'en ai fait des découvertes !

Retrouver de vieux vêtements, des chaussures, des sacs remplis d'objets complètement oubliés, bref je ne vous dirais pas combien d'aller et retour entre le local poubelles et le garage ont été nécessaires ! Et c'est loin d'être fini, un tour à la jaille (expression nantaise pour la déchetterie) afin de me débarrasser de vieux miroirs, bocal, et une tonne de cartons (car ils nous disent toujours de garder les boîtes, non ?). Ensuite, j'espère que ma voiture pourra rentrer !

Petite sortie à la Fnac hier - j'ai fini au rayon livre, au rayon thriller/policier - auteurs dont le nom commence par M... et j'ai encore déniché trois romans de Henning Mankell avec Wallander ! Le plus étrange c'est que (je m'en doutais) ces livres "datent", je lis actuellement le dernier opus L'homme inquiet, Wallander a 61 ans, des problèmes de mémoire, de diabète, comme si l'auteur nous annonçait à travers la disparition mystérieuse de la victime la propre disparition de son héros. Et moi j'attends toujours le retour d'Erlendur, d'Arnaldur Indriddason ... grrrr !

Donc mes trouvailles sont les suivantes : Les morts de la Saint-Jean, Avant le gel et La muraille invisible. J'ai hâte ! Bon, j'ai craqué pour un autre policier, si je sens encore venir l'overdose suédoise, avec Les anonymes de R.J Ellory.

Acheter des livres me procure toujours une sentiment de plaisir intense ! Comme de briser un interdit, les quelques secondes où je passe les portiques de la Fnac avec mon sac plein de livres, je ressens presque une ivresse. Synonyme de nombreuses heures de plaisir. Pour certains, cela doit paraître fou, mais pour les amoureux des livres, et du genre policier - vous me comprenez certainement !

Sinon, j'ai regardé le téléfilm réalisé par Antoine de Caunes sur la vie et la mort brutale de Yann Piat, cette femme politique de Hyères, ville du sud qui à l'époque était synonyme de corruption et de mafia. L'actrice Karine Viard y est formidable. J'étais en colère contre l'héroïne, oui en colère, car malgré les menaces, elle n'a jamais pris conscience du danger - ou lorsqu'elle annonce à sa fille qu'elles vont enfin partir, elle change d'avis le jour même pour répondre à une joute verbale. Cette décision lui sera fatale. J'ai eu énormément de peine pour sa fille, âgée de quinze ans au moment des faits, qui a beaucoup participé à ce film. Si vous avez l'opportunité de le voir, n'hésitez pas.  Le film ne discute pas de politique mais de la corruption qui avait infiltré toutes les classes sociales, et la vie politique et le combat d'une femme, seule contre cette mafia.

Demain soir Luther sur Canal. Je vous raconterai. Courage à tous ceux dont c'est la reprise après les vacances, moi je m'offre des week-end de trois jours et j'aime ça ! Dur dur de retourner au boulot demain, la seule bonne nouvelle : la promesse d'atteindre les 20°C jeudi prochain ;)

Édit : à ne pas louper mardi soir sur Canal le film Conviction avec Hilary Swank !

18 avril 2012

My addictions of the week




En ce moment, je me fais discrète, ce qui évidemment ne profite pas à mon blog, mais entre le boulot, le chiot (qui occupe 80% de mon temps libre), trouver une voiture, acheter une voiture, s'occuper de toute la paperasse, et ne pas avoir de vacances (contrairement aux autres...), je suis moins présente. Je vais tenter de rattraper tout mon retard !
*  *  *  *

Côté nourriture ... aucune actuellement, enfin, je suis plutôt boissons en ce moment, j'adore mon jus d'orange frais Tropicana sans pulpe car je déteste la pulpe. Et parfois pas le temps de dire ouf que la personne en face de vous prend la bouteille et la secoue énergiquement ! Quelle horreur, donc je suis condamnée à attendre qu'elle retombe tout doucement vers le bas...ou à acheter un jus d'orange frais sans pulpe car le jus concentré et moi, ça ne fonctionne pas vraiment. Or peu de marques propose un jus d'orange frais sans pulpe.

J'ai testé la marque Casino mais je préfère Tropicana où je retrouve vraiment le goût d'oranges pressées. Évidemment, c'est la marque la plus chère, mais il est essentiel que le matin je me réveille de bonne humeur, et mon jus d'orange conditionne tout le restant de la journée !

Sinon, le Coca-Cola light ou un sirop à la menthe et au boulot un Minute Maid à la pomme me redonne toujours le courage et le peps nécessaire quand je dois traiter un gros dossier.  Rien qu'à écrire ces mots, j'ai soif ;)

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Côté addiction télévisuelle, j'ai donc dit au revoir à Dexter et Damages, et bonjour à la dernière saison des Desperate Housewives!

Pour Dexter, cette saison aura été axée plus sur lui, en tant que père célibataire, qui doit donc assumer de nouvelles responsabilités et sa sœur Debra qui traverse une grosse crise existentielle. Des meurtres mais moins que d'habitude. Mais j'aime toujours autant cette série, toujours très bien écrite, intelligente, et comme ma sœur, je suis raide dingue du fils de Dexter, le petit Harrisson ! Ce sont des jumeaux qui interprètent ce rôle (Luke et Evan) et ils sont juste à croquer !!!

Pour Damages, savoir que c'était l'avant-dernière saison, et qu'elle n'a compté que 11 épisodes.. snif snif car pour moi c'est vraiment une des cinq meilleures séries de tous les temps, donc j'avoue que j'ai regardé chaque épisode en voulant profiter au maximum des personnages de Rose Byrne (alias Ellen Parsons) et Glenn Close (alias Patty Hewes). Et John Goodman, le méchant de cette saison m'a épaté ! Je l'ai juste a-do-ré et la confrontation entre lui et le personnage de Glenn Close fut un grand moment. L'histoire était sans doute moins prenante et Rose Byrne un peu plus en retrait, mais elle a tourné pas mal de rôles au cinéma, ce qui a sans doute expliqué ses absences. Sinon, voir le personnage de Patty Hewes chez le psy n'était pas mal du tout, quelle femme ! Un des meilleurs rôles féminins et si Glenn Close n'a pas encore remporté la fameuse statuette dorée (encore chipée par Meryl Streep), elle peut s’enorgueillir d'avoir le meilleur rôle à la télé.

Le retour des Desperate Housewives.. j'avoue que j'ai eu "un peu" peur, d'être déçue. Cette série m'a toujours fait cet effet : je prends plaisir à la regarder mais je l'oublie assez vite, je ne trépigne pas en attendant la saison suivante (contrairement aux deux séries précédemment citées). Mais apparemment les critiques américaines ont dit que c'était l'une de leurs meilleures saisons. J'avais aimé la précédente, là je commence juste à trouver qu'ils tirent les mêmes ficelles, bref qu'ils sont un peu forcés à rejouer les mêmes blagues, fort heureusement les acteurs sont tous impeccables. Je n'apprécie pas le rôle de Renée Perry (Vanessa Williams) la dernière arrivée, j'avoue qu'elle m'énerve un peu et pour moi la femme sexy croqueuse de mari restera définitivement Edie Britt !  De plus, voir un des couples phares de Wisteria Lane se séparer, ça me fait aussi tout bizarre. Fort heureusement, Susan réussit à alléger la pression qui pèse sur nos héroïnes (ceux qui ont suivi la saison 6 savent de quoi je parle) en nous faisant rire.

Je suis donc curieuse de voir les autres épisodes. Comme je suis curieuse de découvrir la nouvelle série policière britannique, diffusée à partir du 23 avril sur canal (le lundi soir) appelée Luther avec Idris Elba et Ruth Wilson dans les rôles principaux. Cette actrice anglaise m'a toujours troublé avec son physique, que je trouve unique. Elle a joué au cinéma et dans beaucoup de téléfilms anglais, dans une adaptation télévisée de Jane Eyre. Je viens de penser que les dernières rumeurs la disent en couple avec M.Dior Hommes.

Sinon, je suis soulagée de voir que Canal a acheté la série Homeland (j'ai vu les douze premiers épisodes) qui est juste excellente et où le casting est parfait (j'en avais parlé dans un de mes billets où j'avouais ma passion pour Claire Danes).

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Côté addiction cinématographique
, à part The Hunger Games, aucun film ! Je vous le dis, je vis enfermée avec un petit monstre d'1,5 kilo qui fait beaucoup de bruit et de bêtises! et des câlins aussi. Mais j'ai de nouveau envie de sortir un peu, même si je culpabilise de la laisser seule. Premier test réussi ce soir, un resto ça fait du bien, le ciné a été abandonné car je n'ai aucun film à l'affiche qui me tente.

Pour la musique, j'ai acheté le dernier album de mon boss préféré, Springsteen "The wrecking ball". Je l'ai écouté dans le train au retour de Lyon. Un album encore différent, j'aurais souhaité un album plus rock, mais je commence à écouter en boucle plusieurs titres, ce qui est bon signe. Les textes sont toujours au-dessus du lot, et son hommage au grand Clarence me rend toute chose. J'ai versé une larme en lisant le texte que Bruce a écrit, oui The Big Man est toujours là, il ne partira que lorsque tous les membres du E Street Band seront partis !



*  *  *  *

Côté addiction animalière, je suis donc accro à mon chiot - quand elle s'endort sur moi et que je bouge, elle émet un petit son à vous faire craquer, quand elle me pique une chaussette et part comme une flèche sauter (les 4 pattes en l'air) dans son panier, je craque ! Quand elle chasse, comme ce midi, trois feuilles mortes dans le jardin comme s'il s'agissait de méchants ennemis, je craque !

J'en profite au maximum et je passe donc moins de temps sur Internet j'avoue ! et lorsque je suis prête à écrire un billet, elle a envie de jouer ou de sortir et là elle n'attend pas. Bonnes vacances à ceux qui en ont la chance d'en avoir, malgré le temps plus que changeant (aujourd'hui on aura un temps sec, puis la tempête, pluie, vent, froid, puis le soleil, le grand soleil, puis à nouveau la pluie en soirée avec le froid, que demander de plus ?).



14 avril 2012

The Hunger games

Ces derniers temps, je suis pas mal occupée (voir mon précédent billet) en effet une petite tornade a envahi mon quotidien, mais j'ai trouvé le temps d'aller m'enfermer dans une salle de cinéma voir The Hunger games.

Je n'ai pas lu la trilogie de Suzanne Collins. Ce roman de science-fiction est en fait une dystopie. L'auteur en choisissant de nous embarquer dans un monde imaginaire où le peuple est maintenu dans un état d'esclavage au profit d'une poignée d'autres humains, a souhaité ainsi prendre position. J'ignorais tout de cette trilogie malgré les multiples articles l'entourant. Mais revenons au film.

Sous prétexte d'un passé extrêmement violent qui a mené à la fin du monde contemporain tel que nous le connaissons, l'élite organise tous les ans les Hunger Games : une fille et un garçon sont choisis dans chacun des douze Districts pour y  participer. Le but du jeu est simple : livrés à eux-mêmes au sein d’une gigantesque arène (une forêt avec une clairière comme point de ralliement), les participants doivent s’entretuer pour espérer devenir le seul et unique survivant. Pour Katniss et Peeta, les deux représentants du District 12, ce jeu va bouleverser leurs vies.

Josh Hutcherson, aka Peeta

J'avoue qu'en allant voir le film, j'avais peur de me sentir trop vieille pour ce genre d'histoires, je n'ai pas du tout accroché à la saga Harry Potter, et j'ai refusé de voir Twilight (la lecture des critiques m'a suffit) mais ce ne fut pas le cas. J'ai été surprise par ce film, car s'il est situé dans le futur, j'ai cru voir un mélange de film d'actions des années 80 (jeu de survie dans une forêt où l'on se bat avec des flèches et des arcs, sorte de mélange entre Robin des Bois et le Prix du Danger) et le Cinquième élément (dans le choix des tenues et maquillage de l'élite). Points d'effets spéciaux, ici le voyage dans le futur vous laisse un goût de nostalgie.

J'ignore si les autres spectateurs l'ont ressenti comme tel, j'ai passé un agréable moment et j'ai trouvé les acteurs très convaincants. Ce film n'est ni culte, ni un chef d’œuvre, mais ce n'est pas non plus un nanar.  C'est un bon film d'aventures. J'ignore si la version initiale (littéraire) est meilleure, et si elle est destinée également à un public jeune.

La présence de Lenny Kravitz m'a quelque peu déroutée, mais seulement un instant. Jennifer Lawrence est Katniss, l'héroïne - c'est sa soeur, Pam qui a été tirée au sort, mais en voyant sa jeune sœur âgée de douze ans terrifiée, Katniss se porte volontaire. Avec elle, un jeune homme prénommé Peeta (Josh Hutcherson), qu'elle a croisé une fois (affamée, elle était venue quémander du pain, qu'il lui avait jeté sous la pluie, comme à un chien). Tous deux n'ont rien en commun, si Katniss sait se servir d'un arc et chasser, elle a encore toutes ses chances dans ce combat, Peeta a lui une force phénoménale mais surtout l'intelligence, d'abord de s'attirer la sympathie des juges, qui vont pouvoir ainsi se prendre d'affection pour ce couple et les aider à survivre, et à s'attirer l'attention de la population, forçant les organisateurs à modifier leur plan.



J'ai beaucoup aimé retrouver Woody Harrelson ! Sa vie personnelle l'avait menée loin des États-Unis, ce succès cinématographique (je crois que le film est n°1 outre-atlantique depuis cinq semaines et a engendré des millions d'entrées) l'a définitivement ramené au devant de la scène.

J'ai lu sur plusieurs sites l'avis des fans de la trilogie de Suzanne Collins faire leurs propres critiques de cette adaption, mais n'ayant pas encore lu les romans, je ne peux préjuger du résultat. C'est un film d'aventure, parfois violent (difficile de survivre plus d'une journée quand on a à peine douze ans face à des ados de 18 ans entrainés toute leur vie pour ce jour où le sort aura tiré votre numéro), et lorsque Katniss se prend d'affection pour l'une de ses enfants, j'avoue avoir été touchée par leur histoire. 

L'adaptation au cinéma garde cette volonté de mettre en garde les spectateurs contre un futur où l'on envoie les enfants à la mort pour divertir l'élite et maintenir en place ce système totalitaire. J'ai appris cette semaine que le réalisateur a refusé de tourner le second opus, les producteurs ne lui laissant apparemment pas le temps nécessaire de rédiger un scénario digne de ce nom. Hollywood ne voit que l'aspect financier comme pour les autres sagas.

Je n'en dirais pas plus sur l'histoire, mais sachez que comme toute histoire digne de ce nom, nous avons à faire à un triangle amoureux, car le réalisateur n'a pas perdu de vue la commande d'Hollywood : en faire un film pour adolescents, aussi les scènes de violence sont rares et les personnages très chastes. Le public visé est adolescent, et le réalisateur a du faire un choix, afin d'éviter le couperet qui menace chaque film américain : l'interdiction au moins de 17 ans. Quitte à faire perdre une partie des lecteurs et des adultes ayant lu le roman.



Une mention spéciale à Jennifer Lawrence, qui m'épate vraiment. Je l'ai vue dans Winter's bone et X-men le commencement, j'aime son physique, jeune femme avec des hanches, des cuisses et un visage sublime, qui occupe entièrement l'écran dans chacune de ses apparitions.

Si vous voulez voir un film d'aventure pendant vos vacances pour vous divertir et revoir Woody, alors allez voir the Hunger Games !