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28 juin 2012

See you soon ;)


 
Le départ approche à grand pas .. vendredi je serai normalement dans l'avion en route pour la Thaïlande, son soleil et ses 34 à 37°C mais aussi son taux d'humidité (70 à 80%) et les quelques averses attendues en juillet, j'avoue j'ai hâte !  J'ai du mal à réaliser que dès samedi je serai à plusieurs milliers de kilomètres pendant quatre longues semaines dans un pays que je vais découvrir  ;)

J'ai continué mes achats, la liste de courses est assez longue quand vous divisez votre séjour en trois périodes : visites culturelles à Bangkok et aux alentours (manches longues, jupes longues sont obligatoires pour la visite des temples), plage avec balades à cheval la deuxième semaine (maillot de bain, produits solaires, lunettes, serviette de bains, vieux jean, chaussures fermées) et enfin K-Way, bottes, gants de jardinage, anti-moustique, médicaments, moustiquaire, serviette, lampe de poche, chaussures de randonnée, chaussettes, sous-vêtements (pas de lavage automatique et l'humidité empêche les vêtements de sécher correctement), vêtements à manches longues, et pantalons pour le soir (moustiques) etc. pour les deux semaines dans le refuge pour animaux sauvages.

J'y ajoute donc trois romans, des mots fléchés, des magazines, un carnet pour écrire, un carnet pour dessiner (crayons aquarelle), un iPod, et d'autres bidules et me voilà déjà très chargée ! 

J'ai prévu la publication de plusieurs billets pendant mon absence (certains en cours de rédaction, d'autres pas encore commencé...). J'aurais accès, si tout va bien, à la technologie moderne pendant les deux premières semaines, surtout la deuxième (ordinateur et wifi dans le hall de l'hôtel, à condition que cela marche ; au Vietnam, ce n'était pas souvent le cas) aussi j'espère pouvoir donner quelques nouvelles et pouvoir vous lire en retour. 

Et surtout pouvoir au retour vous abonder de photos, d’anecdotes, non seulement sur ce merveilleux pays, mais surtout sur mon séjour au refuge ! 

 Bonnes vacances à tous et rendez-vous au mois d'août ;)


22 juin 2012

Des saumons dans le désert

Résolue à retourner plus souvent au cinéma, je suis donc repartie samedi dernier avec la ferme intention de voir un bon film. J'ai choisi à la dernière minute d'aller voir en vo la dernière réalisation de Lasse Hallström Des saumons dans le désert.

J'avoue que le titre farfelu ne me disait trop rien, de plus je n'avais lu aucune critique. J'ai donc lu rapidement la présentation sur Allôciné. J'avoue que le réalisateur et le casting ont été prépondérant dans mon choix final. L'histoire est inspiré d'un livre éponyme de Paul Torday qui a connu un vrai succès outre-manche. L'auteur donnait une tournure très politique à son livre, le réalisateur a opté pour une comédie romantique, en gardant en filigrane cette critique des politiques internationales et l'humour so British.

Le Dr Alfred Jones (Ewan McGregor) travaille pour le Ministère de l'agriculture en tant qu'expert piscicole. Jones, la quarantaine, marié, est l'archétype du fonctionnaire tristounet, qui rêve de grands espaces, de rivières débordant de saumons et de truites, mais passe ses journées dans son bureau à pondre des notes insipides. Jusqu'au jour où il est contacté par Harriet Chetwode-Talbot (Emily Blunt) qui travaille pour une compagnie chargée de gérer et placer les fonds de milliardaires étrangers. Elle contacte le Dr Jones à la demande d'un cheikh yéménite (Amr Waked) qui souhaite investir 50 millions d'euros dans un projet un peu fou : introduire la pêche au saumon au Yémen. 

La demande paraît tellement folle, insensée et stupide qu'Alfred Jones, choqué, répond laconiquement et sèchement à la jeune femme. Ma réaction est la même que la sienne à la vue de cette demande. Malheureusement, au même moment dans les hautes sphères de la politique, Patricia Maxwell (Kristin Scott Thomas), "Press officer" du Prime Minister (chargée de la communication du 1er Ministre) doit absolument mettre en avant un projet positif soutenu par l'Angleterre dans les pays du Moyen Orient pour faire oublier les échecs répétitifs du gouvernement britannique en Afghanistan. N'ayant aucun autre projet sous la main, elle choisit celui du cheikh yéménite et oblige le Dr Jones et Harriet Chetwode-Talbot à mener à bien et rapidement le projet.


J'ai vraiment aimé le film, j'ai passé un agréable moment - l'histoire farfelue au départ finit par prendre tout son sens. Comme le Dr Jones, le spectateur va finir par croire à ce projet et le défendre. Les acteurs sont tous impliqués et formidables, une mention spéciale à Amr Waked que j'ai découvert dans le rôle du Cheikh. Il possède un véritable charisme, et sa présence à l'écran illumine la salle, comme le désert du Maroc (qui remplace celui du Yémen) qui est sublime. 

Pour en revenir à l'aspect politique du film, le réalisateur mise tout sur le personnage de Patricia Maxwell, j'aime beaucoup l'actrice Kristin Scott Thomas et j'avoue qu'elle est très à l'aise dans ce rôle de femme autoritaire, pressée et obséquieuse. Ses décisions sont cocasses et témoignent de l'empressement et des choix douteux du gouvernement britannique. L'exemple du Ministre de l'Agriculture, pion jetable du Gouvernement et les échanges via SMS sur leurs i Phone respectifs sont drôles et révélateurs de la médiocrité du système.

Quant à Ewan McGregor, il m'étonnera toujours - il joue à la perfection ce rôle d'homme désabusé, malheureux en mariage, à la vie terne qui va soudainement reprendre goût à la vie et redevenir maître de son destin. Le couple qu'il forme avec la très jolie Emily Blunt (autre excellent choix de casting) est très joli et réaliste. Je n'ai pas pu m'empêcher d'être obsédé par la coiffure si sérieuse de l'acteur écossais, si habitué au look déjanté.
Bref, si vous voulez du soleil, une comédie romantique, une bonne dose d'humour British, n'hésitez plus à aller voir ce film ;)

20 juin 2012

Orages ordinaires


Adam Kindred, né en Angleterre, revient postuler pour un emploi à la prestigieuse université d’Oxford comme climatologue après des années passées à l’étranger. Sa route va croiser celle de Philip Wang, un immunologiste mystérieux assassiné. Accusé à tort de son meurtre, le jeune homme va devoir disparaître (comme 60 000 autres personnes en Angleterre chaque année) afin d’échapper à la police et à un tueur à gages et comprendre pourquoi ce chercheur a-t-il été assassiné et par qui.

Voici un livre qui m’aura pris du temps à lire. Je l’avais offert à mon beau-père qui me l’a prêté ensuite en me disant que ce livre était excellent et qu’il l’avait lu rapidement. Cela remonte à plusieurs semaines. J’avais donc commencé à lire le premier, puis le deuxième chapitre, et chose étrange, je n’avais pas du tout accroché. Je me souviens de ces instants où je n’accrochais pas à l’histoire, au style. Mais avec le recul, j’étais dans ma période « Kurt Wallander » et j’avais plus envie d’enchainer la lecture des aventures du policier d’Ystad que suivre les péripéties du jeune Adam Kindred à Londres. J’avais donc rangé ce livre dans ma  bibliothèque.

Je l’ai ressorti après le roman de Kem Nunn, Tijuana Straits. J’ai relu les deux premiers chapitres et continué ma lecture. Je n’avais jamais lu de romans de William Boyd, tout en sachant que cet auteur reçoit d’excellentes critiques, ce qui d’ailleurs avait expliqué mon envie de l’offrir à mon beau-père.
Je lis, comme je l’ai déjà précisé, quotidiennement dans les transports en commun. Qu’importe le monde, les bousculades, je plonge facilement dans ce monde parallèle et j’en rate parfois mon arrêt.

Mais là, j’avoue qu’il m’aura fallu du temps pour me sentir à l’aise. Je crois que je n’ai pas accroché au style d’écriture. Je tiens à préciser que j’ai lu le roman en français, donc traduit (cadeau à mon beau-père). J’ignore donc si c’est lié à la traduction, mais le style de l’auteur ne m’a pas emballé. J’ai encore le style de Kem Nunn mais la comparaison est peut-être mauvaise. Je peux alors le comparer aux romans policiers que je lis régulièrement, comme Arnaldur Indrasson. Son style est aussi très explicite, un peu sec, pas d’envolées lyriques, une vision très « scandinave » du monde qui ne me dérange. Pas de fioritures. Mais eux savent cependant vous attirez rapidement dans leur filet et vous succombez rapidement, même au style de vie monacal du héros solitaire en plein hiver arctique.

Ici, je n’ai pas ressenti ça. Fort heureusement, si le style ne m’a pas ravi, l’histoire finit par prendre le dessus et j’ai vraiment apprécié le livre à partir de la seconde moitié. L’histoire n’est pas banale, un jeune homme qui a presque tout réussi, un compte en banque bien garni, va devoir disparaitre et finit par se retrouver SDF dans les rues de Londres. Il va devoir lutter pour retrouver sa dignité et sa vie. Enfin, la vie d’un autre. Changement d’identité, de vie, de passé – l’auteur nous montre l’autre facette de Londres, celle des SDF, du Shaft, de ces ghettos, loin des hautes sphères des entreprises pharmaceutiques qui jouent sur la vie des enfants pour gagner des fortunes. J’ai aimé comment l’auteur sait nous faire pénétrer dans le quotidien de ses personnages : Adam, le tueur à gages et surtout ce PDG qui tombe peu à peu malade.

Je verrais bien une adaptation cinématographique, quoique je doute que la fin soit conservée comme tel par les industries hollywoodiennes. Qu’empêche, je ne regrette pas de l’avoir lu, et moi qui aime les polars, j’ai aimé l’histoire. Même si le style de l’auteur ne correspondait pas à mes attentes. Mais je vais lire un autre de ces romans (en anglais), avant de juger trop hâtivement. 

A noter que mon beau-père à qui j'avais prêté Tijuana Straits l'a lu en deux jours, même la nuit et qu'il a adoré.

14 juin 2012

Promotheus

J'ai craqué : le mauvais temps a eu raison de moi et j'ai fait une rechute. Je suis retournée m'enfermer dans une salle, des lunettes 3D très moches sur le nez, voir un film d'action en version originale au titre suivant : Prometheus. J'avais l'esprit très occupé dernièrement, au point de ne voir aucune image du film, et de lire uniquement une interview de Charlize Theron évoquant succinctement son rôle dans ce film. Ne suivant plus trop l'actualité cinématographique, mon choix s'est finalement porté sur ce film, car j'ai toujours aimé les films d'action, je n'ai rien contre les films d'anticipation (un terme que feu Ray Bradbury aurait apprécié) et le casting me plaisait beaucoup : réunir sur le même plateau Michael Fassbender, Noomi Rapace et Idris Elba, c'est un beau challenge. Et aux commandes de tout ça : Ridley Scott.

Prometheus était donc une sorte de choix logique par une journée très maussade. Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai enfin lu quelques lignes dans la presse sur ce "film de science-fiction horrifique" . Des avis partagés, un peu comme moi. Revenons à l'histoire (impossible d'avoir un esprit synthétique aujourd'hui donc je la pique à Allo ciné) : Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.

Le film déchaine les passions dans les commentaires, entre les gros passionnés du monstre le plus célèbre créé par Ridley Scott, à savoir Alien (le plus drôle c'est que j'avais zappé ça en allant voir Prometheus) et les mystiques et religieux, tous ont une interprétation différente du film. Ce qui peut vous rebuter ou au contraire vous donner envie d'aller forger votre propre opinion.

Mais contrairement à tous ces spectateurs, j'y suis allée l'esprit totalement ouvert, car oui, j'avais oublié qui était Ridley Scott : le père d'Alien, et j'avais donc oublié que ce film était lié à sa création. Le film réunit la genèse de l'espèce humaine et celle d'Alien.  Mais, moi j'étais allée voir un film d'actions à la base, donc revenons à nos moutons.

Cette équipe d'explorateurs va découvrir en 2089 de nouvelles peintures murales laissées par nos ancêtres il y a plusieurs milliers d'années qui vont laisser penser à ce couple de scientifiques, que l'espèce humaine a été créée par des géants venus sur Terre plusieurs milliers d'année auparavant pour y créer l'Homme. Ces géants sont repartis mais grâce à ces peintures, on peut identifier la galaxie d'où ils proviennent. Et l'Homme peut en 2089 envisager des missions intergalactiques. C'est un vieillard milliardaire qui va financer ce voyage, au bord du vaisseau nommé Prometheus. Tout un symbole.

Prométhée était effectivement un Titan, que Zeus punira en un temps pour avoir désobéi. Fils de Japet et Thémis (et frère d'Atlas), Prométhée est celui, qui, selon la mythologie grecque, va créer l'espèce humaine à son image (les Titans sont des surhommes, des géants immortels). En utilisant de l'eau et de l'argile, il crée l'homme puis volera la connaissance pour la donner aux hommes. Il sera puni par Zeus d'une manière qui le rendit célèbre : attaché à un rocher, un faucon ou un aigle lui dévorant chaque jour le foie. La nuit, le foie se régénère, c'est un supplice sans fin. C'est Hercule qui, en accomplissant ses 12 travaux lui rendra sa liberté. Différentes versions de la vie de Promethée circulent, le principal étant de savoir qu'il est à l'origine de notre présence sur Terre si on veut bien y croire.

A bord du vaisseau, l'équipage et l'équipe de scientifiques sont en route pour un voyage d'une durée de deux ans, plongés dans une sorte de coma, c'est David, un robot (qui ressemble de très près à un être humain) qui est chargé de les conduire et de veiller sur eux. Je ne vais pas m'amuser à raconter l'histoire, mais sachez que Michael Fassbender peut interpréter un juif déguisé en nazi, un homme obsédé par le sexe ou comme ici un robot dont la gestuelle du corps et du visage est absolument renversante. Autant prévenir les midinettes qu'ici Michael est aussi sensuel qu'un poulpe. Sa coiffure blonde, son visage sans expressions annihilent tout fantasme chez le spectateur.

Charlize Theron campe le bras-droit du millionnaire, chargé de veiller à ce que les scientifiques trouvent ce qu'ils sont venus chercher : les "ingénieurs", ces géants qui ont créé l'espèce humaine et ont quitté la Terre il y a des millions d'années. Noomi Rapace est la nouvelle héroïne de Ridley Scott : Elizabeth Shaw, après Ripley interprété par Sigourney Weaver dans les Alien. Son amoureux est interprété par Logan Marshall-Green (que je ne connaissais pas), les rôles secondaires campent des scientifiques qui ont accepté ce voyage par appât du gain sans connaître le réel objectif de leur mission.


L'équipe se réveille donc au bout de deux ans et entreprend sa mission d'exploration sur cette planète lointaine. Je m'arrête là pour l'histoire, mais sachez qu'ils vont bien entendu faire des découvertes, et que cette planète, comme ses "habitants" sont très loin de l'esprit chaleureux d'E.T.

Côté effets spéciaux, on ne peut qu'apprécier ceux du XXIème siècle. L'image est excellente, les mouvements de caméra, la lumière permettent à Ridley Scott de nous entraîner dans le futur sans que rien ne mette en doute ce saut dans le temps. La 3D est à mon avis superflue, elle utilisée au début du film puis à doses thérapeutiques, j'ai fini par l'oublier, j'y repensais uniquement lorsque mes lunettes bougeaient.

Esthétiquement parlant, ce film est donc une réussite. Contrairement à d'autres internautes, j'ai apprécié le casting même si j'avoue, que moi aussi, j'ai cru revoir la publicité de Dior lorsque le réalisateur s'amusait à filmer Charlize Theron marchant, dans sa combinaison hyper moulante dans les couloirs du vaisseau. J'ai adoré retrouver Idris Elba et sa voix si chaude, si accueillante. Il est, pour moi, la seule vraie source de chaleur dans ce monde aseptisé et très froid. Noomi Rapace est très à l'aise dans ce rôle de survivante, héritière digne selon moi de la célèbre Ripley (Sigourney Weaver). Et physiquement, elle fait le poids. Mais j'ai trouvé certaines scènes trop ressemblantes à Alien (j'ai fait le lien à ce moment-là entre la célèbre créature et Prometheus).

Par contre, le scénario est faible, comme les dialogues et le réalisateur, excepté pour le rôle de Noomi, offre très peu de densité et de profondeur aux personnages, ainsi les seconds rôles sont réduits à des mimiques et où leurs actions sont trop prévisibles. Je pense que Ridley a surtout voulu raconter son histoire : la genèse d'Alien et une vision de l'humanité, créée à la fois par des sortes de Titans et une forme de vie extra-terrestre. Une vision mystique de la naissance de l'espèce humaine. 

Si bien que les personnages passent finalement au second plan. Ridley Scott a choisi aussi de laisser une ouverture à un second opus, car des questions restent sans réponse (même si les internautes en proposent de nombreuses), comme le choix pour ces "ingénieurs" de revenir sur leur décision et vouloir finalement tuer l'espèce humaine qu'ils ont aidé à créer. Quelles étaient leurs motivations ? Je suis restée sceptique sur la capacité pour l'héroïne de décrypter si bien leurs intentions. Et surtout j'ai été déçue de voir que Ridley Scott cédait lui à la toute-puissante machine hollywoodienne : une personne ordinaire qui sauve le monde.

On en revient à tous ces films catastrophes auxquelles je n'adhère pas du tout (le pire ou le meilleur exemple étant Independence Day : le Président des USA saute dans un avion de chasse et sauve la Terre).  Autant j'apprécie les films catastrophes où l'on suit juste quelques personnages tentant de survivre, autant l'idée qu'un type à lui seul arrive à sauver l'humanité m'horripile.Bon, ici Ridley Scott n'est pas complètement stupide, son héroïne n'est pas seule dès les dix premières minutes du film. Ils sont plusieurs à l'aider dans cette mission.

Si vous avez déjà vu des opus d'Alien, vous ne trouverez pas ce film très violent ou gore. Il a été écrit pour un large public, et les quelques scènes dégoutantes ont toutes déjà été jouées dans d'autres films.


Au final, n'étant pas une fan inconditionnelle d'Alien (contrairement à 90% des spectateurs), je dirais que le film vaut un 7/10 pour son esthétique et ses effets spéciaux. J'ai particulièrement apprécié ces "ingénieurs", comme cette scène où l'un d'eux est filmé au bord d'une cascade immense (photo ci-dessus). J'ai cru que le film tournait autour d'eux. J'aurais souhaité, en fait, les suivre et comprendre pourquoi ils avaient été décimés. Mais là, je me trompe d'histoire ;)

11 juin 2012

Un lundi pluvieux




En rentrant ce soir, je vois que Papillote n'a rien publié depuis deux semaines, Océane trois semaines. Moi qui aime lire leurs blogs, j'attends impatiemment leurs dernières aventures et je suis déçue de voir chaque soir leurs flux RSS rester immobiles. Panne d'inspiration? J'ai connu ça il y a quelques temps, mais c'est reparti même si j'ai perdu pas mal de lecteurs en route. Je ne vais plus aussi souvent au cinéma, ceci explique cela.

Le mot papillote me fait toujours penser à biscotte. Les biscottes, j'en mange peu (j'ai une période biscotte addict mais elle est passée) mais j'aime sa forme, sa couleur dorée comme le soleil et surtout son odeur. Ouvrez un paquet de biscottes et la magie opère ! Beurre (salé) ou confiture, ou les deux étalées dessus et les biscottes croquent ! Mais je me perds, la vraie Papillote, c'est je crois un chat et surtout une gourmandise ? Moi les papillotes, j'en vois peu, juste à Noël. A l'intérieur de chaque bonbon, un mini pétard et hop en ouvrant le sachet, ça pète ! Mais là, je ne rends pas vraiment hommage à mon amie blogueuse ! Je crois que les papillotes, les vraies n'ont rien à voir avec celles-ci et qu'elles sont vendues avec de multiples parfums. 

Et pendant que je vous raconte mes délires, mon chiot a trouvé le moyen d'attaquer mon livre du moment (les orages ordinaires), un livre emprunté ! Elle a réussi à trouer l'angle droit et les deux premières pages. Elle est énervée, car avec la pluie, ses sorties sont limitées. Elle déteste, non hait la pluie. Ce soir, elle est restée à l'abri sous le grand arbre, et sa seule distraction fut de courir autour, et moi avec la laisse et le parapluie, je courais aussi ! C'était ridicule, elle finissait par se retourner pour voir ce que je faisais, sa laisse restait bloquée dans le tronc et moi avec mon parapluie encore ouvert, bref j'avais l'air d'une gourde. Une petite précision, l'arbre est énorme, et son tronc est trois fois plus gros que moi ;)

Sinon, j'ai envie de pousser mon coup de gueule contre les habitants d'un immeuble voisin. Ils laissent leurs fenêtres toujours grandes ouvertes, et laissent leurs gosses (l'un doit avoir genre 20 mois et l'autre quatre ans) hurler à tour de rôle sur tous les gens qui passent dans la rue. Et dès qu'il voit mon chien, comme ce soir, le plus jeune se met à crier comme un dingue. Résultat : mon chiot est paralysée et elle n'avance plus. Moi qui profitais d'un répit de cette foutue pluie, j'ai fini par faire demi-tour car elle refusait de faire un pas (dans un sens ou un autre), et vu que j'habite sur une place, ses cris s'entendent de très loin ! Le pire c'est que j'ai vu le père derrière le gosse, heureux que son rejeton fasse peur à tout le monde ! Je n'ai rien contre les enfants, mais je me demande comment font leurs voisins, entendre ça tous les jours. Les passants se demandent vraiment ce qui se passe. 

Bref, je dois attendre que leurs gamins soient couchés pour être tranquille en sortant mon chien. J'ai parfois des envies folles de lui hurler dessus, mais ça ne servirait à rien. Fort heureusement, je n'habite pas dans leur immeuble, et de chez moi, je n'entends rien mais je vous jure que c'est juste horrible. Le gosse hurle et lorsqu'il a vu que je repartais, mon chien sous le bras (je crois que le gamin aimerait que je lui apporte mon chien sans doute pour la démembrer ou la rendre sourde) ses hurlements ont redoublé 8(

Sinon, grande nouvelle : je suis retournée au cinéma, cela faisait des lustres ! Je rédige un billet à ce sujet, le film m'a plu mais je ne vous en dis pas plus. Sinon, je réalise que mon départ pour la Thaïlande approche à grand pas, et que je n'ai encore rien préparé. 

Et vu que Papillote se fait rare, à mon tour de faire ma chronique nécrologique ;)

La fin de Desperate Housewives arrive tout doucement... et voilà que les acteurs passent aussi l'arme à gauche, en plus des personnages. Ainsi, Kathryn Joosten qui interprétait Karen McKluskey est décédée à l'âge de 72 ans. Quand la réalité rejoint la fiction, me direz-vous, en effet son personnage est également atteint d'un cancer et la rechute lui sera fatale. Désolée pour le spoiler, mais imaginez-vous jouer la scène de votre mort devant une caméra et mourir 4 semaines plus tard dans les mêmes conditions? Elle luttait depuis dix ans contre un cancer des poumons. J'aimais cette actrice et son personnage était truculent. Elle donnait une vision moderne des "vieux". C'est étrange car jamais je n'aurais cru qu'elle était véritablement malade, mais évoquer ainsi son choix pour l'euthanasie dans la série, imaginer qu'elle se posait réellement ses questions, quel courage ! Et elle aura bien lutté, car dix ans c'est long je crois pour ce type de cancer.
So long Kathryn !

10 juin 2012

Birdsong

C'est un peu par hasard que j'ai regardé l'adaptation télévisuelle du célèbre roman de Sebastian Faulks Birdsong.
Je prenais des nouvelles de deux de mes acteurs préférés, dont j'ai déjà parlé ici : Clémence Poésy et Eddie Redmayne, lorsque j'ai découvert qu'ils avaient tourné ensemble. Cette adapation de la BBC a été diffusée en début d'année outre-Manche, sous le format de deux épisodes de 90 minutes. 

Parlons un peu des acteurs, du thème principal et enfin de cette adaptation. Comme je le disais, j'ai toujours aimé Clémence Poésy, sans doute parce que j'aime chez elle sa discrétion, en plus de son talent. J'ai adoré Lullaby (que j'ai à nouveau envie de revoir) et bien aimé Pièce Montée. J'aime sa présence à l'écran, à la fois discrète et forte. Elle occupe l'écran sous pour autant occulter ses partenaires. J'aime aussi sa personnalité, comme Audrey Tautou, elle préserve sa vie privée. Je sais qu'elle adore les livres, et aurait rêvé avoir une librairie (un rêve partagé par beaucoup d'amoureux des livres, dont moi) et j'aime le fait qu'elle mène une carrière internationale sans que cela ne fasse sensation (son accent est parfait). Bref, je l'ai déjà dit, si certaines actrices françaises me tapent sur les nerfs, Audrey et elle me rassurent sur la faculté de pouvoir mener des carrières tout en préservant une part de mystère. Je l'avais découverte lors de l'avant-première de Bienvenue chez les Roze, elle était jeune, belle comme une fleur.

Pour Eddie, cela date d'un bon bout de temps ! Je l'ai découvert dans un rôle à l'opposé de celui-ci, d'une noirceur extrême dans Like Minds, avec Toni Collette, où il interprétait un lycéen soupçonné d'avoir assassiné un autre adolescent. Puis, je l'ai retrouvé dans Deux sœurs pour un roi et les Piliers de la Terre, et comme j'en ai déjà parlé plusieurs fois, vous savez à quel point j'aime les rouquins ! Et avec toutes ses taches de rousseur et ce roux foncé, qui entourent de grands yeux bleus, je ne peux que l'adorer. Mais revenons au sujet principal de ce billet : Birdsong.

Birdsong raconte l'histoire d'amour contrariée entre une jeune femme mariée, Isabelle Azaire (Clémence) et un jeune homme anglais Stephen Wraysford (Eddie). Le téléfilm vous emmène en 1910 lorsque le jeune homme trouve du travail à Amiens dans l'entreprise de textile de René Azaire (Laurent Lafitte). Il fait alors la rencontre de sa jeune épouse, Isabelle et en tombe fou amoureux. L'histoire vous propulse alors six ans plus tard, au sein d'un des plus grands conflits de la Première Guerre Mondiale, la bataille de la Somme. Wraysford dirige une équipe de "rats", en fait des soldats qui ont pour mission de creuser des tunnels afin de faire réduire les troupes allemandes en morceaux en faisant exploser des bombes. Le jeune homme amoureux de 20 ans a disparu, la guerre l'a transformé, il est comme absent et ne cesse de revivre cet amour. Sous forme de flashbacks, le spectateur est amené à suivre son histoire d'amour tumultueuse avec Isabelle.

Comme je l'ai déjà écrit, j'ai toujours aimé les films de guerre, ou plutôt les films qui racontent la guerre, et celle-ci a été peu montrée à la télévision. J'ai vu beaucoup de films liés à la Seconde Guerre Mondiale mais peu sur La Grande Guerre.

Je sais que cette guerre des tranchées a fait des millions de morts, défiguré, brûlé, estropié ou rendu fous les survivants. Une guerre où les morts si nombreux en ont rendu le sol infertile. Et ce film sait parfaitement vous entrainer dans ces tranchées, au milieu de cette troupe d’infanterie très spéciale. L'appréhension à s'engager dans un tunnel lorsque les bombardements pleuvent autour de vous est plus que compréhensible ! Ces hommes pouvaient mourir à tout instant, tué par leurs propres explosifs ou enterrés vivants par les bombardements ennemis.

Une mention spéciale à Joseph Mawle, qui interprète le rôle de Jack Firebrace, qui est quelque peu la conscience de Wraysford. Sans oublier le magnifique Matthew Goode en supérieur hiérarchique sérieux et compréhensif (même s'il est enlaidi par une horrible moustache, sa voix reste toujours aussi sensuelle !) et une révélation pour moi : Richard Madden, meilleur ami et copain de tranchée de Wraysford. Tous deux représentent des valeurs sûres pour le héros dans ce monde où tout peut changer en un quart de seconde. 

Captain Weir (Richard Madden)
Et je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux vrais creuseurs de tunnel, pour la plupart des mineurs du Nord de l'Angleterre venus se battre et mourir sur le sol français. Quel courage ! Pour revenir à  l'histoire d'amour, j'ai trouvé la tension sexuelle très forte, et les scènes d'amour sont admirablement bien filmées. Même si j'avoue parfois que j'ai trouvé le film trop "lisse", surtout la première partie, où j'ai finalement préféré suivre les amitiés masculines du héros, nées de cette terrible guerre, à cette histoire d'amour, qui selon moi aurait mérité un meilleur traitement. En effet, j'ai trouvé que la réalisatrice (celle de Shame) avait "expédié" une part importante de l'histoire. Par manque de temps  ou par choix ? Une scène cruciale réduite à un échange de quelques secondes sous forme de flashback et me voilà dorénavant incapable à me raccrocher à l'histoire, ayant l'impression d'avoir manqué une scène cruciale à la compréhension du film.

Néanmoins, Birdsong mérite d'être vu, si ce n'est que pour cet hommage vibrant à ces civils érigés en soldats et à cette époque charnière, et pour ces magnifiques scènes d'amour et la sensualité des deux acteurs. Une des scènes où ils se réveillent un matin ensemble est juste sublime.


La BBC sait décidément bien faire son job ! J'ignore quelle chaîne française a acheté les droits (car j'espère que c'est fait) mais je regarderai à nouveau cette adaptation lorsqu'elle sera diffusée en France (en vo of course).

03 juin 2012

Tijuana straits

J'ai acheté ce polar un peu par hasard, j'avais déjà croisé la couverture de ce livre mais je ne m'y étais jamais attardée. Et puis, en cherchant de nouvelles lectures, j'ai finalement porté mon choix sur ce livre de Kem Nunn, Tijuana Straits.

"Straits" signifie "détroits" en anglais, ce qui a son importance lorsque l'on sait que le lieu choisi pour cette histoire a une importance capitale. L'auteur (que je découvre également) a en effet choisi de nous emmener entre la frontière californienne et la frontière mexicaine, séparée par ces détroits naturels, aussi magnifiques que dangereux. De forts courants, des sables mouvants rendent toute immigration illégale très dangereuse, ainsi des dizaines de personnes perdent la vie en tentant chaque jour de franchir cette frontière marine. L'autre particularité de ce détroit sont les vagues énormes, qui parfois, avec l'aide d'El Nino transforment ce lieu en un spot de surf unique. Malheureusement oublié, comme ces champions des années 60 dont seules des plaques avec leurs noms gravés, rappellent à la population leur gloire passée.

L'auteur nous invite à suivre la vie de Sam Fahey, ancienne gloire du surf surnommé La Mouette car il positionnait son corps d'une manière qui évoquait cet oiseau. Fahey vit dans ce no man's land, éleveur de vers (pour la pêche), il coule une vie paisible, lorsqu'un soir il sauve la vie d'une jeune femme mexicaine, Magdelena, qui en voulant fuir des tueurs mexicains a réussi à survivre aux Tijuana Straits. Entre eux, deux mondes, deux idéaux vont se croiser et s'affronter. Autant vous le dire tout de suite : si vous n'avez pas encore lu ce polar, allez l'acheter ! Un véritable coup de foudre, pour le style, la passion de l'auteur pour cette région méconnue, pour ce sport, pour ce détroit.

La confrontation entre deux mondes, la description de ce Mexique miné par la corruption, la violence, et ces usines américaines installées pour une main d’œuvre à leur merci et ces femmes qui tentent de lutter, lorsqu'elles ne sont pas assassinées violemment, l'auteur manie la plume comme peu de romanciers savent le faire. J'ai tout aimé dans ce roman, le rapprochement des deux personnages, la folie qui s'empare des personnages mexicains et la description de ce lieu, à la fois magique et tragique. L'auteur possède un don pour le détail, la description est parfaite de ces lieux, de la culture, de ces peuples. Et il sait manier le rythme de l'histoire, en accélérant au bon moment et en vous faisant courir aux côtés des personnages. Je découvre le style de Kem Nunn,  une écriture lyrique avec de magnifiques envolées.

Copyright : Leroy Grannis

J'aurais voulu continuer à suivre les aventures de ce couple mal agencé mais l'auteur en aura décidé autrement. J'ai hâte de découvrir les autres œuvres de cet auteur qui se fait rare et prend du temps entre chaque roman, à savoir La Reine de Pomona (1993), Surf City (1995) et le Sabot du diable (2004). C'est la première fois que j'ai envie de prendre ma plume pour le remercier de ces heures passées dans le Tijuana Straits.  

01 juin 2012

My addictions of the week


Drôle d'insulte non ? Il faut suivre comme moi la série Misfits pour savoir de qui il s'agit et là on n'est plus du tout étonné quand on connait le personnage ;) Sinon, je ne sais pas pour vous, mais aujourd'hui aura été la journée la plus chaude de la semaine, et la plus moite ! De retour chez moi après une soirée chez des amis, je n'avais qu'une envie : filer sous la douche !  Mais contrairement à l'an dernier où je revenais du Vietnam, là je suis blanche comme un linge, et je trouve peu de fringues d'été qui me sied au teint ;(

Mais passons aux choses sérieuses :


Côté drogue culinaire, rien de spécial à l'horizon - je continue de boire le même jus d'orange frais (vous savez la pub du monsieur Eduardo qui montre ses belles oranges).

J'avoue que j'ai parfois j'ai du mal à le conserver uniquement pour le matin, il est trop bon mais aussi très cher. Sinon, je me prépare beaucoup de salades (pas la laitue hein), c'est synonyme d'été, de soleil, de chaleur ;)

Avouez que c'est tentant ?



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Côté drogues télévisuelles
, j'avoue que le programme de Canal + est alléchant, je ne vais pas me plaindre d'une telle programmation même si j'ai déjà vu la plupart des films au cinéma. Ainsi,  j'ai eu la chance hier de revoir l'Affaire Rachel Singer, il y a aussi The Tree of Life, The Fighter, Black Swan, etc. Le problème c'est toujours le manque de temps. Ma sœur m'a prêté pas mal de ses DVD Blu-Ray, il va falloir que je m'y mette, mais le beau temps ne m'a pas incité à rester devant mon écran, même si dorénavant il est plus grand et HD !


Je ne regarde presque plus de séries, exceptées pour les Desperate Housewives qui deviennent réellement "desperate" dans ces derniers épisodes. Je réalise peu à peu que le départ approche, j'ai eu cette pensée pendant une scène jouée par Eva Longoria, "the jumping pea" (le petit pois sauteur) tel est le surnom donné par Karen à Gaby, et j'ai une pincée au cœur. Finalement, je m'étais bien habituée à les retrouver chaque année sur Canal. Teri Hatcher (aka Susan) a déjà trouvé sa place dans une nouvelle série, on verra si les autres arrivent à rebondir. Hier soir, l'un des personnages a quitté brutalement la série avant le dernier épisode, les auteurs ont pas mal tiré sur la corde sensible ! Mais le plus étrange fut d'avoir l'aperçu des deux prochains épisodes où on y compte fleurette, bref vite oublié ce personnage pourtant clé de la série.

Sinon, j'ai recommencé à regarder les Experts à Las Vegas, j'aime bien les personnages interprétés par Laurence Fishburne et Jorga Fox (leurs noms dans la série m'échappent), mais j'avoue que j'ai tendance à zapper dès que la petite musique revient, ou si vous préférez lorsqu'ils font leurs manipulations au laboratoire. Je préfère les séries policières à l'ancienne où le flic mène l'enquête.


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Côté drogue livresque, cela fait donc plusieurs mois que j'enchaine un livre après l'autre, mais le fait d'avoir dorénavant ma voiture fait que je ne fais plus de longs trajets en transport en commun, donc je privilégie mes trajets quotidiens même si je reste toujours frustrée de ne lire qu'à peine quinze minutes d'affilée ! J'ai découvert Kem Nunn par hasard, avec Tijuana Straits, Je viens de finir ce livre ce midi. C'est une bonne surprise.
Je vais bientôt m'envoler pour la Thaïlande, or j'aime bien commencer un nouveau livre lorsque l'avion décolle, surtout quand plus de quinze heures de vol m'attendent donc il faut que je trouve un ou deux livres à lire entre temps ; j'ignore encore lesquels.
Des idées ?
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Côté drogue iPhonesque, j'ai téléchargé de nouvelles applis :

dont FidMe qui vous permet de recréer sur votre téléphone toutes vos cartes de fidélité, avec le code barre (que l'on "scanne") afin d'éviter de remplir son portefeuille de toutes ces cartes. Comme je fais mes achats dans trois commerces différents, en plus de toutes les boutiques où j'ai une carte mais que j'utilise une fois l'an, je trouve ça très pratique. 

J'ai aussi téléchargé Voix Active que j'ai peu utilisé jusqu'à présent, mais qui pourrait me servir en voiture par exemple. L'appli vous permet d'enregistrer vos messages oralement et les retranscrit directement sous forme de mail, SMS ou Facebook au choix. Je l'ai encore peu testé, moi qui a l'habitude de mélanger anglais et français, là c'est niet. Il faut choisir ;) Mais c'est aussi amusant de voir le résultat, ça m'a rappelé l'école quand on jouait au téléphone arabe (nom d'un jeu où en fait toute la classe ou ceux de la récré s'asseyaient et le premier devait murmurer à l'oreille de son voisin une phrase assez longue, puis chacun faisait de même et lorsque le dernier énonçait à voix haute la phrase, celle-ci n'avait plus rien à voir avec l'originale ! On arrivait même à de sacrés contresens, fous-rire garantis ;)

Un jeu gratuit d'iMotsFléchés qui m'a occupé agréablement lorsque je me reposais au soleil, et pas plus tard qu'aujourd'hui lors d'une conférence assez ennuyeuse ! Ce jeu est asssez addictif, il mélange un peu le concept des mots fléchés et des mots casés, car les lettres sont déjà présentes et ne disparaissent pas quand vous les sélectionnez, elles se glissent à l'endroit laissé vacant par la lettre choisie. Donc, à la fin il vous reste trois, quatre lettres et vous pouvez facilement visualiser leur emplacement correct avant de les jouer. et enfin PhotoToaster, une appli photo un peu plus poussée qu'Instagram, qui vous propose de nombreux cadres, de travailler la luminosité, le grain, etc. Je ne compte plus mes applis dédiées à la photographie ;)

Enfin, côté drogue musicale -  pas grand chose car j'écoute peu de musique en ce moment, j'adore écouter les oiseaux chanter et lorsque je mets mon casque, c'est pour écouter tous les matins Nicolas Canteloup (son podcast), il me fait beaucoup rire avec ses imitations et me met toujours la pêche le matin, je suis une addict !  J'ai juste écouté un peu la musique du film Moonrise Kingdom que j'ai vu, et en particulier la chanson de Françoise Hardy "Le temps de l'amour", que je vous propose - à noter que la scène dans laquelle est jouée cette chanson est une des plus jolies du film.




Excellent week-end !