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20 septembre 2012

La vie en technicolor

A mon retour de congés, j'ai découvert la dernière version de ma box (la Freebox) - je ne passe pas mon temps à lire les infos ou tester toutes les manipulations. Je m'en rends compte au fur et à mesure de mon utilisation qu'elle offre de plus en plus de possibilités.
Ainsi dorénavant, en plus de programmer un enregistrement (la base de toute box, non ?) on peu choisir par défaut un temps supplémentaire d'enregistrement (certaines chaînes ont facilement dix à quinze minutes de retard) mais il faut que je regarde de plus près, car une fois j'ai obtenu l'effet inverse (la fin tronquée !). Pour la version originale, que je recherche à chaque fois, la dernière version permet de choisir de ne pas mettre de sous-titres, très pratique pour les bilingues comme moi qui les trouvent superflus. Ma télé me permet aussi de sélectionner la v.o mais les sous-titres apparaissent obligatoirement.

L'application Télé-Loisirs (géniale sur iPad et déjà présente sur mon iPhone) me permet, non seulement de consulter les programmes mais surtout de les enregistrer sur le disque dur de ma box et ce, qu'importe où je me trouve. Donc si un soir, je ne rentre pas chez moi mais que je sais qu'il y avait un film ou un documentaire que je souhaitais voir, je peux l'enregistrer depuis mon iPhone ;)
Très pratique pour les petites têtes comme moi !

Canal + "à la demande" sur la Freebox  me permet de regarder quand je souhaite tous les programmes des chaînes Canal (par exemple à mon retour de vacances), comme de voir tous les épisodes de mes séries à la suite, en version originale également. Et la Replay sur la box me permet de voir les rediffusions des émissions diffusée sur les autres chaines. Je suis un peu à la ramasse sur toutes les options présentes sur ma box. J'utilise peu la possibilité de surfer sur Internet, télécharger ses vidéos, etc. Et je ne suis pas jeux, donc la manette reste au fond du tiroir.


Je peux, avec des applications comme AcePlayer regarder les enregistrements du disque dur de la Freebox sur mon iPad et les télécharger si je le souhaite. J'ai un lecteur Blu-Ray avec ma box et mon téléviseur HD me permettent de brancher mon disque dur externe ou de visionner mes photos et vidéos de vacances sur grand écran et ça c'est très pratique. Mais toutes les box proposent aujourd'hui des options similaires.

J'ai découvert par hasard que la musique présente sur mon iPad ou mon Mac pouvait se jouer sur le player de ma box (ou sur le server) avec en prime un joli défilé de bulles sur l'écran télé. 

Je vous parle télé aujourd'hui mais j'avoue ne pas être non plus une grande consommatrice, ainsi je regarde peu de chaines sur les centaines proposées, essentiellement (par ordre numérique) France 2, Canal (les 4 chaines), Arte, France 4 et 5, M6 et surtout je profite d'Arte, pour leurs films et documentaires et France 5 pour étancher ma soif d'aventures. Si on pouvait payer notre redevance en fonction du nombre de chaines regardées, je serais gagnante :)

Beaucoup de personnes autour de moi n'ont plus la télé. C'est la mode chez les bobos. C'est amusant car dans l'ensemble, quand je discute avec eux, ils mettent en avant l'envie de se cultiver différemment mais en comparant ils lisent moins que moi, vont moins au cinéma ou ailleurs. Et si je peux comprendre qu'on puisse, comme mes parents, préférer le jardinage ou la déco, ils préfèrent en fait télécharger (illégalement of course) des films (parfois en très mauvaise qualité) et documentaires pour les regarder sur leur écran d'ordinateur. J'avoue préférer le confort d'un bel écran HD, d'un multisound et rester dans la légalité (mon côté psychorigide, LOL). Même si c'est évident que je paie.

La télé, je l'aime pour les films, les documentaires historiques et animaliers, ainsi j'adore les séries documentaires proposées par la chaîne franco-allemande (comme celle suivant le processus créatif de plusieurs artistes diffusée il y a an). Je regarde aussi Canal Sport pour certaines compétitions. Et pour les séries, Jimmy et parfois 13ème rue. 
 
Mais je m'en passe très bien pendant mes vacances ou les week-end ;) Et je promène mon chien 2h par jour. Finalement, je regarde la télé un peu le matin (elle est allumée pour la revue de presse, la météo et le début du journal sur France 2 à 7h30), soit environ quinze minutes et le soir, je l'allume vers 21H pour l'éteindre au pire à minuit, mais récemment c'était souvent vers 22h30. 

Tout cela a un coût(qu'il faudrait déduire du prix de la redevance télévisuelle, non ?). Le plus cher restant l'abonnement à Canal. Entre les différentes possibilités d'enregistrement et de vision, j'apprécie aussi la possibilité d'avoir un choix plus large de programme tels que des documentaires ou des séries étrangères (comme les séries allemandes ou dernièrement danoises). Je suis bien consciente de la chance de pouvoir m'offrir toute cette panoplie de services. En sachant que la Commission Européenne n'aime pas beaucoup nos "pack multi-services" beaucoup moins chers que chez nos voisins, j'en profite tant que ça dure !



Je me souviens de l'époque où nous avions un abonnement distinct pour chaque service (téléphonie, Internet, télévision), j'en avais pour plus de 90 €.

Et comme si le choix n'était pas encore suffisant, j'ai appris que 6 nouvelles chaines vont bientôt être autorisées par le CSA et seront disponibles via la TNT (début décembre pour une couverture nationale en mars 2013) :
- HD1, Chaine de TF1 orientée vers la fiction française.
- 6Ter, de M6 offrant une programmation familiale
- Chérie HD du groupe NRJ tournée vers un public féminin
- RMC Découverte de NextRadioTV, une chaîne de documentaires
- Tvous la Diversité de Société Diversité TV France  vise à promouvoir la diversité

Autant dire que seule la chaine de RMC sur les documentaires m'intéresse...

Bref, difficile d'être déçu par autant de possibilités. Je sais qu'on peut faire encore beaucoup plus avec sa Box. Je ne suis pas une geek. J'imagine qu'il en est exactement de même avec les autres Box (Orange, Bouygues, etc.) et que vous pouvez trouver de super tutos sur Internet.  J'ai juste voulu partager ici quelques trucs que je trouve pratiques et/ou confortables.

J'ai choisi Freebox simplement parce qu'il était le premier opérateur à proposer ce pack sur ma ville et que je n'ai jamais été déçue par leurs services (le dépannage avait bien fonctionné quand j'en ai eu besoin).

Mais  je continue d'aller au cinéma car rien ne remplacera le grand écran, les fauteuils et les rires des spectateurs, et j'oublie la télé dès que je mets les pieds dehors ;)

PS : ce billet n'est pas sponsorisé ;) Mais comme moi, je pense qu'on est pas mal à ne pas utiliser pleinement les outils que l'on a en notre possession...


18 septembre 2012

Vincent Munier, photographe animalier


Je vous avais déjà mentionné ma passion pour la photographie, et la photographie animalière en fait partie. France 2 avait diffusé il y a une dizaine de jours, un documentaire suivant les pas d'un photographe de talent, Vincent Munier, sur les traces du loup d'Abyssinie en Éthiopie. Vincent Munier est originaire des Vosges, âgé d'une trentaine d'années, son talent est aujourd'hui reconnu mondialement. Il est le premier photographe à avoir reçu trois fois la récompense de Photographe de l'Année par BBC Wildlife. Il vit dorénavant de sa passion : la nature et la photographie. Une chance. Je vous avais dit que je voulais sa vie ;)

Aussi, chose promise, chose due, je vous entraine dans la vie de ce cher Vincent, à travers ses sublimes photos, et si vous voulez continuez de rêver, vous trouverez à la fin de ce billet le lien vers sa page web.




Alors séduit ? Moi je craque pour les bœufs musqués de Norvège et les loups. Je vous invite à parcourir son sublime site web ici.

Le seul hic c'est que le site requiert du flash, donc impossible de le visionner depuis son iPad ;(

Sinon, il a publié plusieurs livres dont le sublime Au Fil des Songes (texte de Charlélie Couture).


Des hommes sans loi (Lawless)

J'avais envie de voir "Lawless" ou Des Hommes sans Loi (je l'ai vu en VO) au cinéma, pas pour son casting masculin (exception faite de Gary Oldman et Guy Pearce), car je ne suis pas une inconditionnelle de ces jeunes talents que sont Tom Hardy et Shia Labeouf, mais plus par l'histoire du film, son époque et les actrices féminines (Jessica Chastain et Mia Wasikowska) que j'adore. Et je n'ai pas été déçue. 

D'ailleurs, je suis même entrée au cinéma, avec sous le coude, un petit magazine hebdomadaire nantais qui critiquait ce film pour son côté lent et redondant. Je suis ressortie en me disant que la personne qui avait rédigé cette critique était justement tombée dans le piège : Des hommes sans Loi est tout sauf un film d'action à la Jason Bourne. L'action du film se situe dans les années 30, pendant la Dépression, lors de la célèbre Prohibition dans le Sud des États-Unis (en Virginie), dans le comté le "plus arrosé" (surnom du comté où était produit le plus grand nombre d’alcool de contrebande, The wettest County). Elle raconte l'histoire vraie d'une famille de bootleggers : les frères Bondurant (producteurs d'alcool de contrebande),  qui vont ici inscrire leurs pas dans la légende. 

Le pitch ? Les trois frères Bondurant sont célèbres dans le comté pour leur trafic notoire d'alcool de contrebande (moonshine), les policiers locaux les laissent faire en échange de quelques caisses d'alcool.  Petits producteurs locaux, le benjamin rêve de faire aussi bien que des célèbres bandits (comme le fameux Floyd Banner) et passe son temps en compagnie de Cricket, un jeune homme du même âge adopté par la famille ; tandis que Forrest, le cadet, tient la demeure familiale (et le bar). L'ainé, revenu de la première Guerre, boit plus que de raison et peut se révéler très violent lorsque l'on touche à ses frères. Tous respectés, les Bondurant ont acquis la réputation d'être "invicibles". Charlie Rakes, envoyé par le nouveau Procureur du Comté va alors débarquer pour y imposer sa propre loi et affronter cette famille.



1931 - et pas 2012.  Le réalisateur nous entraine dans une histoire singulière, pendant une des époques les plus violentes qu'est connue l'Amérique - celle de la prohibition. Au lieu de nous emmener à Chicago, il installe l'action à la campagne, dans l’État de Virginie, dans cette famille où les parents sont décédés et où le frère cadet tente malgré tout de tenir à bras de corps la famille. Il n'y aura pas de courses poursuites comme dans Bonnie and Clyde, mais au contraire, pas mal de face à face, d'échanges de regards et de silences. Quelques scènes de violence mais elles ne sont pas le moteur du film. Nous qui sommes habitués, aujourd'hui, à voir tout exploser autour de nous, des types armés jusqu'aux dents faire sauter la baraque, avec une musique assourdissante et des effets spéciaux spectaculaires, devont accepter qu'ici rien de tout cela n'existe. La violence est présente, mais d'une manière sous-jacente, palpable.

Ayant habité le Sud des États-Unis, je connais bien ces petites villes, composées uniquement d'une grande rue, du bar local et de leurs habitants, installés dans leur rocking-chair sous leur porche à regarder le temps qui passe. La notion de lenteur est endémique au Sud des USA et c'est en connaisseur (alors qu'il est né en Australie, a grandi au Canada et vit à Londres) que le réalisateur a choisi de tourner ce film de cette manière. Pour mieux situer l'époque, et son évolution, John Hillcoat a souhaité ici nous montrer que cette époque était en fait à la croisée des chemins : il utilise ainsi la voiture comme symbole des temps modernes (la scène où Shia emmène Mia en promenade dans sa nouvelle Ford), face à la grand-mère de Cricket, affublée de sa petite coiffe, coincée dans son rocking-chair, coincée dans une Amérique d'un temps désormais révolu.

L'histoire, n'est, il est vrai - pas extraordinaire, le scénario n'est pas celui d'Inception. Car le film témoigne d'une période spectaculaire de l'histoire américaine à travers l'histoire personnelle d'une famille (inspirée du livre d'un des descendants de la famille Bondurant) qui allait voir son petit trafic de bootleggers prendre des proportions gigantesques, et les faire entrer dans la légende. Il n'y a donc ni effets spéciaux, mais des évènements qui expliquent en partie l'aura qui entoure les Bondurant.

Côté casting, Tom Hardy joue le rôle de Forrest - le cadet en charge de toute la famille. Le rôle d'un homme renfermé, taciturne, peu bavard qui va refuser les nouvelles règles imposées par ce Charlie Rakes (Guy Pearce). Je n'ai pas été déçue par la prestation de Tom Hardy, même si parfois je l'ai trouvé un peu trop caricatural (lorsqu'il bougonne), je l'ai surtout trouvé un peu trop jeune pour le rôle, ou alors j'aurais aimé un acteur qui n'ait pas le visage d'un poupon, dans un pull trop serré. Shia Labeouf (dont je n'arrive décidément pas écrire le nom) m'a par contre bien plu dans le rôle du benjamin Jack, ambitieux et impulsif, transi amoureux de la belle Bertha Howard, fille du Pasteur. Une sublime Mia Wasikowska, qui ne cesse de prouver son talent à chaque film. 
Jessica Chastain a réussi, en quelques scènes, à nous prouver qu'elle est bien la Jessica de Roger Rabbit en campant cette sublime femme venue de Chicago troubler Forrest. 

J'ai aussi aimé l'interprétation des seconds rôles, tels que Jason Clarke, qui joue le rôle du grand frère Howard, et celle du jeune Dane Deehan qui interprète magnifiquement le jeune Cricket (et qui m'a fait penser en son temps, au jeune Leonardo Di Caprio dans le rôle d'un handicapé dans What's eating Gilbert Grape). Enfin, j'ai savouré chaque scène avec Gary Oldman (le célèbre bandit Floyd Banner) qui viellit comme du bon vin, et celles avec Guy Pearce qui joue avec brio ce facho de Charlie Rakes. Il campe avec virtuosité un vrai salaud, il faut bien employer ce mot pour décrire ce personnage.

Dane Deehan (Cricket) et Guy Pearce (Charlie Rakes)
J'ai repensé à Guy Pearce pendant le film, je l'avais vu il y a quelque temps dans Animal Kingdom, où il interprétait encore un flic, mais très sympathique. Cet acteur est un vrai caméléon, j'aimerais vraiment que le cinéma lui reconnaisse son immense talent. 

Bref, en résumé, j'ai aimé le film car il m'a fait permis à nouveau de voyager dans le temps, dans une période, où j'aurais aimé vivre (si voyager dans le temps était possible..), et le casting est très réussi. Comme la lumière, le choix de réduire au maximum la musique. De même que j'ai aimé la fin, qui m'a surpris - ce qui m'arrive de plus en plus rarement au cinéma, et qui m'a donné envie de me procurer le livre de Mark Bondurant pour mieux connaître l'histoire de cette famille d’invincibles



14 septembre 2012

My addictions of the week



Voilà la rentrée! De retour dans les transports en commun, où je poursuis la lecture de mon livre, je lis les infos ou je vais sur les réseaux sociaux avec mon iPhone, et ensuite je m'enferme dans mon bureau pendant des heures à préparer un powerpoint, rempli de statistiques, de chiffres, d'histogrammes et de camembert - je calcule, recalcule, peste, souffle .. et nous voilà vendredi, et j'en vois enfin la fin ;) Ce midi, pause déjeuner avec les amies - grand bol d'air !  J'espère que pour vous la semaine s'est bien passée et que vous allez profiter de votre week-end à fond ;)

Mes addictions culinaires ?


Je n'ai mangé que deux fois au restaurant (pause déjeuner) et à chaque fois je me suis jetée sur la viande rouge. Jeudi, c'était délicieux (avec une sauce camembert, excellent) dans un petit bistroquet rue du Maréchal Joffre à Nantes.

Là où je râle ...c'est pour le déjeuner de ce midi - je mange ma viande saignante, voire bleue mais là elle était presque à point, et la portion était ... comment dire, minuscule ! Entourée de trois supers copines, on a toutes cru qu'on nous avait servi le menu enfant. Idem pour les frites, je les ai comptées : douze petites frites qui se battaient en duel °;(  En dessert, un pudding au chocolat, le mien était correct, mais une de mes amies ..n'a pas vu de chocolat ! Idem pour leurs steaks, aucun n'était cuit à la bonne température. Bref, 19 euros pour un repas plus que moyen. Le site l'Internaute en disait du grand bien. Le service aussi a posé un peu problème, il a fallu attendre longtemps avant de capter l'attention du serveur pour pouvoir commander .. Il faut dire qu'il avait l'air bien seul. Le restaurant se trouve pourtant dans un lieu clé : en face du parvis de la Cathédrale de Nantes. Bref, pour le prix, je ne retournerai pas. Le serveur a bien proposé un autre dessert à mon amie, mais l'autre personne qui nous a encaissées semblait ne pas apprécier nos petites remarques (fallait pas nous demander ce qu'on avait pensé du repas !).  Je pense aller déposer une petite note sur le site web.

Mes addictions télévisuelles ?

Vu que vous bassine depuis des mois avec, j'ai regardé hier soir un épisode de Homeland (Canal + en diffusait trois d'un coup - mauvaise décision). J'ai déjà vu la première saison, mais j'étais heureuse de revoir le début, et décidément Claire Danes m'épate toujours ! Quel talent. Ce midi, une autre amie a découvert la série et elle a aussi adore l'actrice américaine, on en a parlé à nos deux autres copines (qui n'ont pas Canal...), on a fait nos chieuses ... Et moi, je vous enquiquine encore avec, c'est triste.

Je viens de voir que M6 va diffuser la dernière saison de Desperate Housewives .. que j'ai déjà vu sur Canal il y a des mois. J'ai ressenti comme une sorte d'amertume en voyant l'annonce. Mais je ne regarderai pas cette dernière diffusion. Ou alors le dernier épisode, pour pleurer encore un coup.


Sinon, le dimanche soir sur TMC, je regarde la deuxième saison de Downtown Abbey. J'avais déjà consacré un article lors de la diffusion de la première saison, depuis cette série a fait le buzz ... et j'avais arrêté de la suivre, sans raison particulière. Alors quand TMC a rediffusé la première saison, j'ai enregistré plusieurs épisodes .. Croyez-le ou non, je ne les ai pas regardés. J'ai donc commencé la deuxième saison, en retrouvant les héros embarqués dans la Drôle de Guerre (la Première Guerre Mondiale), et j'ai compris que le couple phare était séparé ... Je vais regarder ce soir un ancien épisode, afin d'essayer de comprendre un peu mieux les raisons de leur séparation. Je suis heureuse de retrouver cette époque, le chic, le charmant accent so British, mais je crains de lâcher de nouveau...

La bonne nouvelle concerne les dernières nouveautés de la Freebox : généralement, si vous regardez les chaines via la TNT vous pouvez choisir la version originale avec les sous-titres. Or, étant bilingue, les sous-titres m'importunent plus qu'autre chose (surtout quand ils sont énormes). La Freebox vous permet aujourd'hui de choisir la VO pour tous vos programmes étrangers et de cocher "pas de sous-titres". Merci ;) (pause geek terminée)

Sinon, j'ai été une nouvelle fois scotchée en suivant le travail (enfin la passion) de Vincent Munier, photographe animalier mondialement connu, dont France 2 a diffusé un documentaire alors qu'il se trouve en Éthiopie sur la piste des loups d'Abyssinie (vive le disque dur de ma Freebox car le documentaire était diffusé le dimanche après-midi).  J'ai écrit un billet qui lui est consacré que je vais publier dans la foulée. Je l'adore. Pourquoi ne vous en avais-je pas parlé avant ? Il fait un métier qui allie trois de mes passions : les voyages (et les grands espaces), les animaux sauvages et la photographie. Bref, je veux sa vie. C'est tout.

Pas d'addictions musicales, mais j'ai retrouvé mon addiction Canteloupienne !

J'ai retrouvé avec plaisir les podcasts de Nicolas Canteloup. Je le télécharge dans la journée (lors d'un transport), et je le réserve pour ma promenade avec ma petite saucisse. Il faut dire que la miss Teckel adore marcher, au minimum 50 minutes ! Donc, j'écoute avec mon iPhone ma "Top List" (finalement en y pensant, c'est bien une addiction que d'écouter tous les soirs les mêmes titres...) et le podcast de Canteloup (son émission quotidienne du matin sur Europe 1). Ses imitations politiques me font beaucoup rire, en fait je me dis souvent que les automobilistes ou les passants qui me croisent doivent me trouver bizarre de rigoler et sourire ainsi bêtement en promenant mon chiot, mes écouteurs vissés sur mes oreilles ;-) Mais ça me met de bonne humeur et ça me vide bien la tête après des journées assez éprouvantes au travail.

Mes addictions littéraires sont de retour !

Je dévore en ce moment le pavé (premier tome) des aventures de Gus et  de Call, de Needles et du jeune Newt,  du beau Jake Spoon et de la sublime Lorena - cowboys et putain qui vont quitter leur Texas pour rejoindre avec un troupeau de bétail les verts pâturages du Montana. C'est une de mes meilleures amies qui m'a prêté ce livre "western", et si au début j'ai eu quelques difficultés à m'y plonger, aujourd'hui je suis rendue à presque la moitié du premier tome - je savoure ! Lonesome Dove de Larry McMurtry est un petit chef d’œuvre. Difficile de descendre du busway et d'aller au boulot.
Et dimanche soir, en rentrant du bord de mer, je me suis arrêtée (mal m'en a pris) devant un vide-grenier, et hop 4 autres livres  embarqués ! (le tout pour 2 €) La vendeuse disait d'ailleurs que rien ne partait sauf les livres ;) Donc,  11 livres achetés en moins de deux semaines, tout va bien :)

Les titres :

- Bel-ami de Guy de Maupassant - oui, je ne l'ai jamais lu. J'ai adoré les Contes de la Bécasse, étudiés en cours, et également Paul et Jean mais je n'ai jamais lu Bel-ami.
 
- Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier - j'avais lu et aimé Rebecca, et je retrouve dans la même collection cet autre roman (Livre de Poche de 1952).
 
- Métaphysique des Tubes d'Amélie Nothomb, -  je continue de racheter ses livres, je ne les ai pas tous lus, et j'ai craqué en partie pour la photo de la romancière sur la couverture ;)  Toujours surprise par le petit nombre de pages.

- Élégie pour un américain de Siri Hustvedt,  - la bonne pioche ! Trop heureuse de l'avoir trouvé, j'avais envie de le lire depuis longtemps et en collection Babel. Parfait, pour 50 centimes ;)

Bon week-end ! Have a nice week-end ! 素敵な週末を!




12 septembre 2012

Les filles de leurs mères

J'ai donc acheté plusieurs romans dans une boutique de livres d'occasion dont le premier roman d'Anne Berest, la fille de son père.

Je l'ai lu assez rapidement car le roman compte peu de pages. L'histoire nous présente trois petites sœurs toutes rousses, qui trente ans après se retrouvent autour d'une table pour fêter l'anniversaire de l'ainée. Les langues vont alors se délier, et un secret va être révélé. L'auteur joue de flashbacks, entre passé, présent et jeu de narration. La narratrice est la cadette, qui avec sa sœur ainée, va mettre soudainement en doute leur lien sanguin, et douter de la fidélité de leur mère, décédée depuis des années.

J'ai aimé lire ce premier roman. L'auteur sait parfaitement analyser les familles, les non dits, les silences et les secrets, tout en contrebalançant l'effet dramatique par le cynisme et l'humour des sœurs. Le roman est découpé en scénettes et emporte le lecteur dans plusieurs périodes de la vie de la narratrice. Les filles, élevées sans leur mère, sont solidaires, surtout les ainées face à leur belle-mère, qui sous la pression, finira par lâcher une petite phrase terrible et provoquer, sans le vouloir, un tsunami.  J'ai aimé le style, le choix des mots, l’âpreté, le refus d'embellir ou d'adoucir la réalité.  Le seul défaut de ce roman est sa taille, 145 pages - mais en même temps, trop de descriptif n'aurait pas collé à cette histoire qui se doit de rester apurée.  J'ai hâte de lire son deuxième roman, les Patriarches (j'ai la critique de Elle sous les yeux qui me confirme dans mon envie).

La lecture de ce roman m'a rappelé deux autres romans, écrit également par deux auteurs françaises : Delphine de Vigan et Justine Lévy. Toutes deux ont, aussi, choisi le thème de la famille, des secrets, des fêlures, avec au final beaucoup de succès pour Rien ne s'oppose à la nuit et Mauvaise fille. Contrairement au roman d'Anne Berest, elles ont utilisé leurs propres histoires. Nées dans des familles désarticulées, elles ont grandi auprès de mères différentes, présentes et absentes. Elles ont sans doute trouvé  dans l'écriture un moyen de panser leurs blessures. Elles ont su réécrire leur passé avec justesse, pudeur. Ainsi, j'ai eu un véritable coup de foudre pour l’œuvre de Justine Lévy, et pour les mots de Delphine de Vigan.

J'avais écrit un billet sur Rien de grave et Mauvaise fille dans un ancien blog, disparu en emportant avec lui mes écrits. Il me reste à le réécrire, mais avant je dois relire ses œuvres. J'ai écrit un billet sur ce blog pour Rien ne s'oppose à la nuit. Le temps passe, et j'ai beaucoup lu depuis, mais je me souviens avoir été touchée par cette petite fille, élevée dans cette famille dysfonctionnelle, devenue adulte, en quête de connaissance et (de reconnaissance), désireuse de lever le voile sur le mystère que représentait sa mère.

Justine Lévy aura une enfance chaotique - une mère fantasque, mais dont la maladie prendra le dessus sur tout le reste, laissant son enfant désemparée. Son père sera sa bouée de sauvetage. Son style n'a pas plu à tous. Moi j'ai été happée. Je n'ai plus posé le livre avant d'en avoir fini la lecture. J'ai ensuite lu son premier roman, Rien de grave. On parle souvent des relations père-fille, mais en lisant ces romans, le lien entre une fille et sa mère me semble encore plus éprouvant. Lorsque le lien est rompu, nait une véritable quête existentielle pour l'enfant.

J'ai aimé le style de ces trois écrivains, leur honnêteté, leur franchise, mais aussi leur pudeur, leur douleur. J'attendais cette rentrée pour lire les nouveaux romans de Justine Lévy et Delphine de Vigan, je vais lire Les Patriarches d'Anne Berest et découvrir, j'espère, de nouveaux talents. Je sais qu'elles n'écriront plus probablement sur ce sujet, mais j'aime leurs mots. J'espère, qu'à l'heure où j'écris les miens, elles font la même chose ;)



10 septembre 2012

Premium Rush

Difficile de résister à l'équation Joseph Gordon-Levitt + Michael Shannon + New York City ! Aussi, vendredi soir, j'ai accepté de m'éloigner de mon cinéma préféré (qui ne le diffusait pas), pour aller voir ce film d'action, dont je venais au passage de lire une critique assassine. Mais il m'en faut plus pour me décourager.
Contrairement aux dires de ce monsieur, le film dispose bien d'un scénario, et tant mieux pour le spectateur car le film est joué en flashback. J'avoue cependant que le scénario est le prétexte pour mettre en scène une incroyable course poursuite entre Wylie le Coyote (Joseph), jeune coursier et Bobby Monday (Michael Shannon), flic véreux à bord de sa voiture.
Et ça marche ! Le rythme est présent du début à la fin. A condition de ne pas vouloir chercher plus loin, j'avoue même que l'utilisation du flashback demande au spectateur de la réflexion. On découvre ici la vie de ces coursiers, vraiment dingues, qui passent leur vie à zigzaguer entre les milliers de véhicules qui arpentent les rues de la mégalopole. Le danger est partout, les clients des taxis qui descendent sur la chaussée, les passants, les autres vélos. Notre héros est l'archétype du coursier : il roule sur un fixie (sans frein et sans vitesses) et prend des risques insensés. Aussi, lorsque la coloc de sa copine lui demande de porter une enveloppe entre l'université de Columbia et Chinatown, il accepte sans sourciller. Mais sur son chemin va se dresser un flic, l'immense (1m93) Bobby Monday, bien décidé à mettre la main sur cette enveloppe. La course poursuite peut commencer.
Ce film est pour moi un bon film de série B, si les dialogues sont un peu faibles, l'humour et la fin trop prévisibles, le film possède cependant quelques pépites : les acteurs, des premiers au second rôles, j'avoue que le casting est vraiment réussi. Longtemps affublé d'une allure un peu trop féminine, ou proprette (même dans Inception, son costume cravate, sa coupe de cheveux y participaient),  Joseph Gordon-Levitt a réussi sa conversion, en hétéro musclé et fou-fou. Il s'est d'ailleurs réellement blessé lors du tournage, mais il aura pris autant de plaisir à virevolter sur son fixie que le spectateur à le suivre. Michael Shannon, que j'ai vu et aimé dans Take Shelter prend son pied à interpréter ce policier ripoux. C'est vraiment une excellente surprise, en même temps j'avoue que j'ai toujours été un peu troublée par son regard. Il a trouvé dans Joseph, son meilleur ennemi. Enfin, les second rôles ont l'air réels, ce qui n'est pas toujours le cas. La petite amie, Vanessa est interprétée par une jeune femme très convaincante, Dania Ramirez, comme les autres bikers. Même si j'avoue que le film connaît un petit moment de guimauve (enfin selon moi, lorsqu'on apprend l'enjeu), je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Enfin, le film ne joue pas sur les effets spéciaux, et la lumière et la couleur sont naturels et ça fait du bien ! Et le film est vraiment filmé dans les rues de New York city, et quand on aime cette ville, on est heureux de la revoir filmée de cette manière.Un C+.

 




09 septembre 2012

A quiet Sunday

Quelques images de mon week-end ensoleillé, au bord de mer, la côte sauvage, la brise marine, l'odeur des algues, les caresses du soleil, le sable entre les doigts de pied.... l'été nous aura surpris en cette rentrée. Le retour à la réalité va être, vous vous en doutez, très difficile !


Vous vous en doutez, j'aime les petites criques tranquilles, loin du monde..




Enfin, un petit hello de ma petite saucisse - toute langue dehors - très intéressée par les mouettes (elle a une passion sans borne pour les oiseaux), et qui m'a empêché de succomber à ma passion pour la photographie, elle tirait souvent sur sa laisse. Sur ce, bon dimanche à tous ;)
 
 

NB : pour ceux ou celles qui avez lu mon billet sur ma petite saucisse (qui a fêté ses 7 mois), sachez qu'elle a toujours ses chaleurs, moins prononcées. Fort heureusement son copain de jeu est castré, la meilleure nouvelle de la rentrée !

07 septembre 2012

The Friday Story (dogshaming)

Un petit coucou avant de profiter du superbe week-end que la météo nous promet ;)

Une petite histoire du vendredi soir - j'ai découvert ce site un peu par hasard. Créé par une américaine, qui souhaitait partager les bêtises commises par son toutou, un teckel (qui ressemble à la mienne !) elle a pris une photo de lui en ajoutant à ses côtés un mot expliquant pourquoi il se sentait honteux. Très rapidement, des milliers d'internautes ont trouvé l'idée géniale et ont décidé de faire de même avec leurs toutous. (ce n'est pas celui de la photo)
 

Le résultat est génial et très très drôle, j'ai passé un sacré bout de temps à regarder les photos et à rigoler ! J'ai aussi réalisé qu'on retrouve énormément de teckels, à croire que mon loustic n'est pas à la seule à avoir de sacrées idées ;)

Je vous en montre quelques unes ...


Ici à gauche, ce teckel à poils longs (adorable au passage et très très sage), explique que "son papa est un prête, et qu'il lui mange régulièrement ses "colliers de chien" (col que porte le prête)".





Ici ce jeune whippet (enfin je crois), ou la version plus petite, italienne, raconte "qu'il a été battu par chaton âgé de 8 mois et qu'il s'est enfui en courant, mais qu'il ne peut s'empêcher d'aboyer sur les pitbulls"

Chacun ses phobies !






Ce bouledogue explique que sa tendance à fixer du regard les invités provoquent chez eux une véritable gêne, qu'on retrouve également à cause de ses flatulences.
 
Quant à sa copine teckel, elle explique qu'elle déjà eu deux lavages d'estomac parce qu'elle avait avalé du chocolat, et que malgré cela, elle était prête à en manger de nouveau si sa maitresse avait la gentillesse de le lui en donner !







 "Je vole et je machouille les baumes à lèvre et les embauchoirs" nous raconte cette jeune whippet. 

 










Et voici mon histoire préférée :  

 "J'ai obligé mon "papa" à me poursuivre dans les bois, que ce dernier est tombé, a heurté sa tête sur une pierre et qu'ensuite je lui ai fait pipi dessus " !

Quelques unes en vrac .. comme celui aime faire pipi dans l'auge du canisite, un teckel (encore) qui possède un immense jardin mais préfère faire ses besoins dans le garage, et en dernier un autre teckel qui avoue adorer poursuivre les hommes qui portent du lycra ! La suite c'est ici.






Bon week-end !

05 septembre 2012

Rebelle

Lorsque j'avais vu la bande-annonce de Brave (le titre original) au cinéma, j'avais tout de suite eu envie d'aller voir le film. Un dessin animé signé Pixar, une fille rousse (cf. passion pour ce Red Syndrom) et une bonne dose d'humour m'avaient séduit.
Il m'aura juste fallu un peu de temps..

Voici l'histoire : Mérida est une jeune princesse Écossaise intrépide et experte en tir à l'arc. Bien décidée à suivre son propre chemin dans la vie, Mérida défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de ses parents : elle refuse un mariage imposé, alors même que celui-ci a permis à son père et quatre autres Lord de maintenir la paix entre les clans. Les trois autres Lord débarquent au royaume afin de présenter leurs fils, tous potentiels futurs époux (l'impressionnant Lord MacGuffin, le désagréable Lord MacIntosh et l'irascible Lord Dingwall). Mérida et sa mère s'opposent alors violemment et Mérida s'échappe en forêt où elle va rencontrer une sorcière, à qui elle va solliciter une faveur, mais le résultat sera à l'opposé de ce que souhaite Mérida et elle devra alors prendre son courage à deux mains ...(ou bravoure, ou bravitude.LOL..)

Avant le film, nous avons eu droit, comme d'habitude à un petit dessin animé, très doux, d'un petit garçon embarqué sur une barque pour aller nettoyer la lune de toutes les étoiles qui sont tombées dessus.

Que dire du film ? Les personnages sont haut en couleur (et je ne parle pas seulement des tignasses rouges du film), les auteurs se sont amusés à en faire des caricatures de ces chefs de clans écossais, dont les fils sont plus stupides les uns que les autres. J'ai toujours aimé l'Écosse, aussi je suis ravie de voir une adaptation côté dessin animé. La qualité de l'image est exceptionnelle, on prend beaucoup de plaisir à suivre cette histoire mêlée de mysticisme, sorcellerie, croyances.. et entourée de brumes.
Pères et fils - faites votre choix !


L'histoire raconte comment Mérida va devoir réparer ses propres erreurs et protéger sa mère. Le film est selon moi, plus destiné aux enfants qu'aux adultes. Un peu comme l'Age de Glace, j'ai eu le sentiment d'être un peu trop âgée.  Cependant, j'ai passé un agréable moment. Et comme dans Tangled (Raiponce), les filles ont dorénavant le premier rôle et sont de vrais battantes.

Le film, sur un plan plus intellectuel, décrit le combat d'une princesse, entre tradition et désir d'émancipation. Comment échapper à un destin tout tracé ? L'héroïne est à la fois intrépide, belle, intelligente mais est déchirée à l'idée de décevoir ses parents. Le plus étrange est que de nos jours, le mariage forcé est toujours d'actualité. Ce film ne marchera donc pas dans tous les pays, vu ses idées très progressistes (enfin, qui me paraissent à moi tout à fait logiques et normales). J'ai vu les enfants dans la salle, qu'en ont-ils pensé ? Comment ont-ils interprété ce dilemme ? L'ont-ils seulement compris ?



Depuis plusieurs années (Pocahontas, la petite Sirène,etc.) le cinéma choisit des héroïnes combattantes et j'en suis heureuse. Ça nous change des princesses endormies, attendant patiemment l'arrivée du prince charmant. D'ailleurs, même cette version devrait changer, avec l'adaptation de la Belle au Bois Dormant où Angelina Jolie campe une Reine très méchante. Le cinéma a donc décidé, que ce soit en film ou en dessin animé, de revisiter nos classiques et de changer le destin de ces jeunes femmes. Par contre, j'aimerais que les hommes ne deviennent pas non plus que des caricatures de Rambo ou d'idiot. La parité, non mais ! Raiponce, signé également par Pixar présentait d'ailleurs un bandit de grand chemin très agréable.

Pour en revenir à Rebelle, j'ai passé un bon moment, les scènes de combat sont assez effrayantes (à la place d'un gamin de 6 ans, je n'aurais pas été fière...) et les triplés sont très amusants. J'ai aussi adoré le père. La famille est aimante, les deux parents sont présents et attachants.
Un film parfait pour les vacances, pour les petits et les grands. 



02 septembre 2012

Changement d'url ;)


En voilà un gros mot ! Bon mon url va donc changer ... je voulais pouvoir mieux profiter de mon joujou (mon blog) donc j'ai acheté un nom de domaine (et fort heureusement il était disponible). Je suis donc une future propriétaire.

Et pour mes fidèles lectrices, elles auront remarqué que j'ai aussi changé la bannière (thème automnal, ça vous plait ?) et d'autres petites modifications. Et je ne vais pas m'arrêter là .. .
Donc, mon ancienne adresse (la fameuse url)  : http://theflyingelectra.blogspot.fr va bientôt devenir : www.theflyingelectra.com 

Mais attention ! Ceci ne prendra effet que dans 24 heures ... normalement, l'ancienne doit vous ramener automatiquement à la nouvelle, mais pour l'instant ça ne marche pas. Si vous cliquez sur la nouvelle, vous tombez sur "cette page n'existe pas". 

Donc ne modifiez pas le lien sous lequel vous m'avez enregistré. Bon, je ne rêve pas, y a une chance sur deux, pour que ça bug (ça m'était arrivé avec mon ancien blog) mais je bidouillerai comme à chaque fois. 

J'ai aussi envie de changer complètement de garde-robe (sauf mes vestes, boots et bijoux quand même) .. j'ignore si tout cela est du à la rentrée, je suis malade, docteur ? 
 

Electra, nouvelle proprio



Edit à minuit passé : ma nouvelle adresse fonctionne !  Je suis vraiment mauvaise langue.. mais les travaux continuent ;)
 

La rentrée, ou plutôt les rentrées

Quelques nouvelles ! Non je n'ai pas été avalée par un cratère .. j'ai juste été pas mal occupée ces derniers jours. Le téléphone sonne de nouveau, les mails s'accumulent, et je reste plus longtemps le soir au travail. La circulation aussi est revenue, les embouteillages, les coups de klaxon, les visages changent, se ferment. Moins de sourire.
Le côté positif ? Les bons restos et les boutiques que j'aime rouvrent leurs portes, le beau temps perdure, les terrasses sont à nouveau prises d'assaut, les émissions que j'aime reviennent, je replonge dans ma bulle de lecture dans les transports en commun et j'enchaine les livres... 

Bref, la rentrée ça a aussi du bon.  Comme écrire ce billet trois fois, oui trois fois, et ne jamais penser à le publier ! arghghghgh ....

La rentrée littéraire - 626 livres, je crois. Les médias s'en sont emparés et ont déjà fait un premier tri, où les plus célèbres ou les découvertes de l'an passé ont droit aux honneurs. Depuis la reprise des transports en commun, j'ai repris à lire et comme il y a une semaine, je n'ai pu résister à l'envie de retourner faire un tour chez les bouquinistes. Pour voir, non seulement cette rentrée littéraire mais aussi me procurer des livres d'occasion que j'avais eu longtemps envie de lire.

Donc en l'espace de deux visites chez mon bouquiniste, j'ai donc rapporté :

-   Anne Berest, la fille de son père 

-   Sorj Chalandon, retour à Killybegs 

J'ai acheté ces livres à la Fnac, j''attendais impatiemment leurs sorties au format de poche pour les lire, c'est chose faite !

- Anne Gavalda, je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
Je suis mitigée vis-à-vis de cet auteur, j'ai aimé Ensemble c'est tout mais pas du tout apprécié La consolante, mais pour 2 euros, je me laisse tenter car j'en avais entendu du bien. 

- Banana Yoshimoto, Kitchen
Un pur hasard, attirée par le nom de l'auteur et la quatrième de couverture. On verra ;)

Et le même jour, chez un autre bouquiniste :

- H.G Wells, la Guerre des Mondes. Un classique à lire ;)

Avez-vous lu un de ces livres ? Je suis toujours aussi heureuse d'étoffer encore plus ma bibliothèque (et ma PAL). On ne se refait pas. Vu que ces achats datent d'une semaine, j'ai déjà fini la lecture du livre d'Anne Berest. J'en reparle dans un prochain billet. Je suis en train de finir une des enquêtes de Wallander que je n'avais pas encore lue.

Et hier, de retour à la boutique, j'ai jeté mon dévolu sur trois autres livres, j'avais des noms en tête mais malheureusement, je ne les ai pas trouvés. Ainsi, impossible de mettre la main sur des ouvrages de Philip K.DICK. Je suis le blog de Cachou, qui lit beaucoup de SF et Fantasy, mais j'ai moins de chance qu'elle dans les librairies de livres d'occasion, qui fourmillent de livres mais où je ne trouve pas chaussure à mon pied.

- Laird Koening, Attention les enfants regardent -  la couverture est horrible ! Vous aurez reconnu ce cher Alain D. Cette photo et la mise en valeur du titre feraient presque passer ce roman pour une histoire de c. Mais non ! Laird a écrit un de mes cinq romans préférés, la petite fille au bout du chemin. De nouveau, il y raconte l'histoire d'enfants seuls chez eux, qui ici vont recevoir une étrange visite. Je crois que je vais recouvrir le livre pour les transports en commun ! 
- Paul Auster, l'invention de la solitude (1,90€) - cet achat n'était pas prévu non plus, en fait je cherchais un des romans de sa compagne, Siri Hustvedt mais je me suis emmêlée les pinceaux. J'ai honte de le dire, mais je n'ai jamais lu Paul Auster. Pourtant, une des blogueuses que j'ai découverte récemment l'adore, je cherchais Le Léviathan mais mon bouquiniste n'avait que l'invention de la solitude (en plusieurs exemplaires). J'espère que cet essai me fera aimer l'auteur ;)
- Amélie Nothomb, Stupeurs et tremblements (2,05€). J'ai lu ce roman il y a environ 8 ou 9 ans, mais il ne m'appartenait pas, et dernièrement j'ai eu envie de relire ses premiers écrits - je cherchais l'Hygiène de l'assassin - mais impossible de mettre la main dessus. Je viens de voir que j'ai déjà écrit à plusieurs reprises à quel point j'aime la personne d'Amélie Nothomb (je n'ai pas lu ses derniers romans), j'adore la voir en interview, lire ses entretiens - j'aime sa manière d'assumer son excentricité, son phrasé, son processus créatif (ses bébés), et quand j'avais écrit le brouillon de ce billet, j'avais comparé ses romans au Beaujolais nouveau ..bonnes et mauvaises années, grand cru ou petit vin ordinaire ... sauf que, je n'ai pas publié ce billet (par flemme) et que ce cher Augustin du Grand Journal (le sixième sens ? ce soir là, j'ai regardé l'émission pressentant que je verrais Amélie et j'ai eu raison !), m'a piqué ma métaphore ! Vous auriez du me voir rager toute seule devant mon écran..
L'autre bonne nouvelle, c'est qu'en allant chez Coiffard regarder leur sélection pour la rentrée littéraire (la plus belle librairie de Nantes où les employés affichent leurs coups de cœur par un petit papillon sur le livre pour le partager avec vous), j'ai découvert qu'Amélie viendra signer ses livres en janvier prochain ! J'étais comme une gosse en lisant le message.

Je vais pouvoir jouer à la "fan", et apparemment son dernier livre reçoit de bonnes critiques. Donc, une excellente raison de se le procurer. Sinon, j'ai repéré d'autres nouveautés, mais en ce moment j'aime le contact des livres d'occasion, lire le nom de ses anciens propriétaires, retrouver un papier de compte des gains au Yahtzee d'un certain Philip, etc.
                                                                  *  *  *


Et la rentrée télévisuelle dans tout ça ? Elle se fait sans moi, si j'avais publié mon billet il y a huit jours, j'aurais pu vous annoncer le retour de Castle, mais là je ne vous apprends plus rien. J'aime cette série légère, qui me fait sourire, surtout lorsque la journée au boulot a été difficile, le lundi soir - où on a déprimé de devoir retourner travailler ;)
Sinon, Canal va diffuser Homeland à compter de jeudi prochain (je vous ai déjà parlé plusieurs fois de cette excellente série, dont j'ai vu la première saison), je vais à nouveau les regarder. Claire Danes a vraiment mérité son Golden Globes.

Sinon, Arte va diffuser la mini série produite par la BBC sur Jane Eyre avec Ruth Wilson dans le rôle phare. J'en ai déjà parlé dans mon billet sur l'adaptation cinématographique, j'avais aimé cette version et j'ai envie de la revoir. Enfin, toutes les autres séries sont de retour, vous l'aurez remarqué - vous pouvez être ainsi occupé le mardi avec The Mentalist, le mercredi devant Esprits Criminels, le jeudi sur Canal et le vendredi sur M6 avec NCIS. Je ne les regarderai pas, j'ai lâché plusieurs séries l'an dernier, j'en viens à préférer ces séries qui ne durent que treize épisodes par saison ou les mini-séries. J'attends aussi le retour de Damages (même s'il s'agit de la dernière saison) et de Dexter. The Killing sur Arte est terminé, pas mal même si la fin m'a un peu déçue.

Là, je regarde un documentaire sur l'histoire des Playmobil et des Lego. L'autre jour, j'ai suivi un reportage sur le Rwanda et son système d'assurance maladie qui donnait un peu d'espoir sur l'Afrique. Bref, vous l'aurez compris, je regarde peu la télé. Ah si, une émission (vu sur l'excellent M6 Replay) que j'aime c'est celle sur le relooking avec l'excellente Christina ;) J'adore sa personnalité et elle a un talent impressionnant, le résultat est à chaque fois époustouflant. Et j'ai vu sur Canal Melancholia et Tomboy, j'en reparlerai plus tard.

                                                                *  *  *

Enfin, la rentrée cinématographique - va me pousser à retourner dans les salles de cinéma très vite, ces films sortent mercredi prochain. Il s'agit de sorties dont j'avais parlé dans des billets précédents : Premium Rush (avec Joseph Gordon-Levitt) - les critiques sont mauvaises mais j'ai quand même envie de le voir, c'est un film de course-poursuites dans les rues de NY entre un coursier et un homme mystérieux qui souhaite récupérer un pli, à tout prix. J'adore la ville de NY, les films d'action et JGL donc je vais me contenter de peu.

Killer Joe, un petit film noir avec Matthew McConaughey et Emile Hirsch, réalisé par William Friedkin (L'exorciste). Ce film offre de nouveau à McConaughey la chance de nous montrer une nouvelle facette de son talent, en interprétant ce policier, tueur à gages sadique le week-end. J'ai très envie de le voir.

Enfin, j'en parle souvent mais dans quinze jours, Jason Bourne, ou plutôt un de ses collègues fera son retour sur le grand écran. Youpi. Et oui, j'aime les films d'action et Jane Eyre - j'assume !
Enfin, j'ai vu Rebelle, je vous en parlerai plus tard, comme de tous mes achats. Je n'en parle jamais mais là c'est la rentrée ;)
Bonne fin de week-end !

PS : je vais changer la bannière de mon blog, je m'en lasse un peu.