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28 août 2013

Et puis je suis allée en Estonie...

J'ai complètement craqué pour l'Estonie, EESTI
Il m'est difficile de vous résumer ici tout ce que j'y ai vu, mangé, appris, découvert ! Je vais donc faire un effort, mais je ne pourrai pas vous exempter d'un rapide cours d'histoire. Je ne peux aller dans un pays sans avoir étudié auparavant l'histoire (dans les grandes lignes) afin de mieux comprendre la culture. Et ici, nous sommes gâtées ! 

L'Estonie, capitale TALLINN () est un petit pays de 1,2 m d'habitants, situé en Europe septentrionnale, le plus haut perché des 3 (Lettonie, Lithuanie). L'Estonie est un tout petit pays (en trois heures, vous passez du nord au sud et de l'ouest à l'est), qui doit ses ressources à la mer Baltique (les 2/3 de ses frontières) et au centre du pays, d'immenses forêts. La majorité des habitants se concentrent donc au bord de l'eau, et deux tiers dans la seule capitale. 


25 août 2013

Ma rentrée télévisuelle

C'est la rentrée !

Je l'ai mentionné quelques fois dans mes billets, cet été aura été extrêmement calme côté télévision, à part Damages sur Canal +,  je n'ai suivi aucune autre série au mois d'août ! En même temps, le beau temps ne m'incite pas à rester devant mon petit écran. J'ai regardé plusieurs documentaires mais en ce moment, je suis plus souvent plongée dans un livre. Mais la télé tient sa revanche et croyez-moi : la rentrée risque d'être chaude !

Voici une liste non exhaustive de programmes que je pense suivre à la rentrée, quand je vois le nombre, je vais devoir sans doute faire des choix (au menu : Mad Men, Major Crimes, Under the dome, Hannibal, La Gifle, Borgen, etc.).  Voici donc en détail la liste des séries, dont je regarderai une partie ... entre Arte et Canal + et Canal Séries, mon cœur balance !

21 août 2013

My addictions of the week

http://4gblog.tumblr.com/



Oh je sais, je dois vous préparer un billet sur mes vacances ! Promis, je vais m'y mettre....en attendant au programme de ce billet : Gini, Guillaume Gallienne, House of Cards, liseuse, Kobo Glo, J.D SALINGER !, le film de l'été : Paris à tout prix 
(PS : vous aurez reconnu dans ce dessin, les protagonistes d'un film culte des années 80)


19 août 2013

Ma toute nouvelle liseuse

Tada ! Voici mon dernier achat : ma toute nouvelle liseuse. Au menu : un petit bilan et quelques infos pratiques. C'est une KOBO GLO (pour les curieux).

J'y pensais depuis deux ans, je lisais tous les billets à ce sujet et je m'étais, comme de nombreuses amoureuses des livres, égarée dans un débat futile et inutile : livre ou liseuse ? La réponse est pourtant simple : les deux, mon Général !

La voici en photo (j'ai activé le rétroéclairage, non nécessaire en journée)

Amoureuse des livres, je le suis -  j'adore les livres - l'objet, les livres neufs, les livres de photographie, dont je feuillette les pages en m'imprégnant de l'odeur d'imprimerie, oui j'adore ça. Mon rêve ? Une immense bibliothèque. Sur mon autre blog dédié au livre, je ne cesse de poster des photos de librairies, ou de bibliothèques. Il ne se passe pas dix jours sans que j'aille me promener au milieu des livres, rêvant secrètement de pouvoir tous les ramener chez moi :-) La preuve, mon billet d'hier sur mes derniers achats de livres !

Voici donc, en essayant de faire court (et ce fut difficile), le fameux bilan :



18 août 2013

A quiet Sunday

Après un début de journée maussade, une matinée sous la pluie, le soleil est enfin de retour ! Je ne compte plus le nombre de jours passés sans voir la pluie ! J'ai pu aller promener ma petite saucisse vers 5h, après avoir vibré devant le triple saut et le 4x100 hommes des mondiaux d'athlétisme de Moscou. J'ai commencé un nouveau livre, prêté par une amie, Heather Mallender a disparu de Robert Goddard. Je ne connais pas l'auteur mais j'ai déjà bien avancé ! Je n'arrive pas à le reposer. J'ai déjà envie d'être dans mon lit pour continuer ma lecture. Pendant ce temps-là, mes loulous en profitent pour faire la sieste.


Vive les dimanches calmes !

Hier, j'ai craqué et et je suis allée dans une de mes bouquineries préférées, un budget en tête, et mon carnet rempli de noms et de titres de livres, je suis ressortie avec 5 livres dont un seul figurait sur ma bucket list. J'avoue que j'ai du me forcer à partir vite, car j'étais prête à continuer à acheter ! Tant de livres me tentaient. Terrible. Ces bouquineries sont de vrais lieux de perditions pour nous autres, pauvre pêcheur drogué aux livres ;-)




1. Albertine Sarrazin - L'astragale. Son tout petit prix (0.90 cts) et la quatrième de couverture m'ont intriguée, le titre me parlait vaguement. En le voyant ce midi, ma mère m'a dit qu'elle l'avait lu il y a très longtemps (le livre est sorti en 1965 je crois). Moi, j'ignorais tout de la vie de l'auteur, Albertine Sarrazin, racontée dans ce livre. J'ai hâte de le lire.
2. Amélie Nothomb - Biographie de la faim. Je continue à découvrir l’œuvre d'une romancière dont j'adore la personnalité. Je n'ai pas lu tous ses romans, fort heureusement, on les trouve facilement à des petits prix.
3. Jean-Paul Sartre - Les mots.  Il est temps, me direz-vous ! L'auteur et le thème du livre me tentaient vraiment. Il n'était pas sur "ma liste de courses" mais je n'ai pas pu résister. 
4. José Saramago - L'aveuglement. Idem, mais la quatrième couverture m'aura convaincue. Prix Nobel de Littérature, l'auteur portugais m'a tout de suite attiré par le thème  de son roman (le fléau de la cécité, fin du monde) et son style (ponctuation, absence de noms des personnages).  A découvrir. 
5. Irène Némirovsky - Suite française.  J'avais envie de l'acheter depuis sa sortie en librairie, aussi alors que je cherchais un autre auteur, en voyant le livre, je n'ai pas résister. J'ai hâte de le lire. 

Bonne fin de week-end 



16 août 2013

L'heure des loups

J'avais, je crois, mentionné la difficulté pour moi de terminer la lecture d'un livre. J'ai finalement réussi à avoir la bête ! Ce fut épique. J'ai emprunté L'heure des loups de Shane Stevens avant mon départ en vacances, ayant l'assurance d'avoir jusqu'au 20 août pour le lire. A mon retour, j'ai commencé à le transporter avec moi, dans un sac particulier, la bête de 524 pages ! Et ne rentrant pas dans mon sac à main estival (sac à main de petite taille)

J'aime les romans, encore plus lorsqu'ils y mêlent l'histoire, celle avec un grand H. Et spécialement celle du XXème Siècle. Aussi, il était difficile de résister à un roman, situé en 1975, mêlant anciens officiers SS, dont Dieter Bock, l'ennemi juré de César Dreyfus, inspecteur français juif figure du Quai des Orfèvres, les services secrets français, israéliens, ouest et est allemands. 

J'ai compris, un peu tardivement, que ce livre exigeait de la concentration, de la patience, du dévouement.
 


14 août 2013

Twittomaniac

Je ne pensais pas tomber un jour dans la spirale infernale de Twitter. 

J'ai créé un compte il y a trois ans sans jamais l'utiliser et puis, il y a environ deux mois, j'ai commencé à vouloir comprendre comment ce réseau fonctionnait. J'apprends toujours.
Twitter pour les nuls a été écrit pour moi.

Avant d'aller plus loin, autant vous dire tout de suite que j'ai un nombre rikiki d'abonnés (proche de zéro), le plus petit de la terre ! Qui s'explique sans doute d'une part, par ma nullité à comprendre comment ça fonctionne et d'autre part, par l'absence d'amis ou de famille sur Twitter. Ma sœur me l'a encore dit ce midi, elle n'est pas intéressée. Alors pourquoi continuer ? Tout simplement parce que cela me permet de suivre d'autres personnes, inconnues ou célèbres

Au départ, je me suis abonnée à de nombreux comptes, toute excitée de découvrir ce nouvel outil. Et puis depuis quelques temps, je fais l'inverse. Je trie - concrètement je me désabonne. Mes très rares abonnés ont eu la gentillesse de ne pas encore faire de même. Merci. Pourquoi me direz-vous ? Parce que j'ai enfin compris ce que je recherche dans Twitter.

Je suis curieuse. Aussi quand je connais un coup de foudre bloguesque,  j'ai envie de suivre le compte Twitter de cette personne. Je ne souhaite pas connaître la vie quotidienne de cette personne (la téléréalité ne m'a jamais intéressée) juste à retrouver l'univers qu'elle a su créer dans son blog, sans me transformer en voyeur.  Je suis donc déçue quand je découvre que son compte ne fait que relayer que des liens vers ses billets.

J'aime le cinéma et donc a fortiori les acteurs. J'étais donc ravie de découvrir que les stars raffolent de Twitter. Mais j'ai vite déchanté, certains ne postent que des photos d'eux-mêmes, d'autres discutent avec leurs amis et vous laissent gentiment suivre ces conversations sans que vous n'y compreniez grand chose. Certains ne font que de l'auto-promo. On s'y ennuie vite. Tous mes acteurs et actrices préférés ne sont pas sur Twitter, et quelque part je les comprends. Souvenez-vous du couple Moore/Kutscher qui en abusé ? Fort heureusement, j'ai depuis déniché quelques perles rares. Des acteurs que j'aime et qui savent utiliser ce réseau à merveille.

http://blog.nicolashachet.com/reseaux-sociaux/twitter-pourquoi-cest-bien/


- Autre déception : les faux comptes de célébrités, ils sont nombreux. Ainsi, Bill Murray n'est pas Bill Murray. Snif.

Et mon compte ? 

J'ai eu du mal à appréhender la petite bête, comme la notion de @ ou hashtag, certains billets que je lisais au départ me semblaient être incompréhensibles. Mon apprentissage a été long et difficile. Ainsi, j'avoue que jusqu'à cette semaine, mon compte était encore en mode privé. Erreur réparée

Mon compte n'a rien d'exceptionnel, il est proche du niveau zéro. Je compte m'améliorer. J'aimerais encore suivre plus de personnes ou de comptes, aussi si vous avez des pistes, je suis preneuse ;-) Il faut que j'intègre ce procédé (140 signes). Vu mon nombre rikiki d'abonnés, je poste peu - je l'utilise encore principalement pour suivre d'autres comptes ou alors faire suivre des liens sympas, des photos glanées ci et là ou des photos de mes voyages.


Bilan

J'ai mis du temps à comprendre son fonctionnement et à dénicher les abonnements qui "me correspondent". Voilà la clé, comme pour les blogs. Certains me "parlent", d'autres pas. J'adore cette liberté que nous offre Internet. Twitter est un excellent réseau de communications, il ne résume pas à des blogueurs ou des célébrités, il suffit de voir mes abonnements. Chaque jour, l'histoire avec un grand H s'invite chez moi comme les plus belles photos de la Terre. Bernard y a partage ses bons mots, untel ses livres préférés, une autre son amour pour le bon pain.  

Et vous alors, aussi atteint de twittomania


13 août 2013

Jane Austen, vous connaissez ?

Un de mes films préférés est Orgueils & Préjugés. J'aime toute l'œuvre de la romancière anglaise, comme beaucoup d'entre nous. Et dans le monde entier, les adaptations télévisuelles et cinématographiques ne cessent pas. 

Arte a diffusé tout récemment ses œuvres adaptées à la télévision, plus ou moins réussies (sur ce, nous avons tous nos préférés). Pour les possesseurs de liseuses, on peut télécharger toutes ses œuvres gratuitement en format eBooks.

Et Guillaume Gallienne, dont je suis le programme quotidien sur France Inter "Ca ne peut pas faire de mal" lui a consacré une de ses émissions littéraires. 

Et Hollywood vient tout juste de sortir une comédie appelée Austenland avec la très jolie Keri Russell et le très séduisant JJ Fields qui campait déjà un héros austinien dans Northanger Abbey (le rôle de Henry Tilney dans le film que j'adore avec Felicity Jones).
 

Attention : je n'ai pas vu le film, et la bande-annonce est à double tranchant, il peut s'agir d'une daube ! Mais bon j'aime les deux acteurs principaux et puis quand on est fan de l'œuvre de Jane, impossible de l'ignorer. A vous de voir ! Par contre, je crains que le film ne sorte directement en vidéo. Il sort uniquement dans quelques salles outre-Atlantique et les critiques sont moyennes.

Le pitch ? Jane Hayes est obsédée par le personnage de M.Darcy et ne trouve aucun homme à sa hauteur. Elle découvre l'existence d'un parc à thèmes en Angleterre qui lui permet de vivre dans un monde où tous les personnages sont récréés, elle décide de s'y rendre en y mettant toutes ses économies. Forcément, l'amour ne sera pas loin, mais tout se passera comme dans un roman de Jane.

Voilà, c'était le point Jane Austen du jour.  Pour une fille qui adore les films de guerre, c'est vraiment pas mal ! Sans doute que ce billet s'auto-détruira dans quelques jours.

NB : pour les fans de télévision, vous aurez reconnu le Dr Quinn alias Jane Seymour. Je n'ai pas trouvé de bande-annonce avec des sous-titres.








12 août 2013

Un .. non deux Maigret !

Je n'aurais jamais cru lire un jour, une puis deux enquêtes du commissaire Maigret. Sans doute est-ce du au fait que je classais le commissaire français au même rang que l'inspecteur Derrick. Leurs adaptations télévisuelles ne m'ont jamais intéressées, d'abord parce que j'étais trop jeune et parce que soyons honnêtes je les trouvais profondément ennuyeuses. Je dois ce revirement en grande partie à une blogueuse française transalpine, installée à Milan. Elle nous fait partager ses lectures et entre autres son amour pour Simenon.

En effet, elle adore Georges Simenon, immense romancier belge qui a créé le commissaire Maigret il y a très longtemps, et a écrit plus d'une soixantaine d'enquêtes dont il est le héros. C'est en allant rapporter un livre (fort tard) à la bibliothèque, que j'ai trouvé deux romans, L'affaire Saint-Fiacre et L'ami d'enfance de Maigret. Les deux romans ont été écrits à des périodes très lointaines (1932 pour le premier et 1968 pour le second). 

09 août 2013

The Friday Story

Copyright Getty Images

Et non, mesdames, messieurs, vous ne rêvez pas - il s'agit bien d'une souris traversant un cercle de feu, et de surcroît grimpée sur un skate ! Cette demoiselle a la chance de vivre auprès de Shane Willmott, un australien qui a réussi à dresser ses souris à faire des choses extraordinaires ! Et ça marche. Moi, j'ai cru d'abord à un montage photo. Enfant, ma maison était une véritable ménagerie, et ma sœur a eu plusieurs souris. Je me souviens d'une, blanche, qui poussait des cris de panique à chaque fois qu'elle réintégrait sa cage après que nous l'ayons nettoyée.


Copyright SHANE WILLMOTT
Dans une interview confiée au magazine Today, l'entraineur confie que ses souris adorent le skate board, possédant un centre de gravité déjà très bas et que dès qu'elles en tombent, elles remontent dessus !

Moi j'avoue restée vraiment admirative et je vous invite à regarder le diaporama sur le site du Huffington Post.


*   *  *

Une jolie histoire de sauvetage à présent. Lors du terrible incendie qui a ravagé le comté de Mariposa en Californie, la découverte le 19 juin par un pompier du nom de Nick Gauthier a redonné aux habitants un infime espoir. A la recherche de survivants, le jeune pompier a trouvé par hasard au milieu des ruines et des cendres, deux bébés hiboux gris cachés dans un arbre abattu. Le pompier et ses collègues ont choisi de ne pas emporter immédiatement les petits, guettant le retour de leur mère. Celle-ci ne revenant pas, les oisillons, dont l'un était totalement léthargique, ont été ramenés à la ville dans un refuge pour animaux sauvages.

Le magazine Today est donc heureux de vous présenter aujourd'hui, Puff et Stuff, âgés de sept semaines et en pleine forme ! Après avoir passé plusieurs semaines dans une sorte de couveuse, nourris de souris et de criquets, les oisillons ont repris des forces. Teri Williams du refuge de Fresno explique au journaliste que dorénavant ils claquent leurs becs pour lui faire peur, et qu'ils volent très bien. Sortis de leurs couveuses, ils s'entrainent dans une pièce spéciale. Le meilleur moment étant lorsqu'ils ne se sentent pas surveillés, et qu'ils commencent à jouer en se pourchassant ou en jouant à cache-cache. 

Ah j'aimerais tant les voir jouer à cache-cache ! Ils devraient être prochainement relâchés dans la nature. Bonne route à Puff et Stuff (leurs noms me font rire).

 *   *  *

Et enfin,  pour finir la semaine de bonne humeur une petite vidéo :

 

  
Bon week-end ! Have a nice week-end ! 素敵な週末を!



 

07 août 2013

My addictions of the week


De retour sur la blogosphère (et accessoirement au travail). Je laisse donc les aoûtiens profiter du soleil (un peu plus discret ces derniers jours), sauf le week-end où je profite de la plage. Je peux donc lire vos dernières aventures et j'ai découvert deux ou trois nouveaux blogs qui me plaisent beaucoup. 

Je les réserve pour mes pauses au travail, je ne les lis jamais chez moi. Je peste contre celles que j'aime qui ont disparu de la toile (pour congé ou toute autre raison) et j'en oublie que j'écris peu moi-même. Et que je dois aussi vous préparer des billets sur mon voyage en Europe septentrionale, vous savez chez les Baltes !




*  *  *

Mes drogues culinaires

J'ai complètement craqué pour la nourriture balte (estonienne et lettone), je vous prépare un billet culinaire à ce sujet !

Sinon, depuis mon retour, j'ai retrouvé mes habitudes, je me suis quand même fait plaisir hier en préparant du pain perdu (avec du lait sans lactose) et de la confiture fraise/rhubarbe - je vous le conseille, c'est une tuerie ! (cf. photo en bas dans mes Instantanés) Et j'ai découvert un peu par hasard la glace au speculoos Carte d'Or (j'achète très peu de glace, genre un pot par an, Ben & Jerry's normalement). 


Mes drogues télévisuelles

Depuis mon retour, je regarde avec plaisir (et tristesse) la dernière saison de Damages, les dialogues sont toujours aussi savoureux, le montage parfait (ainsi le parallèle entre les deux avocates est étudié au millimètre). Et je souffre encore plus cette saison de connaître la fin (le principe même de la série).

Croyez-le ou non, je ne suis aucune autre série (en ce moment). La sécheresse quoi. C'est même étrange, mais ça fait du bien. Je n'ai pas, j'avoue, l'envie de regarder des films - j'ai quand même regardé un ou deux films sur Canal +, mais bizarrement aucun nom ne me revient. Je me rabats donc sur des documentaires (l'invention du système métrique m'a passionnée), souvent sur Arte. 

J'ai quand même découvert deux mini séries qui me plaisent, la première diffusée le dimanche en début d'après-midi sur la même chaîne (6 épisodes diffusés en trois fois). Bon j'avoue, j'adore ARTE !

Il s'agit d'un documentaire sur une école de danse à Dresde en Allemagne, Les petits rats de Madame Paccula. Cette école est l'une des rares à accueillir des petits rats tout au long de leur scolarité, cours et gîte compris.

L'école est magnifique et les profs tous super sympas et investis (que ce soit en danse moderne, en dessin ou en maths). On suit quatre élèves qui rêvent tous de danser sur les plus grandes scènes, et qui découvrent les joies et les nombreuses difficultés de ce métier, dont Pauline et Shirley.

Pauline et Shirley

J'avais commencé le ballet mais après quelques années, j'ai tout arrêté. Pourtant j'étais "faite" pour ça me disait-on, grande, très mince, un joli port de tête (un grand cou), et plutôt douée - le petit rat idéal. Sauf que j'étais toujours partie à rêvasser et que j'en ai eu marre du balai dans le dos pour avoir le dos droit, et de l'autorité de ma professeure.  En tout cas, je vous invite à regarder l'émission (soit en rediffusion sur Arte +7) soit à regarder les prochains épisodes.

Sinon Canal + a diffusé le premier épisode des enquêtes de deux policiers britanniques dans Case Sensitive, Charlie Zailer (Olivia Williams) et Simon Waterhouse (Darren Boyd). Depuis 3 autres enquêtes ont été diffusées en Grande-Bretagne. La première enquête relate la terrible découverte d'un homme d'affaires rentrant de Suisse, trouvant sa femme et sa petite fille, baignant dans leur sang. L'inspecteur Zailer est pleine de contradictions et a du mal à s'imposer dans une équipe majoritairement masculine avec un supérieur misogyne. De même, le duo Zailer/ Waterhouse est bancal et on ne sait jamais sur quel pied danser. J'espère que Canal diffusera les autres épisodes.

 Mes e-drogues (iPhone ou iPad)

Je crois vous avoir parlé une ou deux fois des podcast que j'écoute régulièrement. Comme je promène mon chien deux fois par jour (trois souvent, mais la dernière promenade se résume à quelques minutes), j'ai pris l'habitude d'écouter quelques émissions. J'adore Canteloup avec "sa revue de presque" qui me fait toujours beaucoup le rire le soir, et me permet donc d'évacuer le stress d'une journée. J'ai appris qu'il avait resigné sur Europe 1 pour une nouvelle saison. Youpi !

Là, j'écoute France Inter avec "ça ne peut pas faire de mal" - une émission consacrée à des écrivains célèbres, et présentée par le charmant Guillaume Gallienne. J'avoue que j'hésitais à télécharger ces émissions car leur durée (50 minutes) et le sujet me faisaient craindre un profond ennui. Que nenni ! L'émission est très bien réalisée, elle présente des extraits de plusieurs œuvres (souvent lues par un autre écrivain), de la musique, et si possible des témoignages audio de l'écrivain. Ainsi ai-je pu entendre la voix de Faulkner et de Louis Armstrong accompagner mes pas, ou suivre l'épopée de Lawrence d'Arabie. Et la durée correspond finalement à ma promenade du soir, s'il ne fait pas trop chaud, car ma petite saucisse ne tient pas. 

J'ai hâte d'écouter les prochaines émissions. A noter que parfois, Guillaume préfère aborder un thème plutôt qu'un auteur en particulier. Vous pouvez écouter ses émissions sur votre ordinateur ou les télécharger en podcast (via i-Tunes ou votre plate-forme). 

Mes drogues cinématographiques

Depuis mon retour je n'ai vu aucun film, le soleil me pousse plus vers la plage ou mon transat que vers une salle de cinéma. Et j'avoue que les films à l'affiche ne me tentent pas. Peut-être la suite des aventures de Monsters & Cie

Par contre, j'ai vu plusieurs bande-annonces et là j'ai drôlement envie de les voir. Évidemment les films sont en post-productions et ne sortiront en salle qu'en 2014 !

Je vous montre aujourd'hui celle de the Turning - un film 100% australien qui réunit entre autres Rose Byrne, Cate Blanchett, Hugo Weaving (Elrond !) et Callan Mulvey (les fans de la série HBH s'en souviendront). Le film adapte à l'écran la collection de nouvelles de l'auteur australien Tim Winton. 







05 août 2013

Le sabot du Diable

Troisième roman de Kem Nunn, Le Sabot du Diable prouve une nouvelle fois le talent du romancier californien et son obsession pour le surf et les légendes. Ici, le lecteur est entrainé à la recherche de la vague mythique, le dernier spot secret caché en Californie, de surcroît en territoire indien et donc farouchement protégé. 

Kem Nunn aime ses personnages, la plupart ont connu la gloire jadis (comme dans la Reine de Pomona ou Tijuana Straits) et tentent aujourd'hui de trouver un sens à leur vie. Jake Fletcher n'y échappe pas, photographe vedette de surfers (les meilleurs photos se font à même sur une planche de surf), le photographe dorénavant drogué aux petites pillules se voit offrir un contrat en or : rejoindre une star mythique du surf, Drew Harmon, dans une réserve indienne au nord de la Californie pour immortaliser la star surfant la plus belle vague.

Évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Les surfers et le photographe vont très vite se mettre à dos les habitants de la réserve, et leur voyage initiatique va prendre la tournure d'une chasse à l'homme. Mais la vague ultime est là, et c'est toujours avec un lyrisme éblouissant que l'auteur pousse ses personnages à accomplir l'impossible, au péril de leurs propres vies. Kem Nunn aime les personnages déjantés, ces types dont  l'obsession (pour le surf, la drogue, la gloire) guide chacun de leurs pas. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces surfers qui ne vivent que pour la vague ultime, prêts à affronter des renégats indiens pour connaître cette ultime sensation. Tous courent après le rêve américain, mais aussi après, comme je l'ai déjà écrit, une forme de rédemption. Un dernier acte. Une sortie digne.

Décidément, Kem Nunn confirme qu'il est l'un de mes auteurs préférés, il incarne pour moi le romancier américain sous son meilleur jour, l'Amérique profonde, comme Bruce Springsteen l'est dans le domaine musical ou Johnny Cash. Un spécialiste du roman qu'il est difficile de cataloguer. Ici on le classe en "policier" alors qu'il n'y a pratiquement jamais d'enquête. Son style lyrique mais aussi profondément réaliste pourra plaire à ceux qui aiment les romanciers américains férus de nature (Jim Harrisson). Le lecteur s'attache facilement à ses personnages (mon préféré étant celui de Tijuana Straits, Sam Fahey et ici le jeune surfer qui a trouvé la foi).

J'avoue que le surf me fascine toujours, comment un homme peut communier avec la nature dans ce qu'elle offre de plus magique. C'est électrisant et fascinant. 

Je pique l'idée à d'autres blogs lecture, voici une citation : 

Parce que les surfeurs aimaient les histoires. Les grosses vagues et les hors-la-loi. Les excentriques qui avaient réussi, d'une manière quelconque, à vaincre le système, à rester au contact de la vie, alors que d'autres s'installaient à l'intérieur des terres et payaient des impôts.

Vous pouvez aussi lire mes billets sur Surf City et Tijuana Straits . Et j'ai aussi écrit dans un billet quelques lignes sur La Reine de Pomona (lu il y a longtemps). 

Mon verdict (complètement subjectif) :


02 août 2013

Midnight Express

Chose promise, chose due ;-) Je vous avais promis de vous parler de mes films préférés, et encore je fais dans le "soft", moi qui aime les films de guerre. Difficile de ne pas parler de Midnight Express - un film réalisé en 1978 par Alan Parker devenu au fil du temps un film culte (et une bande-originale avant-gardiste).  Aujourd'hui, je me sens un peu vieille en vous en parlant, rassurez-vous je ne l'ai as vu à sa sortie ! Mais je l'ai vu relativement jeune, mon frère avait sans doute la cassette vidéo - je devais avoir une dizaine d'années.

Le scénario est adapté librement du roman de Billy Hayes, une jeune américain arrêté à l'aéroport d'Istanbul en 1970 alors qu'il tentait de dissimuler dans un plâtre deux kilos de haschich. Condamné à une courte peine de prison, il fut rejugé et condamné à 30 ans de prison. Il réussit à s'échapper en 1975.

Oliver Stone a pris des libertés avec l'histoire originale en écrivant le scénario. Il lui invente une petite amie, modifie la cachette de la drogue, invente ou omet d'autres tentatives d'évasion ratées, et surtout change la fin. Enfin, pas la fin en soi, mais la manière dont il recouvre la liberté.

Et surtout Stone dresse un portrait extrêmement négatif de la Turquie. Il s'excusera quelques années après auprès du peuple turc. Il faut dire que le jeune américain va payer cher son trafic, transféré dans une prison sordide, il sera victime de tortures, qui auront marqué longtemps tous les spectateurs, dont moi. Pour l’anecdote, à la lecture du script, la Turquie refusera d'accueillir l'équipe de tournage et le film sera tourné à Malte avec des figurants de plusieurs nationalités.

Mais que dire ? Sinon qu'on ne peut pas lui reprocher ces quelques libertés, car l'objectif n'est pas tant de condamner un pays, mais la violence. Marquant, éprouvant pour vos nerfs. il vous sera impossible de ne pas vous identifier à ce jeune étudiant qui voit sa vie soudainement basculer en enfer. Le personnage comprend très vite qu'il ne tiendra pas longtemps et que sa seule chance de survie est l'évasion. 




Le spectateur ressent chaque coup porté à son corps comme s'il l'avait lui-même reçu. Il perçoit toutes les émotions qui le traversent, de la haine, au désespoir.  A cela, il convient d'ajouter le talent du réalisateur, le scénario sans faille et surtout l'admirable performance de l'acteur, Brad Davis, dont je vous parle à la fin de mon billet. Sa prestation est impressionnante de justesse. 

Et dès que je repense au film la musique vient me hanter, celle de Giorgio Moroder, un compositeur devenu culte car précurseur de la musique électronique. Vous pouvez l'entendre et l'écouter sur le dernier album de Daft Punk, qui lui rendent hommage dans leur dernier album.

Vous pouvez trouver la bande-originale sur i-Tunes. Mon titre préféré peut s'écouter ici.
Il y a des films dont il est difficile d'écrire plus sans dévoiler toute l'histoire, mais la plupart des gens connaissent la fin de l'histoire.  Magnifique dans la réalité comme dans le film - même si elle diffère dans les deux histoires, avec celle du film donnant à l'évasion une tournure plus dramatique. Je revois, pour ma part, les premiers pas d'un homme libre avec l'ultime crainte d'être arrêté dans la rue, si proche et si loin de la liberté. Je ressens toujours cette même émotion, immense.

La liberté chez moi est une sorte d'obsession, et sa privation mon pire cauchemar, aussi ce film résonne particulièrement en moi.

Que veut dire Midnight Express ? En fait, dans les deux versions (histoire réelle et film) elle signifie la même chose : l'évasion. Oliver Stone prendra la liberté de l'attribuer à un autre personnage du film, Max.  Voici le fameux dialogue qui le mentionne (en anglais car en français, on perd un peu de son effet magique) :

Max : The best thing to do is to get your ass out of here. Best way that you can.
Billy Hayes : Yeah, but how?
Max : Catch the midnight express.
Billy Hayes : But what's that?
Max : Well it's not a train. It's a prison word for... escape. But it doesn't stop around here.


Je n'ai pas lu le livre or j'en ai très envie, surtout que j'ai lu une critique hier qui m'a vraiment emballée (impossible de retrouver le lien). Si l'histoire diffère en certains points, j'ai hâte de connaître le témoignage de Billy Hayes dans le livre. Ce dernier n'était pas non plus un enfant de cœur, il avouera avoir déjà transporté à trois reprises du haschich avant d'être arrêter. Mais il ne méritait en aucun cas les tortures infligées par les gardes lors de son emprisonnement. Le livre, puis le succès du film permirent à la Turquie de se confronter à la réalité de ses prisons et l'échange de prisonniers avec les USA.

 

Un mot sur l'acteur Brad Davis enfin. Né aux USA, il est décédé à l'âge prématuré de 41 ans. L'acteur obtint la reconnaissance de la profession grâce à ce film avec plusieurs prix d'interprétation. Sa carrière ne décolla jamais vraiment, certains blâment les médias qui écrivirent sur sa sexualité. Il tourna par la suite quelques films, et joua à Broadway. Marié et père d'un enfant, il mourut en 1991.

Longtemps la presse lia sa mort du sida à sa bisexualité (souvenez-vous de l'époque). Ainsi, son épouse, et un témoignage posthume ont établi que si oui, il avait pu éprouvé des sentiments pour les hommes, il était un homme rangé et heureux. Incroyable qu'ils aient du ainsi aborder un sujet aussi privé pour satisfaire la curiosité malsaine des médias.  La maladie était peut être plus liée au fait qu'il s'était longuement drogué par intraveineuse jusqu'en 1981. Il découvrit qu'il était porteur du virus quelques années plus tard. Et c'est encore quelques années après que la maladie se déclara, à l'époque, aucun traitement n'existait, aussi il choisit de rentrer chez lui et mourut par suicide assisté.

Comme son personnage, il décida lui-même du choix le plus important de sa vie, et je le remercie pour avoir fait de Billy Hayes, un des personnages les plus symboliques du cinéma moderne et du film une ode criante à la liberté. 

Ma note (absolument pas objective) :