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31 janvier 2014

Réparer les vivants

"Exercitatio Anatomica de Motu Cordis in Sanguinis in Animalibus." 

J'avais déjà lu plusieurs critiques consacrées au dernier ouvrage de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants et je l'ai vue dans La Grande Librairie raconter la genèse de cet ouvrage consacrée au processus de transplantation qui naquit suite à la révolution opérée en 1959 lorsque des chercheurs français déclarent que la mort ne résulte plus de l'arrêt du cœur mais de l'arrêt des fonctions cérébrales. 

Véritable révolution pour nous, humains, qui pendant des siècles avons le mis le cœur à l'honneur - celui-ci n'est donc plus qu'un simple appareil à pomper, transférable de surcroît dans un autre corps. Organe qui ne porte plus l'âme du défunt. L'évocation du symbolisme qui entoure cet organe me fait penser à un autre ouvrage (que je n'ai pas lu) de Charlotte de Valandrey - transplantée il y a dix ans et qui je crois a défendu l'inverse, qu'elle avait non seulement récupéré un organe mais aussi une part d'âme.

Difficile de dissocier ce cœur du symbolisme qui l'entoure, religieux ou laïc. Les rois n'avaient-ils pas leur cœur retiré du corps et vénéré dans un lieu de culte ? 

Nul besoin de temples, nul besoin de philosophies compliquées. Notre cerveau et notre cœur sont nos temples.

Mais revenons au sujet de ce livre, ici on suit le parcours d'un cœur - celui de Simon Limbres, jeune haverais de 19 ans décédé subitement un matin brumeux au retour d'une partie de surf avec ses meilleurs amis. Entre l'annonce aux proches et la décision ultime du don d'organes, Maylis de Kerangal emporte ses lecteurs dans un tourbillon où se croisent services de réanimation, chirurgiens, surfers et maux de l'âme. Comment apprend-t-on le décès d'un enfant à ses parents pour leur demander quelques heures plus tard de donner ses organes ? 

Par une organisation incroyablement bien réglée - entre en jeu alors plusieurs personnages qui jouent chacun un rôle crucial dans un moment où chaque minute compte - les organes n'ayant qu'une durée de vie très limitée. La romancière décrit ici un ballet divinement bien chorégraphié : le médecin qui annonce le décès à la famille, l'infirmier qui va amorcer la réflexion autour du don d'organes, l'anesthésiste puis les chirurgiens. Elle raconte en détail le déroulé entier de l'intervention. 

C'est sans doute cette partie et le tout début (où l'on suit le jeune Simon dans ses dernières heures) qui m'a le plus passionnée, apprendre qu'un ordre précis existe dans l'extraction des organes, que ce sont ceux qui enlèvent les reins qui ouvrent et referment le corps. Comment s'opère le choix entre le donneur et le receveur.  Que les dernières volontés des familles sont respectées avant l'arrêt des machines respiratoires.

Le cœur fait tout, le reste est inutile.

Et puis le lecteur suit ce cœur qui va s'envoler vers un autre corps - la mort cède soudainement place à la vie, encore. Et la maxime en latin qui ouvre mon billet est prononcée lorsque les médecins retirent le cœur malade et laisse place à une machine le temps d'installer le nouveau.

Jamais l'auteur ne s'éloigne de la douleur des parents de Simon, jamais elle ne manque de respect envers leur souffrance et le douloureux choix qu'est le don d'organes - ouvrir un corps, le vider - hésiter pour le cœur, mais refuser pour les yeux car les yeux, c'est l'ouverture sur l'âme. 

L'être humain a beau avoir évolué avec la science, désacralisé bon nombre de croyances, le corps du défunt reste toujours sacré - certains refusent d'ailleurs qu'on y touche, même pour une simple autopsie. Le défunt, pour pouvoir continuer son voyage dans l'au-delà doit être "entier".  Maylis de Kerangal  souligne ici l'incroyable dévouement de ces équipes spécialisées qui ne forcent jamais la main des familles, qui font de leur métier un sacerdoce où la mort croise la vie et vice-versa. 

Nul n'existe vraiment, on ne vit en fait que dans le cœur des autres

Le style de l'auteur m'a un peu rebuté au départ, je l'avoue. Elle aime ces paragraphes d'une ou deux pages, ponctués uniquement de virgules, on s'essouffle parfois à la lire. Elle décrit ses personnages dans un tourbillon de souvenirs, images, impressions. J'avoue que je j'aurais pu me passer de tout connaître pour certains d'entre eux. Mais j'hésite encore à ce propos. 

J'ai dévoré ce livre en moins de deux jours, avec une émotion soudaine à la lecture du devenir de ces organes. Et puis j'ai appris que chaque mot est soupesé et que la vérité est dite, parfois froide et cruelle. S'entendre dire que son enfant est mort alors qu'il paraît encore dormir, le visage rose, les yeux fermés, et ce cœur qui bat encore. 
 
Maylis de Kerangal s'est inspirée d'une phrase de Platonov pour titrer son ouvrage : "enterrer les morts et réparer les vivants". Elle aurait pu la reprendre en entier, car même si elle a voulu mettre l'accent sur la transplantation, elle a tout aussi joliment et magnifiquement aborder le thème de la mort. 

 Le vrai tombeau des morts, c'est le cœur des vivants.

Un livre à lire absolument, une réflexion sur la vie qu'il est nécessaire de faire, l'auteur ne balance jamais vers un côté - elle laisse le lecteur libre de son choix, mais lui permet justement d'y réfléchir afin de ne pas laisser des familles dans un désarroi complet. 

Un gros coup de cœur pour ce début d'année !

29 janvier 2014

My addictions of the week



Un clin d’œil à ma deuxième BD préférée (ex-æquo avec Calvin & Hobbes), Mafalda fête ses 50 printemps au festival de BD d'Angoulême.

Au menu cette semaine : Bron/Broen, Kate Berry, the Americans, Bruce Springsteen, Une nouvelle chance, DCI Banks, Homeland, L'invention de nos vies, High Hopes, Arnaldur Indriðason, The Killing, Réparer les vivants, Galveston, Le Duel, Clint Eastwood et Mafalda ! 

27 janvier 2014

12 years a slave

Solomon Northup est un homme heureux. Il vit dans le nord de l’état de New York en 1840 avec son épouse et ses deux enfants. Violoniste, il gagne bien sa vie et vit confortablement. Mais Solomon est noir. La couleur de sa peau attise haine et convoitise. Deux hommes vont le piéger, l'entrainer à Washington où il sera vendu comme esclave à des propriétaires sudistes.

Solomon Northup a réellement existé, le spectateur en est informé dès le début. Et c'est avec effroi que l'on suit la plongée en enfer de ce musicien éduqué et cultivé. Enchainé, battu, il n'a de cesse de se battre pour survivre. La survie n'est pas que physique, elle est surtout morale. Traité comme un objet, une bête de foire - il est d'abord acheté par un propriétaire plutôt gentil (Benedict Cumberbatch, l'acteur phare de 2014), mais l'homme oublie sa condition d'esclave et propose d'améliorer les conditions de travail pour ses pairs. Si ses idées sont bien accueillies par le propriétaire, il est pris en grippe par l'intendant Tidbeats (le formidable Paul Dano). Il est sauvé in extremis par le propriétaire qui le revend à l'impitoyable Edwin Epps (Michael Fassbender, exceptionnel). S'en suivront des années d'horreur, d'outrage, d'humiliation.
Le salut viendra des années plus tard par l'intermédiaire d'un homme blanc (Brad Pitt).

24 janvier 2014

Canada

Je me souviens arpenter les rayons de la librairie à la recherche de livres pour offrir à Noël. J'ai craqué pour le dernier livre de Richard Ford pour deux raisons, la première : 
- La quatrième de couverture de Canada  "D'abord, je vais raconter le hold-up que nos parents ont commis. Ensuite les meurtres, qui se sont produits plus tard".

La seconde : j'ai vécu au Montana et plus particulièrement à Great Falls. J'ai d'ailleurs consacré un billet à cet État américain peu connu des européens. Aussi, trouver un livre qui se situe dans cette petite ville de l'Ouest a fini de me convaincre. 

Richard Ford prend la voix de Dell Parsons, âgé de 15 ans qui vit à Great Falls en 1960. Fils cadet d'une famille composée d'un ancien militaire, d'une femme au foyer et d'une soeur ainée prénommée Berner,  le jeune Dell ne sent pas à sa place, ni dans cette famille, ni dans cette ville. Il rêve de partir faire des études à l'université lorsque ses parents sont arrêtés après avoir braqué une banque. Les deux adolescents qui n'ont pas d'autre famille décident de fuir avant l'arrivée des services sociaux. Dell traverse la frontière et trouve refuge dans un village du Saskatchewan au Canada quand sa soeur part rejoindre un ami en Californie. 
Très vite le jeune Dell découvre que son bienfaiteur, le mystérieux Remlinger, également américain, est aussi recherché aux États-Unis. Le jeune homme va devoir apprendre à grandir très vite dans ce milieu brutal et sauvage.

J'écris ce billet presque un mois après avoir fini la lecture, des bribes me reviennent. En premier une sensation ressentie après avoir commencé la lecture : le contrepied que m'inflige l'auteur en évitant tout sensationnalisme, en évitant une histoire à la Bonnie et Clyde - les parents de Dell sont tout sauf des braqueurs professionnels. La preuve, ils se font arrêtés presque immédiatement. Nous ne sommes pas dans Gangster Squad, et même si le jeune Dell se retrouve dans un milieu hostile, ici pas de poursuite infernale, de règlements de compte à la OK Corral.



L'auteur américain décripte avec minutie la lente désintégration du rêve américain à travers cette famille atypique. La mère, jeune femme cultivée, issue de la bourgeoisie juive signe son arrêt de mort lorsqu'elle épouse un militaire beau gosse du Sud prénommé Beverly. Très vite, la jeune femme déchante, elle doit suivre son époux au fil de ses mutations dans les bases militaires et oublier toute vie intellectuelle. Lui s'imagine toujours plus malin que les autres et quitte l'armée dans l'espoir de réussir facilement. Mais ses petits trafics vont lui coûter très cher. L'organisation même du hold up prouve son manque de discernement : il ne cache même pas son visage, croyant à tort et travers qu'une distance de plusieurs kilomètres suffit à le protéger. 

Les enfants grandissent entre cette mère dépressive et ce père immature, et doivent très vite trouver leur place. Le jeune Dell raconte sa jeunesse alors qu'il est à la retraite et a finalement réussi sa vie. J'ai été vraiment émue par le témoignage d'amour du fils pour ses parents, pour sa mère (qui ne supportera pas l'enfermement) et même pour son père, un doux rêveur. Dell ne juge pas.

Mon deuxième ressenti est la sensation d'arrêt sur image - comme si ces paysages canadiens immenses, sauvages où le jeune homme vit en partie de l'année totalement isolé de ces semblables (il est logé dans une vieille bicoque loin de la ville) ont le pouvoir de figer le temps. En venant se réfugier de l'autre côté de la frontière, le jeune homme a souhaité effacer son passé mais se retrouve piégé dans un monde presque irréel, dernier Far West en ce 21ème siècle.


Richard Ford aime ses personnages, qu'ils soient bons ou mauvais - il leur accorde toujours son soutien et son respect et possède un talent indéniable pour décrire la vie de couple, les secrets, les failles, les non dits mais aussi l'amour maladroit de parents pour leurs enfants.

Enfin, je n'ai pas pu m'empêcher de revoir la ville de Great Falls défiler devant mes yeux et les immenses plaines qui l'entourent, et au loin les majestueuses Montagnes Rocheuses. Pour qui n'a jamais mis les pieds là-bas, les plaines sont sans fin - on peut voir les éclairs caresser le sol et remonter au ciel, la pluie tomber à plus de vingt kilomètres, admirer les arcs-en-ciel dans la totalité de leur arc. Un paysage époustouflant. Merci M.Ford. 

22 janvier 2014

Little bird de Craig Johnson

Si vous aimez les grands espaces américains, la culture amérindienne, l'Ouest sauvage et une écriture maitrisée, alors vous serez conquis par les romans de Craig Johnson.

Laissez-moi vous présenter le premier roman des aventures du shérif Walt Longmire, dont vous pouvez trouver les romans dans la collection Totem de Gallmeister.

La vie de Craig Johnson est aussi passionnante que ces personnages - il a été policier, pêcheur professionnel, charpentier et prof de fac. Il vit aujourd'hui dans les Bighorn Mountains (Wyoming) où il possède un ranch. 

Ayant vécu dans le Montana, et ayant eu la chance d'aller plusieurs fois dans l'état voisin du Wyoming - je suis jalouse. 

Little Bird vous présente le personnage fétiche de Craig Johnson : Walt Longmire, shérif du comté d'Absaroka. L'homme, veuf depuis peu, père d'une jeune femme prénommée Cady, avocate à Philadelphie, aspire à prendre sa retraite après une bonne vingtaine d'années de bons et loyaux services lorsque le corps d'un jeune homme, Cody Pritchard est retrouvé près de la réserve Cheyenne. 

Le meurtre du jeune homme intervient deux ans après sa condamnation avec sursis (avec trois autres adolescents) pour le viol d'une jeune indienne, Melissa Little Bird. Le jugement si clément avait avivé à l'époque les tensions entre les deux communautés. Walt, aidé de son meilleur ami, Henry Standing Bear (lui-même Cheyenne) et oncle de la victime, vont tenter de stopper le meurtrier avide de vengeance, dans une course poursuite à travers les étendues des hautes plaines du Wyoming alors qu'un violent blizzard s'installe.




Le roman présente les divers personnages que le lecteur pourra retrouver dans les autres romans de Craig Johnson : le très subtil et bel homme Henry Standing Bear, la jeune adjointe Vic Moretti, venue tout droit de Philadelphie et Cady, la fille de Walt.  Tous des personnages très attachants. 

Mais surtout le roman sait présenter au lecteur la difficile cohabitation, au vingt-et-unième siècle des indiens et des blancs. Ayant vécu au Montana, je traversais souvent une réserve et me rendais dans une autre, et j'ai pu voir les conditions de vie des tribus (qui n'étaient pas Cheyenne) et les tensions qui perduraient entre les communautés. Le racisme est toujours présent et les disparités sont flagrantes. Craig Johnson n'invente rien mais sait passer d'un monde à l'autre, sans jamais manquer de respect à l'une ou l'autre.



Les romans de Craig Johnson ont fait récemment l'adaptation à la télévision d'une mini série intitulée Longmire. Si elle n'est pas entièrement fidèle au roman (ainsi l'adaptation de cette histoire en particulier n'a plus grand chose à voir avec le livre), elle est néanmoins fidèle à l'esprit du romancier, aux personnages de Longmire et de Moretti et à l'amitié entre lui et Henry Standing Bear, interprété magnifiquement par le très séduisant Lou Diamond Philipps.  Si vous êtes curieux, j'en ai déjà parlé ici

Enfin, si vous aimez retrouver les mêmes personnages, je vous annonce d'ores et déjà que cinq autres aventures du shérif Longmire sont disponibles chez Gallmeister : Le camp des morts, l'indien blanc, les enfants de poussière, Dark Horse et Molosses. 

17 janvier 2014

Cher Oscar

La 86ème cérémonie des Oscars aura lieu le 2 mars prochain. C'est Ellen DeGeneres qui présentera la cérémonie. J'ai hâte d'y être - mais revenons aux nominations qui sont tombées hier, je vous ai préparé un petit billet comme en 2011, 2012 et 2013.

Les films les plus nommés sont : 

American Hustle, de David O.Russell (sortie le 5 février)
Gravity, d'Alfonso Cuaron (cf. mon billet ici)
12 years a slave, de Steve McQueen (sortie le 22 janvier)
Dallas Buyers Club, de Jean-Marc Vallée (sortie le 29 janvier)
Le loup de Wall Street, de Martin Scorsese

Je n'ai vu que Gravity pour le moment, j'ai prévu de voir les quatre autres avant la cérémonie. 

Et si on jouait aux pronostics ?







Best actor in a leading role/ Meilleur acteur
Christian Bale, American Hustle
Chiwetel Ejiofor, 12 years a slave
 Bruce Dern, Nebraska
Matthew McConaughey, Dallas Buyers Club
Leonardo Di Caprio, Le loup de Wall Street



Allez, avouez-que ça le fait cette année, non ? Que du lourd ! Après son prix au Festival de Cannes, Bruce Dern est à nouveau nommé. Bon, je ne cache pas que mon chouchou (Christian Bale) pourrait gagner et je serai encore la première à crier ma joie mais voilà j'aime bien le changement et mon coeur balance : Matthew ou Leo ? Disons que Matthew me surprend en donnant à sa carrière un virage très intéressant - le film pour lequel il obtient sa nomination en est la preuve - Leo de son côté aurait du le remporter il y a longtemps pour d'autres rôles - j'imagine qu'en voyant la liste des autres prétendants, il a encore du halluciner. Pour ne pas faire de jaloux, Ejiofor pourrait rafler la statuette. Bon, puisqu'il faut miser, je parie sur Matthew. Et vous ? 

Best actress in a leading role / Meilleure actrice
Amy Adams, American Hustle
Meryl Streep, August : Osage County
Judi Dench, Philomena
Cate Blanchett, Blue Jasmine (cf. billet ici)
Sandra Bullock, Gravity (cf. billet ici)


Bon, ce que j'ai dit des acteurs vaut aussi pour les actrices ! Seule Amy Adams n'a pas encore rapporté de statuette (malgré 4 nominations antérieures), que dire de Sir Meryl Streep ? On ne compte plus le nombre de nominations. Si Amy l'emporte, tout le monde sera content moi je vais voter pour Cate Blanchett que j'ai vraiment adoré dans Blue Jasmine, un de mes films coup de cœur de l'année.


Best supporting actor / Meilleur second rôle masculin
Barkhad Abi, Captain Philipps  (cf.billet ici)
Bradley Cooper, American Hustle
Jonah Hill, Le loup de Wall Street
Michael Fassbender, 12 years a slave
Jared Leto, Dallas Buyers Club



Grrr ... mon cœur balance ! Mon autre chouchou Michael Fassbender est nommé, je serai ravie qu'il gagne. Premièrement, je suis trop contente de voir le nom de Barkhad Abi apparaitre sur cette liste car j'avais loué son interprétation dans Captain Philipps. Mais j'aimerais bien qu'une petite vague de folie vienne réveiller ce cher Oscar, c'est pourquoi je vote pour Jared Leto.

Best supporting Actress/ Meileur second rôle féminin
Sally Hawkins, Blue Jasmine
Jennifer Lawrence, American Hustle
Julia Roberts, August : Osage County
June Squibb, Nebraska
Lupita Nyong'O, 12 years a slave


Je n'ai vu que l'interprétation de Sally Hawkins, donc difficile de juger - je n'avais pas pensé à l'époque que Jennifer Lawrence méritait un Oscar pour Happiness Therapy, je lui aurais plus facilement accordé pour Winter's Bone.  Bon, moi je parie sur Julia car elle est trop belle ! (et ça sera Lupita, non ?)


Best Director / Meilleur réalisateur
Alexander Payne, Nebraska
David O.Russell, American Hustle,
Martin Scorsese, Le loup de Wall Street
Alfonso Cuaron, Gravity
Steve McQueen, 12 years a slave

Cuaron
le mérite sans doute comme ce fut en son temps James Cameron pour l'innovation technologique, j'ai vu Gravity et j'ai été soufflée par les scènes dans l'espace, l'utilisation de la 3D - mais j'adore Steve McQueen qui a réalisé Shame et Hunger (avec mon acteur fétiche, le beau Michael Fassbender) donc mon cœur penche pour lui !


Il y a plein d'autres catégories mais voici mes deux autres préférées :

Best Original Screenplay / Meilleur scénario original
American Hustle
Her* 
(sortie le 19 mars)
Blue Jasmine

Dallas Buyers Club

Nebraska

 

*Spike Jonze a réalisé le film Her qui remporte un beau succès critique mais ne sortira en France qu'après la cérémonie. Je n'ai vu que Blue Jasmine mais en ayant découvert la bande-annonce de Dallas Buyers Club, je vote pour eux ! Et puis, les Oscars si frileux avec les films atypiques utilisent parfois ce prix comme prix de consolation et parfois non (Harvey Milk par exemple) Moi je veux que ce soit ce film au vu son histoire.

(12 years a slave et Le loup de Wall Street étant des adaptations, ils sont nommés dans une autre catégorie).


 Original Score / Meilleure musique de film
The book thief
Gravity
Her
Philomena
Saving Mr.Banks





Moi qui écoute religieusement la musique de films, n'ayant pas vu ces films, je ne connais pas leur musique excepté pour Gravity. Par contre, je connais plusieurs des compositeurs en lice. 

On ne présente plus John Williams qui signe ici la musique de The Book Thief. Pour les incultes, il a déjà remporté plusieurs fois la fameuse statuette, c'est un géant hollywoodien, il a signé la musique des Dents de la Mer, de la Guerre des Étoiles, d'E.T, etc. De son côté, Steven Price signe la bande-originale de Gravity,  j'avoue ne pas avoir été marquée par celle-ci mais il est aussi connu pour avoir travaillé sur la musique du Seigneur des Anneaux (comme arrangeur).

Donc moi, je vais faire ma petite patriote et je vais voter pour Alexandre Desplat, le petit Frenchie qui signe la musique de Philomena. Vous le connaissez déjà : The Tree of Life, Le Discours d'un Roi, Tamara Drew, Moonrise Kingdom, Prophète,etc. Bon j'arrête là. Il est super connu et j'avais déjà souhaité en 2011 qu'il soit nommé pour The Tree of Life, musique qui m'est toujours restée en tête.


Et enfin, le choix cornélien ... ou pas ?

Best picture / Meilleur film
Philomena
Nebraska
American Hustle
12 years a slave
Captain Philipps 

Dallas Buyers Club
Le loup de Wall Street

Gravity
Her


N'ayant vu que deux de ces films pour le moment, difficile de se prononcer ! Je vais voter pour Le loup de Wall Street (si si), car je les vois bien vouloir saluer leur travail sans pour autant remettre une statuette à Leo donc Meilleur film, c'est le meilleur compromis. Suis-je méchante ? 

Enfin, je ne peux pas finir ce billet sans saluer mes héros, ces Frenchies qui ont créé ces petits êtres parfaits dont je ne cesse de réclamer leur présence lorsque j'ai trop de choses à gérer : je parle des Minions, of course ! Ils sont nommés dans la catégorie The best animated film. Ne sont-ils pas adorables ?  et je persiste et signe : je veux un minion ! 

Et vous des pronostics ??

16 janvier 2014

My addictions of the week

En 2014, une bonne résolution pourrait être de diminuer le nombre de mes addictions, je ne fume pas, je bois peu - mais j'ai d'autres drogues ! Comme le monsieur l'a dit à la télévision, les résolutions ne fonctionnent que si elles ont un sens et si on y prend plaisir - aussi je ne touche pas à mon addiction au chocolat ! 

Par contre, je pourrais essayer de diminuer mon addictions aux films et aux séries télévisées... je n'ai aucun souci à le faire quand il fait 27°C et grand soleil mais quand on a la gorge qui chatouille et qu'on rêve d'être au lit...


Mais passons aux choses sérieuses :-)





Au menu cette semaine : Les brasiers de la colère, Golden Globes, Populaire, Arrow, Ryan Gosling, In the Flesh, Gaspard Proust, Jack Reacher, Homeland, Leonardo Di Caprio etc. 


13 janvier 2014

The secret life of Walter Mitty

....ou un sacré bol d'air ! Je ne ferai pas un long billet sur ce film, non pas qu'il ne le mérite pas, bien au contraire mais c'est un film basé sur les émotions, mais aussi pour les paysages islandais sublimes, les effets spéciaux utilisés ici à bon escient, l'hommage à toutes ces personnes qui dévouent leur vie à leur métier. 

Ben Stiller a choisi d'adapter très librement une nouvelle d'un des auteurs américains les plus connus, James Thurber : The secret life of Walter Mitty fut publié en 1939 dans le magazine Le New Yorker puis publié dans un recueil de nouvelles 3 ans après. 

Une première adaptation au cinéma eut lieu en 1947 qui déçut beaucoup le romancier. La version de Ben Stiller est toujours éloignée de l'original, qui décrit la vie de Walter Mitty perdu dans ses rêveries quotidiennes où il vit des aventures extraordinaires, à l'opposé de sa vie réelle, transparent à son boulot et malmené par une épouse dominante. 


Ben Stiller campe ici un Walter Mitty effectivement effacé à son travail, mais également dans sa vie personnelle. Célibataire à 42 ans, il a flashé sur une nouvelle employée, Cheryl (Kristen Wiig) comptable, embauchée au magazine Life il y a deux mois, où il officie depuis 17 ans comme responsable des négatifs photos (bureau au sous-sol). Sa vie va être bouleversée lorsqu'il apprend la fin du magazine en version papier (pour une version numérique) avec la suppression de centaines d'emplois et la perte du négatif n°25 envoyé par le reporter photo le plus célèbre de l'agent, Sean O'Connell (Sean Penn).

Afin de retrouver le fameux négatif, Walter Mitty va alors quitter sa petite vie douillette pour s'envoler pour le Groenland, aventure qui le mènera en Islande lors de l'éruption du fameux volcan
Eyjafjallajökull (une de mes scènes préférées, lorsqu'un marin tente de lui apprendre  à prononcer correctement le nom du volcan - j'ai vécu la même expérience l'an dernier en Estonie, auprès d'un islandais).

S'enchainent ici des paysages époustouflants, des rencontres humaines chaleureuses, jusqu'à son arrivée en Afghanistan à la poursuite du "chat fantôme", et sa rencontre avec le fameux photographe. La scène où il va jouer au football avec les habitants de ces montagnes perdues  est sublime. 



Évidemment il serait bête de ne pas citer les scènes où il rêve éveillé (ces "absences" lui font du tort dans son travail). Ben Stiller a su utiliser ici de manière intelligente les effets spéciaux où il se transforme en super héros, humilie son chef, impressionne sa collègue - bref, des petites merveilles d'inventivité.

Ces rêves éveillés, j'en ai eu moi-même énormément lorsque j'étais élève au primaire et un peu au collège. Je continue de rêver éveillée, particulièrement dans les transports en commun ou dès que j'ai l'esprit libre de vagabonder. Aussi, ce film m'a particulièrement parlé.

Beaucoup de personnes pensent que cette nouvelle de James Thurber était inspirée de sa propre vie. Enfant, le petite James jouait à Guillaume Tell avec ses deux frères lorsqu'une flèche lui transperça l'oeil. Il perdit la vue. Les médecins pensent que l'imagination débordante du romancier pourrait être expliquée (en partie) par le syndrome Charles Bonnet. Cette maladie d'origine neurologique survient après une perte de la vue, et provoque chez le patient, parfaitement sain d'esprit par ailleurs, des hallucinations visuelles complexes. J'aime à la croire. 



Moi qui aime la créativité, j'ai évidemment adoré le jeu avec les photos (célèbres dont celle de Marilyn Monroe) du magazine LIFE - les messages "codés" à l'attention de Walter qui apparaissent subtilement. Bref, le film vous emporte sur un petit nuage pendant 1h40 où la gentillesse redevient une qualité et vous ressortez le cœur plein de


La réalisation très soignée peut gêner certains spectateurs, pour ma part, c'est le jeu de l'acteur Adam Scott qui interprète le rôle du "liquidateur" - embauché pour virer les employés qui m'a dérangé, sa barbe trop parfaite, son physique trop lisse, son jeu trop appuyé. 


Mais sinon un grand merci à Ben Stiller, Kristen Wiig et le plaisir de retrouver la pétillante Shirly McLaine pour ce joli moment de cinéma ! Et un clin d'oeil à Sean Penn qui a la chance de jouer un rôle clé dans ce film - ce négatif n°25 est effectivement à voir !

Une excellente manière de commencer 2014.

Ma note :

 
PS : finalement, mon billet est normal !

08 janvier 2014

Sir Jake Gyllenhaal

L'an dernier, j'avais décidé de vous présenter mes acteurs préférés - et de les adouber, leur donner le titre de "Sir" en reconnaissance de tous ces moments magiques passés en leur compagnie. Je n'aurais jamais cru vous présenter ici le parcours de Jake Gyllenhaal alors que j'ai d'autres noms qui me viennent à l'esprit.

C'est sans doute parce que jusqu'ici, je n'avais pas remarqué qu'il était présent (comme c'était le cas également pour Sir Robin Wright) dans nombre de mes films préférés, et parce que c'est, je le reconnais tout simplement un très bon acteur !

Et dans le peu d'interviews que j'ai lues de lui, on peut penser qu'il est également un type plutôt sympa dans la vraie vie.

Alors, prêt(e) à passer un petit moment en sa compagnie ?  C'est parti ...

06 janvier 2014

Le bilan culturel 2013

Mon bilan culturel en films, séries et livres

Voici donc l'heure du bilan, je ne cite ici que mes films, livres ou séries préférés et découverts en 2013. J'espère que cela vous donnera envie de les découvrir à votre tour.  Prêts ?

Mes coups de cœur 2013 !

C'est en préparant ce billet que certains films me sont revenus en tête, mais l'un d'eux ne m'a jamais quitté toute cette année,  il est donc naturellement mon film préféré 2013. II s'agit bien de
Perfect mothers
 


03 janvier 2014

Don Jon

J'ignore pourquoi je suis allée voir ce film, je n'avais que très peu lu d'informations à son sujet, vu quelques images plutôt sordides sur un type accro au porno - mais en le voyant à l'affiche de mon cinéma (en v.o), Don Jon de et avec Joseph Gordon-Levitt, j'ai craqué. La bande-annonce, très spéciale (entièrement axée sur des visages d'actrices pornos) a renforcé mes doutes, mais le film les a rapidement chassés.

Don Jon est le surnom donné à Jon, un jeune type du New Jersey (Joseph G.L) qui ne jure que par la musculation, les sorties en boites de nuit (et les nanas qu'il ramène à chaque fois dans son lit), l'église, la famille et le porno. Car si Jon est un véritable tombeur, le sexe réel ne lui apporte rien comparé aux vidéos pornos qu'il regarde en boucle. Accro, il refuse d'en parler et absout ses pêchés (sexe hors mariage et vidéos pornos) tous les dimanches au confessionnal. Bref, Jon est un perfectionniste qui n'aime que sa petite personne. Il croit trouver la perfection en la personne de Barbara Sugarman (Scarlett Johansson), la bimbo ultime - elle est parfaite selon lui. Si parfaite qu'il la présente à sa famille - Jon Sr. (Tony Danza), sa mère et sa soeur (accro aux SMS). Mais Barbara, sous ses airs de cruche, est une femme autoritaire qui a de grands projets pour Don, très vite il doit suivre des cours du soir pour un jour porter un costume-cravate. Il doit surtout lui mentir au sujet de son addiction au porno - elle l'a surpris une fois et depuis il doit utiliser multiples ruses pour savourer son addiction.




C'est ainsi qu'il va croiser, lors d'un de ses cours du soir, une femme plus âgée, la quarantaine bien avancée, Esther (Julianne Moore) - deux êtres que tout oppose, sauf une certaine tristesse. Esther va venir le questionner et remettre en cause toute sa vie bien ordonnée.

Je ne vais pas tout raconter, mais disons que les premières dix minutes du film m'ont fait un peu peur - je reconnaissais à peine le type très sympa de (500) Days of Summer ou 50/50 ou même l'ado perturbé de Mysterious Skin - Joseph Gordon-Levitt s'est musclé le corps, et gominé les cheveux, au volant d'une voiture de sport, il interprète ce beauf du New Jersey qui préfère le porno au vrai sexe. On le comprend lorsqu'on le voit au lit une première fois, comme pour la musculation - il semblerait que ce soit une activité douloureuse et individuelle. Don Jon est un rigolo - enfin, je ne me serais pas retournée une seconde sur ce type, mais au contact d'Esther, une femme mûre, intelligente et cultivée, qui interprète ici le rôle de sa conscience - il va sortir de cet état végétatif et découvrir le monde.

Le film peut paraitre en effet simpliste, ainsi tous les beaufs du New Jersey pourraient soudainement devenir beaux (plus de gomina) et intelligents au contact d'une femme mûre. Pourtant, j'ai vraiment aimé la rencontre de ces deux êtres, il y a d'abord beaucoup de tendresse et d'humour entre ces deux personnages - elle est la première à lui parler comme un adulte, face à un père caricatural, une mère hystérique et une soeur introvertie, elle lui fait affronter sa propre vie, ses défauts. Tout en restant elle-même, un peu déjantée. 




Il en tient beaucoup ici à la performance des acteurs - tous excellents. Joseph Gordon-Levitt a probablement écrit ce rôle pour s'éloigner de ses autres personnages, mais sait aussi interpréter avec brio la transformation de Don Jon en Jon. C'est aussi amusant de retrouver Tony Danza dans le rôle de son père, qui n'a pas beaucoup changé depuis Madame est servie. Ce rôle lui va comme un gant, un beauf qui ne supporte pas son fils sauf lorsque celui-ci présente sa petite amie, la bimbo Barbara - le père est soudainement admiratif de son rejeton. Glenne Headly campe une mère hystérique et attachante qui m'a fait beaucoup rire. 

Que dire de Julianne Moore sinon qu'elle emporte toute avec elle ? Un seul de ses sourires et vous êtes fait. On comprend mieux la fascination de Don Jon pour cette femme qui assume ici ses rides, son âge. Une très belle interprétation. Enfin, je me dois de parler de Scarlett Johansson - j'ignore si j'ai déjà cité son nom dans un billet. Personnellement, s'il est clair qu'elle porte à merveille ces robes ultra moulantes et courtes, j'ai un souci avec son visage. Les gros plans lui vont bien car elle a de jolis yeux, une bouche pulpeuse mais en plan moyen, je lui trouve des gros traits et une asymétrie du visage assez marquée. Mais revenons à nos moutons, je l'ai trouvée géniale - d'abord son accent du New Jersey est le meilleur, elle campe une bimbo avec un talent exceptionnel. Elle ne pourra que rapidement vous énerver lorsqu'elle prend sa petite voix de minet et ne cesse d'appeler Jon "Baby". On a juste envie de lui mettre des claques. J'ignore si elle fait exprès ou non de prendre une voix très nasillarde, on rencontre plus souvent ces intonations nasales dans le Sud mais l'effet est réussi. Bref, ce film est à voir en version originale si vous voulez en profiter au maximum.


Les scènes répétées des confessions sont hilarantes comme celles des repas de famille. Le film n'a rien d'exceptionnel, pourtant j'ai craqué pour Esther et Jon - ils sont vraiment mignons et en sachant que le film a été écrit par Joseph Gordon-Levitt, il n'a pas pu s'empêcher d'y apporter une fin heureuse et de la douceur. J'aime aussi le fait qu'il aime ses personnages, comme il arrive à se moquer de lui-même mais aussi de tordre le coup à certaines idées reçues (et serais-je la première à me tromper ? Peut-être que sous ces tonnes de muscles, et de gomina, les beaufs en jogging du New Jersey sont de vrais tendres ?).

Pour les curieuses, on le voit bien évidemment regarder des vidéos pornos et on le voit au lit avec plusieurs femmes, mais rien d'autre - la caméra est concentrée sur le visage de ces femmes en plein extase et sur toutes les positions inimaginables. Pour finir sur une note plus amusante, sachez qu'en sortant de la salle, j'ai aidé une femme bien mûre (plus près des 80 ans) à sortir - je n'ai pas pu retenir un sourire en la voyant. Comme quoi, le film est vraiment grand public. Et comme genre ? Une comédie romantique, sans aucun doute. 

Mon avis :  ♥ (♥)

02 janvier 2014

Dans la hotte du Père Noël

Juste un grand merci à tous mes proches qui m'ont offert ces superbes cadeaux...enfin je voulais dire le Père Noël. Il a bien reçu la lettre que je lui avais adressée il y a quelque temps.

Je dois juste vous préciser que la peluche sur la photo n'est en fait pas uniquement une peluche, elle pèse assez lourd afin de maintenir la porte de la buanderie ouverte (où sont rangés la litière et les gamelles des chats). Mais chose magique, cette peluche est vivante ! Car chose incroyable, depuis son arrivée, elle ne cesse d'aller toute seule dans le salon... je la retrouve ainsi, souvent par terre sur le tapis, sous la table du salon ;-)

Vous aurez compris que ma petite saucisse a cru qu'il s'agissait de son cadeau de Noël et a beaucoup de mal à accepter qu'elle doive rester dans la buanderie ;-)

La plus grande surprise fut sans aucun doute de recevoir tous ces livres ! Si vous avez lu ma lettre au Père Noël, ils y étaient tous. Généralement, je reçois deux livres à Noël, mais là 5 ! Ma mère et ma sœur s'y sont mises à deux. Ma mère m'a avoué que le "petit" prix des livres Gallmeister avait joué en ma faveur ! (car elle m'a fait aussi un autre énorme cadeau, cf. plus bas).



J'ai été gâtée : un livre sur la plus belle, Marilyn - un journal intime avec des tonnes de questions, hâte de m'y mettre et un abonnement au magazine LIRE.  Bref, que du plaisir !








Enfin, le plus gros cadeau et le plus cher est un nouveau téléviseur, pour ma chambre afin de pouvoir regarder les vieux films diffusés en deuxième partie de soirée au fond de mon lit ou lorsque j'ai envie de passer la journée au chaud.

Un grand merci au Père Noël !

01 janvier 2014

Bonne année !






Tous mes vœux de bonheur et de santé ! 2013 aura été une année difficile pour pas mal de personnes (dont certains proches), aussi ils sont ravis de pouvoir tourner la page - ce petit coup de rouleau de peinture l'illustre bien.

Pour ma part, 2013 aura été une année intéressante et je remercie encore tous mes lecteurs d'être si patients avec moi.

L'an dernier, le soleil avait pointé le bout de son nez, mais cette année 2014 nous accueille avec une tempête et des vents à plus de 100 km/h ! De quoi repartir sur du frais !  Happy New Year !