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27 février 2014

The Grand Budapest Hotel

Bienvenue au Grand Budapest Hotel !  Comme beaucoup je me suis précipitée dans les salles aujourd'hui pour aller découvrir le dernier opus de Wes Anderson.  Avouez que les critiques dithyrambiques (meilleures que celles déjà très enjouées de Moonrise Kingdom) et le casting impressionnant ne laissent personne de marbre, et surtout pas une fan de cinéma comme moi. 

Évidemment, on a toujours peur d'être déçue (ce qui m'arrive assez souvent) mais ici que nenni ! La magie du cinéaste américain opère à nouveau - un vrai petit bijou d'une heure et trente neuf minutes.

Étrangement, mon cinéma (en plein centre ville) avait choisi de le projeter dans une petite salle au deuxième étage (la version originale cependant) et la salle a été vite remplie. J'ai failli ne pas profiter pleinement du film, ma voisine ayant en plus d'un tic de déglutition, une fâcheuse manie de froisser un bout de papier - un regard glacial de ma part aura eu vite fait de mettre un stop à ce tic !

25 février 2014

Luxembourg & Belgique


Pour information, nous sommes venues en train à Lille puis on a loué une voiture pour traverser la Belgique du nord au sud et d'est en ouest, en nous arrêtant dans trois villes : Arlon, Bruxelles et Hasselt. D'Arlon nous avons filé au Luxembourg y passer une journée. 

Pour information, nous avons eu droit au soleil à compter du samedi - il faisait plus froid que par chez moi, mais le soleil, ça n'a pas de prix (à savoir un bonnet neuf).



23 février 2014

A quiet Sunday

Je suis en week-end à la campagne.

Je reviens très vite. D'ici là, je vous offre une jolie visite de ma ville (j'ai reconnu tous les endroits) avec la musique qui met tout le monde de bonne humeur, Happy de Pharell Williams. A vous de jouer !




14 février 2014

The thin red line (La ligne rouge)

C'est en croisant de nouveau le doux visage de Jim Caviezel sur mon petit écran que j'ai eu envie de voir à nouveau le chef d’œuvre de Terrence Malick, The thin red line qui signait le retour du réalisateur américain au grand écran après une longue pause de dix années. Le film était sorti en février de l'année suivante en France et cela avait été une de mes plus grandes claques cinématographiques. Je me devais de lui consacrer un billet ! C'est parti.
 
C'est par ce film que j'ai découvert l'univers du réalisateur et scénariste Terrence Malick - (j'avais vu Badlands à la télévision quand j'étais jeune mais je n'avais pas fait le lien). Depuis je suis fan.
 
Le film The thin red line est la deuxième adadaptation au cinéma d'un roman de James Jones (Une première fois en 1964). Le romancier était lui-même ancien soldat de la Deuxième Guerre Mondiale enrôlé dans le Pacifique. Jones est l'auteur d'un autre roman devenu célèbre au cinéma : From Here to Eternity  (Tant qu'il y aura des hommes), un grand classique.

Terrence Malick adapte ce roman qui racontait en détail une des batailles les plus décisives du Pacifique : la bataille de Guadalcanal. Le spectateur suit une compagnie d’infanterie, C-for-Charlie qui va plonger dans l'enfer et voir ses hommes disparaitre les uns après les autres. Les survivants vont se rapprocher et tenter de trouver un sens à ce massacre. 

Le génie de Malick est de ne pas présenter ce film comme un simple film de guerre mais comme une véritable réflexion philosophique sur le sens de la guerre.  Un personnage clé, le soldat Witt joue le rôle d'éveilleur de conscience : soldat, il a déjà déserté à plusieurs reprises  et échappe de peu une nouvelle fois à la cour martiale. grâce à son supérieur, le Sergent Welsh (Sean Penn). Celui-ci est intrigué par Witt, ce dernier lui parle d'un autre monde, d'une autre réalité, loin de la guerre - idée que réfute son supérieur hiérarchique : il n'y a qu'un monde et c'est celui-ci.



L'autre réalité à laquelle fait référence le sergent Witt est celle qu'il a croisée pendant sa dernière désertion auprès des peuples autochtones des îles du Pacifique. Le film s'ouvre sur ce paradis terrestre : la musique, la couleur de l'eau, la couleur de la peau des enfants (ocre), leurs jeux, leurs rires - et la sagesse du sergent Witt sont comme irréels, comme un rêve éveillé. Ces images sont restées inscrites dans ma mémoire et l'ouverture du film par cette scène est juste magistrale. Un tour de force du réalisateur, et le visage, le sourire du personnage principal (suivi par un autre soldat, tout aussi pacifiste) m'ont fait un bien fou.



Ici s'oppose deux mondes : celui de la guerre, bavard où les hommes hurlent (Nick Nolte ou John Travolta dans le rôle d'un général stupide) à celui de cette île où tout se passe dans le silence, brisé uniquement par le rire des enfants, le chant des oiseaux et les chants religieux des autochtones. Une harmonie entre l'homme et la nature - une obsession chez Malick.  Rompue très vite par l'homme dont les bombes assassinent les enfants et déchiquètent la nature. 

Revoir ce film m'a aussi permis de le comparer avec ses dernières réalisations, j'avais oublié à quel point Malick aime filmer les femmes toujours de manière gracile, légère - comme la fiancée américaine d'un autre soldat (Ben Chaplin) - ainsi lorsqu'elle s'amuse sur la balançoire, j'ai immédiatement fait le lien avec le personnage de Jessica Chastain dans A tree of Life ou d'Olga Kurylenko dans A la merveille - les femmes sont comme des êtres enchantés, les hommes ne cessent de vouloir les retenir mais elles leur échappent perpétuellement. 

Et puis il y a toujours le rapport entre l'homme et la nature, déjà exacerbé dans ce film et qui deviendra une obsession (a pattern) dans ses films suivants. 

Enfin, la musique -  avec les chants des autochtones sublimes, il y a aussi Hans Zimmer, avant sa période actuelle d'auto-plagiat, il nous livre un sublime moment de grâce avec A Journey to the End que j'ai réécouté la semaine dernière.




Les acteurs sont tous formidables, de John Travolta à Nick Nolte, de Sean Penn à Ben Chaplin, à Woody Harrelson, à Elias Koteas et à cette révélation : Jim Caviezel dont le charisme, la présence, le regard suffisent à exprimer toutes les émotions. 
Le casting était impressionnant à l'époque : George Clooney, Jared Leto, Adrian Brody, John Cusack, Mirando Otto, etc.

La fin est triste quand on s'est autant senti proche d'un des personnages ! The thin red line reste définitivement un de mes dix films préférés et a signé le retour en force d'un réalisateur hors du commun, qui quelques années après viendra à nouveau m'emporter avec A Tree of Life.

Mon avis :  


12 février 2014

My addictions of the week



La tempête !  Ici ça souffle fort, par chez vous aussi ?  La semaine dernière, j'ai cru m'envoler comme Mary Poppins ! Ma petite saucisse apprécie moyennement ce temps "de chien" et moi j'ai dit au revoir à deux parapluies. Sinon, je suis peu présente car je pars dès jeudi à Lille, puis Bruxelles et le Luxembourg ;-)  Un voyage ultra court mais que j'attendais depuis longtemps.

Au menu cette semaine : Banshee, Ida, Christian Bale, Moneyless, Broadchurch, Homeland, Secret State, street art, Rome, les Inconus, documentaire américain,  un blog culinaire, etc.


 


05 février 2014

Le loup de Wall Street

Enfin vu !

J'ai cru ne jamais le voir, première tentative : clouée au fond de mon lit avec la crève - deuxième tentative : la diffusion matinale n'apparait pas sur le site du Gaumont (depuis tous les films en v.o sont de retour le matin) et je ne suis pas disponible l'après-midi. Troisième tentative : la bonne !  Pourtant j'appréhendais de voir The wolf of Wall Street - sa durée (3h) et toutes les critiques que j'avais eues le temps de lire m'avaient quelque peu refroidie.

Alors verdict ?  


Écrivant le billet le lendemain, j'ai eu suffisamment de recul pour dire que je garde un très bon souvenir du film - exhausting comme diraient les anglophones (éreintant) mais qui en vaut la chandelle !

Pourtant DiCaprio en le produisant, et Scorsese en le réalisant ont pris un pari fou : vous entrainer dans la vie complètement déjantée d'un escroc de la finance, le plus antipathique et ce pendant plus de 3h ! Car Jordan Belfort est, soyons honnête, un homme totalement immature, égocentrique, dénué de toute empathie et totalement obsédé par l'argent. Mais la réussite du film est de ne jamais aller chercher d'excuses et d'explications bidons (enfance maltraitée, etc.) au personnage principal - bien au contraire, j'ai même l'idée que DiCaprio a délibérément forcé les traits de caractère de Belfort pour montrer du doigt sa totale immaturité et son absence totale de morale. L'homme est détestable et Scorsese ne chercher jamais à amadouer le spectateur. Ce pari a un effet perverse : le spectateur ne peut s'identifier à aucun personnage, ce qui peut provoquer une distanciation entre le spectateur et l'histoire.


“You know what, when I’m riding home on the subway and my balls are fucking sweating and I’m wearing the same suit three days in a row, yeah, you bet I do. I thought about it before, who wouldn’t, right?”  Agent Patrick DENHAM, FBI.


L'agent Denham avoue à Belfort avoir tenté plus jeune de passer l'examen de courtier et qu'au vu de son salaire actuel, il y repense parfois. Face à lui, assis sur son yacht, entouré de jolies filles, Jordan Belfort incarne cette Amérique, capitaliste, flamboyante ou tout homme pouvait venir trouver fortune en poussant la porte d'un courtier de Wall Street. Lorsque Belfort pousse cette porte au début des années 80, il y croise son mentor, Mark Hanna (Matthew McConaughey) - un Gekko bis - l'homme se vante d'avoir gagné 1 M$ en un an, Belfort, dix ans plus tard, en aura gagné plus de 45 M$. Comment ? En escroquant les actionnaires - car la leçon est donnée dès le départ par Hanna : le courtier n'a qu'un but : s'enrichir sur l'argent des autres. Belfort survivra à la première crise - en s'installant dans le New Jersey, il comprend qu'il peut aussi arnaquer les pauvres. Qu'importe s'il leur vend du rêve, lui c'est du solide : 50% de commission. Et sa vie s'envole, yachts, maisons secondaires, voitures de luxe et surtout une consommation de drogues vertigineuse et des prostituées à tous les coins.


Scorsese et lui vont tellement loin dans leurs scènes de débauche qu'on finit par se demander si elles ont eu vraiment lieu (Las Vegas, les lancers de "nains", etc.). Le scénario a été co-écrit par Jordan Belfort en personne. Ce dernier prenait une trentaine de drogues quotidiennement et buvait énormément, et il pouvait claquer plusieurs centaines de milliers de dollars par jour. 

La roue de la fortune finira par tourner - Belfort devient sa propre caricature, illustrée par la fameuse scène de la paralysie où il doit ramper jusqu'à sa voiture. Scène qui m'a beaucoup plu. Je ne ressens pas de sympathie particulière pour le personnage, et je suis même satisfaite de sa condamnation - j'ai quand même été impressionnée par cet homme, qui a réussi à se désintoxiquer et accepte aujourd'hui de voir sa film, et sa chute - être diffusée sur les grands écrans. Il incarne une génération de vampires qui, de manière plus discrète continue aujourd'hui de sévir.


Pour le film en lui-même, le pari était donc fort osé pour le duo DiCaprio-Scorsese. Et si je n'avais pas vu les 3h passer (même si j'ai trouvé certaines scènes de débauche superflues), je pense que le film tient beaucoup à certaines scènes, comme celle avec Matthew McConaughey qui récupérait doucement de Dallas Buyers Club (encore maigrichon) et qui campe un fou de la finance (La scène où il se frappe le torse en entamant son chant spirituel est une pure improvisation de sa part) et un DiCaprio impressionné. 



Et puis les scènes qui opposent le chien fou à l'agent du FBI, Denham - interprété avec talent par Kyle Chandler. Cet acteur me plaît de plus en plus, entre Argo et Zero Dark Thirty - il s'impose peu à peu au cinéma comme un acteur incontournable. Et quand à jouer l'honnêteté, j'ai été aussi très marquée par sa voix (j'ai vu le film en vo) que j'ai trouvée magnifique !

Je parle peu de Jonah Hill - j'ai lu ci et là que beaucoup de gens n'avaient pas aimé sa prestation, je crois surtout que le personnage qu'il incarne était ridicule, comme ses fausses dents blanches et son goût vestimentaire plus que douteux. Je n'ai pas trouvé l'actrice Margot Robbie nulle ou transcendente. Je trouve qu'elle a fait son travail.  


Mais revenons au sujet principal : la prestation de Leonardo DiCaprio. Cela fait plus de vingt ans que je vois l'acteur américain au cinéma, et je lui aurais bien remis la fameuse statuette pour d'autres prestations. J'ai le souvenir que sa première nomination était comme acteur de second rôle pour son rôle de jeune handicapé dans What's eating Gilbert Grape ? Et que les membres de l'Académie avaient été choqués de découvrir que Leonardo n'était pas handicapé.  Depuis DiCaprio a été systématiquement évincé de la cérémonie, pourtant je persiste à dire que c'est un très grand acteur.

Dans ce film, l'acteur américain va très loin dans la caricature de Jordan Belfort - comme lorsqu'il danse de manière névrotique ou qu'il rampe jusqu'à sa Ferrari, ce qui a eu pour effet de déplaire à ses fans. Certains spectateurs ne l'ont pas reconnu. Moi, je trouve qu'il a bien joué, qu'il a joué avec plaisir et qu'il s'est laissé aller alors qu'il est généralement dans le contrôle. J'ai aimé la prise de risque. 




Chose étrange, le voir à nouveau assis dans un yacht, les cheveux gominés, portant un polo et un Martini à la main, j'ai pendant une seconde aperçu une version moderne du Gatsby - sorte de clin d'oeil.  Sans sa prestation, je ne pense pas que j'aurais autant accroché au film.

J'aurais, je l'avoue, préféré une fin plus cassante, plus nette - je n'avais aucun désir de savoir ce qu'était devenu Jordan Belfort - je me lassais de ces discours flamboyants. Mais je ne me suis pas lassée une seconde de DiCaprio.

D'où mon changement de vote aux Oscars - même si je doute fortement qu'il l'emporte (vu son histoire avec la cérémonie), mais moi, assise dans mon canapé, je vais croiser les doigts pour qu'il ramène la petite statuette à la maison. 

Ma note :

03 février 2014

Dallas Buyers Club

Étrange film que je suis allée voir la semaine dernière.

Un ovni que ce film Dallas Buyers Club  qui m'a transporté en 1985 à Dallas dans un monde qui découvrait à peine le virus du sida. J'avais oublié ces années où le virus allait emporter des centaines de milliers de personnes, virus qui pour beaucoup ne touchait que les homosexuels et venait ainsi punir une vie de "dévergondé". Et puis il y a eu le choc de voir Matthew McConaughey aussi maigre ! Cette apparence si frêle m'a vraiment obsédée pendant les premières minutes du film. Il m'a obsédé pendant tout le film, soyons honnêtes.

Depuis Philadelphia, le cinéma n'avait plus abordé avec autant de franchise le thème du sida.


02 février 2014

A quiet Sunday

Aujourd'hui il y a eu du soleil, longtemps - et puis la pluie, fine, sous un ciel bleu qui m'a accompagnée à mon retour du parc. Une pluie fine qui m'a bien mouillé, ma petite saucisse, trempée, avait trouvé refuge à l'intérieur de mon manteau.

C'est en regardant avec plaisir la retransmission des Folles Journées sur Arte que je tape ses mots. Quel plaisir immense d'entendre la musique de film jouée en direct, de West Side Story à Manhattan, de Star Wars à la Panthère rose, je prends mon pied !

Enfin si vous voulez savoir à qui appartient ce très beau regard, je vous conseille ce site sur Tumblr qui met en avant les beaux acteurs (et autres professions). Oui, un site totalement orienté et assumé. Parce qu'il faut savoir se faire du bien. C'est par ici et si vous avez un compte, vous pouvez vous abonner ;-)