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28 mars 2014

My addictions of the week





Difficile d'accepter le retour de la pluie après presque trois longues semaines de soleil et de température presque estivales.  Chez moi,  cela se voit immédiatement : je passe mon temps dehors, j'entraine ma petite saucisse dans de très longues promenades, et évidemment mon blog passe après. Je dois avouer aussi que ma famille traverse une période difficile, des amis également et même un de mes chats s'y est mis - infection soignée mais il faut l'opérer rapidement.  J'ai appris le décès de Vegas, dont je suis depuis longtemps les aventures et celles de sa maitresse, Juliette.  Il va nous manquer ! J'ai aussi créé un forum que j'administre et auquel je participe, bref je m'éloigne un peu de la blogosphère. Le soleil est enfin de retour aujourd'hui, pourvu que ça dure !

Mes drogues culinaires

Je ne sais pas pourquoi mais depuis mon retour de Belgique (où je n'ai pas aimé les frites que j'ai goûtées), je ne mange plus que des frites. Il faut dire que je connais pas mal de petits restaurants à Nantes qui offrent de bons repas le midi, souvent accompagnées de frites maison. J'ai trouvé amusant qu'une de mes amies avoue aussi n'avoir fait que manger des frites depuis une dizaine de jours. Bon j'essaie de me calmer, mais hier soir rebelote.

http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2010/09/10/2214239_la-frite-belge-ou-du-nord-de-la-france-la-seule-l-unique-l-eternelle.html
Copyright The Huffington Post


Mes drogues télévisuelles

Autant dire qu'en étant toujours dehors, j'ai loupé pas mal d'épisodes de mes séries préférées, et le retour de Scandal, interrompu aux USA. Bref, je viens de passer le week-end à boire, manger, respirer des séries. 

En premier, j'ai célébré le retour de House of Cards - deuxième saison, qui commence fort ! Je n'ai ni le temps, ni l'envie d'aller chercher des spoilers donc j'ignorais totalement que l'une des protagonistes principales de la première saison meurt brutalement ! De fait, l'action se recentre sur le couple diabolique formé par Kevin Spacey- Robin Wright. Cette dernière est géniale dans le rôle de l'épouse froide, manipulatrice et sans doute encore plus vile que son époux. Bref, je me régale ! 

Sinon, je ne regrette pas d'avoir regardé The Americans car j'adore cette série ! Et j'aime me retrouver en 1982 - parfois je souris en voyant les lunettes ou les coiffures portées par les acteurs, mais honnêtement cette série est vraiment un coup de fraicheur ! Et finalement trente ans plus tard, on est toujours autant dans l'espionnage et on dit même qu'une nouvelle guerre froide se prépare. Je conseille vraiment cette série.


Sinon, j'ai encore à regarder les derniers épisodes de Scandal arrivés tout droit de Washington D.C. J'ai vu quelques épisodes de la saison deux de Banshee - cette série m'énerve autant qu'elle me plaît. J'adore toujours autant les personnages secondaires, je me lasse des très nombreuses scènes de violence et pour le sexe, je rigole en me disant que l'acteur principal se tape chaque nouvelle nana - le savait-il en signant son contrat ?! Il fait mieux que le Bachelor, qui selon le Petit Journal (je ne sais même pas sur quelle chaîne c'est diffusé) embrasse toutes les concurrentes. 

Enfin, j'avoue avoir déjà vu un ou deux épisodes de la série Caïn, diffusée le vendredi soir sur France 2. Je regarde très rarement des séries françaises, mais j'aime beaucoup le personnage principal et son caractère de cochon.



Mes drogues cinématographiques

J'ai enregistré quelques documentaires, et j'ai eu envie de voir ce que donnait le dernier volet des aventures de John McLane - le personnage phare de la carrière de Bruce Willis dans Die Hard : belle journée pour mourir .  Ce dernier épisode met en scène le père (Willis) et son fils, Jake - devenu agent de la CIA. A eux deux, ils font exploser toute la ville de Moscou. Que dire de ce film ?  Sinon qu'il accumule tous les poncifs, les erreurs que l'on peut imaginer. Bref, je me suis endormie à dix minute de la fin (heureusement j'ai lutté et vu la fin). 

J'avais par hasard regardé le premier épisode (quel coup de vieux ! Willis avait de beaux cheveux à l'époque) dans le train pour Lille. Le film avait mal vieilli mais l'humour était là et il était plutôt innovant pour l'époque, bref tout l'inverse de celui-ci.  Un navet, dans la plus pure tradition de Hollywood. 

Fort heureusement, Canal diffusait également Lincoln de Steven Spielberg avec Daniel Day-Lewis, Sally Field et Joseph Gordon-Levitt. Le film souffre de quelques longueurs mais est très émouvant,  le personnage d'Abraham Lincoln est passionnant, et l'interprétation de l'acteur irlandais est époustouflante - il méritait bien son Oscar ! C'était en plus très intéressant de voyager à cette période cruciale de l'histoire américaine. Bref, je le conseille fortement à tous ceux qui aiment l'histoire avec un grand "H" et les joutes verbales. Un clin d’œil à Tommy Lee Jones pour le port de la perruque ;-)


J'ai enfin prévu de retourner au cinéma ce week-end. Nous irons voir (normalement) le dernier film de Spike Jonze - Her.  J'espère vous produire un petit billet pour lundi.

Enfin, pour finir, j'espère vous parler prochainement de ce qui m'occupe tant ces derniers temps et qui me fait délaisser un peu ce blog.



24 mars 2014

Sir Julia Roberts

Il était temps me direz-vous de rendre hommage au plus beau sourire d'Hollywood... Lorsque cette fille a débarqué au cinéma avec ce sourire immense, cette chevelure sublime, ses jambes interminables.... tout le monde a craqué pour elle !



20 mars 2014

Christopher WALKEN let's dance !

Depuis peu, je vous embête avec mes acteurs préférés, et celui-ci, mérite tout entier votre attention. Il a eu la mienne quand j'étais jeune (13 ans environ) en interprétant un mercenaire, les cheveux couverts d'un bonnet noir, il m'a hypnotisé par son regard....

J'ai découvert son immense talent d'acteur, son impressionnante filmographie et ses dons de danseur à travers ses films, ses participations à des spectacles et des clips vidéos et à l'émission de James Lipton. Il est le plus cool de tous.  Et son mot préféré est lunch.

Je ne pouvais pas vous cacher plus longtemps cette superbe vidéo, qui non seulement nous fait partager ses talents de danseur mais encore plus son immense carrière, alors, s'il te plaît, fais-nous encore danser longtemps Christopher ! 


 

16 mars 2014

A quiet Sunday

Je me fais un peu discrète sur la toile ces derniers temps, la faute au soleil ! Terrasses tous les midis, sorties le soir entre ami(e)s et quelques affaires privées qui m'occupent pas mal (création d'un forum). Bref, je pense à vous ! Aux chanceuses comme Juliette, invitée à l'autre bout du monde, aux vacancières ... J'essaie de publier un billet cette semaine ! 

En attendant, je vous offre une des vidéos les plus vues au monde (déjà 56 millions !) intitulée "First kiss" alors qu'elle n'a été mise en ligne que le 10 mars. La réalisatrice, Tatia Pllivia a demandé à vingt personnes de s'embrasser pour la première fois. De parfaits inconnus, et on retrouve ici la magie du premier baiser, mais aussi la gêne, la tension, tout y est ! Les participants sont magnifiques et l'instant magique.

Bon dimanche à tous, moi je file au soleil !




09 mars 2014

A quiet Sunday



Aujourd'hui j'ai passé une très belle journée printanière. Je rentre à peine, et je me dis que c'est dimanche et que je dois faire mon billet hebdomadaire, et la seule personne à qui je pense c'est à elle. Marilyn - son sourire, un vrai soleil ;-)

05 mars 2014

My addictions of the week


De retour parmi les fous ! Je n'avais pas réalisé que j'avais été si longtemps absente. Il faut dire que la vie n'est pas toujours de tout repos. De retour de Belgique et du Luxembourg, j'ai été happée par pas mal de choses et je retrouve tout juste mon appartement et mon ordinateur. 

Au menu cette semaine : Gaston Lagaffe, moules frites, The Grand Budapest Hotel, Homeland, Broadchurch, Arrow, Working Girls, salon du livre Atlantide à Nantes, Banshee, les Oscars, les Césars, les gaufres de Bruxelles, House of cards, etc. 



03 mars 2014

Un été à Osage County

Quand j'ai préparé mon billet annuel sur les Oscars, j'ai remarqué la nomination aux Oscars pour le meilleur second rôle féminin de Julia Roberts (et celle de Meryl Streep pour meilleure actrice), toutes deux dans August : Osage County (titre original). Je n'avais pas vu le film à ce moment-là mais j'ai choisi de parier sur Julia.  Et en voyant le film hier matin, je ne peux que maintenir mon choix - j'espère que les membres de l'Académie penseront comme moi car je l'ai adorée.

Mon premier sentiment sur ce film : un film coup de poing - et une interprétation exceptionnelle et jubilatoire de deux grandes actrices américaines.

Comme beaucoup d'entre vous, je savais déjà que le film était l'adaptation d'une célèbre pièce de théâtre de Tracy Letts qui met en scène les retrouvailles de trois soeurs dans la maison familiale où vit leur mère malade près de Pawhuska en Oklahoma, après la mort soudaine de leur père. 


Barbara (Julia Roberts) l'ainée, qui vit au Colorado, revient avec son époux (Ewan McGregor) dont elle est séparée et sa fille de 14 ans. Karen (Juliette Lewis), la cadette, installée en Floride, réapparait lors de la cérémonie accompagné de son "fiancé" (Dermot Mulroney), un beauf de première. Elles retrouvent leur jeune soeur, Ivy (Julianne Nicholson) qui, aidée d'une aide ménagère, s'occupe de leur mère (Meryl Streep) atteinte d'un cancer de la bouche et qui est accro à une dizaine de médicaments. 


Leur mère est une femme acerbe, vile, agressive qui ne cesse de critiquer ses filles ou son époux disparu - ses propos sont violents. Si Ivy accepte d'être ainsi maltraitée, sa fille ainée Barbara, qui a hérité en partie de la dureté de sa mère, va alors exprimer toute sa haine et sa colère contre cette femme mal aimante. 



Que dire de ce film ? Sinon que le spectateur découvre une famille d'américains moyens maintenus prisonniers sous la coupe d'une seule femme - une femme qui ne semble pouvoir communiquer qu'à travers la haine. Personne n'échappe à son courroux, son mari en premier. Ce dernier (Sam Shepard), un poète devenu professeur, alcoolique depuis son mariage a choisi d'aller mettre fin à ses jours.  Lorsque la famille se réunit, au début aux petits soins pour la veuve éplorée, va peu à peu se déliter - les rancoeurs, secrets, mensonges vont alors tous revenir à la surface jusqu'à une scène de violence assez impressionnante où Barbara s'attaque violemment à sa mère.

L'histoire de cette famille est dramatique, mais en même temps très réaliste - elle dépeint ses familles où tout est caché, où les enfants s'échappent de l'enfer en s'éloignant de plusieurs milliers de kilomètres de leurs parents - ces enfants adultes qui doivent s'occuper de parents violents, mal aimants. Des parents jaloux de leurs enfants, aigris par leurs choix de vie.  J'ai vraiment aimé que ce fait de société soit abordé au cinéma.




Mais très vite, c'est surtout les relations entre Barbara et sa mère - entre Julia et Meryl - qui m'ont captivées. Une fille qui a choisi de s'endurcir pour résister, une fille sans apparat (Julia ne porte ni bijoux, ni maquillage) dont le visage sombre et fermé nous accompagne pendant presque toute la durée du film. Une femme brisée qui doit jongler avec ses sentiments contradictoires, comme tous les enfants elle aime sa mère mais la déteste également. 

Leurs scènes ensemble sont un un régal pour le spectateur, et si au début du film Meryl Streep (Violet) - parfaite, habitée de cette condescendance (comme dans Le Diable s'habille en Prada) s'impose rapidement au milieu des autres acteurs, elle trouve ici son "nemesis" - sa meilleure adversaire, une Julia Roberts méconnaissable - vous ne la verrez sourire qu'une fois ou deux dans le film. Elle s'impose face à la grande dame du cinéma américain et j'ai été complètement happée par sa performance. 



Le film commence et finit avec elle. Je ne peux pas ne pas parler de l'ensemble du casting, parfait - heureuse de voir Benedict Cumberbatch dans le rôle du cousin Charles, le supposé faible et idiot de la famille, dont la proximité avec son père (Chris Cooper) est très touchante, Juliette Lewis, parfaite dans le rôle de la sœur immature et égoïste, entichée d'un beauf, la très touchante Julianne Nicholson qui vit dans l'ombre et s'est sacrifiée en restant en Oklahoma - la géniale Margo Martindale, mère du jeune Charles, dans le rôle de la tante Mattie Fae, la la sœur ainée de Violet qui martyrise son fils Charles - une marque de fabrique de cette famille infernale. 

J'ai vu un reportage où j'ai su que le réalisateur avait eu la bonne idée de tourner en Oklahoma et de faire vivre ensemble, dans des caravanes, les acteurs principaux - ce qui  contribué à créer des liens entre eux - pour ensuite s'entretuer devant la caméra. J'ai su que la célèbre scène où Barbara se jette sur Violet a du être tournée à plusieurs reprises, et que Julia Roberts a déclaré que ses coups étaient bien réels et que Meryl a fini la journée avec des bleus sur le corps. 



Je n'avais donc pas vu, ni aimer autant Julia Roberts dans un film depuis longtemps. Rare au cinéma (elle tourne un film par an), elle signe ici un retour magnifique - fort car elle se montre sans maquillage, sans artifices dans un rôle à l'opposé des précédents. J'avais écrit un hommage à Meryl Streep, Robin Wright - il est temps que je rende hommage à Julia !

Un film dur, sans pathos, qui vous remue de l'intérieur et vous rappelle de quoi sont fait les grands acteurs. 

Mon avis :





02 mars 2014

A quiet Sunday



Je vous écris ces quelques mots en voyant Guillaume Canet serrer fort dans ses bras son cheval dans Jappeloup entre deux autoroutes, son cheval ayant paniqué après l'incendie dans le van. Si je vous en parle, c'est parce que ce film m'avait beaucoup touché à sa sortie, et parce que depuis un mois j'avais de gros souci pour capter les chaînes Canal + via ma Freebox. J'avais par contre toujours accès à Canal + à la demande donc je pouvais regarder les émissions mais après leurs diffusions sur Canal. Je ne pouvais pas donc regarder Homeland ou Banshee le soir même de leurs premières diffusions. J'ai donc décidé de tout réinstaller aujourd'hui, un peu stressée car le dimanche c'est souvent la journée où je regarde pas mal de films et de séries. 

Bonne nouvelle, j'ai tout récupéré - et donc je regarde Pierre Durand monter Jappeloup pendant les JO - quel cheval sublime ! 

Sinon, je suis allée voir Un été à Osage County* hier et plus que jamais je vote pour Julia Roberts comme meilleure actrice de second rôle aux Oscars ce soir ! 

Bon dimanche à tous !

 (* Je vous prépare un billet sur ce film coup de poing)