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30 octobre 2014

Samba

Lorsque la blogosphère s'est emparée du dernier film d'Olivier Nakache et d'Eric Toledano, Samba, j'ai eu, je l'avoue quelques hésitations. J'ai aperçu des retours enchantés puis ce fut autour des déçus de se manifester, au point que lorsqu'on m'a offert d'aller le voir, j'ai hésité. Une collègue venait de me dire que le film (qu'elle n'avait pas vu) était plutôt décevant, souffrant de longueurs et les personnages tournant en rond. 

Aujourd'hui, je me dois de la remercier - car partant avec cet a priori négatif, j'ai eu la chance de voir celui-ci totalement balayer par des comédiens engagés, une histoire émouvante et beaucoup, beaucoup de chaleur humaine

C'était un challenge pour les deux réalisateurs et leur comédien fétiche, Omar Sy - d'aller de l'avant, après le succès monumental d'Intouchables. Ce challenge l'était tout autant pour les spectateurs, qui espéraient retrouver le personnage de Driss.


27 octobre 2014

Sur la route vers la Sierra Nevada (Californie - part 2)

De Los Angeles, où nous avons eu la chance d'assister le même jour à la répétition de l'orchestre philharmonique à l'Hollywood Bowl et ensuite aller se recueillir devant la tombe de Marilyn Monroe,  nous avons pris la direction Nord. Après avoir visiter le Sequoia National Park (cf. billet précédent), nous avons contourné ce dernier par l'Est et nous avons roulé vers la magnifique chaine montagneuse de la Sierra Nevada. 

Lake Isabella

24 octobre 2014

The Friday Story

J'adore cette histoire aussi j'ai décidé de la partager et d'ajouter deux ou trois autres histoires concernant nos amis les bêtes (et Dawson), pour finir cette semaine de bonne humeur ;-)

En premier, un perroquet domestiqué qui parlait avec l'accent Britannique a été retrouvé et retourné à son propriétaire, après avoir disparu il y a plus de 4 ans, et il revient ... comment dire .. avec de nouvelles cordes à son arc !

Une vétérinaire du sud de la Californie a perdu son perroquet, Benjamin, il y a 9 mois et avait posté un peu partout des affiches. Un jour une personne, Julissa Sperling, lui a apporté un perroquet, trouvé dans son jardin.
 
Mais il ne s'agissait pas de son perroquet gris Africain - elle a identifié le propriétaire en détectant la puce électronique. Ce dernier, Darren Brick, est citoyen britannique mais vit à Torrance en Californie. Elle s'est alors rendue chez lui. Lorsqu'elle a lui demandé si il avait perdu un oiseau, ce dernier a d'abord répondu "non" car il pensait que la disparition était récente. Puis, quand elle va vérifié les papiers de la puce et lui a donné le nom du perroquet, Nigel, ce dernier l'a regardé "comme si [elle] était folle". Il lui a expliqué que ce dernier avait disparu il y a quatre ans. 
Impossible d'en savoir plus sur ces 4 années mais son propriétaire a déclaré que son accent britannique a  disparu .. et qu'il s'exprime dorénavant ... en espagnol ! Il aussi expliqué que le retrouver avait été un vrai miracle même si les retrouvailles ont été un peu difficiles (Nigel l'a mordu) mais la vétérinaire dit que c'est normal.

Autre fait amusant, Madame Sperling, qui avait trouvé l'animal dans son jardin, l'avait d'abord emmené sur son lieu de travail (elle est toiletteuse pour animaux). Elle raconte ainsi : "C'était l'oiseau le plus heureux qu'il m'ait été donné de rencontrer. Il chantait et parlait non stop. Il imitait l'aboiement des chiens et disait "Qué pasa?" sans arrêt".  

Maintenant, une une histoire de citrouille .. c'est la saison ! Ce n'est pas un chien que je trouve très beau adulte, mais chiot avec ses énormes oreilles, le corgi me fait craquer à chaque fois ! La Reine d'Angleterre les adore mais j'ai lu ci et là que le nombre d'éleveurs avait fortement diminué. 




Enfin, en référence à mon adorable petite saucisse, voici en exclusivité  Daschund's Creek (*) - la version teckel de Dawson's Creek - j'ai d'ailleurs, je l'avoue un petit faible pour Gandalf qui interprète Dawson dans cette nouvelle version. Fans de la série phare des années 90, vous allez adorer ! (en anglais Daschund signifie teckel)

 


Bon week-end à vous tous !

22 octobre 2014

Mommy

Il m'est étrangement difficile d'écrire un billet sur Mommy. Pourtant, j'ai bien vu le film et je l'ai aimé, mais aujourd'hui deux jours après, j'ai peur de ne pas savoir utiliser les bons termes, ou exprimer correctement ce que j'ai ressenti en découvrant l’œuvre de Xavier Dolan. Un vrai coup de foudre pour l'histoire, et particulièrement, pour le personnage de Kyla.

Car contrairement à beaucoup d'entre vous, je n'ai pas vu les premiers films du jeune réalisateur québecois. J'avais pourtant entendu et lu les critiques à l'égard de ses précédentes réalisations, et l'engouement autour de ce jeune homme, prodige en son état. 

Le buzz créé autour de ce film lors du Festival de Cannes avait aiguisé ma curiosité, puis celle-ci était retombée. J'avais remarqué en regardant la bande-annonce le choix particulier de l'auteur du film de privilégier un certain format ainsi qu'une photographie et une lumière distinctes. 

La bonne surprise vient plutôt de l'histoire, du scénario (les personnages sont magnifiquement écrits) et cette construction particulière entre trois personnages qui peu à peu vont se rapprocher pour former de manière éphémère une seule et même entité. Xavier Dolan choisit de plonger le spectateur dans un futur virtuel, où une loi permet dorénavant aux parents, confrontés à un enfant violent, de le placer à l'hôpital.  Si la fin du film est prévisible, cette relation tridimensionnelle est vraiment unique.



Steve Desprès est un enfant à problèmes, orphelin de père depuis trois ans, il a développé de forts troubles à l'adolescence, diagnostiqué hyper actif, dans une relation trop fusionnelle avec sa mère, il n'arrive pas à contrôler ses crises de violence et est placé dans un centre. Mais celui-ci décide de s'en séparer après qu'il a mis feu au bâtiment, blessant gravement un autre adolescent. 

De retour chez lui, il retrouve sa mère, la belle et fantasque, Diane dite "Di". Leur relation est fusionnelle et explosive. Très vite, elle se retrouve sans emploi et endettée, les retrouvailles avec son fils sont vite remplacées par des scènes de violence et la peur de cette quarantenaire dépassée par les évènements, dépassée par la vie. C'est alors que leur voisine d'en face, la très discrète Kyla, va faire son entrée dans leur vie et briser ce couple malsain, et apporter l'oxygène nécessaire à leur survie. 

Elle-même éprouvée par le deuil*, elle va trouver chez ses voisins, dont la vulgarité, la gouaille et le comportement peuvent effrayer, un cocon où elle va pouvoir se libérer et apprendre de nouveau à vivre, à respirer, à rire. Je ne vous en dis pas plus, mais sachez que si la relation mère-fils est intense, je l'ai déjà connue à travers d'autres films, qui, je l'avoue, m'ont plus marqués (We need to talk about Kevin), j'ai largement préféré le personnage de Kyla - cette femme, professeur en disponibilité, atteinte d'aphasie, dont le visage si fermé va s'ouvrir au monde et où au contact de Di et Steve, ses problèmes de langage vont peu à disparaitre. Il est d'ailleurs très intéressant de voir à quel moment (en présence de qui), ils réapparaissent. 



Un personnage magnifique, émouvant et qu'on a envie de protéger, à l'instar de Steve, seul conscient de sa brisure.  J'ignore comment Dolan l'a créé, mais c'est un des plus beaux personnages qu'il m'ait été donné de rencontrer. 

La relation mère-fils, le désir si intense de cette femme de sauver son fils de ses troubles est aussi très touchant. On partage avec elle chaque moment, chaque bataille face à une guerre qui semble insurmontable.

Les acteurs québecois sont formidables - la mère interprétée par une formidable Anne Dorval, le fils - dont les accès de colère succèdent aux marques d'amour, est joué par un jeune acteur talentueux Antoine-Olivier Pilon et enfin le personnage de Kyla, interprété tout en pudeur et douceur par Suzanne Clément

J'ai évidemment beaucoup aimé les scènes où le réalisateur privilégie la musique et l'image aux dialogues (qui en québecois requièrent une sacrée attention, l'utilisation de mots anglais est assez impressionnante dans le langage parlé). Le format utilisé par le réalisateur ne m'a pas dérangé et la scène où la magie opère, est très belle puisqu'elle accompagne ici un pur moment de bonheur entre les trois protagonistes, soudainement délivrés de leurs problèmes, comme libérés. Ce trio fragile est vraiment magnifique et intense, le spectateur rêve que cet instant magique dure à jamais, mais la vie reprend ses droits.



Je n'ai pas pu m'empêcher, lors de la diffusion des premières images, où Di est filmée avec cette lumière si particulière, automnale, à avoir penser au film The Tree of Life - comme Terrence Malick.  Ainsi, Dolan filme toujours les moments de félicité avec cette lumière qui apporte une aura aux personnages et comme le réalisateur américain, il fait une véritable déclaration à toutes les mères.
Et cette déclaration ne porte pas uniquement sur le personnage de Di, mais également sur celui de Kyla, une mère amputée de son enfant. 

En écrivant ces mots, toutes ces images me reviennent. Aussi, au final, si je reconnais parfois certaines influences extérieures dans le choix de la lumière ou de la réalisation, je ne peux qu'être impressionnée par l'écriture des personnages - j'ai lu ou entendu, je ne sais plus, une interview du jeune Xavier Dolan, qui disait que ce film, pour lui, n'était là que pour faire ressentir aux spectateurs, des "émotions" et que s'il y parvenait, alors pour lui il avait atteint son objectif.

Objectif largement atteint ! 

Une dernière note sur la musique, qui comme les vêtements, plongent le spectateur, non pas dans le futur, mais dans les années 90 -  quel plaisir d'entendre de nouveau Colorblind (ce titre des Counting Crows avait, à mon époque, été souvent critiqué pour son côté marshmallow) et de les voir chanter du Céline Dion, un autre grand moment de ce film. Si cette sélection musicale est critiquée aujourd'hui, moi je l'ai, au contraire, beaucoup aimée et je pense que je vais me procurer le CD. 

 (*) Si j'ai choisi de révéler ce détail, c'est qu'une amie l'ayant vu, a été aussi surprise d'entendre ci et là des journalistes déclarer qu'ils ne comprenaient pas "cette femme triste qui bégaie".

Mon avis :

20 octobre 2014

My addictions of the week


Au menu cette semaine : Angelina Jolie, Frances Ha, Aden Young, The Affair,  Jack O'Connell, Olivia Pope, Le Royaume, Mommy, Rectify, Garrett Hedlund, Ruth Wilson, Invincible* et encore plus !

(*le héros du film en gros plan)

15 octobre 2014

Gone Girl

J'avais hâte d'aller voir au cinéma la dernière réalisation de David Fincher - je ne suis pas très objective : j'adore ce réalisateur (Millenium, Seven, Fight Club, House of Cards), sachant qu'il allait adapter au grand écran le roman de Gillian Flynn, Gone Girl (Les Apparences). Je vous avais déjà parlé des deux premiers romans de l'auteur américain (Sharp Objects et Dark places ici).

J'ai hésité à me précipiter sur le livre cet été, mais finalement, j'ai préféré voir le film (et lire le livre après, une amie va me le prêter). Une première. Je ressors du cinéma après 2h30 - Fincher a abusé de moi et j'ai adoré!

Pourtant la soirée avait mal commencé, si je ne regrette pas d'être venue tôt (la salle principale s'est remplie à 95%), nous avons eu le droit à une problème technique : pas de son. Fort heureusement, le problème a commencé dès la diffusion de bandes-annonces et après une pause, le film a pu commencé (en VO) en temps et en heure. 

Mon billet ne peut dévoiler plus que la bande-annonce, s'agissant d'un thriller - la traduction française du roman : les Apparences résume à elle seule assez bien l'histoire. Si vous êtes l'un des rares à ne pas avoir vu la bande-annonce ou entendu parler du film, voici une présentation succincte de l'histoire :  le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne (Ben Affleck) signale la disparition inquiétante de sa femme, Amy (Rosamund Pike). Très vite, les médias prennent fait et cause pour l'histoire, et dans ce cirque médiatique, l'époux va vite devoir défendre les accusations qui pèsent contre lui. 


Ce film est comme un mille-feuilles, il y a l'histoire de ce couple, New-Yorkaise, Amy accepte de suivre son mari dans le Missouri, prendre soin de sa mère mourante. Tous deux se retrouvent au chômage et le couple, pourtant très amoureux, se délite. Puis, il y a l'enquête des deux policiers, leurs doutes sur l'époux, l'absence de preuve (de corps), puis sur une autre couche, les médias - David Fincher ne l'a pas caché, il voulait mettre à mal les médias américains qui jugent et condamnent sans preuves, encore une couche avec le calvaire vécu par le mari puis le calvaire vécu par l'épouse, et enfin, le glaçage : le lecteur, qui lui va peu à peu devoir faire le tri, aller de surprise en rebondissement, passer sans cesses de certitudes à de véritables doutes.

Vous êtes prévenu : David Fincher va vous malmener, vous balader! Et pourtant, on y croit, on le suit - on soutient le mari puis on l'accuse, on défend l'épouse puis on la déteste. Des montagnes russes, et comme l'épouse le déclare : "le mariage n'est pas une partie de plaisir, bien au contraire". Les faux-semblants, les mensonges et les apparences, ce trio infernal qui va entrainer ce couple et leurs proches dans un véritable enfer. 



Ajoutez-y d'excellents acteurs, principaux (un Ben Affleck aimable et détestable à souhait et une Rosamund Pike exceptionnellement glaçante) et secondaires, la réalisation soignée de David Fincher et vous ne verrez pas le temps passer !  Neil Patrick Harris casse l'image qu'il avait créée au petit écran, Tyler Perry campe un avocat fantasque et redoutable, et le narrateur s'identifie à la sœur jumelle du personnage principal, Margo, interprétée par la moins connue Carrie Coon.

Si le film souffre parfois de certaines faiblesses passagères (quelques longueurs au milieu, les traces de sang dans la cuisine ne sont pas élucidées, des enquêteurs du FBI mous du genou et un rebondissement final un peu trop "gros"), je suis ressortie du cinéma comme si j'avais pris une claque, et surtout grâce au jeu impressionnant de l'actrice britannique, on a passé le repas à reparler de sa prestation. Je connais l'actrice Rosamund Pike depuis longtemps (Orgueils et Préjugés et Jack Reacher) mais là, elle m'a vraiment épatée! 

Je suis super heureuse qu'elle ait été choisie, car je trouve qu'elle possède ce visage, angélique ou à l'inverse, d'une froideur glaciale.  En évitant une actrice trop connue, Fincher a réussi son coup. 



Alors, oui, je ne le cache pas - même si je ne peux pas raconter l'histoire, le rebondissement (pas celui de la toute fin du film) a déclenché quelques rires dans la salle - un peu trop gros comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais on accepte tout et puis surtout on reste médusé face à ces médias impitoyables, qui peuvent accuser du pire un homme pour ensuite l'encenser. Une satire des médias américains et un thriller qui s'avèrent redoublement efficaces. 

Alors, si vous aimez les sensations fortes, foncez !

Mon avis :


13 octobre 2014

Sequoia .. mon amour ! (Voyage en Californie - part 1)

De retour de Californie, j'ai très envie de vous faire partager mes coups de cœur. Pas forcément, les endroits touristiques les plus connus mais ceux où j'ai eu le souffle coupé par la beauté de l'endroit, ceux qui m'ont apaisés. Ce fut le cas pour le Parc National des Sequoia.

Je vous évite les longs discours et je vous embarque pour une balade dans ce parc magnifique, souvent oublié, au frais (23 degrés au lieu des 42 degrés le même jour à Bakersfield) découvrir ces arbres gigantesques, majestueux et cette forêt qui regorge d'animaux sauvages, un havre de paix où j'ai déjà très envie de retourner, pour y camper ce coup-ci !


J'ai toujours adoré les arbres, les forêts, je m'y sens particulièrement bien, comme protégée. Les Sequoia sont identifiables très facilement avec leur écorce presque rouge. 
Ces arbres immenses sont immortels. Oui, je ne mens pas. Ils meurent parce que leur talon d'Achille sont leurs racines. Ces dernières sont très fragiles et contrairement à d'autres arbres, ils sont vides à l'intérieur. Une tempête, un glissement de terrain, et l'arbre tombe. Leur écorce est unique, elle repousse les insectes et les protège des incendies (il suffit de voir ceux toujours là, malgré leur écorce noircie). 

Vous comprenez mieux le plaisir de découvrir ce parc, au milieu de cette forêt où règne une atmosphère presque magique. Un parc où les animaux sont protégés, une journée plein d'émotion avec des rencontres magiques à la clé. La preuve en images. 






Si vous êtes courageux et que vous n'avez pas le vertige, ne loupez pas le sentier vers le Moro Rock avec à la clé une vue sublime sur la Sierra Nevada (à plus de 2300 m) :

 




Un conseil : ouvrez l’œil ! De belles surprises vous attendent .. Ici un jeune mâle et sa mère ..




 Et puis tout au long du chemin, traverseront à une vitesse éclair devant vous, des dizaines de petits chipmunk !








L'attraction du parc, c'est le Général Sherman. Ce sequoia millénaire ne grandit plus, mais la nature est magique, si sa cime est définitivement mutilée, il continue de se développer, ainsi son écorce épaissit de plusieurs centimètres chaque année. On le voit de suite sur cette photo, cette épaisseur, cette couleur. Aussi le Général n'est pas le plus grand, mais le plus large.

Après les ours bruns (dont un ourson d'environ 6 mois qui a traversé devant notre voiture, un conseil : roulez très lentement!), nous avons croisé Bambi et sa mère - seules à admirer ce spectacle, on est restées longtemps à les regarder. En repartant, sept ou huit autres daims traverseront devant nous. 




Si comme moi, vous aimez la nature, n'hésitez pas à aller en Californie du Nord (le parc est à la frontière du Nevada), moi la prochaine fois, j'y campe ! 

PS : mes photos ne sont pas retouchées, exceptée celle du chipmunk : la couleur naturelle des Sequoia est vraiment exceptionnelle. J'ai juste réduit leurs tailles pour ce billet. 

10 octobre 2014

The Normal Heart

J'ai vu il y a bien deux mois The Normal Heart consacré à l'arrivée de l'épidemie du sida aux USA au début des années 1980 et le combat mené par quelque personnes pour alerter la communauté et les autorités sur la dangerosité de ce virus. Julia Roberts, Mark Ruffalo et des vedettes du petit écran ont participé à cette aventure. 

Ce téléfilm reprend une pièce musicale créée par Larry Kramer et mise en scène à Broadway dans les années 80 puis reprise sur scène en 2011 (avec entre autres Ellen Burstyn ou Lee Pace). L'adaptation télévisuelle est fidèle à l'histoire, car le créateur, Kramer a écrit le scénario et c'est Ryan Murphy (Glee, American Horror Story, Nip Tuck) qui réalise.

L'histoire commence dès 1981 et met en scène l'écrivain satirique Ned Weeks (Mark Ruffalo). Homosexuel assumé, il passe des vacances en Floride quand il est confronté au premier cas de décès d'un ami. A l'époque, les médecins parlent d'une forme de cancer s'attaquant aux défenses immunitaires et personne ne pense à un virus. De retour à New York, actif dans la communauté gay, il réalise peu à peu que le nombre de malades croit sans cesse. Célibataire mais amoureux platonique du bel éphèbe Bruce Niles (Taylor Kitsch), il rencontre par hasard le très beau Félix (Matt Bomer) journaliste au NY Times. 

Bruce, de son côté, voit mourir tous ses amants et le dernier en date, un mannequin présente lui aussi ces fameuses tâches brunes sur la peau. Un seul hôpital accepte de les soigner. C'est celui du Dr Emma Brokner (Julia Roberts) qui défend mordicus qu'il s'agit d'un virus qui se transmet par les voies sexuelles. Mais personne ne la croit et aucune recherche n'est financée à cette époque. Les victimes sont très jeunes et meurent très rapidement (parfois en quelques semaines). Beaucoup se voient refusés par les hôpitaux car des mouvements religieux déclarent que les homosexuels paient ainsi le prix de leur déviance. Ces images sont assez éprouvantes, comme celle de la propagation du virus - certaines scènes, comme celle du métro ou de la boîte de nuit me hantent encore.


Ned et ses amis créent ensemble le groupe The Gay Men's Health crisis dont le but est d'alerter à la fois la communauté gay mais aussi de rallier les autorités (et spécialement le Maire de New York) à leur cause. Mais leur cause n'est pas entendue - le Maire refuse tout rendez-vous. Aucun article n'est publié sur l'épidémie, qui a déjà fait plusieurs milliers de morts à travers tout le pays. Une omerta règne aux USA. J'ai forcément fait le parallèle avec le film Dallas Buyers Club,  qui face au refus de l'administration américaine avait fini par organiser un véritable réseau de contrebande de médicaments (français) avec le Mexique. Ici aussi, le Dr Emma Brokner tente d'alerter le gouvernement américain car un traitement existe en France or les américains refusent même de parler d'épidémie. Pour une fois, j'ai eu le sentiment que notre gouvernement avait, à l'époque, pris en considération beaucoup plus rapidement le danger du sida et avait rapidement mis des scientifiques au travail.
 
Parallèlement, le film raconte aussi que les réunions pour alerter la communauté homosexuelle du danger de cette épidémie sont elles aussi un échec. Évidemment le refus de se protéger augmentera le nombre de victimes. J'ignorais que la communauté avait été aussi peu réceptive. Ned continue de combattre en allant à la télévision et en accusant le Maire de ne rien faire volontairement, il est en effet très concerné car Félix (Matt Bomer) développe à son tour la maladie. 

J'ai trouvé le film plus didactique que romancé au début : il rapporte vraiment le combat de quelques hommes (et femmes) mais le réalisateur sait aussi faire passer l'émotion au-devant quand l'histoire d'amour qui unit Ned à Félix prend une tournure tragique. Soyez prêt à sortir vos mouchoirs !



Les acteurs sont tous formidables, Julia Roberts est toujours parfaite - Mark Ruffalo est surprenant dans le rôle et très convaincant, idem pour Taylor Kitsch en blond platine. Matt Bomer a donné de sa personne : il a perdu plus de 20 kg (le film a du être tourné en deux fois) et ne pouvait plus se lever la dernière semaine de tournage. 

Les rôles secondaires sont tenus par des acteurs vedettes du petit écran comme BD Wang qui joue dans NY SUV ou Jim Parsons, le fameux Sheldon de la série The Big Bang Theory, Ce dernier reprend le rôle qu'il avait tenu dans la pièce jouée à Broadway en 2011. 

A voir donc pour la petite et la grande histoire. 

08 octobre 2014

La solitude du blogueur (et le feu des critiques)

Mon baptême de blogueuse en herbe s'est donc fait lundi soir, grâce à Florence qui m'a gentiment invitée au lancement du guide des Tables de Nantes et je l'en remercie chaleureusement. J'adore ma ville et je la redécouvre grâce à leur travail acharné.  Je précise que j'écris ce billet toute seule comme une grande.

Si j'ouvre une nouvelle parenthèse , c'est que seule, au milieu de restaurateurs, attachés de presse, journalistes, j'ai connu aussi ma première solitude de blogueur : en pleine dégustation, j'ai croisé deux journalistes (quotidien national et magazine mensuel féminin célèbres - les deux dont je suis lectrice, enfin j'étais...) qui en apprenant mon "statut" c'est-à-dire invitée en tant que blogueur ont failli s'étouffer avec leurs amuses-gueules!  J'ai décidé d'en rire plus que d'en pleurer, car au bout de trois ou quatre minutes à parler restaurants (n'était-pas ce l'objet de la conférence?), la dame a lancé au monsieur - devant moi, devenue soudainement invisible "Tu as vu, ils les invite partout maintenant, ceux-là..." Et lui d'obtempérer, "Du grand n'importe quoi..." bref où va-t-on ? Ils m'ont fui comme la peste.

Avant, Madame Ouest avait demandé le nom de mon blog (je lui souhaite bonne lecture) et je lui avais précisé qu'il était tout petit, que j'ai un job et que mon blog est sans publicité et qu'il s'agit de ma toute première invitation. Et j'ignore pourquoi j'ai cherché à me justifier. Je n'avais rien à leu prouver. J'admets sans détour, moi qui aime tant les voyages et les livres, que je ne cracherais pas sur la soupe si j'étais contactée par une agence de voyage ou une maison d'édition mais je m'en fiche, mon blog a trois ans et je l'aime ainsi : petit mais qui me représente vraiment. Je respecte leur métier et j'aurais aimé qu'ils réservent leur opinion à mon sujet. Bref, qu'ils aient un comportement respectable et adulte.

Et puis, une fois dans le tram, j'ai vraiment eu une crise de fou rire. Non, nous blogueurs, on ne leur pique pas leur gagne-pain - la preuve, les journaux et magazines existent encore, les critiques cinéma (puisque avec la lecture, c'est un des thèmes majeurs de mon blog) aussi, et la preuve, je les regarde s'égosiller avec plaisir chaque semaine dans Le Cercle sur Canal +. Oui, j'aime  les journalistes (enfin, un peu plus certains à présent) et j'ai été déçue par leur comportement. J'avoue de plus, que ça m'arrive à moi, une totale inconnue de la blogosphère, c'était un peu fort de café et aussi très drôle !

J'imagine que LVAN avait invité d'autres blogueurs nantais bien plus connus, j'espère qu'ils n'ont pas croisé leurs chemins.

 
En conclusion, je me souviendrai de ma première invitation, c'est certain ;-)





Les tables de Nantes 2015 - bon appétit !

La vie vous réserve parfois de drôles de surprises, comme je le disais avant-hier, j'ai reçu ma toute première invitation au lancement d'un guide nantais sur les restaurants locaux. Invitée par le Voyage à Nantes, qui avait apprécié très gentiment mes deux billets consacrés à cette formidable balade artistique et culturelle estivale, j'ai accepté avec plaisir l'invitation.

Cette soirée était organisée pour le lancement d'un guide unique en son genre, qui entame sa quatrième année : les Tables de Nantes.  Si vous êtes du genre épicurien, ce guide vous sera précieux, comme sa version web intuitive et agréable. Le guide recense 114 restaurants, sur Nantes même et dans la métropole. 

Contrairement à d'autres guides, celui-ci est gratuit et le jury est composé d'un patchwork entre professionnels et amateurs, amoureux de la bonne chaire et du bon vin. Nantes, autrefois La Belle Endormie, est enfin éveillée (merci le Prince Charmant) et depuis quelques années un lieu de destination, et plus uniquement un lieu de passage. J'en ai pris conscience en restant à Nantes au mois d'août et en faisant le parcours du Voyage à Nantes en compagnie de Japonais, d'Espagnols ou de Hollandais. 

Culinairement parlant, travaillant en ville, je déjeune au restaurant trois à quatre fois par semaine et évidemment en soirée ou les week-end. Je suis fidèle à quelques restaurants dont je mentionne parfois le nom sur ma page Facebook mais j'aime découvrir de nouveaux endroits et j'avoue que le guide se révèle très utile pour moi.  Il recense une centaine de restaurants dont 27 nouveautés ! Et met à l'honneur aussi bien des crêperies que des restaurants haut de gamme. 

Ici je retrouve la patte du LVAN, intuitif, chaleureux et surtout facile - son site Internet (comme le guide) a mis en place un système de critères faciles : grandes tablées, vue agréable, ouvert après 22h, grands crus, fruits de mer (et vous savez que je suis une énorme consommatrice ...), produit bios et même "pour les beaux-parents". Le site internet vous permet aussi de sélectionner par jour d'ouverture (le fameux dimanche soir). 


Enfin, il met à l'honneur le vin du Vignoble Nantais, à savoir, le fameux Muscadet et indique les restaurants qui en proposent plus de cinq types différents (et là ça va faire mal au crâne..) sous le fameux logo  "I Muscadet" - à ce sujet, une de mes meilleures amies est désormais allergique à ce breuvage.  Sans doute la faute à ses gênes jurassiens..bref.. à consommer avec plaisir et modération!

Bon, je me rassure un peu à la lecture du guide : je connais déjà une partie des restaurants et mon but c'est bien partir à la découverte des autres et pourquoi pas de vous en parler. 

Et si j'écris ce billet, c'est que les produits de saison (et hors saison) ça me connaît, car je suis petite-fille de maraichers nantais, oui M'dame! Donc non on ne mange pas de tomates en hiver et puis Nantaise pur beurre, le poisson et les fruits de mer, c'est essentiel. Nantes a cette chance de bénéficier ainsi de légumes et poissons de très bonne qualité. Profitons-en!  

Le guide met en avant cette année cinq restaurateurs sous forme de "coups de pouce", dont une crêperie ! Et la conférence a été suivie d'un joyeux banquet où les cinq restaurateurs avaient préparé de jolies mises en bouche, le tout accompagné d'un Muscadet fort relevé.  Ayant pris mon travail très au sérieux, j'ai évidemment tout goûté et tout aimé! Coup de foudre pour la verrine de poisson et les galettes de blé noir....  et je suis encore émue par le discours d'un des coups de pouce, restaurateur à Vertou (route de Clisson, Le Laurier Fleuri) qui a parlé avec passion de son métier. 

Bref, si vous êtes Nantais ou de la région, n'hésitez pas à vous procurer le guide (il est gratuit et édité à environ 45000 exemplaires) et si vous êtes un peu plus loin, mais que vous prévoyez une petite virée dans la Cité des Ducs, allez faire un tour sur leur site Internet pour repérer quelques adresses sympathiques.

Je précise que le guide ne comporte pas de publicités, que les jurys sont allés incognito et qu'ils ont tous payé de leurs poches donc leurs jugements, si éminemment subjectifs, ne restent pas néanmoins objectifs. Comprendre qui pourra!  Il n'y pas de "sélection" ou de "Top ten" car chacun ses goûts (et saveurs).

Donc, merci à toute l'équipe du LVAN qui va être responsable de mon portefeuille troué et ma prise de poids ;-)

06 octobre 2014

La physique des catastrophes

J'ai acheté ce livre un peu par hasard dans une boutique de livres d'occasion. Bien m'en a pris, car début août j'ai traversé une grosse crise de boulimie livresque et les 829 pages m'ont attirées. Pourtant, le premier roman de Marisha Pessl, jeune écrivain américaine demande un effort particulier au lecteur. 
A la fois roman d'apprentissage, critique de la société de consommation et polar, ce livre est un ovni dans mes dernières lectures. 

L'histoire ? 

La jeune Bleue Van Meer, lycéenne précoce suit son père, un intellectuel exubérant enseigner de campus en campus à travers le pays. Leur relation est fusionnelle et comme la quatrième de couverture le dit : "ils vivent une relation fusionnelle, multiplient les joutes oratoires et refont ensemble l'histoire de la littérature et de la physique cantique".  Pour sa dernière année au lycée, la jeune obtient de faire toute sa scolarité au même endroit. La jeune fille rencontre alors une prof de cinéma fascinante et le cercle d'élèves qui se réunit chez elle une fois par semaine. Jusqu'au jour où lors d'une sortie, leur professeur est retrouvée pendue...

Difficile pour moi d'écrire un billet clair, mais soyez prévenus : le livre est truffé (au minimum 3 voire 10 par page) de vraies-fausses références littéraires, cinématographiques, historiques et scientifiques.  A savoir aussi, que la mort de l'enseignant n'intervient qu'à la toute fin du livre, ce n'est donc pas un polar typique. Il faut aimer la dissertation en général et le monde un peu étriqué des intellectuels. 

Enfin, si le livre situe l'action à la fin des années 90, voir au début des années 2000 - il m'a été difficile de le rapporter à une période précise - j'ai eu souvent l'impression d'être dans les années 60 - ce sont les références à des liens internet, des blogs, qui me venaient me rappeler la période à laquelle se déroule l'histoire.

Les points positifs : 

- La lecture est agréable, le style compréhensible malgré les nombreuses références littéraires et philosophiques,

- le rythme est soutenu et une fois lancé dans le polar, le suspense est bien présent,

- certaines scènes sont drôles,

- les vraies-fausses références apportent une originalité au roman comme la toute fin (avec exercices de dissertation et liste des livres à lire),

- l'attachement au personnage principal, qui malgré son sentiment de supériorité finit par ressembler à une simple lycéenne (amourette et besoin d'appartenance à un groupe). J'avoue qu'au départ elle m'exaspérait au plus haut point.

- une vraie réflexion sur la société américaine contemporaine


Les points négatifs :

- les 100 premières pages : un  vrai cap à passer - il faut avoir l'habitude des pavés qui démarrent comme un moteur diesel, et j'ai plus d'une fois, penser à reposer le livre sur mon transat,

- l'arrogance des personnages principaux (du père en particulier) qui peut irriter (ce qui fut mon cas),

- la redondance des vraies-fausses références qui finissent, je dois l'avouer, par lasser le lecteur (coup de mou aux environs de la 400ème page),

- une fin un peu trop vite emballée et prévisible (j'ai deviné la vérité au sujet de l'un des personnages-clés),

- difficile de savoir à quelle époque nous sommes, ce qui m'a un peu perturbé je l'avoue.

En conclusion, il est grand temps que je publie ce billet car avec le recul, j'ai aimé la lecture même si, comme je le dis, certaines choses commençaient à me démanger à la fin du roman, il en reste néanmoins que j'ai vraiment passé un bon moment et surtout c'était agréable de lire un roman qui innove !  

Et, la preuve est là : j'ai avalé les 829 pages.  A découvrir donc.

04 octobre 2014

My addictions of the week


Andy a le même regard que moi à cause du décalage horaire .. Non c'est juste Andy + mini teckel =
Au menu (de rentrée) : mon anonymat,  Sheldon Cooper, Rose Byrne, Wanda Sykes, Dave Franco, Bill Nighy, Rectify, bibliothèques nantaises, my so-called life of blogueuse, Homeland, etc. 


Mes drogues télévisuelles

Bon, une pause de trois semaines et ça repart? Ben, pas tout à fait. Je viens tout juste de regarder deux épisodes de la nouvelle saison (8ème déjà) de The Bing Bang Theory et je suis fière de moi! Car je suis incapable depuis mon retour de regarder longtemps la télévision. Je suis toujours à plat et puis le beau temps aussi - foutu beau temps, me fait préférer la verdure au petit écran. Je viens également de regarder les deux derniers épisodes de la deuxième saison d'Arrow. J'avais oublié le côté kitsch de cette série mais j'aime toujours le divertissement (pas de prise de tête). Je me suis surprise à penser à Banshee.

Bon, promis je vais m'y mettre! D'abord, parce que Canal + sait réagir face à l'arrivée de Netflix (qui au fil des lectures des critiques semble pas mal décevoir), ainsi la chaine cryptée propose de suivre plusieurs nouvelles saisons juste après leurs diffusions originales : TBBT (je n'aime pas la nouvelle coupe de cheveux de Penny mais sinon bonne reprise), Scandal (à voir vu ma déception immense dont je vous ai pas mal parlé) et enfin Homeland. Une saison forcément à part puisque Carrie est enceinte et Brody parti. Mais comme je suis fan de Carrie, ça ne me pose pas de souci. A voir donc.  

Avec en prime les nouvelles séries ( The Affair, Prey, etc. dont je vous ai déjà parlé ici). Bref, je ne risque donc pas de m'ennuyer! J'attends aussi le retour de House of Cards (une série qui me manque vraiment). 



Et que dire d'Arte ? Qui nous a tant gâté la saison dernière ? Ils ont la bonne idée de diffuser prochainement la série Rectify, le sujet me plaît déjà (un condamné à mort libéré retourne dans sa petite ville natale) et les critiques sont dithyrambiques (surtout envers l'acteur principal, un certain Aden Young).  Diffusion tous les jeudis soir en fin de soirée (le 16 à 23h40). En vo j'espère! 

Vu que je m'endors encore trop facilement (foutu décalage horaire), je dis merci à Pluzz, le replay de France Télévisions car j'ai loupé La Grande Librairie et je dois aussi rattraper mon retard concernant l'émission Le Cercle.  

*  *  * 

Mes drogues cinématographiques

Depuis l'arrêt de la diffusion à des heures normales des films en vo au Gaumont de Nantes, je ne suis plus retournée au cinéma, j'avoue. J'ai regardé hier et rien n'a changé, bon  je m'en doutais, mon coup de gueule n'aura rien fait mais je ne peux me résoudre à ne voir que les films doublés en français (hello 1995). C'est plus fort que moi, les séances de 11h00 me permettaient de profiter à fond du cinéma et aujourd'hui tout est fini. Je songe sérieusement à interrompre mon abonnement. 

J'irai donc voir Mommy, le film de Xavier Nolan (en français canadien) au Katorza. J'ai aussi envie d'aller voir le très spécial The Tribe, ce film ukrainien sur des jeunes adolescents sourds-muets. Toujours au Katorza.

Et puis, je vais aussi profiter plus du cinéma sur Canal + - car j'ai tendance à peu regarder les films or ils sont nombreux. A ce sujet, ils diffusent demain soir le fameux film (gros moment de doute sur le titre), oui La Vie d'Adèle - j'ai envie de le voir mais à force de voir les images, j'ai un mauvais pressentiment - comme si j'allais être déçue (ce qui m'arrive souvent avec le cinéma français). Il faut dire que je ne suis pas fan de la moue de Léa Seydoux (qui fait la même dans un film vu par hasard sur Canal avec Tahar Rahim).  On verra bien. 

J'ai profité de mon voyage au States pour regarder pendant le vol (merci Delta Airlines) la comédie américaine Neighbors (traduit bêtement Nos pires voisins) avec Seth Rogen, Rose Byrne Zac Efron, et Dave Franco. On a mis nos écouteurs à peine le décollage terminé, oubliant l'avion et les deux cents autres passagers - et j'ai rigolé non stop ! Le film est parfois un peu gras, l'humour un peu trop dégoulinant mais on s'amuse! Je me suis vraiment bien éclatée - à tel point, que l'hôtesse de l'air est venue nous saluer remarquant "qu'on avait l'air de bien se marrer". 



Une mention spéciale à Rose Byrne, que j'adore (Damages étant ma série préférée), cette actrice australienne possède vraiment tous les talents et peut jouer sur tous les registres. En plus, ici, elle peut retrouver son touchant accent australien.

Ainsi qu'à Dave Franco, le frère de James - un physique suave (mais un chouilla trop petit) et la voix nasillarde identique à celle de son frangin mais avec un grand sens d'auto dérision qui fait du bien. 

Bref, si vous voulez passer une soirée sympa à rigoler sans se prendre la tête, regardez ce film. 

Le film aborde aussi pour une première fois la difficulté de passer à l'âge adulte quand on devient parent, et d'être immédiatement catalogué vieux par les autres. Un regard intéressant sur la société actuelle et la pression morale. 

 Mon avis : ♥(♥)

Sinon, j'ai vu un film qui est diffusé sur Canal + en ce moment (je ne le savais pas) : About Time (traduction encore plus nulle : Il était temps). Avec dans les rôles principaux, Rachel McAdams, Bill Nighy (que j'adore) et le petit nouveau Domhnall Gleeson. Je me suis dit : allez une comédie romantique, les Britanniques sont généralement doués de ce côté-là. 


Tim Lake (Gleeson), jeune étudiant en droit apprend par son père (Bill Nighy) le jour de ses 21 ans, le pouvoir que possèdent tous les hommes de sa famille : voyager dans le temps. S'ils ne peuvent modifier le cours général de l'Histoire, ils peuvent changer la leur. Sceptique, le jeune homme tente l'expérience et ça marche! Malheureux en amour, il croise alors une jeune Américaine (McAdams) qu'il va devoir reconquérir plusieurs fois, empêtré dans ses incessants voyages dans le temps. 
Honnêtement? Bill Nighy est parfait, les acteurs sont tous impliqués et généreux, McAdams reste toujours la petite Américaine piquante et touchante, mais je me suis terriblement ennuyée! J'ai même cru que le film avait duré 2h (je viens de voir sur IMDB : 1h41). Bref, une déception même si l'idée de départ est excellente. Je retiens la superbe relation père-fils et cette scène très touchante lorsqu'ils remontent le temps ensemble, mais sinon, pas grand chose. Hélas.

Mon avis :

Sinon, j'ai regardé une nouvelle fois Salt, le film d'action avec Angelina Jolie - parce que j'aime les films d'action et Mrs Jolie-Pitt. J'avais besoin de voir des films légers et celui-ci est parfait lorsqu'on doit occuper son temps pendant un vol de onze heures.

J'ai aussi vu et adoré (un vrai coup de foudre) le film de Disney : Maleficent, toujours avec Angelina. Je lui dédie un vrai billet cependant, il le mérite grandement. 


Enfin, au retour, j'ai profité de l'offre de Delta Airlines pour voir le spectacle de Wanda Sykes, i'ma be me. Je suis dingue de cette comédienne de stand up américaine - elle sait me fait rire comme personne. Je l'ai découverte par hasard en regardant le talk show d'Ellen de Generes. Et je suis fan. Ce spectacle est disponible sur Youtube (sketch par sketch). 1h30 de fous rires garantis.  Wanda est une afro-américaine homosexuelle (mariée à une française, avec des jumeaux de 5 ans). Si je vous décris sa vie, c'est qu'elle aborde avec intelligence et humour sa couleur, son sexe (être une femme), son orientation sexuelle et son rôle de mère (ses enfants ont été adoptés et sont blancs). Ici, elle aborde l'arrivée à la présidence d'Obama (et de Michelle).

Quelques extraits pour le plaisir : 
 




*  *  *

Mes drogues littéraires

Je tente péniblement de poursuivre ma lecture du roman de Donna Tartt, Le Maître des Illusions, mais sans succès. Une nouvelle période de sécheresse littéraire. Pas grave. 
En attendant, je voulais profiter de la vente par les bibliothèques nantaises de livres à des prix confiant toute concurrence, organisée ce week-end. Merci à la ville de Nantes pour cette excellente initiative dont je n'aurais malheureusement pas profité, car en arrivant plus de trois cent personnes faisaient la queue à l'extérieur! Et non, je n'avais pas la patience d'attendre deux heures au minimum en ayant toujours en tête l'image d'autres personnes partir avec les livres que je voulais. Tant pis ! Mais superbe succès et surtout les réseaux sociaux fonctionnement à merveille! 

Je me venge en allant la semaine prochaine faire le tour des bouquineries.


http://kingdomjournalist.tumblr.com/post/28540125441/books-books

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Mes drogues webesques

Si le retour est difficile sur la blogosphère (je n'ai jamais autant trainé un décalage horaire que celui-ci), je passe mon temps à lire les articles des autres blogueuses (merci Hellocoton) et dénicher de nouvelles pépites sur HC et IG. 

D'ailleurs mon plaisir, c'était que j'avais trois semaines de publication à rattraper! Et voilà, c'est fait, et maintenant ben, je me dis que c'est à mon tour de jouer. 

J'aime beaucoup mon blog et mon anonymat, à tel point, que seule ma sœur et une amie savent que je tiens un blog. Or depuis quelques temps, mon blog m'a permis de croiser la route de plusieurs personnes et d'attirer certains regards (et de gagner une invitation), une première pour moi car je me fiche royalement de tout ça (sinon ce blog aurait mis les clés sous la porte au bout de six mois). Or j'ai parlé de cette invitation à mes autres amies, qui surprises veulent voir le fameux billet (donc blog) et là .. je cale. Je les adore, pas de souci, mais voilà, jusqu'ici j'aimais écrire de mon côté et là ...   bref, je sais qu'ici beaucoup ont mis dans la confidence leurs familles et leurs proches, mais moi non. Pourtant, je n'aborde rien de trop privé, mais j'aimais cette petite bulle de liberté. 

A voir donc. 
 
Bonne rentrée (tardive) à vous tous ! 
 

PS : punition pour partir en congés en septembre? Tous les agendas sept-sept sont vendus! Snif