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30 janvier 2015

Unbroken (Invincible)


Vous avais-je dit que c'est au bout de la troisième tentative que j'ai enfin réussi à voir Invincible (Unbroken) au cinéma? Ma première tentative aura échoué au bout de trois minutes de film... Projecteur en panne, voici la salle plongée dans la noir, seules les voix des Louie et de ses potes aviateurs nous tiennent compagnie. Billets remboursés (2 places par personne). Deuxième tentative : je suis clouée au fond de mon lit. Troisième tentative : réussite ! Et deuxième fois que j'ai la salle de cinéma pour moi toute seule. 

Que dire ? Sinon que j'avais l'impression qu'Angelina m'avait invité à une projection privée. J'ai retrouvé Jack O'Connell, une semaine à peine après l'avoir vu dans Tower Block, du petit malfrat anglais le voici gamin italien, immigré en Californie, à l'aube d'un destin exceptionnel. 

Angelina Jolie a longuement parlé de sa fascination pour l'homme qu'elle aura eu la chance de rencontrer, avant son décès à 94 printemps passés. La réalisatrice a choisi d'adapter au grand écran le livre de Laura Hillenbrand qui raconte l'histoire extraordinaire de Louis "Louie" Zamperini, symbole du pouvoir de la résilience sur l'esprit humain. 

Louie a dix ans et fait les quatre cent coups, le rital est le souffre-douleur des autres enfants. Petit immigré dont les parents ne parlent pas anglais, il enchaine les petits larcins. Il maquille les bouteilles pour y cacher de l'alcool, court très vite pour échapper au policier local. Mauvaise graine, le jeune Louie doit sa destinée aus soutien de son frère ainé, Pete, qui va l'initier à la course. Car il court vite, très vite, le jeune Louie. Il va bientôt battre les records et finit par intégrer la sélection olympique américaine pour les J.O de 1936, qui se tiennent à Berlin. Louie y participe en tant qu'espoir, on compte sur lui pour les prochaines olympiades qui doivent se tenir au Japon en 1940. Évidemment, ces jeux n'auront jamais lieu mais l'histoire se chargera d'emmener le jeune Louie au Japon. 

Et Louie remporte une médaille olympique à la surprise générale. De retour au pays, il s'entraine lorsque le Japon attaque Pearl Harbor. Il s'engage alors dans l'armée, l'aéronavale. Californien, il part pour le Pacifique. Les premières scènes du film s'ouvrent sur lui, et ses potes, Phil (Domhnall Gleeson), Mac (Finn Wittrock) dans un bombardier, fonçant sur les îles japonaises, s'engageant dans les combats aériens. 



Angelina Jolie est une excellente réalisatrice, aucune erreur de plan, moi qui aime les films de guerre, les images sont sublimes, et les scènes filmées à l'intérieur du bombardier en vol sont un vrai plaisir. Le film dans sa totalité reste cependant très classique dans son format. D'où les critiques plutôt moyennes.

Lorsque l'avion plonge, le spectateur sait que Louie va survivre, mais qui d'autre ? Il est clair pour moi, que la partie la plus éprouvante du film sont ces cinquante trois jours passés à dériver dans l'océan Pacifique avec ses deux amis. Ce soleil implacable, la présence de requins, le désespoir, tout y est. J'ai vraiment souffert avec eux, comment ne pas perdre la tête ? Comment survivre ? Tout y est montré, et c'est particulièrement éprouvant.

Et lorsqu'ils sont finalement secourus, miraculés, c'est pour plonger dans un autre enfer. Prisonniers dans la jungle d'une île du Pacifique, ils sont torturés par l'armée japonaise. Leur survie est tout autant miraculeuse comme leur transfert vers Tokyo dans un camp d'internement où ils retrouvent des centaines de soldats américains, australiens ou canadiens. 

Louie se lie d'amitié avec le caporal Fitzgerald (Garrett Hedlund). Mais nous sommes en guerre, et avoir fait prisonnier un champion olympique va faire de lui la bête noire du chef du camp, l'impressionnant Watanabe (Miyavi), surnommé l'Oiseau. 


L'Oiseau est fou : il va alors passer son temps à torturer mentalement et physiquement Louie, cherchant à briser le soldat. Mais Louie est incassable, invincible. 

Je raconte le film ? Oui et non. Car si vous regardez la bande-annonce, vous verrez chacun de ces trois parties. Non, car je laisse ici de côté les séances d'humiliation mais aussi celles de résistance où des plans rapprochés permettent au lecteur de mieux saisir la volonté extraordinaire de ce jeune homme. Son instinct de survie est une leçon pour nous tous.

Les reproches à faire au film? Une construction très classique, un film très américain par le thème : l'histoire d'un homme ordinaire qui va se révéler extraordinaire. Mais je n'ai jamais trouvé le film lent ou long, comme je l'ai lu ci et là. 



La réalisation est soignée, et surtout la réalisatrice a voulu être fidèle à la réalité, à Louie. Elle n'y ajoute pas une dose d'effets spéciaux, ou des scènes de combats improbables à la Rocky ou piqués à des jeux vidéos. Ici, elle reste fidèle à l'histoire, qui en elle-même contient déjà tous les effets spectaculaires qu'un réalisateur pourrait souhaiter ajouter à son film. 

Contrairement aux films américains dramatiques qui ont tendance à surjouer de la musique, elle privilégie le silence. Ici peu de musique, peu de dialogues. Les regards priment sur les échanges. Comme pour la vision de la guerre, ici Angelina ne joue pas "aux gentils et aux méchants". L'Amérique n'est pas idéalisée, le jeune Louie est victime de racisme. L'armée fait voler ses soldats dans des tombes volantes, son bombardier n'est pas descendu lors d'un combat. Créé en toutes pièces de bric et de broc, ses moteurs lâchent. La propagande de guerre permet à certains officiers américains d'éviter les camps et de vivre agréablement au Japon (je me demande ce qui leur est arrivé lorsque le Japon a perdu la guerre). 

Résultat : ses choix apportent suffisamment de profondeur au film et lui permettent d'éviter certains écueils. 



Pour revenir au casting, les acteurs sont tous formidables. Jack O'Connnell a décidément le don de me surprendre. Cet acteur anglais a su endosser le rôle avec une facilité déconcertante. 

Mais s'il fallait en choisir un, j'ai été le plus impressionnée par le jeu de Miyavi dans le rôle du chef de camp Watanabe. Pour moi, il s'agit d'un vrai tour de force d'avoir confié le rôle d'un tortionnaire à un tout jeune acteur au visage d'ange. Un visage très féminin (comme ses mains, les doigts si fin, les ongles coupés) qui cache une noirceur exceptionnelle. Le diable en personne. J'avais par hasard aperçu l'artiste japonais (chanteur, acteur) à une émission et il est méconnaissable. 

Ma sœur, qui avait vu le film avant moi, m'avait dit qu'on reconnait un acteur à sa voix, et dans ce cas, il est vrai que la voix grave de Garrett Hedlund emporte l'adhésion. Cet acteur représente pour moi une génération d'acteurs américains, de la carrure de Cary Grant ou Jimmy Stewart, qui peuvent jouer à peu près tous les rôles. Une valeur sûre du cinéma américain.



Enfin, j'ai beaucoup aimé le jeu de Domnhall Gleeson (dont je vous avais parlé pour le film About Time) et j'ai découvert Finn Wittrock (qui ressemble étrangement à Brad Pitt dans le canot pneumatique), tous sont formidables.

Enfin, moi qui aime l'Histoire avec un grand "H", j'ai été comblée. J'avais adoré la mini série The Pacific et j'ai encore appris sur cette guerre dans ce film. 

Mon avis : 


28 janvier 2015

The theory of everything (une merveilleuse histoire du temps)

J'ai eu toujours eu l'image de cet homme, replié sur son fauteuil électrique et sa voix, si particulière, cette voix robotique à l'accent américain. Un homme fascinant, obsédé par le cosmos et plus particulièrement par l'origine du monde. 
Je n'ai vu qu'une seule fois la bande-annonce du film, le nom des acteurs principaux : Eddie Redmayne et Felicity Jones a suffi à me donner envie d'aller voir le film. 

Heureuse que mon cinéma a enfin compris l'importance de diffuser les films en version originale le matin (et pas uniquement l'après-midi, ce qu'il fait encore très souvent), j'ai donc embarqué pour une merveilleuse histoire du temps.

Le temps, ça sera finalement le sujet d'étude du doctorat du jeune Stephen Hawking (Eddie Redmayne), incapable de choisir un sujet de prédilection pendant ses années estudiantines à Cambridge, en Angleterre. Le jeune homme est maladroit, porte des lunettes à grosses montures et ne fréquente que d'autres étudiants en sciences dont Brian (Harry Lloyd), peu populaire parmi la population estudiantine. Mais lorsqu'il croise Jane (Felicity Jones) à une soirée, un véritable coup de foudre se produit. Gauche, athée, il a tout des jeunes adultes surdoués (il me rappelle les enfants autistes dit Asperger). Il séduit la jeune femme anglicane étudiante en lettres avec sa passion des étoiles, et son obsession pour connaître l'origine du monde. 

Pourtant les premiers signes de tremblements apparaissent, il renverse sa tasse, se prend les pieds en marchant, puis sa main se crispe, écrire lui devient difficile. C'est une chute violente qui l'emportera à l'hôpital et qui lui révélera cette terrible nouvelle : Stephen est atteint de la maladie dite de "Lou Gehrig" (joueur de base-ball célèbre atteint de cette maladie), elle se caractérise par une dégénérescence progressive des motoneurones, du cortex cérébral, en clair la partie du cerveau qui donne ordre aux muscles de bouger est attaquée. Cette maladie provoque alors une paralysie progressive de l'ensemble de la musculature des membres, du tronc (donc des muscles respiratoires).

Le médecin donne à Stephen une espérance de vie de deux ans.  Le jeune homme est effondré. Il s'enferme dans sa chambre et refuse tout contact, même avec son meilleur ami, Brian, avec qui il a fait les 400 coups. Il repousse Jane mais cette dernière forcera la porte de sa chambre et la porte de son coeur. 




Je ne vous raconterai pas la suite du film, celle-ci raconte non seulement les trente années qui vont suivre du point de vue scientifique (ses découvertes, la reconnaissance mondiale) mais aussi sa vie privée, l'évolution de la maladie... sa relation conjugale ...

Ce film, d'une facture classique à priori a réussi à m'emporter dans un autre monde, à me faire découvrir la puissance de la pensée, de la réflexion quand son propre corps est devenu une prison, au dévouement, à l'amour mais aussi à la reconnaissance de la femme, à son évolution, non seulement comme épouse, mère, mais professeur et femme libre. 




J'ai beaucoup aimé ce film car il a su, à travers une histoire personnelle, parler de l'évolution de la société, de la libération de la femme, de la science avec les théories sur l'origine du monde. Un film très beau, émouvant sans jamais tomber dans la facilité ou dans le larmoyant. 

Le casting est parfait, Eddie Redmayne, dont j'apprécie depuis longtemps le talent, a réussi un tour de force et mérite sa nomination aux prochains Oscars. Felicity Jones est parfaite dans le rôle de cette jeune femme prête à tout sacrifier pour l'amour de sa vie. Sa fraicheur et sa candeur apportent beaucoup au film. Je comprends mieux sa nomination aux Oscars.  Puis, pendant le film, le visage de Brian, le meilleur ami de Stephen m'a perturbé. Je le connaissais, mais d'où ? Il s'agit de Harry Lloyd que j'avais découvert dans Jane Eyre



Enfin, j'ai été enchantée par la musique du film, composée par Johann Johannsonn. Vous pouvez en écouter plusieurs extraits sur i-Tunes. 

Ce que j'ai appris, c'est que Stephen Hawking était déjà un homme exceptionnel et que sa maladie n'aura fait que renforcer sa volonté extraordinaire, faisant de lui l'homme qui peut expliquer à lui seul the theory of everything. 

Mon avis : 


25 janvier 2015

21 facts about my little sausage




1) J'adore voler les chaussettes ou les chaussons de ma maitresse quand elle va prendre sa douche.
2) J'adore la ville et la campagne.
3) Je n'ai commencé à aboyer qu'à l'âge d'un an. Mes voisins ne se sont jamais plaint de ma présence.
4) Je HAIS la pluie, fine ou grosse averse, c'est simple je déteste.
5) J'évite les grilles, les pontons ou les rails de tramway.
6) J'adore dormir avec Vanille, mon chat blanc. 
7) J'adore embêter les chats, plus spécialement Bambou (sur qui j'aboie ou je cours après).
8) J'adore mon panier dans la salle de bains, quand le radiateur est allumé et que ma maitresse prend sa douche.
9) Je suis hyper gourmande et je reconnais les mots : bonbon ou bâton, mais je les préfère déjà légèrement mâchouillés par ma copine whippet. 
10) J'adore jouer avec ma meilleure amie (la whippet), quand on joue ensemble, elle me grogne dessus, je lui offre mon ventre et mon cou et elle mime de m'étrangler. Même pas peur. 



11) J'adore l'herbe. J'adore courir et me rouler dans l'herbe et faire des sauts de cabri dans les hautes herbes. 
12) J'adore les noix et les amandes.
13) Je suis amoureuse du fromage
14) Je fais mes besoins dans le caniveau. Ma maitresse m'a appris toute petite et depuis j'étonne beaucoup d'humains. 
15) Je rêve d'aller chez mes voisins, car ils ont tous des chats chez eux. D'ailleurs, j'ai réussi une fois et depuis ma maitresse fait très attention.
16) Je suis un teckel miniature, j'adore renifler et pister des odeurs. Je peux le faire pendant des heures.
17) J'ai un naturel comique. Je fais souvent rire ma maitresse. 
18) J'adore faire des trous, j'ai découvert ce jeu l'an dernier - ma maitresse n'est pas super ravie. 
19) J'ai peur des escaliers - tant mieux pour mon très long dos qui est fragile. 
20) Petite, je n'avais pas conscience de mon corps particulier (de saucisse), et je me suis retrouvée coincée à vouloir passer d'un tronc d'arbre à un autre. 
21) Enfin, comme tous les teckels, j'adore me fourrer sous les couvertures, les plaids. Je ne m'endors qu'une fois recouverte d'un plaid (merci maitresse). 

PS : Je viens d'un super élevage, où j'ai grandi avec la famille et plein de gentils labradors (d'ailleurs je fonce dès que j'en vois un).



Bon dimanche

20 janvier 2015

My addictions of the week


Mon corps est malade (rhume, angine, maux de ventre et de tête), bref, celle que j'ai surnommé "La crève" est venue me dire bonjour, et apparemment il fait bon vivre chez moi puisqu'elle s'est installée mercredi dernier. Est-ce le contrecoup de ces derniers jours ? La vente d'anti dépresseurs a explosé et on a tous du mal à retrouver notre quotidien, parfois trop routinier, mais finalement très rassurant. Je m'accorde dorénavant des soirées "sans info" car j'ai besoin de me retrouver. 

La maladie aidant, j'ai donc passé le plus clair de mon temps ce week-end entre mon canapé et mon lit, en compagnie d'un ou deux livres, de magazines, de mon Macbook Air et de mon iPad et enfin de la télécommande, sans oublier ma petite saucisse et les deux matous. Finalement, cela m'aura permis de rattraper mon retard sur une partie des films diffusés sur Canal + que j'avais loupés au cinéma (6 films) et de profiter du retour de certaines séries (Banshee) en attendant House of Cards ou Secrets and Lies ... 

Au menu : Banshee, les poupées russes, Philomena, Strain, La lettre à HelgaThe Americans, Audrey Tautou, Tower Block, Jack Ryan, Yves Saint-Laurent, Secrets and Lies, Romain Duris, Jack O'Connell, The food guide to love, Keira Knightley, A moi le monde, etc.


15 janvier 2015

Et puis j'ai lu... un peu ... beaucoup... à la folie !




Dorénavant, je publie en grande majorité mes billets lecture sur mon autre blog, Electra's amazing flying books. Mais je tiens quand même à vous présenter mes lectures, une de mes plus fortes addictions sous une forme un peu plus ludique ;-)
Et si un livre vous intéresse ou si vous êtes tout simplement curieux(se), vous n'aurez qu'à cliquer sur le lien qui vous emmènera directement sur ledit billet dans sa totalité, sinon  vous n'aurez qu'à passer votre chemin ;-)

Je continuerai à poster les billets de certains livres sur ce blog également. 

C'est parti ! 


C'est par hasard que je suis tombée sur ce livre en allant rendre d'autres livres à la médiathèque. Désireuse de trouver un polar ou un thriller, j'ai aperçu le nom d'Horace McCoy et j'ai pensé au billet écrit quelque temps plus tôt par Cachou sur ce livre. Une fois en main, je n'ai pas pu le reposer (la suite par ici)

♥ On achève bien les chevaux d'Horace McCoy



J'ai lu ce livre d'une seule traite. Réveillée un matin à 8h00, je l'ai terminé à 9h20 - presque assommée par cette lecture. J'avais lu deux ou trois critiques du livre, et j'avais très envie de le découvrir. Alors quand une collègue s'est proposé de me le prêter, j'étais ravie. Mais j'ignorais que cette lecture serait aussi.. (la suite par ici)

♥ En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis



J'avais décidé de découvrir un univers que je connais mal : les bande-dessinées. Lorsque j'ai l'esprit occupé, je trouve ça plus facile de lire une BD. J'ai choisi par hasard deux d'entre elles à la médiathèque (j'aurais pu en prendre plus), dont Noir de Götting. J'ai été en premier lieu attirée par le trait, le coup de crayon de l'artiste. Puis j'ai été happée par l'histoire...(la suite par ici). 
♥ Noir de Jean-Claude Götting




Le livre débute par ces quelques mots : "J'ai dix-sept ans, je m'appelle Charlotte." La narratrice se présente puis commence sa lettre, au juge : "Nous y-voilà monsieur, j'ai dix-sept ans et j'ai commis un meurtre". Qui est Charlotte ? Le lecteur va le découvrir car la narratrice va alors raconter au juge, et à nous le lecteur, dix années de sa vie - dix années de survie... (la suite par ici)

♥ Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre de Céline Lapertot

Crédit photo : Le carnet de lecture de Solenn

Je n'avais pas du tout prévu de lire Demain est un jour, ni la quatrième couverture, ni la publicité autour de ce livre ne m'avaient attirés. Et les livres ou romans "de développement personnel" ne m'ont jamais parlés; Je l'ai aperçu classé premier en tête des ventes chez un distributeur. Puis une de mes amies l'a lu et me l'a prêté. Elle sait que je lis beaucoup mais que je lis rarement ce genre de livres. Aussi, elle m'a prévenu : "c'est un roman d'amour parfait pour la plage"... Je ne le cache pas, ce roman fut une grosse déception... (la suite par ici). 

 Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman

12 janvier 2015

Captives

Je n'avais pas prévu de voir The captive (Captives) hier. J'allais voir le dernier film d'Angelina Jolie. Le film a commencé puis au bout de deux minutes, plus d'image. Projecteur en panne. 

2 places gratuites et j'entends des jeunes dire que le film d'Atom Egoyan va commencer dans dix minutes, SK1 dans cinq. J'hésite mais comme une amie veut aller voir ce dernier, j'opte pour The captive. J'essaie alors de me remémorer l'intrigue du film, je sais que Ryan Reynolds a le rôle principal, et que l'histoire tourne autour du kidnapping d'enfants. Une fois dehors, j'entre à nouveau dans le cinéma. 

Hop, je retire un nouveau billet au guichet et me revoilà dans une salle noire. Egoyan va alors m'entrainer dans un drôle de voyage, flippant mais intense. 

Huit ans après la disparition de Cassandra, quelques indices troublants semblent indiquer qu'elle est toujours vivante. La police, ses parents et Cassandra elle-même, vont essayer d'élucider le mystère de sa disparition (Allociné)

11 janvier 2015

Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines.
proverbe mexicain



Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942


07 janvier 2015

Navajo country (Monument Valley, Antelope canyon & Horseshoe bend)

Copyright Electra - Monument Valley

Il était grand temps que je vous raconte la fin (enfin presque...) de mon road trip aux USA en septembre dernier. 

Après l'Utah, direction l'Arizona et la Navajo Nation - les Navajo possèdent de véritables bijoux touristiques : Monument Valley, Antelope canyon et Horseshoe Bend, et les bijoux qu'ils fabriquent (et que j'ai un peu dévalisés...).

05 janvier 2015

Le bilan culturel 2014

Mon bilan culturel en films, séries et livres

Voici donc l'heure du bilan, je ne cite ici que mes films, livres ou séries préférés et découverts en 2014. J'espère que cela vous donnera envie de les découvrir à votre tour. J'ai du faire un choix, pas toujours facile.   Prêts ? 


Mes coups de cœur ciné 2014 !



C'est en préparant ce billet que certains films me sont revenus en tête, mais contrairement à l'an dernier, ce sont plusieurs films que j'ai envie de mettre en avant cette année.  II s'agit de :




J'aime le cinéma et comme mon choix le reflète, je suis ouverte à tous les genres, même si parfois je ne suis pas aussi touchée que le grand public par certains films (quand je vois cette année le classement au box-office du cinéma français, je ne m'y retrouve pas ou le palmarès du Festival de Cannes). 

Globalement, j'ai été moins emballée que 2013 par le cinéma. J'y suis allée moins souvent. En regardant le bilan 2013, je trouve des films qui m'ont beaucoup plus marqués. J'espère que 2015 saura me redonner envie d'aller au cinéma. 
Pour qu'un filme me plaise, il y a l'histoire forcément, mais surtout le scénario, la réalisation, les acteurs, la lumière, la photographie et puis toujours la musique de film. Il faut un tout pour me séduire, et certains y sont parvenus. 

Cette année marque également la fin des aventures du Hobbit, et de la Terre du Milieu en général. Peter Jackson m'aura longtemps fait rêver aussi je me dois de le remercier d'avoir oser le pari fou d'adapter au cinéma l’œuvre gigantesque de J.R.R Tolkien. 

*  *  *

Dans ma petite lucarne




Quand je fais le bilan des séries et mini-séries regardées cette année, je me dis que la télévision peut être vraiment chronophage mais également que les chaines font dorénavant plus attention à nous, pauvres humains, en nous proposant des séries plus intelligentes et innovantes.

J'ai particulièrement aimé Homeland, House of Cards et Mad Men. J'ai aimé retrouver The Americans et Longmire, et puis enfin découvrir une vraie pépite Rectify.

La mini série Broadchurch a été aussi un bon moment, j'attends la suite. 




*  *  *  

Côté lecture, en faisant ce bilan, j'ai eu plaisir à me souvenir que j'ai beaucoup lu cette année et que j'ai même décidé de créer un autre blog, entièrement dédié à mes lectures. 
Il y a eu quelques déceptions, mais de sacrés bonnes surprises. 

Mon coup de cœur littéraire va au roman de Bruce Machart, Le sillage de l'oubli. 

Je confirme ce que je disais déjà l'an dernier, j'aime la maison d'édition Gallmeister qui ne cesse de fournir en lectrice assidue des romans magnifiques, polars ou dédiés à la nature (dont 3 romans cités ici). 

Je n'oublie pas les autres maisons d'édition, qui je trouve, font un véritable travail de chercheur d'or en allant trouver des pépites aux quatre coins du monde. 


 

Mais revenons à nos moutons, mes coups de cœur lecture pour 2014  sont donc : 


Le sillage de l'oubli de Bruce Machart

Le Chardonneret de Donna Tartt

Le duel d'Arnaldur Indridason 

Les vierges suicidées de Jeffrey Eugenides

On achève bien les chevaux d'Horace McCoy 
 
Les saisons de la solitude de Joseph Boyden

Indian Creek de Pete Fromm 

 Réparer les vivants de Maylis de Kerangal 


En 2015, je lirai mes cadeaux de Noël et j'espère ne pas cesser d'être étonnée !