!-- Font Awesome -->

27 juin 2015

My addictions of the week



Mes drogues télévisuelles

J'ai donc regardé la troisième saison de Vikings (c'est du rapide à coup de deux épisodes par semaine) et j'ai vraiment aimé le côté extrêmement vicieux de notre Ragnar national. Bon j'avoue que j'avais quand même deviné son petit jeu pour s'introduire à l'intérieure de la fameuse cité de Paris. J'aime beaucoup les confessions devant son cercueil qui signeront pour certains leurs arrêtés d'extradition !

Finalement j'ai continué de regarder Candice Renoir (vive le replay) et pas de regret ! Bon, même si je suis toujours 100% Team Antoine et que je ne supporte pas le beauf qu'elle fréquente, j'ai compris que les scénaristes aiment beaucoup nous faire mariner et la dernière scène m'a laissé échapper un petit "bouh" de tristesse. J'ai été rassurée de voir que la série remporte beaucoup de succès et que d'autres internautes veulent aussi voir nos chers partenaires passer à la vitesse supérieure ! 

J'avoue que le peu de séries diffusées actuellement m'allaient bien, vu le peu de temps que je consacre au petit écran et que la météo, très très clémente m'incite encore plus à quitter ! Mais les satanées chaînes télé ont décidé de me faire un rappel à l'ordre !


En premier lieu, Canal + diffuse à compter de lundi prochain The Honourable Woman avec Maggie Gyllenhaal dans cette série britannique couronnée de lauriers. Autant vous dire que je serais devant mon petit écran !  Moi qui aime les séries de ce genre.. Petit aparté, des photos du tournage de la cinquième saison de Homeland circulent .. On les voit beaucoup en Allemagne et j'ai hâte de retrouver Quinn ! 

Mais revenons à nos moutons, je vous avais dit que j'aimais beaucoup me relaxer en regardant The Arrow, une série de super héros qui me repose le cerveau. En fait, je ne m'ennuie pas même si je n'ai jamais lu de comics - et voilà que tout le monde me vante son spin-off, The Flash (apparemment plus lumineuse et humoristique que la sombre et romantique Arrow). 

Celle-ci va être diffusée le mercredi soir sur TF1 en deuxième partie de soirée (avec Arrow en première), vu l'heure (environ 23h30) et le fait accessoire que je travaille le lendemain, je compte donc l'enregistrer.  

Et bien mes chers amis, sachez que M6 va profiter de ce créneau horaire pour diffuser (en tout cas le 1er juillet) deux épisodes inédits de la série How to get away with murder.  M6 ayant opté pour une diffusion plus que particulière pour cette nouvelle série : les quatre premiers épisodes seront diffusés le mardi soir à 20h55 suivi de deux épisodes inédits le lendemain à 23h !!  What the f.... ?????

D'abord, il est clair que regarder six épisodes en deux soirée - ça ne le fait pas pour moi (ou alors indigestion assurée) surtout qu'il s'agit d'une nouvelle série, à croire que M6 a prévu de diffuser la première saison en trois semaines ?? J'ai du mal à comprendre leurs choix et que dire du nombre de personnes qui se lèvent tôt et qui louperont donc les deux épisodes du mercredi soir et ne comprendront plus rien à la série ?

Bon, sinon bonne nouvelle, je continuerai de suivre les enquêtes policières de ce cher James Hathaway, secondé du retraité Lewis à Oxford. 

Côté cinéma, j'ai enfin découvert (après tout le monde) les Gardiens de la Galaxie

J'avoue qu'au départ j'étais perturbée voyant les noms de Bradley Cooper ou Vin Diesel mais ne les voyant pas venir.. En passant de suite à la v.o, j'ai compris qu'ils ne ressemblaient plus beaucoup à des êtres humains. Beaucoup d'amis m'avaient vanter ce film, supposé très drôle or j'ai toujours un a priori négatif envers les comédies à succès, mais la magie a fini par opérer ! J'ai adoré cette bande de losers touchants, émouvants et leur humour au 1er degré. Chris Pratt possède ce je-ne-sais-quoi et ce physique qui parfois lui dessert (je le trouve un peu naïf) et ici au contraire ça lui sert, lui qui enlevé par des extra-terrestres enfants n'a que des références des années 80 en souvenir.. Les clins d'oeil à Footloose sont jouissifs comme les pauses "musique des 80's". J'ai passé un très bon moment en compagnie de Groot (l'arbre vivant, clin d’œil à Tolkien), mon personnage préféré. J'ai ajouté en vidéo préférée la scène où, dans son pot, redevenu une petite brindille il danse sur Michael Jackson ! J'aime aussi beaucoup le personnage de Rocket, le raton-laveur hybride (en photo tout en haut de ce billet) et Drax, très touchant ! 

Enfin, j'adore l'acteur Lee Pace donc il était évident que même en méchant il reste toujours aussi beau et impressionnant ! D'où mon choix pour ce billet de ne pas mettre l'affiche et préférer un magnifique portrait de Ronan.

Pour ceux qui auraient hésité comme moi à sa sortie (je trouve l'affiche rédhibitoire), dépassez vos a priori et regardez-le ! Fous rires garantis ;-)

Mon avis :

Le 5 juin dernier ARTE diffusait un téléfilm allemand au titre étrange "J'irai mourir demain" :

« Le bonheur est une question de point de vue. À mon âge, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un chauffeur particulier et 20 litres d’oxygène rien que pour soi », décrit ironiquement Léa, alors qu’un taxi adapté l’emmène vers Zurich. Atteinte de mucoviscidose, la jeune femme se sait condamnée à très court terme. Surtout, elle ne supporte plus la pénibilité de son quotidien et la lourdeur de son traitement. Aussi, a-t-elle décidé de mettre fin à ses souffrances, entourée de membres d'une association (l'euthanasie est interdite en Suisse).
Léa a choisi le jour de son 23e anniversaire pour mourir, entourée des siens. Elle a donc « invité » sa mère, sa sœur et sa grand-mère – seule dans la confidence – à la rejoindre à Zurich. Un ancien amour de jeunesse se joint bientôt à cette étrange réunion de famille. S’engage une course contre la montre entre ceux qui veulent dissuader Léa de se donner la mort et ceux qui, comme sa grand-mère, ont accepté sa décision.


Réalisé par Frederik Steiner, le film porte sur un sujet de société encore tabou (le suicide assisté) avec beaucoup de sensibilité, de pudeur et de réalisme. La prestation de Liv Lisa Fries, que je découvre, dans le rôle principal est magnifique - elle apporte au rôle la profondeur et la légèreté, un difficile jeu d'équilibre qu'elle réussit haut la main. J'ai appris depuis qu'elle avait d'ailleurs remporter le prix du meilleur espoir féminin au festival Max Ophüls de Sarrebruck.

Mon avis :


Mes drogues culturelles 

Entre le Voyage à Nantes (et la nuit du VAN) qui vont venir réveiller la Belle Endormie (surnom donné à Nantes à une époque) début juillet, j'ai aussi hâte de découvrir l'exposition "Les Amours des dieux" consacrée à Charles de la Fosse à la Chapelle de l'Oratoire. Ici le musée des Beaux-Arts de Nantes a choisi de privilégier une approche poétique et littéraire en se concentrant sur l’œuvre mythologique. Composée d'une vingtaine de peintures et d'une quinzaines de dessins provenant de collections privées et publiques prestigieuses (dont Le Louvre, Versailles, et des oeuvres britanniques présentées en France pour la première fois), on retrouve Mignard, Jouvenet ou Coypel, l'oeuvre de La Fosse rejoignant cette lignée qui s'éteindra avec Fragonard.



Chapelle de l'Oratoire
Place de l'Oratoire, 44000 Nantes
Ouverte tous les jours de 10h à  18h
Fermée le mardi
Nocturne le jeudi jusqu'à 20h

28 juin - 1er septembre (Horaire d'été)
Tous les jours de 10h à 19h (entrée libre le jeudi de 18h à 19h)   


23 juin 2015

Chut ...c'est secret ... voilà la nuit du Voyage à Nantes

Hop il est 11h30 ! Mais je préfère attendre midi pour être sûre de ne pas être grillée par le Voyage à Nantes (billet programmé). 

Non contents de nous offrir un superbe parcours cette année (l'an dernier, j'ai apprécié mes chaussures de marche et ma bouteille d'eau), ils ont décidé de fêter en fanfare l'ouverture du voyage ! 

En effet, le programme officiel du Voyage à Nantes est sorti (je vous prépare un billet, il est superbe et plein de surprises !). Pour info,  le parcours n'ouvre que le 3 juillet prochain à 19h ;-) 

La nuit du VAN vous attend ! 

Le 3 juillet à partir de 19h jusqu'à 4h du matin, fêtez le parcours dans l'ensemble de la ville ! Et tout le monde s'y met, ainsi une partie des étapes du Voyage à Nantes seront ouvertes et en entrée libre jusqu'à minuit, ainsi que les musées municipaux en nocturne et entrée libre ! 

Le collectif Yodel a invité les commerçants à laisser leurs vitrines aux mains d'artistes, un peu partout dans le centre-ville - et ça risque d'être assez drôle (comme celle rue Scribe inspirée du fessier de Miss Kardashian) ou une vie aquatique (rue Joffre) où vous aurez presque les pieds dans l'eau...

Mais la fête c'est partout !  Le programme complet est ici

Attention, il va falloir faire un choix, et ça va être hyper difficile ... Je ne peux vous présenter toutes les manifestations (bien trop nombreuses), aussi je vous présente plusieurs manifestations qui me font de l'oeil depuis la présentation ce soir ... (oui j'ai réussi à me taire pendant toute une nuit) 

C'est parti !

22 juin 2015

Je ne vous abandonne pas ...

J'ai juste la tête dans le guidon ! A cause d'un foutu examen .. .prévu demain ! 
Trop hâte d'en avoir fini et d'être à nouveau libre et dispo ;-)

Et j'ai des tonnes de choses à raconter ! 

A très bientôt ;-)





17 juin 2015

Loin de la foule déchainée

Un seul film me faisait envie ces temps-ci : Loin de la foule déchainée, adapté du roman éponyme de Thomas Hardy. Le réalisateur danois nous embarque dans l'Angleterre Victorienne à la rencontre d'une jeune femme spirituelle, indépendante et volontaire, Bathsheba Everdene.  J'étais intriguée par le choix du réalisateur de Festen ou de La chasse d'adapter cette histoire romantique du 19ème Siècle. J'avais, entre temps, vu quelques images de la bande-annonce et lu quelques critiques, pas toujours très enthousiastes. 

Aussi m'asseyais-je dans cette salle avec une certaine appréhension, mais très vite le paysage magnifique de la campagne anglaise, de ces matins brumeux ont fait fuir mes derniers doutes. Bathsheba (Carey Mulligan) orpheline, vient vivre auprès de sa tante - jeune femme impétueuse, insouciante et indépendante, elle fait tourner la tête à son voisin, Gabriel Oak (Matthias Schoenaerts)- jeune berger, fier de son troupeau de 200 bêtes. L'attirance est immédiate entre les jeunes gens, mais Bathsheba refuse le mariage et tout ce qu'il implique à l'époque - l'obéissance et une vie dévouée à des enfants. Alors le jour où Gabriel lui déclare sa flamme, la jeune femme prend peur et refuse. 

Le destin vient tout basculer le jour où Bathsheba hérite de la ferme d'un oncle et voit soudainement sa condition de jeune femme désargentée transformée. Mais la même nuit Gabriel perd toutes ses bêtes et doit partir à la recherche d'un travail. Les deux jeunes gens se quittent. 
Le destin se charge de les réunir lorsque Gabriel découvre que son nouvel employeur n'est autre que Miss Everdene. Leurs deux conditions les séparent à présent, mais Gabriel veille à ce que Bathsheba prenne son nouveau rôle de maîtresse à coeur. 

Rapidement, la jeune femme fait tourner la tête à William Boldwood (Michael Sheen), son voisin, riche propriétaire terrien et célibataire notoire. Mais c'est dans les bras d'un jeune soldat esseulé, le sergent Francis Troy (Tom Sturridge) que Basthsheba perd la raison. 

Je m'arrêterais là, sinon je risque d'en dire trop. Que dire ? Sinon que j'ai adoré me retrouver à nouveau dans l'Angleterre Victorienne, j'ai quitté Jane Austen, Lizzie Bennettt et je découvre la jeune et jolie Bathsheba dans le Sud-Ouest de l'Angleterre. Honnêtement à ceux qui s'étonnent de voir le réalisateur danois derrière la caméra, j'y trouve au contraire mille raisons. Impossible de résister à cette histoire et surtout à cette époque et à raconter la vie de ces gens simples (les bals, les mariages, les récoltes) et puis filmer la campagne anglaise, époustouflante de beauté - bref que du bonheur !



J'ai pris le film comme il l'est, une histoire romantique mais sauvée d'un excès de guimauve par cette rigueur scandinave - et le talent de Thomas Hardy. Je suis toujours étonnée par ces écrivains qui mettaient en avant des héroïnes clamant haut et fort leur droit à l'indépendance mais piégées par une société patriarcale et conservatrice. Quelle liberté de pouvoir monter à cheval ainsi ! De pouvoir être libre de vivre seule ! Thomas Hardy a écrit Tess d'Uberville et Jude et semble cette fois-ci disposé à réserver un avenir plus gai à ces personnages (mais pas à tous...) et aime tant décrire la campagne anglaise, loin de la capitale industrielle, grouillante et puante. 

Et puis l'amour .. Ici, on n'est pas loin du vaudeville ... 3 amants.. la jeune Bathsheba ne peut que perdre la tête. Thomas Vinterberg a l'oeil vif et la patience pour raconter cette histoire dont la tension monte a crescendo jusqu'à l'explosion. On craint un instant qu'il est décidé de remanier la fin à sa sauce, mais non !

Un mot sur les acteurs tous formidables qui ont, il est clair, pris énormément de plaisir à vivre à la campagne au grand air. Carey Mulligan est toujours naturelle et talentueuse- la petite soeur de Lizzie Bennett a bien grandi ! Bon, je me dois quand même d'apporter un bémol (mais qui au fil du film a fini par presque disparaitre) lorsqu'on lui présente Boldwood comme le célibataire le plus convoité du village... et comme un très bel homme.. J'avoue que Michael Sheen, version actuelle ou version victorienne (barbu et chapeauté) ne provoque en moi aucune espèce d'attirance .. le nez rouge, le pauvre homme (affreusement romantique) aura eu chez moi beaucoup de mal à s'imposer. Mais était-ce le genre d'homme qui plaisait à l'époque ? Certes il est fortuné mais semble dénué de tout charme. Fort heureusement l'acteur réussit à nous faire oublier ce désagrément.



Que dire de Sturridge ? J'étais presque soulagée en le voyant - enfin un visage sans barbe, une fine moustache rousse, sa peau pâle, ses tâches de rousseur, ses yeux bleus et cette chevelure noire, bref mettez-lui cet uniforme rouge de militaire et hop on comprend la faiblesse de Bathsheba ! Je connais mal l'acteur mais il joue bigrement bien. Ses yeux se remplissent d'amour et de larmes comme j'ai rarement vu. L'homme aime, éperdument et on le croit presque lorsqu'il dit "à la mort" mais il reste un homme......

Enfin, Matthias Schoenaerts (écrire son nom correctement est un challenge en soi) - a priori, il ne me faisait aucun effet. Je n'ai pas vu ses autres films (la faute à Marion...) et son physique, un peu trop fort, bourru, ne me faisait aucun effet mais voilà il a hérité du plus beau rôle, du magnifique Gabriel Oak - l'homme amoureux qui est près à tout, comme écouter l'amour de sa vie lui confier ses émois. Et la magie opère, la caméra et le photographe sont là, et peu à peu, on tombe sous le charme du beau berger. 

Bref, un film frais et joyeux qui m'a fait un bien fou. Il me procure le même plaisir que ses cousins germains, signés Jane Austen.  



Sachez quand même, que je ne connaissais pas l'histoire, n'ayant jamais lu le roman. D'ailleurs, j'avais hésité à me le procurer puis au début du film, je me suis dit que si j'aimais la fin, j'irais l'acheter et bien, ça sera chose faite ! En anglais de surcroit (je l'ai vu en vo). 

Et que j'ai deviné la fin ! Oui, je l'ai su au moment où son ombre est apparue .. j'y ai pensé ! Hop d'une pierre deux coups me suis-je dit, en riant presque car je n'aurais jamais cru que Thomas Hardy l'ait fait, mais si ! J'étais vraiment sur le c...  Mais finalement, ça convient bien au reste de l'histoire (allez voir le film!)

Et pour ceux qui pensent encore à guimauve, sachez que Vinterberg aurait pu envoyer le chien après son maître à la toute fin (ceux qui le verront comprendront) et là oui, j'aurais tiqué, mais non !

Bon, une belle histoire d'amour dans la campagne anglaise. Rien de plus, rien de moins. Mais quel plaisir ! Comme les glaces à l'eau que j'adore manger après une jolie balade au soleil. 

Mon avis : 

08 juin 2015

Hop un tag !



Me revoilà avec un questionnaire à vous faire partager ! La jolie demoiselle du Quai des Proses m'a en effet taguée. Me voici donc prête à partager avec vous certains de mes coups de cœur, en espérant éviter de trop me répéter. 

04 juin 2015

My addictions of the week



Désolée ! Je ne suis pas trop présente ces temps-ci sur mon blog mais j'espère vous retrouver bientôt avec des choses intéressantes à vous raconter à l'avenir (ce qui devrait ne pas tarder....), en attendant je parle danse, Zoo, Vikings, Winona Ryder, Résistantes, UnReal et de Mr Robot ! Vous me suivez ?!

Mes drogues télévisuelles

Au revoir Mad Men .. bonjour ... qui ? 


Vikings !  J'ai suivi cette série un peu étrangement. J'avais vu la moitié de la première saison puis j'ai abandonné. Je ne sais plus pourquoi, mais probablement parce que je suivais déjà suffisamment de séries. 
Je n'ai pas vu la deuxième saison (mais je l'ai enregistré lorsque Canal + Séries a organisé un marathon) et puis j'ai commencé à regarder la troisième saison. J'ai deux amis américains qui la suivent et qui m'en parlent souvent et je me suis dit, tentons le coup ! 

En premier lieu, aucun souci pour suivre la troisième saison sans avoir vu la précédente ! Si ce n'est un changement d'épouse et des enfants ayant grandi, je ne me suis pas sentie perdue. Je pourrais même dire que n'importe qui peut commencer à la troisième saison. Évidemment, nous sommes loin des salons feutrés de Manhattan. J'avais aussi commencé à regarder Games Of Thrones, mais trop de personnages, d'embrouilles, de trahisons... Honnêtement, c'était comme regarder un soap opéra (du style Revenge) au Moyen-Age ! Ici, vous restez à nombre raisonnables de personnages. Forcément, vous retrouvez les luttes intestines pour le pouvoir, mais ce que j'aime aussi ici c'est la confrontation entre les chrétiens et les Vikings, ce peuple païen barbare. Un peu trop surjoué parfois (lorsque la Reine fête l'arrivée du solstice du printemps et se peint le corps de sang avant d'en boire) mais qu'importe, je ne m'ennuie pas une seconde.

Et puis, c'est amusant à regarder en v.o car ils alternent anglais et suédois et les prénoms scandinaves, ça vous change des éternels Jack et Bryan !

Sinon, j'ai réalisé hier soir que j'avais déjà vu la nouvelle série Suspect n°1 New York, soi-disant inédite, diffusée hier soir sur France 2 avec Maria Bello. Sans doute sur Canal + séries.  J'ai donc zappé au bout de cinq minutes. Un peu dégoutée ne plus avoir de bonnes séries policières (américaines ou scandinaves) sous la main, j'avoue...

J'ai continué de regarder la série Candice Renoir, même si je vous avais confié ma sérieuse déception lors de la diffusion du nouvel épisode de la seconde saison. Bon, l'héroïne est toujours avec ce beauf de la BRI mais bon, elle continue quand même d'éprouver de l'affection pour son lieutenant, Antoine. Et l'extrait diffusé hier soir me donne très envie d'être à nouveau devant mon petit écran vendredi prochain. Même si je sais que je n'obtiendrais pas satisfaction (le beauf va finir par s'installer chez elle..). Mais je passe un agréable moment, car la série ne cherche pas à imiter les séries policières américaines et garde tout son charme local.

Le dernier épisode de la huitième saison de The Big Bang Theory a été diffusé il y a trois semaines.  Les couples légendaires de la série sont mis à mal dans ce dernier épisode. Cela est-il prémonitoire ?

Voilà - il me reste quand même à regarder la mini série Peaky Blinders avec Callan Mulvey, diffusée sur Arte. Je n'avais pas pu la regarder mais je l'ai enregistrée.  Mais avouez que côté série, ça fait maigre, non ?

Sinon, c'est le printemps des séries aux USA ! Traduction : les chaines américaines lancent les pilotes d'une vingtaine de nouvelles séries. Comme les petites tortues de mer, très peu atteindront l'océan et encore moins l'âge adulte. Il y a de tout, sauf du policier je le crains.

- Une série Zoo me fait de l’œil : les animaux en ont marre des humains (et ils ont raison) et ils décident donc, sauvages ou domestiques, de récupérer leur bien le plus précieux, la Terre. J'avoue que l'actualité récente (une touriste américaine tuée par un lion dans un parc du Zimbabwe) m'a fait penser à cette série.

- la série UnReal est très attendue également - ici la série a pour objectif de démontrer l'envers du décors des émissions de téléréalités. Ici une émission du type "Bachelor" et le spectateur voit comment les participants sont manipulés par la production. A voir.

- Mr. ROBOT -  Cette série un peu étrange mais en avant un jeune programmeur, Elliot, au comportement anti-social et pirate informatique à ses heures. Apparemment, certains ont été déçus par la forme du pilote, où le spectateur entend le héros penser à voix haute. Mais je suis curieuse, d'abord parce que j'adore l'acteur principal, Rami Malek (The Pacific) et le monde des hackers en général.

- Flesh and Bone : une série très classique (je ne la vois pas passer une saison) sur une jeune danseuse de ballet admise à l'opéra de New-York - la faute à Aurélie Dupont ;-)

Les séries sont tellement nombreuses que je vous laisse ce lien vers Allô ciné (vous noterez le nombre de séries adaptés de succès cinématographiques). Encore des comédies, des séries médicales ... Combien resteront en vie ??

*  *  *

Je voulais cependant mentionner deux documentaires qui m'ont marqué (je regarde beaucoup de documentaires, sur la guerre ou animaliers, mais j'oublie toujours d'en parler).


En premier, diffusé il y a bien quinze jours, en deuxième partie de soirée, sur France 2, Résistantes.


Un des plus beaux documentaires que j'ai vu sur la Résistance, portées par trois grandes dames, toujours en vie et magnifiques. Combien de documentaires ont été consacrés aux célèbres résistantes français qui ont oeuvré (et parfois donné leur vie) pour libérer la France ? (de Pétain et d'Hitler, même combat!) - des dizaines. Combien de documentaires sur les femmes résistantes ???? 2, 3 ? 

Ces trois femmes étaient à peine majeur (deux étaient mineures) lorsqu'elles ont décidé de lutter clandestinement contre l'occupation. 

Marie-José Chombart de Lauwe (à gauche), avait tout juste 16 ans lorsqu'elle est entrée dans la Résistance. La jeune femme habitait l'île bretonne de Bréhat et pour se rendre à son école à Rennes, parcourait des centaines de kilomètres à vélo. Elle servait ainsi de mule pour un réseau de résistants de Bréhat (nombre de résistants avait entendu l'appel de De Gaulle et un réseau de passeurs bretons leur avait permis de rejoindre l'Angleterre par les îles bretonnes). La jeune femme fut finalement dénoncée et arrêtée par la Gestapo (ainsi que tous les membres du réseau dont ses parents). Transférée à Paris, elle refuse de parler et sera finalement déportée à Ravensbruck. Elle survivra. Quelle force !

Cécile-Rol Tanguy a choisi de suivre son époux dans la Résistance, à Paris, après avoir perdu son premier né, mort subitement. C'est elle qui a tapé à la machine l'appel à l’insurrection de Paris, dans les souterrains de la capitale. Puis, enceinte une seconde fois, elle a transporté des armes dans le landau de sa petite-fille, au nez des allemands. En 1946, une restitution de cette fameuse scène où elle tape l'appel a été reconstitué et on la voit, toute jeune à côté de son époux, attablée devant la machine à écrire. Il parle, elle se tait. Cécile-Rol a laissé son époux récolter pendant des décennies les médailles et les honneurs avant de monter au créneau il y a dix ans, après le décès de son époux. Une femme de l'ombre, oui. Mais une battante ! 

Puis Madeleine Riffaud, qui vit seule à Paris avec ses oiseaux. Une espèce rare : une des seules femmes à avoir pris les armes et participé à des actions militaires. C'est après une série d'arrestations de résistants par l'armée allemande, qu'elle décide seule de passer à l'attaque. La Résistance (comme à Nantes) avait décidé de frapper différemment l'ennemi en tuant des officiers allemands. Elle choisira un officier, isolé dans une foule de parisiens, au printemps 44 et lui tirera 2 balles dans la tête. Arrêtée par la Gestapo, elle est torturée pendant des semaines (la Gestapo va torturer un enfant de 14 ans devant elle) mais refusera de donner les noms de ses complices. Elle sera finalement condamnée à mort. Elle avait écrit un poème dans sa cellule qu'elle accepte de lire. Le miracle interviendra à la veille de l'exécution, elle sera échangée contre deux officiers allemands pris en otage. Elle reprendra immédiatement les armes et participera à la bataille pour la libération de Paris. Elle, jeune femme de 19 ans, dirigera une unité.  Des images d'époque la filment, si jeune, à l'avant d'un tank prêt à en découdre. Elle raconte ce dernier jour lorsque l'un de ses amis meurt alors que l'armée allemande vient de capituler. Effondrée, elle déteste, comme Cécile-Rol ces images de la libération où seuls les soldats américains reçoivent les honneurs de la foule. 

Aucune ne souhaitait témoigner. Certaines se sont mariées, ont eu des enfants. Madeleine est devenue reporter et a vécu longtemps à l'étranger. C'est en 1994 qu'elles ont accepté de témoigner. Depuis, elles vont dans les écoles et racontent. Imaginez-vous, à 16, 17 ou 18 ans prendre de tels risques ?
Ce documentaire a été produit par Béatrice Schönberg et réalisé par Pierre Hurel. Il a fait un travail de mémoire remarquable et a enfin permis de réparer une injustice envers ses femmes, et toutes les autres, restées silencieuses.

Je voulais leur rendre hommage en racontant cette partie de leur vie sur mon blog. 

Mon autre documentaire coup de cœur va à Cédric Klapisch pour avoir filmé, à différentes intervalles, la danseuse étoile Aurélie Dupont. Cette dernière a fait ses adieux au corps royal du ballet de l'Opéra de Paris le 18 mai dernier.  Klapisch nous fait entrer ici par la petite porte et suivre à la fois les répétitions, les échauffements et les représentations d'une des plus belles danseuses étoiles de l'Opéra de Paris. 

Ces images nous font découvrir une artiste talentueuse, seule ou avec son partenaire lors des répétitions (4 grands rôles : Marguerite de «La Dame aux camélias», chorégraphié par John Neumeier, Odette / Odile du «Lac des cygnes», Raymonda, du ballet éponyme, chorégraphiés par Rudolf Noureev, et surtout Constance du Parc, chorégraphié par Angelin Preljocaj (un coup de cœur énorme pour la chorégraphie). J'ai aussi découvert un immense danseur étoile, Manuel Legris. Tous deux formaient un couple (surtout dans Parc) absolument parfait ! Et au vu de cette chorégraphie, particulièrement osée (il faut la voir!) - on voit que le danseur ne reste pas insensible au corps de sa partenaire ! Un moment très amusant.
Manuel avait pris sa retraite en 2009 (l'opéra de Paris fixe la limite d'âge à 44 ans). Je le trouve extrêmement beau et viril, il allait à l'encontre de l'image que j'ai de certains danseurs de ballet.
 
On y voit l'engagement, mental et physique (et les blessures, les douleurs) de la jeune femme et cette dévotion presque religieuse à ce métier hors du commun. 55 minutes de pur plaisir ! 

Le documentaire est encore disponible, soit en allant sur le replay de votre box soit sur le site de France 3 (voici le lien).

Côté cinéma,  je suis toujours à la ramasse. Je passe mon temps dans les bouquins (un oral dans quelques semaines et les romans que je continue de dévorer). 

J'ai prévu de voir Boyhood et Palo Alto, diffusés ce mois-ci sur Canal +. J'ai vu cependant : 

Homefront - avec dans les rôles principaux : Jason Statham, James Franco, Winona Ryder et Kate Bosworth.
En premier lieu, le film ne casse pas trois pattes à un canard. J'ai regardé ce film un peu par hasard un soir et j'ignorais la présence de Bosworth ou de Ryder.

Ancien agent de la DEA (Brigade américaine des stupéfiants), Phil Broker (Statham) se retire dans un coin tranquille de la Louisiane avec sa fille pour fuir un lourd passé… Mais Broker ne tarde pas à découvrir qu'un dealer de méthamphétamines, Gator Bodine (James Franco), sévit dans la petite ville et met en danger sa vie et celle de sa fille.C'est d'ailleurs parce que la fille de Broker et le neveu de Gator se battront à l'école, que les deux familles viendront à se combattre...

J'avoue que j'avais levé le nez à plusieurs reprises et qu'en voyant le personnage interprété par Bosworth, je ne l'ai pas reconnu au départ. Puis je me suis dit, mais cette fille décharnée, enlaidie, addict - on dirait bien Kate ?! Et puis j'ai été ravie de croiser à nouveau la route de Winona Ryder. Sinon, rien de transcendant. James Franco est un bon méchant (mais il ne me surprend plus) et Statham fidèle à lui-même.

Mon avis :

Sinon, j'ai été taguée par la jolie Quai des Proses pour répondre à des questions (livres, musiques et séries) donc je vous reviens très bientôt !