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29 septembre 2015

My addictions of the week

Maloja Snake - Sils Maria

Tendinite au coude droit ...ou inflammation de l'épicondylite du coude... Joli mot qui résume ici les deux dernières semaines. Premier rendez-vous chez le kiné qui s'est traduit par une chute de tension suite à ces gentils massages. Bon, allez encore une dizaine de séances et je devrais normalement récupérer ce foutu bras droit ! Impossible de soulever, porter, serrer ...et certains mouvements sont prohibés (comme le séchage de cheveux). 

Et je devrais aussi éviter l'ordinateur ... mais c'est mon boulot et un passe-temps ! Du coup, je regarde un peu plus de films et pour lire, je pose mon livre sur les genoux ...

J'espère que de votre côté, la rentrée se passe mieux !

Au menu cette semaine : les Revenants, Kirsten Stewart, les All Blacks, John Oliver, Homeland, Sils Maria, Témoins sous silence,  The Big Bang Theory, Veerle Baetens, Jimmy Fallon, Juliette Binoche, le kiwi ...


20 septembre 2015

A quiet Sunday

Je ne vous oublie pas .. une méchante tendinite s'installe tranquillement sur tout le long du bras droit ;-)

Un petit revival années 80 avec Lionel Richie et son "Hello" mais à la sauce Jimmy Fallon ;-)

Perso - mon moment préféré est à 1:40.


Bon dimanche à tous !

15 septembre 2015

My addictions of the week


Home sweet home. Retour au boulot ! Et sous la pluie - elle aura eu la gentillesse d'attendre mon retour au travail et l'achat d'un vrai ciré jaune marin (doublé, avec poches multiples à fermeture zippée, col et capuche qui tiennent chaud).  Retrouver les collègues, le café et le boulot pas de souci - seuls les transports en commun (surtout par temps de pluie) m'effraient. Sans doute encore bondés. 

Mes addictions télévisuelles 

J'ai mis du temps à me réapproprier le petit écran. La pause la plus longue jamais faite ! A part quelques documentaires animaliers ou événements sportifs, impossible de rester figée devant la petite lucarne. Idem pour le cinéma que j'ai quelque peu délaissé. J'ai conjugué ma passion de la lecture et de la nature - pendant les vacances mais aussi tout l'été, qui fut long cette année puisqu'il a débuté le 1er juin. 

J'ai quand même eu quelques coups de coeur comme pour la mini série The Team, diffusée sur Arte (8 épisodes) qui a pris fin jeudi dernier. J'ai passé un excellent moment au côté de cette équipe de policiers européens - le scénario, le casting et la réalisation. Tout m'a plu.  J'espère qu'ils envisagent une suite .. Ce choix de réunir ici trois pays (quatre avec l'Autriche, voire cinq avec les quelques scènes à Vilnius) a vraiment eu du bon et m'a fait penser à la série franco-anglaise, Tunnel avec Clémence Poésy et Stephen Dillane dont la première saison m'avait ravie. La bonne nouvelle c'est que Clémence et Stephen ont tourné la deuxième saison ! 

De retour sur Canal + séries prochainement (fin septembre) : Halt and Catch Fire avec le magnifique Lee Pace. J'avais beaucoup aimé plonger à nouveau dans le passé, le début des années 80 et la lutte entre les futurs géants de l'informatique (Apple, IBM et la petite équipe de McMillan). 

J'aimerais aussi beaucoup retrouver Alicia Florrick dans The Good Wife - mais aucune date de diffusion de la nouvelle saison n'est annoncée pour le moment sur Teva.  J'ai bien regardé quelques épisodes de Wayward Pines mais maintenant que je sais ce qui se passe réellement et que j'ai vu à quoi ressemblaient les mystérieux "abies", ma curiosité est retombée. Même si j'adore de nouveau voir à l'écran Matt Dillon et Shannyn Sossamon. 

Mes deux coups de coeur à présent :

Le film "The boys are back" diffusé vendredi soir sur Arte avec le très beau et très doué Clive Owen. L'acteur anglais interprète ici un célèbre journaliste anglais, installé en Australie, dans le bush, avec sa très jolie femme et leur fils de six ans, Artie. Joe Warr s'absente pas mal pour son boulot mais rentre toujours avec joie à la maison. Malheureusement tout s'écroule lorsque Katie, son épouse tombe malade : cancer en phase terminale. La jeune femme choisit de rester auprès des siens et s'éteint paisiblement dans ses bras. Joe est détruit. Sur un coup de tête, il part faire un road trip avec son fils, au grand dam de ses beaux-parents. Artie est un petit garçon plein de vie, mais qui oscille entre scènes de crises de nerfs et crises léthargiques. Le père et le fils rentrent au bercail après trois mois et Joe est forcé de reprendre le travail. La maison n'est plus entretenue, la cuisine et le ménage sont des choses inconnues pour Joe et il préfère passer son temps à jouer avec son fils. Leurs scènes de jeux sont magnifiques mais trahissent une grande fragilité. C'est alors que débarque Harry, le fils ainé de Joe, né d'un premier mariage et vivant en Angleterre. Le garçon a 14 ans et a besoin de son père. 


Joe ne le connaît pas vraiment, l'ayant abandonné à l'âge de six ans pour s'installer avec Katie en Australie. Harry (George McKay) "doesn't fit in" - n'a plus sa place nulle part. Sa mère est de nouveau en couple et enceinte aussi bon gré mal gré, auprès de ce père veuf, et de son demi-frère, Harry reconstruit peu à peu une cellule familiale. Même si l'équilibre est toujours très fragile. 
La scène frappante est de le voir regarder toutes les photos de famille accrochées au mur et de ne s'y voir jamais ... Le père et son fils ainé n'arrivent toujours pas à communiquer.

Les trois hommes vivent ensemble dans une maisonnée toujours bordélique, où les règles se résument "au paradis des porcs". Mais Joe est forcé de s'éloigner pour son travail, et lors d'une absence imprévue, Harry et Artie doivent être secourus par leurs beaux-parents. Choqué, Harry repart en Angleterre. 

Que dire ? Que j'ai aimé totalement ce film, le jeu des acteurs, celui de Clive Owen mais surtout des deux garçons, le plus jeune sachant parfaitement interpréter les émotions d'un enfant privé soudainement de sa mère - et puis George McKay, extraordinaire dans le rôle de cet adolescent écrasé par ce père en deuil. Un jeu magnifique. Je ne me lasse pas de les voir jouer tous ensemble, voir Joe courir après ses fils, les batailles d'oreiller, la maison dans les arbres. La fin en Angleterre tient toutes ses promesses. Le père, qui dans ce deuil, va faire le plus beau des chemins : aller à la rencontre de ses fils. 

C'est étrange car j'ai lu un roman anglais, Luke et Jon, qui traite également du deuil (la mère décède dans un accident) et d'un père qui va, après une longue période de deuil, redécouvrir son fils.  J'ai découvert avec plaisir que George a bien grandi et joue aujourd'hui les premiers rôles, de même qu'il avait été récompensé pour ce rôle spécifiquement. Je n'oublie les paysages australiens sublimes, lorsque Harry se réveille le matin et aperçoit dans la cour, pour la toute première fois, des kangourous et la musique du film, très belle (compositeur Hal Lindes). Et le casting parfait : le père et les fils ont un air de ressemblance - alors qu'ils ne sont pas du tout de la même famille en vrai. 

Le film est disponible en replay sur Arte+7.  Foncez le regarder ! Et si vous hésitez, un extrait par ici.



Mon autre coup de coeur va au documentaire produit par John Maloof,  Finding Vivian Maier. 

Qui était cette femme mystérieuse? John Maloof, étudiant en 2007 à New York en histoire, cherchait à illustrer un livre historique avec des photos. Il se rend à ces ventes spécialisées en box loués par des particuliers qui ne paient plus la location. Il repère alors des boites remplies de négatifs. Il en achète une grande et rentre chez lui. Si les négatifs ne peuvent illustrer son livre d'histoire, John remarque tout de suite qu'il s'agit de photos exceptionnelles - des photos de la vie urbaine, citadine, quotidienne. La photographe ? Il découvre son nom : Vivian Maier mais lorsqu'il fait une recherche sur Google, aucune réponse. Il retourne à la vente aux enchères, obtient les coordonnées des autres acheteurs et leur rachète à tous tous les cartons du box appartenant à Vivian. Il y découvre des milliers de négatifs, mais aussi des milliers de pellicules non développées, des classeurs entiers de coupures de journaux (articles de faits divers, souvent sordides), des boites entières remplies de broches ou petits bijoux, des cassettes où Maier interviewe des inconnus sur des divers évènements (l'affaire du Watergate...) et des films vidéos, souvent ceux des enfants qu'elle garde. Vivian est une hoarder. Vous savez ces personnes qui ne cessent d'accumuler... 

John devient obsédé par cette femme mystérieuse et réussit à dénicher sur Internet un avis de décès en octobre 2009. Vivian est décédé à l'âge de 83 ans en avril de la même année. A-t-elle jamais su que Maloof et un autre acheteur avait publié certaines de ses photos sur Internet ? Maloof les publie sur Flickr et c'est le raz-de-marée. Vivian était un grand photographe ! Ses photos sont exceptionnelles. Pendant plus de quarante ans, elle travaille en tant que nounou dans des familles de Chicago et du Minnesota. Le documentaire s'attache à suivre Maloof dans ses recherches sur ses origines. Le documentaire est passionnant de bout en bout comme l'était cette étrange femme. Elle se proclamait française mais était née à New York. Un spécialiste du langage déclare l'avoir rencontré et proclame que son accent était faux. La longueur des voyelles était trop longue. Mais Maloof découvre qu'en fait Vivian était à moitié française. Née à New York d'une mère française et d'un père autrichien (absent), elle fait des va-et-vient entre New York et les Alpes françaises. Aussi, son accent même s'il pouvait être "exagéré" était réel et à la fin de sa vie, assise sur un banc, elle insultait les gens en français ;-)

Elle refusait de donner son nom dans les magasins et signait "V.Smith" et demandait à certaines familles de l'appeler Viv, à d'autres Viviane, à d'autres Miss Maier (elle signait Meyer, Mayer, Meier..) et de ne jamais utiliser un autre nom ! 

Maloof rencontre les familles chez qui elle a travaillé comme nounou - on découvre une personne étrange, qui accumule les journaux (à en faire plier le plancher!) et trimballe les enfants dans les quartiers mal famés pour prendre ses photos. Comme elle emmène une petite fille visiter un abattoir ou qu'elle la forçait à tout manger. Vivian était étrange, grande, gauche et un peu associale. Toujours munie de son Rollfeiflex, elle mitraillait le monde. Lorsque l'un des enfants qu'elle garde est renversé par une voiture, elle le prend en photo allongé sur le sol. Ses portraits (mais elle aussi pris d'autres photos d'ambiance sublimes) sont très marquants car les personnes la regardent. 

Une de ses rares amies (qui pourtant ignorait tout de son enfance, son passé à NY) craignait que la publication de ses photos post-mortem ne lui plaise pas mais une lettre adressée à un habitant français du village alpin prouve l'inverse.Vivian avait tenté, dans les années quarante, de faire publier ses photos en France, sans succès. A ce jour, plus de 150 000 photos existent, mais toutes ne sont pas encore développées. Le documentaire montre ces caisses remplies de ces rouleaux de pellicule, fragiles. J'aurais vraiment aimé aidé John à les développer. Dorénavant une partie de ses oeuvres a été exposée un peu partout autour du monde, dont celles prises dans son village d'enfance en France dans ce même village. 
Le documentaire m'a fasciné et si vous avez l'occasion de le regarder (sur Canal +) faites-le ! 

Voici quelques unes de ses photos. 














Vivian avait inventé les selfies - elle n'arrêtait pas de se prendre en photo ! Extraordinaire ! Elle a pris des photos toute sa vie, depuis 1946 jusqu'aux années 90.  Sans le sou, ce sont deux anciens garçons qu'elle avait gardés, enfants, qui lui ont payé son loyer. Une chute dans la rue l'emportera, malheureusement. 



Mes drogues cinématographiques et littéraires 

Je continue à publier les billets sur mes lectures sur mon autre blog dédié à la lecture : Tombée du ciel.  J'ai encore eu de vrais coups de coeur - je vous prépare un petit billet récapitulatif ! 

Je vous prépare aussi un billet sur mes comptes Instagram préférés. 

Côté cinéma, j'espère voir le dernier film intitulé Marguerite avec Catherine Frot, inspiré d'une histoire vraie sur une américaine qui adorait chanter l'opéra mais qui chantait faux. Une tragi-comédie. Et Le Prodige sur le génie américain des échecs avec Tobey Maguire. Les deux sortent mercredi. J'allais oublier Everest ! (le 23)

Sinon, j'aimerais voir Sicario et Pan (sorties en octobre) et le dernier Wallace et Gromit (sortie fin nov.) - il y a le temps, oui ! Sinon mon cinéma (à Nantes) va projeter Top Gun et je me dis que ça serait sympa d'aller le voir. Et le dernier Frankenstein (rien que pour revoir James McAvoy et entendre son accent écossais!)  

Et le dernier Woody Allen avec Joaquin Phoenix et Emma Stone .. bon j'arrête là ! J'ai appris que le dernier Star Wars va sortir en France avant les USA ! Le film sortant un mercredi en France et le vendredi aux USA ;-)

"Gentlemen, this is the real thing" ! Allez petit cadeau, la bande-annonce a presque trente ans ! Moi j'étais amoureuse de Val Kilmer (mon frère ressemblait trop à Tom Cruise) - la BA originale de Top Gun ;-)




Bonne semaine ! 


03 septembre 2015

Intérieur nuit de Marissa Pessl

Marisha Pessl ne m'avait pas laissé insensible avec son premier roman, La physique des catastrophes , à l'époque déjà 829 pages (en poche). J'ai donc acheté son dernier roman Intérieur nuit dont la quatrième de couverture m'intriguait et .. j'ai bien fait ! Ce livre m'a passionné de bout en bout et je n'ai pas réussi à le reposer, excepté pour aller passer une journée à la mer (voir une amie, donc le livre a du rester sagement à la maison).

L'histoire ? Scott McGrath, journaliste d'investigation, apprend par la presse la mort de la jeune Ashley Cordova dans un entrepôt Intérieur nuitde Chinatown. La jeune femme de 24 ans a sauté dans le vide. Mais le journaliste ne croit pas à la version du suicide et décide de mener sa propre enquête. Encouragé par son ancien boss, il doit alors replonger dans son propre passé, lorsque cinq ans auparavant, il avait tenté de démasquer le père de la jeune femme, le très mystérieux et légendaire, réalisateur de films d'horreur - Stanislas Cordova. McGrath avait été contacté par une mystérieuse source lui indiquant que l'énigmatique Cordova, retranché dans son somptueuse propriété des Adirondacks, au nord de l'Etat, se livrait à de drôles de jeux sur les enfants. Malheureusement la source avait disparu et la carrière de McGrath jetée en pâture, avec son mariage.

McGrath part donc une nouvelle fois en quête d'informations sur ce réalisateur qui n'est pas apparu en public depuis trente ans et dont les films, la plupart tournés dans sa propriété, The Peak - sont cultes aujourd'hui. McGrath va croiser alors la route de deux jeunes gens, Hopper, un petit revendeur de drogue au physique de James Dean qui a reçu de la part d'Ashley une mystérieuse peluche et Nora, une jeune réceptionniste qui a volé le manteau d'Ashley oublié le jour-même de sa mort.

Que dire de plus ? Sinon que Pessl réussit ici un vrai tour de magie : nous embarquer avec McGrath, Nora et le nonchalant Hopper dans une enquête vertigineuse mêlant thriller et ensorcellement. Dans son récit, Pessl inclut toutes sortes de documents, photographies ou coupures de journaux autour de la personnalité fantomatique et malsaine de Cordova. Lui qui aura élevé sa fille dans ses décors de films d'horreur où la magie noire côtoie des pique-niques au bord d'un étang où dansent des flamands roses, laisser courir les plus folles rumeurs à son sujet dont la pratique du satanisme et qui à la mort de sa fille, reste introuvable.
Hopper tira sur sa cigarette, chassa ses cheveux de devant ses yeux, leva la tête vers le ciel et observa les oiseaux sur le câble téléphonique. D'autres avaient surgi de nulle part. Ils étaient maintenant au nombre de sept - sept minuscules notes noires sur une partition vierge, dont les portées et les mesures pendaient entre les les poteaux tout le long de la route. (p.149)
En suivant McGrath, un homme très terre à terre (comme moi), vous voilà plongé soudainement dans ce monde invisible, comme Tor, l'Internet de l'ombre ou toutes ces croyances occultes, ces mauvais sorts qui viennent vous faire douter du réel. Et puis cette mystérieuse propriété du Peak qui fascine autant qu'elle répugne. Pessl explore en nous notre part d'humanité, à savoir notre part d'ombre et de peur. Que croyons-nous ? Qu'avons-nous besoin de croire ? De quoi sont fait nos peurs ? Oserons-nous ?
"Voilà, avait dit Beckman. Le seuil mystérieux qui sépare le réel de la fiction.. Car chacun de nous possède sa propre boîte, une chambre noire où se loge ce qui nous a transpercé le coeur. Elle contient ce pour quoi l'on agit, ce que l'on désire, ce pour quoi l'on blesse tout ce qui nous entoure. Et si cette boîte venait à être ouverte, rien ne serait libéré pour autant. Car l'impénétrable prison à la serrure impossible, c'est notre propre tête". (p572)
Un énorme coup de coeur pour ce roman fleuve où la fin n'est pas celle que l'on croit et où la romancière continue de jouer avec nous comme Cordova avec les spectateurs. A la fin de chaque film, il laissait en suspens le sort de ses personnages. Toutes les pièces du puzzle finissent par s'emballer, alors lisez avec soins tous les documents annexes fournis dans le récit ! Pessl m'a prise au dépourvue et j'ai adoré !

Mon premier achat de la rentrée qui confirme qu'on a ici à faire à une romancière pleine de talent et d'inventivité. Si on peut lui reprocher parfois certaines erreurs de "jeunesse" comme de faire de Hopper un être presque trop beau pour être vrai, j'ai adoré sa manière de faire se rencontrer trois êtres totalement différents et les laisser arpenter la ville tentaculaire de New York à la recherche d'une vérité où plane l'ombre sombre d'Ashley, la huella del mal.

♥♥♥♥♥

Intérieur nuit, Marisha Pessl, Night film, Gallimard, trad. Clément Baude, 716 pages 

01 septembre 2015

Hitman : Agent 47

Je suis une fille qui aime les films d'action. Et qui adore l'acteur Rupert Friend. Et qui avait aimé le Hitman de 2008 avec Timothy Olyphant. Bref, il ne m'en fallait pas plus pour aller voir l'agent 47 dans une nouvelle mission.  

Pour les néophytes, l'agent 47 (Rupert Friend) ne doit son nom qu'aux deux derniers chiffres figurant sur son code barre, tatoué sur sa nuque. L'agent 47 a été conçu génétiquement (dès sa naissance) pour devenir une parfaite "machine à tuer", ne connaissant ni la peur, ni les remords. Bref, un être sans sentiments qui représente ici le résultat de décennies de recherches, et 46 autres clones avant lui. Doté d'une force et d'une vitesse surhumaines, il possède une énergie incroyable et une intelligence hors du commun.  

L'agent 47 est chargé d'une nouvelle mission et doit retrouver au plus vite une jeune femme répondant au nom de Katja Van Dees (Hannah Ware) qui vit à Berlin, celle-ci vit cachée depuis toujours et tente de percer à jour le mystère de ses origines.  C'est en fait la fille de Petja Litkov (Ciaran Hinds), le créateur de l'agent 47 et le seul homme capable de créer une nouvelle armée d'assassins mais l'homme a fui il y a vingt ans, disparaissant à jamais de la surface de la terre. Alors que sa fille cherche encore à découvrir son identité, elle est de justesse sauvée de l'attaque soudaine de l'agent 47 par un mystérieux homme, John Smith (Zachary Quinto). Celui-ci la sauve et lui explique qui est son père et qui est ce mystérieux agent 47 qui n'a de cesse de les retrouver. Mais le véritable ennemi n'est pas forcément celui qu'on croit...



Okay, j'arrête là l'histoire - sans être génial, le film se regarde vraiment avec plaisir, tout en enchainement les scènes de poursuite, de combats et de fusillade. J'ignore si le film est fidèle au film, mais les combats sont millimétrés et l'agent 47 est un assassin implacable. Pour ma part, j'avais les yeux fixés sur le héros puisqu'il s'agit de Rupert Friend, un acteur que j'adore, aussi bien au cinéma qu'à la télévision (le Quinn de Homeland) et j'avoue qu'il enfile le manteau de Hitman sans aucun problème ! On voit qu'il a énormément travaillé, pas uniquement les scènes de combat (celles avec Quinto sont géniales) mais surtout la gestuelle, lorsqu'il est au repos. Une machine à tuer qui ne semble pas ressentir grand chose mais qui a toujours une longueur d'avance sur tous les autres, spectateurs compris. 



J'ai donc passé un agréable moment - sans que le film n'entre dans ma liste de films préférés ou cultes. Il reste un excellent divertissement, et je n'en demandais pas plus. Je dois ajouter que tous les acteurs sont bons, j'ai bien aimé recroiser la route de Hinds et j'ai découvert la jeune Hannah Ware (qui a joué dans Shame mais ne m'avait pas marqué à l'époque) qui tient la tête haute au grand et très froid Agent 47.  Quant à Zachary Quinto, j'avais oublié sa voix suave (j'ai vu le film en vo) et son regard très profond. Un plaisir de le retrouver à l'écran.  


Mon avis : ♥(♥)