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27 décembre 2015

Star Wars VII (le réveil de la force)

J'arrive tout le monde avec mon billet sur ce nouvel épisode de Star Wars. J'ai vu le film avant les Fêtes mais j'étais trop occupée pour m'asseoir tranquillement et écrire cette chronique. Je ne suis pas une de ces fans, même si je connais assez bien l'histoire car quand j'étais enfant, mon frère était fan et j'ai vu rapidement les trois premiers épisodes avec Princesse Leia, Han Solo et Chewbacca. Je les ai revus ensuite, adolescente, en anglais et j'ai vu les trois autres épisodes (de nouveau en anglais) que j'ai beaucoup moins aimés. La preuve, je ne me souviens vraiment pas de grand chose sinon de la transformation d'Anakin Skywalker en Darth Vader.... 

Lorsque ce septième épisode a été annoncé, j'ai décidé de regarder à nouveau les 4ème, 5ème et 6ème épisodes les jours précédents ma séance au cinéma. Le lundi, Han Solo avait 30 ans, le mardi, il en avait 30 de plus ! Mais Harrison Ford avait gardé la pêche et son sourire en coin. J'ai retrouvé Chewie (je l'ai vu de nouveau en anglais) avec grand plaisir et puis les fameux robots, mais surtout j'ai découvert de nouveau personnages, que l'on va être amené à revoir : Rey et Finn. Me dois-je ici de raconter pour la énième fois l'histoire ? Sinon, que trente ans après la défaite de l'Empire et la mort de Darth Vader, une nouvelle menace a surgi sous le nom du First Order (le Premier Ordre).  Ils ressemblent en tout point à leur prédécesseur, et un mystérieux Kylo Ren, qui vénère Darth Vader au point de se vêtir de la même manière, veut diriger l'univers et surtout mettre fin à la Résistance et à la République qui dirige les galaxies de manière démocratique.

Un résistant, Poe Dameron (Oscar Isaac, dont on parle trop peu or il tient un rôle assez important), pilote de chasse émérite pour la Résistance, cache dans son robot (sorte de R2D2 moderne), nommé BB-8, une carte qui indique l'endroit où Luke Skywalker se serait réfugié il y a fort longtemps après avoir échoué dans son mission de formateur de guerriers Jedi. Luke n'avait pas supporté que l'un de ses élèves échoue et rejoigne les forces du Mal.


Mais Poe Dameron doit se séparer de BB-8 et le confie aux bons soins d'un déserteur (stormtrooper) de l'armée du Mal, prénommé Finn. Ce dernier a en effet réalisé lors de sa première attaque avec Kylo Ren qu'il commettait une grave erreur. Ce dernier avait d'ailleurs remarqué ce soldat qui ne bougeait pas au milieu du chaos. 

Finn (John Boyega), débarrassé de son uniforme, se fait alors passer pour un combattant de la Résistance, chargé d'une mission secrète (ramener BB-8 à la Princesse Leia, devenue depuis la Générale, un des gouverneurs de la République) auprès d'une jeune femme, Rey, qui survit seule sur une planète (un désert avec ses détraqués et ses sables mouvants), en attendant le retour hypothétique de sa famille. Les deux, accompagnés de BB-8 vont alors tout faire pour rejoindre la Résistance et déjouer le plan maléfique de l'armée du Premier Ordre.

L'aventure commence .. et on y croit ! D'abord parce que tous les éléments de Star Wars sont là - la même recette que les épisodes d'il y a trente ans. Le choix du réalisateur de ne pas tourner en numérique pour que la différence d'image ne soit pas trop flagrante entre le 6ème et le 7ème épisode, l'humour toujours présent, avec le fameux clin d'oeil de BB-8 aux spectateurs alors qu'elle (George Lucas l'a avoué : c'est une fille!) roule à toute vitesse dans le désert, l'amitié et l'honneur, la lutte du Bien contre le Mal, les bugs du Millenium Falcon... Alors oui, ça peut paraitre redondant mais pour les nouvelles générations, c'est très agréable. 



Et puis, comme pour la Princesse Leia dans les premiers épisodes, le personnage féminin de Rey (Daisy Ridley, la révélation) est intelligent, fort, combattif - bien plus que celui de Finn, qui ment très mal, mais à le mérite d'être un bon artilleur et un homme courageux. Il n'abandonnera pas Rey lorsqu'elle sera à son tour en danger. Et c'est amusant de voir un stormtrooper si peu menaçant.

Est-ce du au fait que j'ai vu les épisodes à 24h d'écart ? Mais je n'ai pas vu les 30 ans écoulés, si ce n'est en voyant la Princesse Leia (Carrie Fisher, toujours aussi déterminée) et Han Solo (Harrison Ford) qui ont vieilli malgré tout. L'enchainement se fait sans souci. L'histoire, vous diront les fans, est assez prévisible : oui le Mal est de retour, mais les Jedi aussi ! Et certains qui ignoraient même en être. 

Et puis les méchants, que dire de ce Kylo Ren (Adam Driver), qui avec le chef des troupes, le Général Hux sous les traits de Domhnall Gleeson  (Invincible, Il était temps, etc.) se battent pour attirer les faveurs du Leader Suprême Snoke. Oui, c'est toute la magie Star Wars - un scénario classique mais un divertissement bien rôdé. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. J'ai ri et j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce nouveau petit robot (ne vous inquiétiez C-3PO et R2D2 font leur retour) et pour Finn et Rey dont j'ai hâte de suivre la suite des aventures (2017 ou 2018?). 

L'utilisation de la 3D ? Ma réponse : pertinente et au bon moment : les scènes de combat dans l'espace, ou lorsque les personnage se déplacent à l'intérieur des vaisseaux (en descendant le long d'une corde ou en basculant dans le vide, cf. la bande-annonce), j'ai vraiment apprécié. Le reste du temps, on repasse en 2D.

Au final, un très bon divertissement, signé Lawrence Kasdan et George Lucas et J.J Abrams à la réalisation. Le réalisateur de Lost ne dirigera pas le prochain épisode (il en sera néanmoins producteur), dommage car il a définitivement réussi l'essai !

Et puis, ce que j'adore par-dessus tout, c'est contrairement à la science-fiction, qui nous place dans un futur hypothétique, on commence toujours l'histoire par le fameux : A long time ago, in a galaxy, far, far away (Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...) 

Mon avis : 

24 décembre 2015

My addictions of the week



Au menu cette semaine : fromage, Carol,  Damian Lewis, La Famille Bélier, Mark Ruffalo, Alicia Florrick, Reese Witherspoon, Claire Danes, Matthew Goode, lactose, Rooney Mara, The Good Wife, Wild,  Homeland, Keane, Rachel McAdams, Downton Abbey, Spotlight, et puis Noël...

16 décembre 2015

Les moissons du ciel

Je vous ai, il y a fort longtemps, parlé de ma passion pour l'oeuvre de Terrence Malick. Je lui ai consacré trois billets pour trois de ses films : The thin red line (La ligne rouge), The Tree of life et A la merveille. Trois bijoux. Si vous prenez le temps de les lire, vous comprendrez tout mon amour pour ce réalisateur. C'est en 1973 qu'il signe son premier film, Badlands (La balade sauvage) dont je vous parlerai très bientôt (je dois le revoir), cinq ans plus tard, Malick signe Days of Heaven, traduit (très justement pour une fois), les Moissons du ciel.

Un film sublime qui rassemble déjà "tout ce qui fait" Malick : le rythme, la qualité de la photographie, la maîtrise du mouvement (le time lapse déjà dans son oeuvre), sa manière de filmer les visages, de préférer le silence aux mots et puis surtout cette nature, omniprésente, omnisciente.

Nous sommes au début du 21ème Siècle, vers 1910 - Bill (Richard Gere) et Abby (Brooke Adams) s'aiment mais cachent leur liaison au monde en prétendant être frère et soeur, n'étant pas mariés. Bill travaille dur dans une aciérie, le feu est son allié. Ils sont pauvres et n'en peuvent plus de cette vie de misère, qu'ils partagent avec Linda, la soeur de Bill, âgée d'une dizaine d'année, la "voix" du film.  Ils décident de tenter leur chance au Texas comme saisonniers et sont engagés par le propriétaire d'une immense ferme. L'été est dense et les moissons requièrent toutes leurs forces. Le jeune propriétaire des lieux (Sam Shepard) leur propose de rester car il est tombé amoureux d'Abby.  Ce dernier souffre d'un mal mystérieux, et Bill pense qu'il lui reste peu de temps à vivre. Il pousse alors à Abby à accepter sa demande en mariage en pensant pouvoir tirer profit de la situation.



Leur train de vie change considérablement : Bill, Abby et Linda n'ont plus à travailler. Ils sont devenus riches à une époque où l'Amérique est pauvre. Le fermier ne se doute de rien, même s'il commence peu à peu à trouver la proximité de Bill et Abby étrange pour des frères et soeurs. Hors saison, ils s'amusent, dansent, chantent - la nature est belle, le temps semble être suspendu. Mais le fermier ne meurt pas, son état reste stationnaire et peu à peu la jalousie et l'impatience commencent à faire leur apparition. Abby tombe peu à peu amoureuse de son époux et Bill préfère partir.

Que dire ? Entre les images spectaculaires et époustouflantes, les moissons filmées comme un ballet russe, les chevaux sauvages, les bisons, cette rivière où Abby et Bill vont se ressourcer. Cetter rivière est comme Abby, calme, elle apaise leurs angoisses et les quatre protagonistes s'y retrouvent pour s'amuser. Le feu accompagne Bill, du début à la fin. Son retour signera la perte de ce fragile équilibre. Tous les éléments sont représentés : le vent - celui qui fait vibrer les champs de blé, invisible mais partout comme le fermier et puis la terre, symbolisée par la jeune Linda, narratrice, qui raconte son amour pour la terre, profonde, meuble et mouvante. Elle raconte cette époque avec ses mots,  de la misère à la richesse,  porteuse d'un secret.



Terrence Malick offre au spectateur un sublime témoignage, sur l'amour, sur la nature et sur la vie tout simplement. Et puis quelle beauté ! Les images sont impressionnantes. Le réalisateur américain sait déjà filmer la nature, sa puissance (l'invasion des sauterelles, le feu qui fond dans l'usine ou s'abat sur les champs de blé) mais aussi le feu qui illumine les visages le soir où ils fêtent la fin des récoltes et puis les bisons, les gazelles, les antilopes, les champs de blé, l'horizon sans fin, les cieux qui virent du rouge à l'orangé. Une photographie parfaite.

Un spectacle immense accompagné par la très belle musique d'Ennio Morricone, qui ici signe une mélodie sublime, bien plus apaisée que celle qu'il écrira pour les western spaghetti.



Et je ne peux pas ne pas parler des visages sublimes, magnifiques - des protagonistes. Surtout celui des deux hommes : Richard Gere et Sam Shepard, en pleine possession de leur jeunesse, de leur beauté brute, le vent qui souffle autour du visage de Shepard, le profil taillé dans la roche de Gere - impressionnant ! Je les ai toujours trouvés très beaux - et les voir ainsi réunis, amoureux d'une même femme, quelle chance pour Brooke Adams - actrice phare de cette décennie.

Enfin, la jeune Linda Manz - la véritable héroïne du film, au visage extrêmement troublant, à la voix rauque et au regard très protecteur sur les héros de cette tragédie qui la dépasse.

Les moissons du ciel est considéré aujourd'hui comme un classique, un film culte et il le mérite amplement ! Une leçon de cinéma pour les réalisateurs en herbe. Un film qui vous emporte malgré son rythme lent, ses silences. Un film signé Malick, aussi si vous n'avez pas aimé ses autres réalisations, passez votre chemin !



Malick mettra dix ans avant de revenir derrière une caméra, pour le film qui sera, pour moi, adolescente, une claque de cinéma, The thin red line.  Depuis, le réalisateur américain n'arrête plus de tourner et tous les acteurs en parlent comme d'une expérience extraordinaire. Et je n'ai, jamais vu, Richard Gere ou Shepard aussi libres de leur mouvements, aussi présents, aussi charismatiques.

Un dernier plus à ce film : ici point de haine, même si la tragédie est là, elle n'est jamais le moteur. Un vrai plaisir pour le spectateur.

Le film remportera un Oscar (photographie), Ennio Morricone sera nominé pour la musique, et Terrence Malick remportera La Palme de Meilleur Réalisateur à Cannes et son film sera nominé pour la Palme d'Or.

Mon avis : 

10 décembre 2015

Ma lettre au Père Noël

Cher Père Noël,

J'ai été très sage cette année. Si si promis ! Je te remercie encore pour les nombreux cadeaux reçus l'an dernier. J'ai été très gâtée et je t'en remercie encore une fois.

C'est pleine de gratitude que je t'envoie cette nouvelle lettre, je sais que tu es très occupé mais je sais que tu as à cœur de nous faire plaisir à tous ;-)

Comme tu le sais, j'ai un petit souci avec les montres : au contact de ma peau, elles s'arrêtent de fonctionner. Un problème de tension (ma tante a le même souci), elle continue de fonctionner une fois posée sagement sur un meuble ;-) J'ai donc arrêté d'en porter il y a une dizaine d'années. 


Mais après avoir essayé les pendentifs, j'utilise principalement mon iPhone or j'avoue que ce n'est pas pratique. Une amie m'a prêté sa montre Swatch pendant une journée et magie la montre a résisté à ma malédiction !

Donc mon rêve serait de trouver en bas du sapin de Noël la montre Lady Black LB170 de couleur noire si possible. Bracelet fin, poids ultra léger, et enfin l'heure à mon poignet !

Bon, il faut faire vite car c'est une ancienne collection ...

Sinon, tendinite oblige, mon kiné m'a parlé de mieux répartir le poids que je porte quotidiennement (sac à main). Ces temps-ci, j'utilise un sac léger et j'essaie de limiter au maximum son poids. Mais impossible de partir sans le livre du moment, sans mon déjeuner les jours où je mange au bureau, le parapluie, les gants ... 

J'ai donc repéré un petit sac à dos qui me ferait énormément plaisir. Bon, je vais jouer là aussi les difficiles, je n'aime pas les sacs qui mélangent cuir et tissu (surtout tissu coloré), ni les sacs rigides. J'aime sa petite taille, ses poches, son cuir "un peu vieilli"... 


Mon
Midori est arrivé ! Je suis trop contente. Pour le compléter, quelques envies dont celle-ci : 
Cet organisateur de cartes sur Etsy chez Dokipaper :




Et donc des livres, encore et encore. Toujours plus !
Là-haut vers le nord de Joseph Boyden (Livre de Poche)
Bonsaï d'Alejandro Zambra (Payot et Rivages) 
Lignes de fuite de John Harvey (Payot et Rivages)
Médecine Apache d'Elmore Leonard (Rivages/Noir) Tome 1 
3h10 pour Yuma d'Elmore Leonard (Rivages/Noir) Tome 2 
L'homme au bras de fer d'Elmore Leonard (Rivages/Noir) Tome 3 
Tess d'Uberville de Thomas Hardy (Penguin classics en anglais)
Cotton Point de Pete Dexter (Points) 
Le grand cercle du monde de Joseph Boyden (Livre de Poche)

Et quelques sorties littéraires 2015 :
Battues d'Antonin Varennes (Édition Écorce)
M Train de Patti Smith (en anglais)
Steamboat de Craig Johnson (Gallemeister) 
Le monde disparu de Dennis Lehane (Payot et Rivages) 

Et puis aussi quelques beaux livre de photographies :

Diane Arbus de La Martinière et du Jeu de la Paume
Sally Mann - Southern Landscapes ou tout autre livre 

Helen Schmitz - tout autre livre de ses photos !



Et comme j'aime aussi l'art visuel et télévisuel,  bien évidemment, je ne demande pas au Père Noël de tout m'acheter, non, mais on ne sait jamais .... 

Damages - coffret intégral saison 1 à 5 



Si pas d'idées, ou si envie de me gâter et d'ajouter un dernier cadeau : 



08 décembre 2015

My addictions of the week

Exposition CHAOS - Crédit Brian Ulrich


Au menu cette semaine : Chaos, Alicia Florrick, Helene Schmitz,  Interstellar, Quinn, Downton Abbey, Matthew McConaughey, expo photographes, Homeland, Anne Hathaway, Brian Ulrich,  ...