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28 avril 2016

My addictions of the week


Je cours .. je cours après le temps ! Produire ce billet est un petit succès personnel. Je glisse en photo l'une des actrices de Mustang dont je vous parle plus amplement. Celle qui m'a le plus touchée.


Au menu cette semaine : Keri Russell, Job, Mustang, James Hathaway, The Americans, Ragnar, OxfordBanshee, Vikings, Candice Renoir...

23 avril 2016

Prince

Je ne vais pas m'étendre sur le génie que nous venons de perdre. J'ai vu une partie d'une interview où le journaliste s'interrogeait sur le choix de Prince de rester vivre dans sa ville natale - (pour information, il n'est pas le seul, Eminem vit toujours à Détroit). Prince aimait sa famille et sa vie, il le disait lui-même "je viens d'une petite ville et je compte y rester toute ma vie". 

Cette petite ville m'a accueilli l'année de mes 19 ans, j'y ai passé tout l'été - presque cinq mois. A l'époque, j'étais logée par un ami, venu étudier à Nantes le semestre précédent. Sa famille, adorable, m'a ouvert ses portes. J'avais un visa qui me permettait de travailler et je me suis retrouvée vendeuse au célèbre Mall of America. Je profitais de mon temps libre pour découvrir cette ville (et sa jumelle, St Paul), en sautant de bus en bus. Le soir,  mon ami m'emmenait la découvrir à moto. Minneapolis, ville dont les premiers habitants étaient en majorité scandinaves, transpire la sérénité. Je m'y suis sentie bien. Plus calme, moins rebelle, l'esprit protestant sans doute - mais à l'époque déjà, une "petite ville" résolument moderne, ouverte et tolérante. Ainsi, Minneapolis est à la deuxième ville, après San Francisco en terme d'accueil de la communauté homosexuelle. Un mélange de rigueur et de tolérance. 

Je n'y suis jamais retournée, la petite Sibérie (il y a fait jusqu'à moins cinquante degrés en hiver), est intimement liée à Prince dans mon souvenir.  Comme à Seattle, sur les pas de Pearl Jam ou de Nirvana, je me souviens de me savoir dans la ville d'un musicien formidable. Il respirait lui aussi cette rigueur à travers sens du travail et cette tolérance, bonté et humilité dans ses chansons  et sa manière d'être. Je pense à lui et à Minneapolis aujourd'hui. 

Si Purple Rain lui offrit la gloire, moi c'est à Cream que je pense immédiatement, elle m'apporte toujours le sourire. 




22 avril 2016

J'ai fait l'expo Tromelin : l'île des esclaves oubliés à Nantes


J'avais prévu de longue date de faire cette exposition après avoir reçue la bande-dessinée de Savoia consacrée à cet évènement historique dans le cadre du Prix BD Cézam 2016. C'est finalement à quelques jours de la fin de l'expo que j'ai enfin sauté le pas ! Et un vrai coup de coeur ;-)

20 avril 2016

My addictions of the week



My addictions of the week : The Missing, Chris Hemsworth, Emilie Dequenne, The Five, le retour de l'Inspecteur Lewis, la fin des enquêtes de Morse, Hacker, Banshee, Tom Cullen, Harlan Coben, etc.

14 avril 2016

Truth : le Prix de la vérité

Une bonne idée que celle d'aller au cinéma hier soir, puisque aujourd'hui il n'est déjà plus à l'affiche de mon cinéma ! J'ai très peu entendu parler de ce film sorti en toute discrétion avec Robert Redford et Cate Blanchett, sinon en voyant des comparaisons avec Spotlight. Or je trouve qu'il n'y a aucune matière à comparaison ! Et si j'ai trouvé que Spotlight était le meilleur film de l'année 2015, j'ai aussi passé un très bon moment en compagnie de cette équipe de reporters de CBS.

2004 - Mary Mapes (Cate Blanchett) est une journaliste célèbre et primée de CBS et productrice de l'émission 60 Minutes (l'équivalent d'Envoyé Spécial) présentée par Dan Rather, l'un des plus célèbres journalistes et présentateurs de l'histoire de la télévision américaine. Ce dernier continue d'ailleurs de présenter le journal du soir.  Mary est derrière l'un des plus gros scoops (et scandales) dévoilés par la chaine : les tortures infligées par les soldats américains à des prisonniers irakiens à Abou Ghraib. 

Mariée et maman d'un petit garçon, Mary a presque tout réussi. Elle adore son métier d'investigatrice et ne compte plus ses heures. Elle est alors contactée par un vieil homme, retraité de la Garde Nationale, joué par Stacy Keach. Celui-ci affirme détenir d'une source des documents prouvant que George Bush, en pleine campagne électorale pour sa réélection (nous sommes en 2004, son adversaire est John Kerry) a bénéficié d'appui afin d'échapper au service militaire (à la fin des années 60, en 1968) et donc au Vietnam. Il a intégré la Garde Nationale, en tant que pilote (sans être formé) mais n'a même pas accompli ses classes. Ces documents sont deux mémos internes où son supérieur avoue ne pas pouvoir évaluer le pilote puisqu'il a été absent pendant toute l'année 1973.


Mary obtient de Josh Howard, son supérieur de constituer une équipe ; elle s'entoure du Lieutenant Colonel Roger Charles (Dennis Quaid) qui connaît très bien les milieux militaires, de Mike Smith (Topher Grace), un jeune journaliste un peu mis sur la touche et d'une jeune professeur d'université, Lucy Scott (Elisabeth Moss). L'enquête commence et tout se passe très bien, ils obtiennent le témoignage d'un élu du Texas qui affirme avoir pistonné George Bush (son père était membre du Congrès en 1968) et les experts graphologiques affirment que la signature du document (qui sont des copies) est bien celle du supérieur hiérarchique de Bush à cette époque. 

La campagne bat son plein et CBS décide d'avancer la date de diffusion, laissant peu de temps à l'équipe pour finaliser l'enquête. Finalement, le reportage sort et le scandale éclate. 
 
Très vite, l'opposition (le parti républicain) mais également les autres médias, et la toile (2004 voit ici le poids des blogueurs exploser) vont mettre en doute l'authenticité des documents. Certains viennent à affirmer que ces documents ont été tapés sur ordinateur (la police, Times New Roman), chose impossible en 1973.
La tempête médiatique est telle que les carrières de Mary et même celle de Dan Rather sont mises dans la balance. Une commission d'enquête est même créée par la chaine américaine. 

Que dire ? Le rythme est là, le film vous tient en haleine du début à la fin. Ici, c'est le poids de l'image qui compte. Nous sommes dans le cadre d'un média télévisuel et pas dans la presse écrite comme celle de Spotlight. Aussi, les méthodes de travail sont elles différentes. Les visages sont connus et les journalistes doivent obtenir des témoignages filmés. De plus, il s'agit d'une émission et la date de diffusion est fixée rapidement, raccourcissant de fait le temps pour une investigation complète. 

Et comme dans ce média, le rythme du film s'en trouve modifié. Dans Spotlight, les journalistes n'avaient aucune pression en terme de délai, d'ailleurs ils ont passé plus d'une année à préparer leur article, ici c'est l'inverse. On sent la pression des supérieurs pour qu'ils avancent très vite. La campagne électorale bat son plein et ce scoop pourrait modifier les votes en faveur de Bush. Aussi, pour moi, les deux films se complètent au lieu de s'opposer. Ils nous éduquent sur les différences entre les médias de la presse écrite et ceux de la presse télévisée.

J'ai appris énormément de choses sur ce monde-là. Les moyens sont très importants et la recherche du scoop passe avant un travail minutieux, quoique : 4 experts se pencheront sur ces copies de mémo et donneront leur aval. Mais la parole donnée un jour, sera vite reprise quand la pression médiatique va battre son plein et peu à peu l'équipe de Mary va perdre pied. 
 

J'ai toujours aimé les films d'investigation journalistiques, j'adore ce travail de fourmi, j'ai adoré Spotlight comme j'ai aimé avant Jeux de Pouvoir (avec Russell Crowe et Rachel McAdams). Je suis heureuse de voir à nouveau sur grand écran le travail de ces personnes qui sont souvent dans l'ombre.
 
Ici, on rappelle (comme Canal + et Vincent Bolloré) que les chaines privées sont détenues par des grands groupes qui eux-mêmes peuvent avoir des liens politiques et que la liberté de la presse n'est pas toujours telle qu'on l'imagine. 
 
Le film est passionnant de bout en bout, Cate Blanchett y est formidable. Elle se donne corps et âme et on souffre avec elle. Redford incarne un Dan Rather toute en finesse et intelligence et les personnages secondaires sonnent tous très justes, une pensée pour Stacy Keach. Et que dire d'Elisabeth Moss ? Sinon qu'il est bon de la retrouver après Mad Men et sa conversion est réussie !
 
Enfin, je ne peux pas ne pas citer David Lyons, qui interprète le personnage de Josh Edwards, dont le visage m'a obsédé pendant tout le film. Rares sont ceux qui peuvent porter la moustache et rester séduisants ,et de plus son visage m'était familier, mais cette moustache m'empêchait justement de l'identifier ! 
 
Pour les curieux, David Lyons a joué le petit ami, Simon, de Neela dans Urgences
 
Enfin, pour ceux qui l'ont vu en VO, je retiens le célèbre FEA ;-)
 
Mon avis : 
 

07 avril 2016

My addictions of the week



Au menu cette semaine : The Missing, Mireille Enos, Tchéky Karyo, Émilie Dequenne, The Catch, Shonda Rhimes, etc.