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25 mai 2016

My new addictions of the week




Au menu cette semaine : Harry Bosch, Candice Renoir, Russell Crowe, Wentworth Miller, Banshee, Attention film coup de : La promesse d'une vie, Prison Break, Prix du Meilleur Polar des lecteurs de Points, Olga Kurylenko et enfin retour sur le Festival de Cannes.
  

23 mai 2016

X-Men Apocalype

Honnêtement, ce film n'était pas à mon programme mais ma soeur a su me convaincre d'aller le voir. Après tout, j'ai déjà vu les deux derniers volets de l'aventure des X-Men et plus particulièrement de leur histoire. Nous voilà donc embarquées avec une de ses amies dans la salle de cinéma, la plus grande, pour voir le dernier opus de la saga en vo et en 3D d'une durée de 2h20 ! 

L'amie de ma soeur a bien voulu nous rappeler la situation - après l'échec cuisant de Magneto, dix ans ont passé. Et nous voilà plongés dans les 80's ! Oui, vous ne rêvez pas ! Chez Charles-Xavier (James McAvoy), son "école" se développe bien. Les mutants ont dorénavant le droit de vivre au grand jour et peuvent même, comme les nouveaux élèves, filer faire un tour au mall.  Mais c'est encore très différent dans une grande majorité de la planète, et Raven/Mystique (Jennifer Lawrence), devenue pour tous les mutants qui doivent vivre cachés, leur héroïne, s'est donnée pour mission d'ex-filtrer de l'Union Soviétique tous ces jeunes mutants dont certains sont utilisés comme bêtes de foire. C'est ce qu'elle fait avec un jeune allemand de Berlin Est, Diablo, il est tout bleu, possède une longue queue et surtout le don de se transporter d'un endroit à un autre. 

En Egypte, l'agent de la CIA, Moira (Rose Byrne) est sur la trace d'un culte qui vénère l'un des derniers pharaons. Ah oui, ai-je oublié de vous dire qu'ici on remonte le temps dès le départ - j'avoue que le générique de début du film vaut à lui seul le détour. Une petite merveille de technologie. 
Bref, deux mille ans avant Jesus-Christ, un Pharaon peut orthodoxe régnait sans partage : le 1er mutant qui possédait le don de s'approprier les pouvoirs des autres mutants qu'on lui offrait en sacrifice lors d'une cérémonie en grandes pompes. Mais face à pouvoir presque indestructible, une poignée d'hommes eurent le courage de donner leur vie et d'empêcher le dernier transfert. La pyramide s'écroule sur le mutant et l'histoire l'oublie. Jusqu'à ce que ce culte réapparaisse et que des hommes commencent à fouiller les catacombes au Caire et réveillent bien malgré eux le pharaon endormi. Moira a juste la chance d'en sortir vivante, au grand soulagement de Charles-Xavier qui, accompagné de Hank (Nicholas Hoult) utilisait sa machine, le cerebro. 

Jean Grey, Diablo et Cyclops

Le plus surprenant est sans doute Magneto (Michael Fassbender), qui suite à ses déboires, a eu l'idée étrange d'aller se cacher dans une petite ville industrielle dans un pays de l'URSS, la Pologne. Il vit comme un simple ouvrier d'usine. Il consacre tout son temps à sa petite famille, une Polonaise et la petite fille qu'ils ont eu ensemble.  Mais malheureusement, son bonheur sera de nouveau de courte durée et le pharaon réveillé, les Mutants vont à nouveau être au devant de la scène, bon gré, mal gré...

L'autre partie du film est consacrée à vous raconter les "débuts" des X-Men, ceux qu'on va retrouver ensuite dans le tout premier X-Men de la saga (celui-ci va être rediffusé à la télévision) : ainsi, on y croise la très jeune Jean Grey (jouée par Sophie Turner, connue pour GoT), élève à l'école de Charles-Xavier, la jeune femme est mal dans sa peau et crainte par les autres élèves pour ses dons de prophétie. J'avoue que le choix nous a surpris, car si les autres ont vraiment une ressemblance avec leurs versions "plus âgées", ici ce n'est pas le cas.



Elle est rejointe par Scott, plus connue sous le nom de Cyclops, dont les yeux meurtriers viennent de naître. Il est interprété par Tye Sheridan, un jeune acteur que l'on voit partout. On y retrouve Steven, un survivant de la première vague des X-Men, le frère ainé de Scott, mutant également qui aide Charles-Xavier à trouver les élèves pour son école. 

En Egypte, le pharaon va recruter une jeune voleuse des rues, punk, elle possède aussi un don - c'est une mutante, Ororo, qui n'est autre que Storm, adolescente et un jeune homme ailé (très très 80's), Angel, joué par Ben Hardy (inconnu au bataillon).  Enfin, je me dois de citer Olivia Munn, une actrice très connue, qui joue aussi une mutante, Psylocke. Cette dernière accompagne donc En-Sabar-Nur, ce mutant pharaon dont j'apprends aujourd'hui qu'il est joué par Oscar Isaac (si si!), mais comme on ne voit jamais son vrai visage, j'ignorais totalement qui l'interprétait.

Quicksilver

Le plus amusant ? L'arrivée de Quicksilver - joué par Evan Peters, un jeune mutant qui a don de se déplacer plus vite que l'air et sera grandement utile à sauver les vies des élèves et plus tard lutter contre l'Apocalypse promise par le Pharaon. J'avoue, je prendrais bien son don ! Le garçon, déjà présent dans le précédent volet (?)  apporte sa touche d'humour au film et j'adore son personnage de loser.

Que dire du film d'ailleurs ? Un bon divertissement, l'apparition d'un mutant dont j'avais déjà deviné le nom dans le film, vient égayer l'histoire, plutôt sombre. On y découvre comment Charles-Xavier perd ses cheveux et si les geeks racontaient à la sortie du film, que Marvel n'est pas fidèle aux comics, il en reste néanmoins un très bon divertissement. La 3D ? Utile mais pas sur les 2h20 du film, qui pour une fois, prend vraiment son temps à présenter tous les personnages et toute l'histoire avant de livrer les plus grandes scènes de combat dans la dernière demi-heure. 

Je n'ai recherché que le divertissement et il était au rendez-vous, j'adore la bromance entre Charles-Xavier et Magneto, et j'ai adoré avoir Moira accompagner les héros tout du long de l'histoire, et même participer à la dernière bataille. Pour la profondeur de l'histoire, on en revient toujours au même : un Mutant seul ne peut posséder une telle puissance. 

Mon avis : 


16 mai 2016

Money Monster

Il aura fallu Cannes et la montée des marches de Julia pour que j'entende parler du film Money Monster, réalisé de surcroît par Jodi Foster.  Une bande-annonce plus tard et me voilà dans la salle de cinéma embarquée dans une histoire dont je ne connais pas grand-chose, et le résultat ? Une très bonne surprise !

Scotchée à mon siège, j'ai pensé pendant le film aux montagnes russes pour comparer les émotions que la réalisatrice américaine fait ressentir aux spectateurs pendant ces 98 minutes. Pourtant, ce n'était pas gagné. Lee Gates (George Clooney) est le présentateur vedette de l'émission Money Monster. L'homme vient ici vous vendre des stock options - avec lui, la bourse américaine n'a aucun secret et c'est avec une grande verve qu'il vous chante les mérites de telle ou telle entreprise, poussant les spectateurs à investir leurs maigres économies ... 

Malheureusement, lorsque George vante les mérites d'Ibis, une nouvelle société, cotée en bourse depuis moins d'un an et dont les actions montent en flèche, c'est pour être réveillé  un matin avec une gueule de bois : suite à un "glitch" (couac) informatique, la société annonce avoir perdu en une nuit plus de 800 millions de dollars.  Tant pis pour tous les petits investisseurs qui s'étaient précipités sur les actions de cette entreprise dirigée par son très populaire directeur, Walt Camby (Dominic West). Celui-ci est invité à venir s'expliquer mais il a disparu, il serait quelque part dans le monde, à bord de son jet privé. Patty (Julia Roberts), la productrice de l'émission obtient que la directrice de la communication de l'entreprise Ibis prenne la parole, Diane Lester (Caitriona Balfe) en direct depuis le siège d'Ibis. 

Lee Gates commence à peine son émission lorsqu'un jeune homme (Jack O'Connell) apparait sur le plateau. Il ressemble à livreur puisqu'il porte deux cartons avec lui. Intriguée, Patty le laisse monter sur scène - mais le jeune homme brandit une arme sur Lee - la prise d'otages, en direct commence. Il force Lee à enfiler une veste remplie d'explosifs, cachée dans une des boîtes en carton. A tout moment, il peut relâcher le détonateur. Patty arrête le direct mais le preneur d'otages la force à remettre le direct .. Peu à peu, les images font le tour du pays puis de la planète. Le jeune homme, Kyle, avait fait confiance à Gates et investit tout l'héritage de sa mère dans les actions Ibis avant de tout perdre. Il veut comprendre et ne croit pas à ce "glitch" (couac) ...



Je ne vous raconterai pas la suite mais sachez que l'histoire prend vraiment une tournure intéressante. Jodi Foster assure sur les deux plans : le thriller, passionnant, rythmé - le suspense vous tient en haleine et l'aspect politique : Jodi Foster veut dénoncer ici la puisse des magnes financières qui peuvent délester de les citoyens de toutes leurs économies sans jamais être inquiétées. Ainsi, ce sont des milliers de fonds de pension (de retraite) qui ont disparu en une nuit. Imaginez si on vous disait demain que votre retraite ne vous sera pas versée !

Et là, on voit comment cette prise d'otage va pousser Lee Gates, et toute la production de son émission à faire le mea culpa et à rechercher la vérité - faire enfin un vrai job d'investigation et comprendre comment 800 millions de $ peuvent se volatiliser en une nuit.

Bref, j'ai passé un très bon moment. Tous les acteurs sont formidables, et si George Clooney et Julia Roberts passent la majorité du film à discuter à distance (via un système d'oreillette comme nos chers présentateurs télé), leur complicité est réelle et cela se ressent dans le film. Quant à O'Connell, il est parfait. Cela m'a amusé de voir qu'il garde son accent anglais mais que tout le monde le considère comme un parfait New-Yorkais !



Ici, j'aime aussi le fait que Jodi Foster arrive à surprendre le spectateur et évite toutes les grosses ficelles ou ce qu'on l'on s'attend avec une prise d'otages.  Et le film vaut le coup rien que pour voir le personnage de George Clooney, se ridiculiser en dansant, accompagné de deux danseuses à chaque émission ;-)

Mon avis : 

11 mai 2016

Café Society

Fidèle à mes habitudes, je suis allée voir le dernier film de Woody Allen, Café Society qui sera présenté à Cannes. Je suis une fidèle des films de Woody et j'avais donc hâte de retrouver sa touche si personnelle et l'actrice Kristen Stewart que j'aime beaucoup et dont je suis la carrière et qui retrouve ici le même partenaire que pour American Ultra.  Qu'en ai-je donc penser ?  

Me voilà plongée dans le New-York des années 30 - Bobby Dorfman  (Jesse Einsenberg) est un jeune homme juif, qui se sent coincé entre des parents omniprésents, un frère aîné gangster et la bijouterie familiale dont il claque subitement la porte. Il part alors rejoindre son oncle, le célèbre Phil Stern (Steve Carell), puissant agent de stars à Hollywood. L'homme n'a ni le temps, ni l'envie d'aider ce neveu qu'il ne connaît pas mais finit par l'embaucher comme coursier et comme "homme à tout faire" mais avant il demande à sa secrétaire, Vonnie (Kristen Stewart) de lui faire découvrir la ville. Bobby a le coup de foudre pour cette jeune femme à l'esprit vif et qui fait preuve d'une simplicité et d'une grande profondeur, choses assez rares à Hollywood où les midinettes pullulent et les égos sont monstrueux. 

Mais Vonnie a déjà un petit ami, mystérieux, souvent absent, il laisse suffisamment d'espace à Bobby pour que celui-ci passe le plus clair de son temps avec la jolie brune. Introduit par son Oncle dans "la crème de la crème " (expression utilisée en vo mais traduit par gratin) de la profession - Bobby voit la vie en rose, surtout lorsque Vonnie débarque un soir pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre.

De leur côté, les frères et soeurs de Bobby continuent de mener leur vie à New York, son frère ainé Ben se frayant un chemin en utilisant ses talents de gangster pour s'acheter un club select - un café society, où la population vient fêter le retour de la croissance avant que la bulle n'éclate. Une de ses soeurs vient d'ailleurs lui demander de l'aide, contre l'avis de son mari, qui réfute toute forme de violence, pour régler un problème de voisinage .. Le voisin disparait mystérieusement...



Le bonheur de Bobby sera bientôt malheureusement assombri mais je ne vous dirais pas comment ! Sachez que j'ai juste deviné la chose une minute avant la fameuse scène mais que cela n'a pas gâché la suite du film. La naïveté de Bobby est touchante et le jeune homme finit par réaliser que Hollywood n'est pas fait pour lui - une deuxième vie l'attend à New York où il accepte de travailler dans le Café Society de son frère en lui rapportant ses amis d'Hollywood. Rebaptisé Les Tropiques, le night club devient l'un des lieux les plus prisés de New-York...

Woody Allen adore cette époque - et il a bien raison de nous en faire profiter - revoir une scène avec la très belle Barbara Stanwick, entendre parler de Garbo, d'Errol Flynn .. J'ai adoré mais j'avoue avoir trouvé la première partie à Hollywood quelque peu fade si ce n'est pour la relation de Vonnie et Bobby. 

J'ai largement préféré la partie New-Yorkaise, suivre le frère ainé - interprété par Corey Stoll (House of Cards), qui retrouve ici des cheveux et surtout règle les problèmes... dans le béton ! Ou ses parents qui ne cessent de se chamailler, et sa soeur avec son beau-frère, ce "Mensch", cet intellectuel qui tente de raisonner un voisin agressif et stupide en lui parlant poliment avec le peu de résultats qu'on présuppose .. 


J'avoue, si j'ai suivi avec plaisir ce film, je n'ai pas eu de coup de coeur particulier - je le recherche depuis Magic Moonlight et Blue Jasmine. Concernant Magic Moonlight, c'est amusant car en relisant mes billets précédents, j'avais déclaré que j'avais aimé ce film mais que je craignais de l'oublier, or je l'ai revu deux fois depuis et je l'adore ! J'avais moins accroché à L'homme irrationnel (plus récent) et je crois que c'est malheureusement le cas avec celui-ci. 

Ici, l'histoire d'amour est douce-amère, deux êtres se croisent, tombent amoureux, se séparent mais ne cessent de repenser à l'un et à l'autre... Dois-je dire que je préfère Woody Allen dans le registre de la comédie ? Disons qu'au mois de mai, chaque année, j'aime voir une histoire d'amour légère - ça me fait du bien ! 

Pour les acteurs, je suis toujours aussi fan de Kristen Stewart - elle porte très bien les petites tenues légères des années 30 même si j'ai hâte de la voir dans le dernier film d'Assayas, Personal Shopper qui est présenté à Cannes (sortie en octobre). 

J'ai adoré voir Corey Stoll - un très bon acteur qui m'a fait bien rire dans l'une de ses dernières pirouettes pour échapper à la mort (je vous laisse la découvrir). Enfin, si quelque chose a aussi gâché mon plaisir, c'est Jesse Eisenberg - attention, dans le rôle de l'ingénu (qu'il ne restera pas longtemps, grandissant lui aussi et malheureusement devenant "comme les autres") il excelle. Pas de souci de jeu. Non, je parle de posture

Le pauvre homme se tient si mal pendant tout le film, que cherche-t-il à faire ? Je me suis posée la question : est-ce volontaire ? Il se tient comme si son corps était déformé par une énorme bosse - les épaules remontées, la tête toujours penchée en avant - il m'a fait penser à un de ces charognards, un vautour - et j'avoue que cette posture est accablante ! Enfin, elle m'a dérangé tout le long du film.  Il perd tout son charme dès qu'on le voit ainsi marcher ou de profil, c'est encore plus marquant. 

Pour en revenir au film à proprement parler, oui j'ai aimé l'Amérique des années 30, les robes sublimes portées par Blake Lively (qui joue parfaitement le rôle d'une femme invisible), les clubs de jazz, les gangsters mais j'ai malheureusement tendance à trouver de nouveau la filmographie de Woody Allen inégal. J'espère le retrouver plus en forme dans un prochain film ! 

Mon avis : ♥(♥)