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27 juin 2016

My addictions of the week



J'avais prévu d'aller au cinéma, mais j'avais aussi besoin de me reposer. Je cours un peu après le temps. L'esprit préoccupé, je n'arrivais plus non plus lire mais Agatha Christie m'a gentiment remis en selle ! Je suis allée voter (pour l'aéroport Notre-Dames-des-Landes) avec mon chien, jamais eu de souci jusqu'à aujourd'hui - heureusement une jeune femme s'est proposée de la garder pendant que je votais - ça me rassure de trouver encore des gens si sympas (le mec lui faisait une tronche, genre j'avais amené un goret dans sa cour!). 

Au menu : Brokenwood, George Clooney, Michiel Huisman, Major Crimes, Alexis Bledel, Hugh Laurie, Adaline, Blake Lively, A la poursuite de demain, Gilmore Girls ...

16 juin 2016

My addictions of the week



Mes drogues télévisuelles 

Après mon overdose de Sense 8 - j'ai eu besoin d'une pause ! Et puis, la plupart des séries que je suivais ont pris (en attendant une prochaine saison ou pas). Me voilà donc libre de me déconnecter. Et chez moi, c'est assez facile. Mon arrêt maladie ne m'a pas empêché de lire, et je préfère nettement cette activité à rester coller devant mon petit écran. Pourtant je sais que le nombre de programmes disponibles est gigantesque et que je pourrais passer mes journées scotcher devant Netflix. 

Brokenwood est de retour - une bonne chose. Je ne garde pas un souvenir impérissable de la première saison, mais j'ai besoin de mon policier et j'adore la Nouvelle-Zélande. 

J'ai pas compris la semaine dernière que c'était la fin de Grey's Anatomy ... 

Une bonne nouvelle ? Netflix va diffuser la prochaine saison de Longmire à la rentrée ! Je serai devant mon petit écran. Hâte de retrouver mon cowboy et son meilleur pote Henry Standing Bear. Pour mon plaisir personnel, une photo du personnage, interprété brillamment par Lou Diamond Philipps. 



Je serai absente tout le mois de juillet, mais je ne pense pas louper grand chose. Il faut que je finisse de regarder House of Cards avant mon départ. 


Mes drogues cinématographiques 

La maladie a du bon, j'ai du rester au chaud chez moi et j'ai vu deux films et un documentaire. Evidemment, l'autre côté est l'impossibilité d'aller au cinéma. J'ai quand même repéré deux films que je souhaite voir (normalement un ce week-end).

J'avais très envie de voir ce film depuis sa sortie et c'est chose faite. J'avais vu le discours du jeune Rod Paradot aux Césars et j'avais très envie de le découvrir dans le rôle de Malony, ce gosse suivi depuis ses six ans par un juge et les services sociaux. 

Le juge est interprété par Catherine Deneuve - je la vois rarement au cinéma mais j'ai trouvé ici son interprétation parfaite, la voix et le ton qui sied à un juge. Et puis ce gosse, dont la vie est mal foutue dès le départ - une mère trop jeune, incapable de s'en occuper mais qui au fil des années va mûrir et grandir avec lui. Et lui, plein de rage, cette rage qui l'empêche pendant des années d'accepter les mains tendues et de mordre celle qui le nourrit. Un rôle magnifique. J'ai retrouvé un Benoît Magimel, vieilli et fatigué et j'ignore si c'était juste le rôle ou les prémices d'une forme de dépression. 

J'ai aussi beaucoup aimé l'absence de pathos et la fin, qui même si elle montre un Malony majeur et heureux, ne cache pas le fragile équilibre qui l'entoure. Ce film nous ouvre les yeux sur tous ces enfants qui grandissent sans colonne vertébrale et dont la violence est l'unique moyen d'expression - notre réponse ? Des centres fermés. Malgré l'arsenal déployé pour les aider, on a vraiment l'impression qu'il reste en eux un endroit où on ne réussit pas à pénétrer. Une douleur qu'on ne soulagera jamais. 

Mon avis : 


Je suis tombée sur ce film un peu par hasard. Le titre me parlait (lié plus au roman qu'au film) et j'étais persuadée que Charlize Theron était l'actrice principale. Il s'agit en fait de Nicole Kidman. Je ne suis pas trop fan de cette actrice, surtout depuis qu'elle a abusé du botox et a opté pour ce ce blond tristounet. Bref, je me suis laissée guider - surprise de voir Colin Firth dans ce rôle d'époux désabusé par la maladie de sa femme. Car Christine se réveille chaque matin en ayant oublié totalement qui elle est. Suite à une agression violente, où elle a été laissée pour morte sur un parking, Christine se réveille chaque matin sans savoir qui elle est. Elle vit dans une maison isolée, plutôt froide. Chaque matin, elle se réveille donc effrayée, tombe sur cet homme qu'elle ne reconnaît pas et qui lui répète jour après jour qu'il est son époux. Professeur, celui-ci part travailler. Christine n'a plus aucune vie sociale. 

Mais le téléphone sonne, c'est son psy qui a décidé de l'aider (Mark Strong) - il lui indique l'emplacement où est caché une caméra où Christine enregistre chaque jour les pièces du puzzle de sa vie, et grapille chaque jour un peu plus de temps pour comprendre ce qui lui est arrivé. Mais cette enquête va bientôt basculer ...
Au final, j'ai passé un bon moment - bizarrement, si le livre de Steve Watson a fait pas mal de buzz, j'étais passée à côté donc je ne me suis pas ennuyée. J'aime beaucoup l'acteur Mark Strong et j'ai trouvé Nicole Kidman sincère et naturelle - et Colin Firth joue bien les personnages sombres. 

Mon avis : 

Amy avait fait beaucoup de bruit à sa sortie. J'avoue, je n'étais pas fan de la chanteuse même si j'écoutais avec plaisir ses plus grands titres - et puis sa mort a fait l'effet d'un électrochoc. J'ai donc vu le documentaire - j'avoue que je suis un peu gênée, j'ignorais qu'il avait été réalisé avec une majorité de vidéos personnelles, privées d'Amy Winehouse. J'ai eu l'impression de rentrer un peu trop dans son intimité.  Enfin, il présente une version de la vie d'Amy et de ses sentiments, envers son ex-mari, Blake (qui lui aura inspiré pas mal de ses chansons) ou de son père. Je suis fan de Marilyn Monroe, et j'ai bien vu le nombre incalculable d'interprétations que l'on a fait de sa vie. Je préfère écouter les mots d'Amy, elle a accordé pas mal d'interviews et son regard était très parlant. 

J'ai cru voir une jeune fille très simple et elle l'annonce elle-même dans sa première grande interview : elle a peur de la célébrité car elle le dit : elle perdra les pédales. Et c'est exactement ce qui s'est passé. Mais cela me paraît évident, Amy ne chantait pas de la pop - elle n'était pas faite pour les grandes scènes - les chorégraphies - Amy c'était le jazz - les petites salles sombres, intimes. Dans ce documentaire, elle n'a jamais aussi belle et bien dans sa peau que lorsqu'elle chante ainsi, dans une petite salle (au tout début) ou en studio - ou avec Tony Bennett. Et là quelle voix ! quelle présence ! 
Mais on la force, ainsi on la porte, inconsciente jusqu'à l'aéroport pour la forcer à monter sur scène en Serbie. Ces images sont horribles et la voix off (de son pianiste) qui lui reproche de n'en avoir rien à faire, mais elle refusait d'y aller. Son corps, son regard - elle appelait à l'aide mais les requins étaient là pour les affaires. 

Etrangement, j'ai écouté du jazz (Louis Armstrong, Ella Fitzgerald ou Billie Holliday) quand j'étais très jeune et là en l'écoutant, je réalise que cela me manque. D'ailleurs, au tout début du documentaire, quand elle parle de la musique qu'elle aime, elle explique qu'elle ne s'est jamais reconnue dans la musique pop (les Spice Girls) et qu'elle fan de jazz et des grandes voix, des solistes. Amy en était une. 

Mon avis : 


Mes drogues culturelles 

Je vous prépare un billet sur le nouveau parcours du Voyage à Nantes ! Je serai absente en juillet donc je compte le parcourir en août et vous en faire profiter ! J'ai malheureusement loupé la présentation officielle (merci Florence), étant en arrêt mais elle m'a transmis le programme. 

J'adore ce moment de l'année quand ma ville devient un parcours d'expositions en tout genre. C'est amusant d'aller travailler et de croiser une oeuvre d'art géante. Si vous passez à Nantes cet été, prévoyez une bonne paire de chaussures pour suivre la fameuse ligne verte. 



Sinon, étant porteuse du Pass Château des Ducs de Bretagne, j'ai reçu également le programme de juin à décembre 2016.  En plus des nouvelles expositions, le musée se dote de nouvelles salles liées à l'histoire du 20ème siècle avec plus de 300 nouveaux objets, majoritairement issus de collectes réalisées auprès de citoyens Nantais. L'histoire est donc récent : des deux Guerres Mondiales à nos jours. J'adore leur scénographie et j'ai hâte de les découvrir ! 
Si tout va bien, ça sera en avant-première dans une semaine donc j'aurais le temps de vous en parler avant mon départ :-)

Et si vous êtes curieux, le programme est par ici (avec les coordonnées et toutes les infos pour les visiteurs). 


14 juin 2016

Bien préparer son voyage Electronique !



C'est en commençant à préparer mon long séjour au Québec que j'ai songé à toutes ces multitudes de petites choses que l'on doit faire avant d'embarquer. J'aime beaucoup lire les billets sur les astuces pour voyager léger, bien préparer sa valise .. mais je remarque qu'on ne parle jamais du temps passé à préparer le reste : j'entends par là, le téléphone, l'ordi ou la tablette, les prises, l'appareil photo, les cartes mémoire, les adaptateurs, etc. Et pourtant, aujourd'hui difficile de voyager sans.  Non ? 

J'ai donc décidé de profiter de ce blog pour dresser la liste des indispensables. A force de voyager un peu partout, j'ai quand même acquis de bons réflexes et j'ai une liste à emporter aujourd'hui particulièrement efficace. Dorénavant, je souhaite faire une "to-do list" pour tout ce qui concerne l'électronique.  C'est parti !

07 juin 2016

Sense 8

J'ai pris mon temps pour découvrir cette série, et ce malgré le plus bien entendu auprès de ma sœur et d'une de mes amies. Ce week-end prolongé, j'ai décidé de regarder le premier épisode sur Netflix à 11h le soir. Bien m'en a pris, en deux jours, j'avais vu les 12 épisodes ! 

Si vous me lisez, vous savez que je ne suis pas du tout le genre de filles à passer ma vie scotchée devant mon petit écran et qu'au bout de deux épisodes, mes jambes me démangent. La preuve hier soir : j'ai regardé les deux premiers épisodes de Bosch et enregistré le troisième.

Avec Sense 8, j'ai tenu jusqu'à 3 épisodes à la suite. J'ai ménagé cependant mon temps, en gardant les deux derniers pour dimanche (avec une pause balade vu le beau temps magnigique entre les deux). 

Il est difficile de résumer la série, dont la deuxième saison, je l'ai appris par ma sœur, sera diffusée en fin d'année (un an d'attente pour elle, moins de 6 mois pour moi, comme quoi être lente a des avantages...).  Le parti pris de la série est de suivre 8 personnages, dispatchés à travers le monde mais tous connectés.  

En désordre : il y a Will (Brian J.Smith) policier à Chicago - il est le fil conducteur entre les personnages. Will est policier : son métier, c'est de protéger et c'est ce qu'il va faire auprès des 7 autres. C'est aussi lui que contacte en premier Jonas Maliki (Naveen Andrews, Lost). Jonas et Angelica (Daryl Hannah) sont "les parents" de ces 8 adultes aux pouvoirs particuliers. Les 8 personnages sont adultes et mènent des vies plus ou moins compliquées lorsque leurs premières "hallucinations commencent" - celle de pouvoir "voir" un des autres et surtout de pouvoir le "visiter", c'est-à-dire marcher à ses côtés, le toucher, qu'il soit à des milliers de kilomètres, sur un autre continent. Mais seul son hôte peut le voir.

Sun et Capheus
Revenons aux personnages, à Londres vit Riley Blue (Tuppence Middleton), une jeune femme islandaise DJ, au passé très lourd et aux fréquentations douteuses. A Bombay vit Kala Dekandar (Tina Desai), une jeune femme, étudiante en pharmacie qui doit épouser prochainement un jeune homme très amoureux et dont toutes les filles rêvent. A Berlin, Wolfgang Bogdanow (Max Riemelt) est un braqueur en tout genre, dont la famille de gangsters fait régner la terreur. Lorsque que lui et son meilleur ami Félix, décide de dérober des bijoux à son cousin, Wolfgang sait qu'il signe son arrêt de mort. De son côté, Capheus (Amel Ameen), fan de Jean-Claude Van Damn, tente de trouver des moyens pour se procurer les médicaments dont a besoin sa mère, atteinte du sida, dans un bidonville de Nairobi, au Kenya.

N'oublions pas Sun Bak (Doona Bae), une femme très intelligente dont le père et le frère dirigent une entreprise très cotée à Séoul. Mais lorsqu'on découvre un scandale de blanchiment d'argent, c'est Sun qui doit payer les pots cassés et aller en prison à leur place. Sun cache un secret, elle participe à des combats clandestins de kickboxing et comme Wolfgang, son talent caché va se révéler très utile.

Lito et Sun
Et notre cher Lito (Miguel Angél Silvestre), le séducteur latin de la série ! Une star de films d'action au Mexique et latin lover mais Lito cache en fait son homosexualité...

Autre faculté des Sense 8 : pouvoir prendre possession du corps de leur hôte et ainsi se battre à leur place. Lorsque Lito affronte un homme violent,  lui qui est incapable de donner un coup de poing pour de vrai, va apprécier de voir Wolfgang prendre possession de son corps et rétamer son ennemi en deux secondes. Sun est encore plus impressionnante,  et la jeune femme emprisonnée, va trouver une forme de liberté en allant combattre sur différents continents.

Malheureusement, les Sense 8 ne sont pas à l'abri d'un médecin qui cherche à les éliminer, les voyant comme une menace. Il réussit ainsi à mettre la main sur la huitième Sense 8, une jeune femme, Nomi Marks (Jamie Clayton), transgenre, originaire de San Francisco. Nomi est née Michael, dans une famille religieuse qui n'a jamais accepté son changement d'identité (et de sexe). La jeune femme, devenue une célèbre pirate informatique, a trouvé l'amour auprès d'une jeune lesbienne Aminata.

Chaque personnage va découvrir, de manière fortuite, la vie d'un autre .. Marcher à ses côtés, découvrir une culture, un pays - et puis les Sense 8 ont leurs sens décupler : ils ressentent les émotions des autres et sans contrôler leurs mouvements, apparaissent dans la vie des autres. Les débuts sont assez drôles, les personnages croyant avoir des hallucinations - ainsi Sun voit-elle une poule débarquer sur son bureau dans son gratte-ciel coréen ou Will en allant aux toilettes voit dans le miroir apparaitre le visage de Riley. 

Sun et Riley
Comme il est difficile de traduire en mots ces scènes, voici pour moi l'une des plus jolies, où tous chantent la même chanson lorsque Riley s'installe un soir pour admirer le coucher de soleil sur Londres (elle écoute What's up, le single des 4 Non Blondes) et voilà tous les personnages dont Wolf en plein karaoké entamer la chanson .. Et vous pourrez voir au passage comment Wolf passe du night club à Berlin  à la chambre ou au toit de la maison de Kala en Inde ..et comment il est en fait seul sur scène ...



Bref, vous aurez compris - j'ai été totalement charmée par cette série dont la fin se termine dans les paysages magnifiques d'Islande, avant on aura eu droit à un mariage en Inde, une balade dans Nairobi .. Les scènes de combat sont magnifiques et le travail fait sur l'apparition de plusieurs personnages dans la même scène, lorsqu'ils prennent possession du corps de l'autre pour l'aider, sont très bien réalisées. La musique, la lumière et les 8 villes sont filmées magnifiquement, le générique lui-même est un petit bijou. Et puis vous l'aurez deviné, certains personnages vont se rapprocher ...


Kala et Wolfgang

Concernant les personnages, j'ai reconnu Miguel Angél Silvestre que j'avais aperçu dans un soap opéra diffusé sur M6 - ici il joue un personnage gay au physique hyper sexy et dont les talents d'acteur lui permettent de faire parler des gens. Ses scènes sont particulièrement drôles.

Et Max Riemelt qui interprète Wolfgang que j'avais découvert dans un excellent film, Le Quatrième Pouvoir (cf. mon billet ici) où je le trouvais prometteur, je ne m'étais pas trompée ! 

Le visage de Riley m'obsédait et j'ai appris que Tuppence Middlenton avait joué (en version brune) dans The Imitation Game. Sa carrière décolle car elle joue depuis dans deux autres mini séries dont Guerre et Paix.

En discutant avec ma soeur et mes amies, chacun a ses personnages préférés - j'adore Sun,  Riley, Wolfgang et puis Will, parce qu'il est un peu le grand frère. Enfin, la scène finale est sublime, regardez-la bien, surtout lorsque la caméra fait la tour du bateau - on les voit enfin tous ensemble. 

Ici, les injustices sont au cœur de l'histoire, et surtout la lutte pour les égalités, qu'elles soient religieuses, raciales ou sexuelles. Les scènes de sexe sont explicites et les acteurs mis à nu! Mais derrière se cachent les sœurs Lana et Lilly Wachowski, anciennement Larry et Andrew, tous deux ayant changé de sexe - aussi Nomi est directement inspirée de leur histoire personnelle. Ils sont les parents de Matrix - on reconnaît d'ailleurs leur touche personnelle lors des scènes de combat.

Cette série m'a prouvé que mon abonnement à Netflix était une bonne chose. Je l'avais délaissé - je vous l'avais dit, moi et le petit écran mais je suis en train de réviser mon jugement !

Quant à moi, j'ai comme les personnages, un air lancinant dans la tête depuis dimanche .. pas vous ? 




03 juin 2016

My addictions of the week



Au menu cette semaine : Un peu beaucoup aveuglément,  la fin de Banshee, Christina Hendricks,  le doc sur Teddy Riner, Casual, Catastrophe et Togetherness (3 nouvelles séries), Clovis Cornillac, Hap and Leonard, The Big Bang Theory, et tout plein de musique ! oui de la musique !