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25 août 2016

My addictions of the week



De retour, les vacances sont déjà loin. J'ai plein d'expos à faire mais le boulot et le soleil m'ont poussé à faire autre chose et ce blog tourne au ralenti.

J'ai quand même retrouvé le chemin de la télévision et des séries. Au menu cette semaine, pas grand chose mais du bon !

Au programme : Stranger Things, Bridget Jones, Netflix, foot US, Hercule Poirot, Gilmore Girls, Last Chance U....


Mes drogues télévisuelles

Tout le monde m'a sauté dessus à mon retour du Canada : il faut regarder Stranger Things ! Créée par les Duffer Brothers, la série portée par Netflix a eu effectivement beaucoup de succès. J'ignore comment ceux des jeunes générations l'ont accueillies, mais pour les gens de mon grand âge, il est évident que cette série, située au début des années 80, s'inspire largement des films de cette époque. D'ailleurs, lorsqu'ils ont orienté les acteurs, ils ont demandé (en particulier à celle qui interprète le personnage d'Eleven, qui a 12 ans) de regarder Stand By Me, The Goonies, Poltergeist et concernant son personnage,de s'inspirer d'E.T.

Et il est exact, que dès l'affiche et  le générique, on est à nouveau plongé dans les années 80, la police choisie, la couleur, le format et la disposition, tout rappelle les génériques de cette époque (et la musique), particulièreent une autre série phare, la série V (qui traitait de l'invasion de la Terre par des reptiles). Tous mes amis y ont aussi pensé. 

Ensuite, la bande des quatre copains, un peu loser, geek, qui passent leurs journées à jouer à des jeux de rôles ou à parler science, et passent leur temps à chevaucher leur vélo, nous voici dans un mélange de The Goonies et de Stand By Me. L'amitié très forte de ces quatre garçons (je l'ai vu en vo) est un fil conducteur de la série et quand ils recueillent Eleven, échappée d'un laboratoire, on pense à une autre série, des années 2000, Dark Angel avec Jessica Alba.

Pour ceux qui ignorent tout de la série, une jeune fille, les cheveux rasés, en tenue de malade, apparait mystérieusement dans le resto de Hawkins, en Indiana. Elle ne parle pas mais semble avoir des pouvoirs. Elle est poursuivie par des hommes qui n'hésitent pas à tuer pour essayer de la capturer. Le même jour, Will Byers (Noah Schnapp), 11 ans, disparait mystérieusement après avoir passé la journée avec ses amis Mike, Dustin et Lucas. Sa mère, Joyce (Winona Ryder) et son frère ainé Jonathan (Charlie Heaton) préviennent le shérif Jim Hopper (David Harbour). Très vite, des manifestations étranges se produisent dans la maison des Byers, les lumières s'allument et s'éteignent et Joyce reçoit des appels téléphoniques où elle croit percevoir la voix de son fils. Au même moment, Nancy Wheeler (Natalia Dyer), la sœur ainée de Mike va passer la soirée chez Steve Harrington (Joe Keerie), son petit ami avec sa meilleure amie Barb (Shannon Purser) et un autre couple. Très vite, les couples s'éclipsent, laissant Barb seule au bord de la piscine. C'est là qu'elle disparait à son tour mystérieusement. Jonathan, caché dans les bois, a pris sans le savoir la photo de la silhouette étrange qui l'a enlevée. A son tour, Nancy est menacée. Le shérif va alors commencer à enquêter sur la station militaire située à côté, où se trouve un étrange laboratoire, dirigé par le Dr Martin Brenner (Matthew Modine).

Lucas (Caleb McLaughlin), Dustin (Gaten Matarazzo), Mike Wheeler (Finn Wolfhard) et Eleven (Millie Bobby Brown)

Bref, plein de clins d’œil qui forment un tout très réussi. Pas d'ordinateur, ni de téléphones portables et pourtant les jeunes adorent. Cela veut-il dire quelque chose ? Je regarde également The Americans, située en 1983 et je viens de finir un premier roman américain, dont l'action prend place au Montana en 1980... L'actrice britannique Millie Bobby Brown qui joue le rôle d'Eleven déclare qu'elle aurait bien aimée grandir à cette époque où l'ennemi juré des Américains se résumait aux Soviétiques. 

J'ai regardé les 8 épisodes assez rapidement. J'ai appris qu'une suite allait venir (logique quand on voit le dernier épisode). J'ai beaucoup aimé le casting - moi qui adore Winona Ryder - quel plaisir de la retrouver à nouveau dans un rôle principal ! Son rôle de mère dévouée qui  est certaine que son fils Will n'est pas mort et qui l'entend parler à travers les murs et les lumières. 

Joyce (Winona Ryder), Jonathan (Charlie Heaton) et Nancy (Natalia Dyer)
Impossible de ne pas s'attacher aux enfants, les petits comme les grands. Les acteurs crèvent l'écran, et puis j'ai retrouvé aussi l'esprit des années 80 dans le rôle de Scott, le petit ami de Nancy (la sœur ainée de Mike) - le garçon, très populaire, voit son orgueil malmené lorsqu'il aperçoit Jonathan, le frère ainé de Will, dans la chambre de Nancy et va se venger de manière peu flatteuse. Là, on pense immédiatement aux films des années 80 réalisés par le regretté John Hughes qui posait son regard sur le lycée américain (The Breakfast Club, Pretty in Pink, Sixteen Candles) avec les garçons et les filles populaires ou à l'inverse les moins populaires et leurs fameux bullies (bourreaux). Mais à la fin, c'est Scott qui viendra à leur aide. 
 
L'autre point fort de la série, ce sont aussi les coupes de cheveux ;-) Celle de la mère de Mike et de Nancy ou celle de Steve valent le détour. Vive les années 80 !

A gauche, un couple sans importance - au milieu Steve, et à droite Nancy et Barb
Auquel j'ajoute le plaisir de retrouver également une star des années 80, Matthew Modine, avec une étonnante toison blanche et pas un gramme de pris ! Dire qu'il a joué dans Apocalyspe Now....

Pour ceux qui hésiteraient, je dis foncer- on ne s'ennuie pas une seconde dans cette série aux phénomènes surnaturels.

Mon avis :




Sinon j'attends avec impatience les retour des Gilmore Girls en novembre sur Netflix. 10 ans ont passé ... La bonne idée de Netflix ? Rediffuser toutes les saisons avant la diffusion des nouveaux. Je pense reprendre à la 5ème pour ma part. Tous les acteurs ont répondu présent, ça sera sympa de voir si Rory a réalisé son rêve d'être journaliste (une photo me fait douter), si elle a revu Logan ou Jess, et sa mère, Lorelai, est-elle toujours avec Luke Danes ? Apparemment oui. J'aurais une pensée émue pour Edward Hermann qui jouait le grand-père de Rory et le père de Lorelai dans la série, décédé fin 2014.

Et puis, heureuse que Melissa McCarthy (Sookie) ait pu réintégrer aussi ces 4 épisodes (1h30 chacun) diffusés à partir du 25 novembre. 





Sinon, toujours sur Netflix, me direz-vous - j'ai noté plein de documentaires à voir. Il faudrait que je m'enferme un mois pour tout découvrir. J'ai déniché une série documentaire un peu à part dont je souhaitais vous parler, même si le sujet peut ne parler à beaucoup d'entre vous. Elle s'appelle LAST CHANCE U.

Bienvenue à Scooba - Mississippi - 720 habitants. Le documentaire (en six parties) réalisé par Greg Whiteley nous plonge dans un monde assez méconnu en France - celui du football américain universitaire. Et pas n'importe laquelle. Pas une de ces grandes universités connues et riches mais une toute petite, dans un "community college" et dans le monde très particulier des joueurs de "junior college football".

L'Université en question, East Mississippi Community College (EMCC) est un "community college" (CC). Ce terme désigne un établissement d'enseignement supérieur  post-Bac de 2 années. L'hébergement, contrairement au aux autres universités (appelées college ou university) ne proposent pas toujours l'hébergement (ce qui est le cas ici, beaucoup vivent dans des motels). Ils préparent à l'Associate's Degree (Bac+2) et permettent aux étudiants de basculer ensuite sur les college ou universités pour obtenir de diplômes supérieurs. 
Les moyens de ces community college sont souvent plus limités, les frais d'inscription moins chers et la formation plus généraliste, mais la pédagogie est globalement la même.

La particularité d'EMCC est d'accueillir une équipe de joueurs universitaires de football assez particulière : elle offre en effet une seconde chance à des joueurs qui, pour des raisons multiples, n'ont pas réussi à intégrer les universités ou au contraire en ont été évincés. Soit pour des raisons de drogues (les joueurs sont testés régulièrement), des mauvaises notes (ils doivent obtenir un diplôme dans une autre matière et maintenir une moyenne) ou pour d'autres raisons. 

Ce college du Mississippi représente donc pour ces jeunes leur dernière chance, soit de réintégrer une université normale, et/ou de revitaliser leur carrière momentanément suspendue et pour certains d'espérer même de passer professionnel. 

Et les résultats sont là - 23 victoires d'affilée pour cette équipe de bras cassés ! La raison : des entraineurs motivés. Forcément, pour ceux qui connaissent un peu cet univers, ils penseront forcément à Friday Night Lights. Contrairement à beaucoup, je n'ai pas découvert le football américain en regardant la série mais en lisant le livre qui a inspiré la série et qui est un de mes livres préférés sur cette petite ville du Texas qui ne vibre que pour équipe de football, lycéen ce coup-ci. J'ai ensuite appris toute seule (avec un formidable guide) toutes les règles de ce sport, très stratégique et j'ai suivi pendant des années le football américain professionnel. Aux USA, le football universitaire est aussi très suivi et rapporte des millions. 

Retour au Mississippi - les premières images du documenaire vous scotcheront : bienvenue à Scooba. Les ruines de l'ancienne avenue principale vous montrent de suite la pauvreté et la misère mais très vite vous allez découvrir l'immense stade neuf, pouvant accueillir jusqu'à 5 000 personnes et la fierté de ces gens du Sud. Je vous conseille vivement cette série documentaire si vous souhaitez : 

- approfondir vos connaissances sur l'Amérique et surtout celle du Sud. J'ai eu la chance de vivre au Tennessee et les Français ont une vision souvent simplifiée, disons plutôt tronquée des USA (New-York ou Californie). 
Je vous invite à la regarder en anglais, avec les sous-titres - je le dis car l'accent est très fort. La preuve : le réalisateur américain sous-titre lui-même certains dialogues - en particulier du linebacker Ollie (le numéro 90) car son accent du Sud est très prononcé. 
Ici, la religion est prépondérante, les athlètes prient avec leurs entraineurs avant et après chaque rencontre et on voit encore le positionnement des athlètes noirs et blancs. On a beaucoup parlé récemment de la situation des personnes noires et ce documentaire montre une vision très réaliste du Sud. 
 - comprendre l'importance et la beauté du football américain
Honnêtement, je n'ai pas encore croisé une autre française qui soit aussi passionnée que moi pour ce sport. Sachez que ce documentaire, même s'il filme ici la nouvelle saison (et la rentrée un mois avant) ne s'attarde pas non plus sur le match mais le premier épisode est une belle démonstration de ce qu'on attend d'un match parfait (même s'il commence très mal pour l'équipe). 

Pour ceux qui n'y connaissent rien, en gros : chaque équipe est composée d'une équipe d'attaquants, avec le fameux Quaterback (capitaine) qui reçoit le ballon et doit l'envoyer à ses running back (ailiers) qui doivent fendre la défense inverse pour gagner au minimum 10 yards, en trois tentatives. Ils peuvent continuer d'avancer jusqu'à la ligne d'en but pour marquer un touchdown (essai) sauf s'ils sont évidemment stoppés par la défense adverse. Celle-ci va d'ailleurs tout faire pour plaquer le quaterback (suprême insulte) ou intercepter le ballon. 
Une fois le ballon perdu, l'équipe attaquante sort et laisse place à son équipe de défense qui va affronter le quaterback de l'équipe adverse. 



On suit plusieurs joueurs clés de l'équipe : les deux quaterback (Wyatt et John) qui vont bientôt être en compétition, le linebacker Ollie (à l'histoire personnelle très triste : parents assassinés), le running back (et son père sorti de prison qui vient le soutenir à chaque match, et lui rappeler que toute sa vie dépend de ses entrainements), etc. et leurs entraineurs. Il y en effet un entraineur spécial Quaterback, ainsi pour l'attaque, un autre pour la défense, etc.

S'ils sont très inspirés sur le terrain, vous allez les voir se pointer en cours sans crayon, ni cahier ! Ils sont totalement déconnectés du système scolaire or ils doivent maintenir une moyenne pour conserver leur place en équipe de football, et pour la majorité leur bourse universitaire. Franchement, jetez-y un coup d’œil !





*  *  *

Mes drogues cinématographiques

Après Jason Bourne, je ne suis pas retournée au cinéma. J'ai noté dans les sorties cette semaine : 

- Dernier train pour Busan - ce film coréen a fait énormément parler de lui. Un film de zombies pour moi qui ne suis pas fan du genre. Mais les critiques sont très positives, même si le seul avis (qui lui met quand même 3 étoiles) trouve meilleur Snowpiercer (que j'avais aimé). Il n'y avait pas de zombies et ce train était une machine monstrueuse. Ici, c'est plus une sorte de laboratoire des sentiments humains en temps d'attaque virale : les généreux, les égoïstes, etc. 

- Toni Erdmann - ce film allemand a aussi fait du bruit lors de sa sortie. Si les 2h40 me rebutent un peu, le synopsis et les critiques des spectateurs très enjouées me poussent à aller le voir. A voir donc, car je suis encore très indécise (et vais-je aller au cinéma?) Une bouffée d'air pur, un film sur la simplicité, sur l'amour filial, etc. 

Sinon, j'ai vu ce week-end les deux trailers des dernières aventures de Bridget Jones - et non Darcy n'est pas mort. Il a juste été jeté à la poubelle et Bridget s'est consolée dans les bras d'un gigolo américain, joué par le dr Mamour de Grey's Anatomy.  Le film a l'air assez prévisible et reprend les mêmes ficelles mais j'ai grandi avec Bridget et j'aime l'actrice et je ne peux pas dire non à une comédie British. 
Sortie prévue en France le 5 octobre prochain. 



Bonne fin de semaine 




11 commentaires:

  1. tout le monde me parle de Stranger Things !! il va donc falloir que je m'y colle même si je ne suis pas hyper fan des années 80...mais bon, cette série a l'air de vraiment valoir le coup! On me parle aussi beaucoup de "The Get Down" sur Netflix...tu l'as vue?

    Je suis en train de terminer Fargo 2 (mais j'ai du mal à accrocher, alors que j'avais adoré la 1ere saison, là j'ai bien mis 5 épisodes avant de vraiment entrer dans l'intrigue, bref, une demi-saison ça fait beaucoup!) et j'ai fini la saison 3 de The Americans et j'ai adoré!! elle est tellement riche, du coup je suis impatiente de voir la 4!

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    1. Non mais oui Get Down a l'air aussi très bien (même si en voyant la bande-annonce, j'ai pas été forcément très emballée). Pour Stranger Things, je comprends mais à part les références, l'histoire est prenante et les personnages très attachants.
      Pour Fargo, jamais vu pourtant j'aime beaucoup Kristen Dunst ...
      Ah The Americans, j'adore ! contente que tu aies aimé aussi ! Tu vois, tu finalement assez bien dans les années 80 ;-)

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    2. Prochain plan : ne pas rater Fargo 1 et 2. Loufoque, dépaysant,formidablement réalisé... Tranche sur la production habituelle !

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  2. ah, et pour le film Bridget Jones 3, d'après le synopsis celui-ci ne serait pas une adaptation du livre 3 contrairement aux deux premiers films, mais il se situerait entre le livre 2 et le livre 3 ...j'ai un peu peur du résultat, et puis la nouvelle tête de l'actrice, brrr...mais malgré tout, par curiosité et par nostalgie, je pense que j'irai le voir quand même !

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  3. ah oui, sa nouvelle tête - hier encore, je lisais un article dessus. Après, je suis dans le même esprit que toi : la bande-annonce en dit trop et je pense que c'est encore la même histoire (Bridget entre 2 hommes) mais comme toi, par nostalgie, j'irai le voir !

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  4. On ira quand même... Nostalgie évidemment, Colin Firth vieillit bien non ?

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    1. Oui ! même si c'est redondant, on ira ! même si le personnage de Hugh Grant va me manquer !

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  5. J'ai aussi bien craqué sur Stranger Things, et j'ai hâte de retrouver les Gilmore Girls (je trompe aussi mon attente en reprenant les anciennes saisons).
    Sinon, fonce dans le Dernier train pour Busan, il en vaut vraiment la peine!

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    1. ah ok ! il n'est pas encore sorti ? pas vu dans mon ciné.
      Pour les séries, oui hâte de retrouver Rory !

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  6. ah les années 80.... j'ai l'impression de ne voir que ça à chaque coin de rue! ne manque plus que le come-back de Marushka Detmers, et on y sera -:)

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