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23 août 2023

J'ai fait l'expo Hyper Sensible



J'ai fait l'expo Hyper Sensible au Musée d'arts de Nantes. Et quel choc ! Un énorme coup de coeur. Or c'est déjà la dernière ligne droite, l'exposition se terminant le 3 septembre prochain.

Le musée s'attarde ainsi sur la sculpture hyperréaliste. Cette forme artistique née aux USA dans les années 60 était peu connue en France. Elle est de retour. En mettant en avant des sculptures datant des années 60 et 70 et des très récentes, on peut voir l'évolution de ce mouvement, qui se veut ici, au plus proche de la réalité. Ainsi, dorénavant les cheveux sont des vrais cheveux, l'apparition de nouveaux matériaux donne à la peau un aspect on ne peut plus réel. Les taches, les poils, les rides, tout est présent. C'est extrêmement troublant. 

Je cite les artistes en vrac : Gilles Barbier, Berlinde De Bruyckere, John DeAndrea, Daniel Firman, Duane Hanson, Sam Jinks, Tony Matelli, Saana Murtti, Evan Penny, Marc Sijan, Tip Toland..



Pour ma part, je retiens trois jeunes femmes et les bébés. 










Foncez !



Informations pratiques
Du 7 avril au 3 septembre 2023 (patio)
Horaires :
11h à 19h, fermé le mardi et les jours fériés
Ouvert en nocturne jusqu'à 21h le jeudi
10 rue Georges Clémenceau
44000 Nantes
Réservation en ligne




05 juillet 2021

J'ai fait l'expo United States of Abstraction

Je n'avais pas mis les pieds dans un musée depuis un an ! Dès leur réouverture, j'ai profité d'un jour de repos pour aller voir l'exposition United States of Abstraction au Musée d'Arts de Nantes. 

J'ai adoré cet expo et j'ai acheté dans la foulée le catalogue d'exposition. J'adore les artistes de la première moitié du 20è Siècle. 


L'exposition est consacrée à la présence d'artistes américains et à la manière dont ils participé à redéfinir l'art abstrait. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, et pour remercier les GI d'avoir donné leur vie pour la France, une bourse G.I BILL est créée leur permettant de venir étudier à Paris les Beaux-Arts. J'ignorais tout de cette bourse mais elle a permis à de nombreux artistes de venir à Paris. Certains y sont restés un an, d'autres à vie. Dans les années à suivre de 1946 à 1953, les artistes sont largement inspirés par Jackson Pollock et De Kooning. J'adore Jackson et j'ai adoré admiré les peintures et sculptures de ces Américains. Ils seront plus de 400 à venir en Europe dont Sam Francis, Norman Bluhm, Beauford Delaney et certains artistes noirs qui, soldats, ont choisi de revenir s'installer en France.

J'ai pris énormément de photos, mais je me dois de sélectionner un petit nombre et je vous encourage surtout à aller voir de vous-même l'exposition. Attention, la réservation est obligatoire pour cette expo mais la démarche est très simple ! 

L'expo est sublime, la scénographie est parfaite - et la réservation permet d'avoir beaucoup d'espace, car nous ne sommes pas en grand nombre à nous agglutiner devant les oeuvres. Pour ma part, nous étions 7 ce matin-là ! 













Informations pratiques
Du 19 mai au 18 juillet 2021
Horaires :
11h à 19h, fermé le mardi sauf les 10 et 19 juillet et les jours fériés
Ouvert en nocturne jusqu'à 21h le jeudi
10 rue Georges Clémenceau
44000 Nantes
Réservation en ligne : ici

18 novembre 2019

J'ai fait l'expo Charlie Chaplin à Nantes !



Le musée d'arts de Nantes consacre en ce moment une exposition à Charlie Chaplin, mais ici, si on revoit l'ensemble de son oeuvre, c'est à travers un oeil bien particulier : celui des avant-gardes.

J'ignorais ainsi presque totalement le lien aussi profond entre l'artiste qui nous fit découvrir dès 1914 son personnage fétiche avec les artistes avant-gardistes : de Fernand Léger à Marc Chagall, d'Alexander Calder à René Magritte, de Frantisek Kukpka à Man Ray, de Meret Oppenheim à Claude Cahun. Je savais que l'artiste, lorsqu'il s'était installé en Suisse, avait des amitiés profondes avec les peintres mais j'ignorais tout de leurs échanges affirmés ou des dialogues inconscients entre ces deux mondes. Chaplin inspira les artistes de son temps, ses films traduisaient le combat des citoyens du monde entier dans une société en pleine révolution industrielle. 

Si comme moi, vous aimez l'art avant-gardiste, alors vous ne devez pas rater cette exposition qui regroupe pas moins de 200 oeuvres provenant de collections du monde entier. L'exposition, dont la scénographie est très soignée propose d'abord une fresque relatant la vie de l'artiste, son enfance, sa jeunesse (moins connue), puis la gloire, l'Amérique, la chasse aux sorcières, sa vie en Suisse. Des extraits de ses plus grands films sont diffusés (on peut s'assoir et en profiter), et tout du long et introduisent les oeuvres d'art qui reflètent l'oeuvre chaplinienne à travers quatre thématiques : 
- l'homme-machine (Fernand Léger, Kupka, etc.)
- la poétique du monde (Magritte, André Breton..)
- le spectacle mis en abime (Calder ou Chagall par exemple)
- l'absurdité de l'histoire avec la première moitié du 20è S.

J'ai fait l'expo un peu au pas de course, sur le temps du déjeuner, et je compte bien y retourner pour en profiter pleinement !
Le musée a ajouté une information complémentaire lié au succès attendu de l'exposition et indiquer les heures les plus favorables (comptez 1h30 de visite).


Informations pratiques
Du 18 octobre 2019 au 3 févrirer 2020
Horaires :
11h à 19h, fermé le mardi et les jours fériés
Ouvert en nocturne jusqu'à 21h le jeudi
10 rue Georges Clémenceau
44000 Nantes 





20 octobre 2019

J'ai fait l'expo Amazonie à Nantes


Il m'aura fallu du temps pour aller découvrir la dernière exposition du Château des Ducs de Bretagne, mais cela valait bien le détour !

25 septembre 2019

J'ai fait l'expo HO(M)ME IN PROGRESS




Un bâtiment à l'abandon + un collectif d'artistes + une fondation pour aider les sans-abris et voilà ce que ça donne : une exposition très sympa à faire à Nantes jusqu'à fin septembre.

13 mars 2019

J'ai fait l'expo L'éloge de la sensibilité !

De retour au musée des arts pour l'expo L'éloge de la Sensibilité qui exposent des peintures du 18è siècle. Ce n'est pas forcément mon siècle préféré mais au final, j'ai beaucoup aimé cette exposition, du coup je vous en parle pour vous encourager à y aller !

Cette exposition réunit les les tableaux phares des tableaux français du 18è siècle conservés dans les collections bretonnes, depuis Antoine Watteau, au tout début du siècle jusqu'à l'aube du 19è siècle. L'objectif étant de faire partager au visiteur l'évolution de l'art en France sous l'angle de la naissance de ce concept "la sensibilité" qui exalte les sens et les sentiments. 

Le Musée d'arts de Nantes met à l'honneur plusieurs genres : les portraits de notables (anonymes ou nommés) de Jean-Baptiste Greuze, dont deux m'ont vraiment troublés car j'avais l'étrange impression que leurs regards traversaient la toile et les siècles, comme s'ils étaient toujours vivants. Je me souviens du portrait troublant d'une jeune fille, qui n'aurait jamais, je pense, cru que son portrait serait exposé plus de deux cent ans plus tard dans un musée. La sensibilité passe aussi par la beauté de la nature, et les natures mortes en témoignent, comme les paysages sublimes du Chevalier Voltaire. 

J'ai été séduite par les peintures mais également par les esquisses de ces peintures que l'on peut voir (dans une salle attenante un peu cachée). J'avoue que les fusains m'ont tout autant séduits.  J'ai beaucoup aimé le choix de la scénographie et l'accompagnement en mots de l'expo, comprendre comment l'art à évolué jusqu'à ce portrait de famille où les sens sont exaltés, un peu trop à mon goût ! Les enfants sont habillés comme des chérubins.

En plus des soixante tableaux exposés, ne vous privez pas de la promenade sensorielle. La dernière salle de l'expo propose aux visiteurs une balade ludique où vos sens seront mis à l'honneur.  Un petit test musical pour vos oreilles, "à vue de nez" est très amusant puisqu'on doit devenir quelles sont les fragrances d'époque, un jeu de mots et d'expressions d'époque et enfin vos facultés tactiles seront mises en avant avec la découverte des textiles utilisés à cette époque.

J'ai pris peu de photos, d'une part parce que je me concentrais sur les toiles, et d'autre part, parce que je n'avais pas vérifié si on était autorisé mais oui, on peut toujours - sans flash. 











Musée des arts de Nantes
10 rue Georges Clémenceau
44000 Nantes
Ouvert tous les jours de 11h à 19h sauf le mardi et en nocturne le jeudi 
Exposition jusqu'au 12 mai 2019

28 juin 2018

Le Voyage à Nantes est de retour !



J'ai hâte de vous présenter le parcours du Voyage à Nantes, édition 2018 :-) Loin du "spectaculaire", apparemment recherché par les journalistes, le Voyage à Nantes fait la part belle aux artistes, qui arrivent à nous toucher autrement ! Et cette année, j'ai hâte de le faire - le parcours regorge de pépites !

Vous avez chaussé vos baskets ? Alors en route !

23 juin 2018

J'ai fait l'expo Vikings à Nantes



J'ai eu la chance d'être invitée à l'inauguration de l'exposition Nous les appelons Vikings qui se tient à Nantes, au Château des Ducs de Bretagne du 16 juin au 18 novembre prochain.

14 février 2018

Festival Atlantide

Le Festival littéraire Atlantide va ouvrir ses portes dès jeudi 15 février à Nantes 😀


Au programme : des rencontres (un peu partout), des conférences (au Lieu Unique) et un parrain fantasque que j'ai hâte de voir en personne : Alain Mabanckou. 

Une cinquantaine d’auteurs invités :
Marion ACHARD, Leye ADENLE, Marc Alexandre OHO BAMBE dit CAPITAINE ALEXANDRE, Éric ARLIX, Kidi BEBEY, Andréas BECKER, Yahia BELASKRI, Jean-Marie BLAS DE ROBLÈS, Caroline BENTZ, Miguel BONNEFOY, Charlotte BOUSQUET, Fanny CHARTRES, Cécile COULON, Charles DANTZIG, Julien DELMAIRE, Emmanuelle FAVIER, Santiago GAMBOA, Lara GUIRAO, Helon HABILA,  Kaoutar HARCHI, Philippe JAENADA, Vincent KARLE, Lola LAFON, Marie-Hélène LAFON, Oriane LASSUS, Perrine LEBLANC, Maryam MADJIDI, Jean-Luc MARTY, Lucy MUSHITA, Wilfried N’SONDÉ, Chinelo OKPARANTA, Sofi OKSANEN, Véronique OVALDÉ, Nii Ayikwei PARKES, Pia PETERSEN, Olivier ROGEZ, Rodney SAINT-ÉLOI, Felwine SARR, Soro SOLO, Ronny SOMECK, Frédéric SONNTAG, Dominic THOMAS, Kim THÚY, Antoine VOLODINE, Abdourahman A. WABERI, Julia WAUTERS, Ali ZAMIR, Alice ZENITER


Vous trouverez toutes les informations pratiques et le programme complet en allant sur le site (très bien réalisé) du festival.

29 janvier 2018

J'ai fait l'expo Dalí à Nantes



J'ai découvert Salvador Dalí lors de mes études dans le Tennessee. Installée dans mon nouvel appartement, j'avais envie de décorer les murs nus de mon logement. Un voyage en Floride et la visite du musée consacré à l'artiste espagnol et me voilà de retour avec un immense poster, La femme et la tête de fleurs. 

Quand j'ai appris que plus de trois cents de ses oeuvres allaient être exposées à la Rosière d'Artois à Nantes, je n'ai pas hésité une seconde ! L'exposition se fait obligatoirement par réservation. Une heure et demie sont bien nécessaires pour tout découvrir, si comme moi, vous aimez lire chaque descriptif.  Un point particulier est fait sur l'artiste et la sculpture. Et ses oeuvres sont magnifiques ! 

Mon coup de coeur va toujours à l'escargot et à l'ange (l'ange, personnage récurrent des fantasmes de l'artiste).


Emouvant de voir en vrai le travail immense de cet artiste indomptable et inclassable. J'adore son interprétation de la mythologie grecque, des fables de La Fontaine et du bestiaire gargantuesque. Une exposition magnifique, impressionnante par la quantité des oeuvres et très fidèle à l'artiste et à son esprit.

Attention l'expo prend fin dans un mois !




J'adore l'imagination et la symbolique de l'artiste, alors, tenté(e) ?


Ici les symboles de l'oeuvre de l'artiste : la montre molle, l'oeuf et les deux fourmis.


Réservation obligatoire - Billet à commander en ligne (Prix : 8€) sur ce site : expodalinantes.fr 

Dali à Nantes 
du 26 décembre au 31 mars 2018
35 rue de la Rosière d'Artois
44100 Nantes

3

13 septembre 2017

J'ai fait le Voyage à Nantes ! (part #4)

 


Le Voyage à Nantes a continué avec l'expo Entrée Libre à l'ancienne maison d'arrêt de Nantes et l'expo Pas de Rose pour l'Infini au passage Sainte-Croix. Le Voyage à Nantes a pris fin le 28 août mais les Journées du Patrimoine vous permettent d'aller voir l'expo à la maison d'arrêt de Nantes avant la démolition. 

Ancienne maison d'arrêt de Nantes - "Entrée Libre"

Quand l'art populaire s'invite en prison. Dans l'ancien bâtiment du greffe, les artistes de Pick Up Production ont choisi de rendre hommage aux milliers d'hommes et de femmes qui ont monté un jour ses marches. Une exposition collective qui veut narrer l'histoire de ses anciens occupants. Un résultat impressionnant. 
Le collectif est composé des artistes suivants : David Bartex, Gilles Bouly, Jurictus et Sam Rictus, Katjastroph, Nosbé, Persu, Skio, Kazy Usclef et Rémi. Une boutique est présente à l'intérieur du bâtiment.

J'avais déjà visité la maison d'arrêt après sa fermeture, une visite guidée - y retourner et la retrouver en partie totalement "refaite" était très surprenant. Ma seule déception ? Seule l'entrée (avec son escalier funestement célèbre) et le premier bâtiment ont été ouverts aux artistes - j'aurais tant aimé voir le travail accompli au niveau de la rotonde et dans une des cours de promenade ou dans un parloir ...










Samedi 16 et dimanche 17 septembre de 10h à 19h - dernière entrée à 18h30
Tarif : 2 € (gratuit pour les moins de 6 ans) 
Greffe de l'ancienne Maison d'arrêt
5 Place Aristide Briand


Passage Sainte-Croix - Pas de Rose pour l'Infini

J'étais ravie de retrouver Laurent Pernot à nouveau. C'est lui qui a réalisé l’œuvre monumentale et très poétique place Royale. J'aime la douceur et la poésie qui se dégagent de ses créations. 

Ces travaux tournent autour du visible et de l'invisible, du temps et de la mémoire, de l'éphémère et de l'éternel, de l'humain et de la nature. Un travail énigmatique - l'artiste puise sa source dans le cinéma, la littérature mais aussi des domaines scientifiques tels que l'anthropologie ou l'astrophysique. Le résultat qui s'en dégage est d'une douceur. L'artiste dit rechercher à créer une relation poétique qui englobe le passé et le futur, le proche et le lointain, afin de mieux faire comprendre à l'humain son attachement à notre planète. Et il y arrive! Que ce soit le film diffusé ou ces deux œuvres (il faut bien regarder à l'intérieur du globe) singulières, on est touché par son travail. Un gros coup de cœur !

Malheureusement, l'exposition a pris fin le 28 août. Reste une exposition permanente à découvrir. 


Selon votre positionnement, l'image à l'intérieur de la boule change et encore plus près, vous pourrez voir la mer et ses vagues....



Des couleur douces, une atmosphère feutrée - tout pour me plaire !


Et pour finir une touche de poésie....



Une édition 2017 particulièrement réussie ! Vivement 2018 ;-)

06 septembre 2017

Folie des Plantes

Samedi et dimanche prochain aura lieu la 30ème édition de la Folie des Plantes, édition Étoile et toiles. 

Principale manifestation florale du grand ouest, La Folie des Plantes, expo, vente et animations, réunit en un même lieu 200 exposants, producteurs de plantes, associations horticoles, jardins familiaux. Elle attire chaque année, le temps du weekend, 40 000 visiteurs, dans le cadre prestigieux du parc du Château du Grand Blottereau, folie nantaise du 18ème siècle. 

J'y assiste tous les ans avec ma famille, mon beau-père étant un passionné de cactées. Mais cette année, je compte y rester plus longtemps et dénicher de jolies plantes pour moi également ! Et tout est prévu : un garde plantes si vous êtes déjà trop chargé et de quoi vous rafraichir ;-)

Les ateliers potager, les animations coréennes, les artistes paysagistes comme Claude Ponti... tout ce petit monde a répondu présent ainsi que les élèves du lycée horticole du Grand Blottereau.

J'adore cet évènement, les amoureux des plantes (vertes ou à fleurs) sont les bienvenus (et les toutous aussi) ! Toutes les infos pratiques (ainsi que le dépliant en PDF avec tous les exposants, heures et dates des conférences et ateliers) sont disponibles ici.


22 août 2017

J'ai fait le Voyage à Nantes ! (part #3)



Retour sur mon Voyage à Nantes, ma mini saucisse peut poser fièrement - plus de 7 km parcourus ce jour-là !  Ce billet est consacré uniquement à un monstre légendaire : ALIEN et en particulier à son créateur ...

14 août 2017

J'ai fait le Voyage à Nantes ! (part #2)


Suite de mon parcours du Voyage à Nantes en photo avec plusieurs créations phares disséminées un peu partout dans Nantes ... suivons la ligne verte ! 

10 août 2017

J'ai fait le Voyage à Nantes ! (part #1)



Comme chaque année, le Voyage à Nantes propose toute une série d'évènements (de l'expo au repas champêtre), l'an dernier j'étais à Québec mais cette année je suis sur Nantes donc j'ai fait le parcours en suivant la fameuse ligne verte ! (mais dans le désordre)

27 juin 2017

My addictions of the week




Mes addictions télévisuelles

Vu que j'ai dévoré Hinterland, il me fallait dénicher d'autres séries policières. Un genre moins populaire qu'il y a quelques années, malheureusement. 

En allant sur Netflix, j'ai découvert que la série The Killing était présente et qu'on pouvait y regarder les 4 saisons. Je me souvenais qu'une chaine française avait diffusé la première saison, et n'avait jamais diffusé les suivantes, j'avais suivi plusieurs épisodes mais pas la saison entière. La série s'est arrêtée en 2014.

Je me souvenais donc moyennement de la première saison, qui remonte à 2011. Une jeune fille, Rosie Larsen, est retrouvée assassinée, dans le coffre d'une voiture immergée dans un parc à l'extérieur de Seattle. C'est le dernier jour de travail pour Sarah Linden (Mireille Enos), détective. Celle-ci quitte la police avec son fils pour aller vivre avec son futur mari dans la baie de San Francisco. 

Elle accepte cependant d'aller sur place et c'est elle qui découvre le corps de cette jeune fille, nue, les mains et pieds liés, dans le coffre d'une voiture appartenant au conseiller municipal qui s'est lancé dans la course à la mairie. Le même jour, son remplaçant, l'inspecteur Stephen Holder  (Joël Kinnaman) débarque. Ancien des Stups, le flic est nerveux, toujours habillé d'un survêt et d'une capuche, il ne ressemble pas à Linden qui ne l'apprécie pas beaucoup. La jeune femme accepte de rester une journée de plus,  puis la semaine sous la pression de son chef.



Son fiancé est au début compréhensif, mais très vite, il sent que Linden retombe dans ses vieux travers : l'obsession pour une affaire au point d'oublier sa famille, et même son fils. Une enquête précédente avait failli lui coûter la garde de son garçon. J'ai donc déjà vu cette saison mais j'avoue qu'il a été nécessaire de revoir ces épisodes, et dans ma tête les suspects ont défilé au fur et à mesure !

J'ai donc commencé à regarder, chaque épisode durant 40' sans me soucier du nombre d'épisodes, aujourd'hui on tourne plutôt autour de 8 donc me voilà à enchainer les épisodes, il est plus de minuit quand à la fin d'un épisode, que je croyais être le dernier, je me décide à regarder le nombre, il m'en restait 3 !

Je l'avoue : généralement, je regarde deux épisodes et j'ai envie de passer à autre chose, donc en regarder 5 d'affilée et deux ou trois le matin, c'est assez exceptionnel.

Et pourtant, la série n'a rien d'attrayant : le sujet est grave, il pleut tout le temps (je connais bien Seattle, et ils sont quand même un peu durs avec cette sublime ville!), les personnages ont plein de soucis personnels mais c'est vraiment addictif.

Résultat des courses : j'ai avalé les trois premières saisons et j'en suis à la dernière. Un peu triste de savoir que la série a une fin et un peu surprise et déçue par le comportement incompréhensible de la personnage principale .. Résultat, je traine un peu des pieds pour finir ! Mais j'ai eu un énorme coup de coeur pour cette série, le scénario et les personnages.

Mon avis :

Comme je suis toujours passionnée par les séries policières, j'ai choisi de regarder Real Detectives. Cette série, toujours sur Netflix - a pris le parti de reconstituer de véritables enquêtes criminelles - moitié fiction (un acteur de série connu joue le rôle de l'inspecteur) / moitié documentaire (le véritable flic est interrogé tout au long de l'épisode), le concept est de mettre en avant ce métier, qui mine de rien, peut vous bouleverser une vie.

J'ai regardé les 8 épisodes d'affilée, les enquêtes sont éprouvantes, comme ce pédophile meurtrier - voir l'inspecteur pleurer en se rappelant la découverte des corps des victimes est émouvant. On apprend aussi que plusieurs inspecteurs ont vu leur vie privée exploser à cause d'une enquête. Finalement, on rejoint ici la série The Killing : l'obsession pour retrouver le meurtrier, une promesse faite aux parents (erreur du débutant) de retrouver l'assassin, les heures passées au bureau, la frustration de tenir le meurtrier mais devoir le relâcher, ne pas pouvoir empêcher un nouveau crime.....

La moitié des inspecteurs disent que cette enquête, sur parfois des carrières de plus de 40 ans, fut la plus bouleversante car elle leur aura coûté leur mariage, les aura fait plonger dans l'alcool, la drogue ou tout simplement hanté toute leur vie. L'un d'eux déclare qu'il n'avait jamais ressenti quoi que ça sur une centaine de crimes, jusqu'au jour où il a vu le corps de cette jeune femme et là tout a changé. Il fallait trouver son meurtrier.  




Je trouve ça bien de leur donner la parole, et puis ici, ce sont tous des flics américains, et vous allez rire mais certains ont un physique de cinéma. Enfin, les acteurs jouant leurs rôles sont tous des acteurs connus de série (comme ici Devon Sawa), ce qui n'est pas mal. 

Mon avis :

Sinon, cet été, je travaille donc je suis contente  de retrouver lundi prochain l'équipe de Major Crimes. La quatrième saison, aux USA - ils en sont à la sixième, tant mieux car les séries policières se font rares.

Et j'ai envie de regarder d'autres documentaires sur Netflix et découvrir des séries sur Amazon Premium comme American Gods. Mais je dois aussi lire pas mal de livres donc à voir ! La météo influencera nos projets, et la visite d'amis (dès mardi et fin juillet).

Mes drogues culturelles 



Le musée d'arts de Nantes a enfin rouvert ses portes après cinq ans de travaux, mais l'attente en valait la peine ! Après avoir eu la chance de le visiter en avant-première (merci au site des Musées de Nantes), j'y suis retournée ce midi (le musée est à cinq minutes de mon boulot) pour m'acheter le pass. Nous en avons profité pour visiter la boutique - je commence toujours par la boutique quand je visite un musée, je sais c'est bizarre mais c'est ainsi !

Et j'en suis revenue avec l'affiche et le tote bag et un petit livre d'Edith Wharton qui parle de nous, les lecteurs, les amoureux des livres !

Je souhaite retourner tout l'été et visiter chaque elle et vous faire partager chaque visite. En attendant, sachez que le Musée a conservé sa première destination, la construction a commencé en 1893 et il a été inauguré, date facile à retenir, en 1900. Il possède un magnifique patio et une verrière métallique.




Le musée d'arts de Nantes
10 rue Georges Clémenceau (à deux pas de la Cathédrale)
Ouvert tous les jours sauf le mardi
Cet été (jusqu'au 3 septembre) : de 10h à 19h
Nocturne toute l'année le jeudi jusqu'à 21h
Tarifs : 8 € (accès à toutes les expos, permanentes ou temporaires) avec visite guidée, le tarif plein est à 12€
Le Pass annuel du Musée : 10€ avec l'accès libre à l'ensemble des musées participant au Voyage à Nantes (Château des Ducs, Muséum d'histoire naturelle, Musée Jules Verne, Le Chronographe). Le Pass vous évite aussi la queue à la billeterie d'où mon achat ce midi ;-)


25 novembre 2016

J'ai fait l'expo Icônes- Trésors de réfugiés à Nantes

Il y a huit jours, j'ai eu la chance d'avoir une visite guidée hors des horaires d'ouverture au Château des Ducs de Bretagne, dans le cadre de l'exposition Icônes - Trésors de réfugiés. 

J'avais depuis longtemps prévu d'aller la voir mais le temps passant, l'arrivée du froid avaient eu raison de mon envie mais cette invitation - impossible de dire non ! J'adore l'idée d'organiser ce genre d'évènements pour les abonnés. Il faisait donc nuit noire quand je suis arrivée au château. Notre guide nous attendait et nous avons tous reçu un amplificateur de son, ce qui vous permet d'entendre tout le temps la voix de votre guide tout en vous déplaçant à votre guise. 

L'autre fait : j'ignorais quel était l'objet exact de cette exposition - des icônes et des réfugiés. Et en plus de découvrir une superbe expo, j'ai eu droit à un cours d'histoire passionnant et qui a,  alors que la crise syrienne pousse des milliers de gens à l'exil, un écho particulier. 

Lorsque la première guerre mondiale éclate en 1918 - le territoire grec byzantin s'étend de la Grèce à la Cappadoce - une région située en Turquie - au bord de la mer Egée dont la ville principale est Smyrne. La ville est à l'époque très réputée (Hercule Poirot?) et de nombreux touristes y viennent, une communauté internationale y vit - les images diffusées au musée montre une ville relativement moderne et grecque. Or Grecs et Turcs s'affrontent et la fin de la guerre désigne un vainqueur : la Grèce et un perdant : l'Empire Ottoman qui s'est écroulé. 

Dans le cadre des transactions post-guerre, les Grecs obtiennent de la Société des Nations (ancienne ONU) le droit d'envoyer des troupes armées à Smyrne. Malheureusement, les troupes arrivent en vainqueur et ne se contentent pas de la région byzantine orthodoxe (la côte et Smyrne), ils entrent dans les terres, provoquant la colère des Turcs - qui ont vu leur leader Mustafa Kemal émerger - les Turcs repoussent les Grecs et une nouvelle guerre s'engage entre les deux nations. 

Celle-ci voit la victoire des Turcs sur les Grecs en 1922, créant un nouvel exil : plus de 1 300 000 Grecs (et autres minorités non Turques) sont expulsées et la ville de Smyrne connaît un immense incendie. Les Français, présents dans la région à l'époque rapportent des photos, témoignages des horreurs perpétrées et l'incendie de la ville est même filmé. Ce dernier choque toute la communauté internationale et fait les gros titres - selon les affinités des peuples. Un accord est alors négocié et signé en 1923 : il s'agit du traité de Lausanne qui met fin au conflit après quatre ans de guerre.

Mais ce traité est à double tranchant : il impose "un échange de populations" basé uniquement sur l'appartenance religieuse - ces populations, qu'elles soient orthodoxes, musulmanes ou chrétiennes ont deux ans pour quitter leur pays respectifs. Le résultat : plus de 1300 000 Grecs ottomans doivent quitter Smyrne et la Turquie, et 400 000 musulmans qui vivaient pacifiquement en Grèce doivent à leur tour quitter leur pays et rejoindre la Turquie - tous doivent y laisser tous leurs biens.
Il s'agit, pour les Grecs, de la "Grande Catastrophe".



A l'époque, la Grèce ne compte que 6 millions d'habitants et l'arrivée de plus d'1 million de personnes va évidemment provoquer des tensions. Même s'ils parlent la même langue et partagent la même religion, les Grecs ont une vision plutôt négative des migrants ottomans. Étrange de revoir la carte et de savoir qu'aujourd'hui, des milliers de migrants prennent aussi les mêmes risques pour arriver en Europe.

Ces migrants ont du tout laisser derrière eux et les seuls objets de valeur qu'ils emportent sont les fameuses icônes orthodoxes - souvent des triptyques, petits et de famille.  Certains choisissent de s'installer en France, ainsi ils sont nombreux à s'installer à Marseille où une communauté et une église orthodoxe les attendent. Leurs icônes sont surnuméraires et le chef religieux décide de les laisser au grenier. 1922 - 2016 : lorsque Nantes décide d'organiser cette exposition, ils cherchent à entrer en contact avec les familles de ces réfugiés venus en France - à Nantes, la communauté grecque est arrivée lorsque la première guerre a éclaté. Ils vont donc à Marseille où ils découvrent de vrais trésors, laissés à l'abandon depuis presque cent ans - recouvert de suie. Après un long travail de restauration, ils sont aujourd'hui exposés au vue de tous.

Une exposition très émouvante et qui ne peut que nous faire réfléchir sur la situation des migrants aujourd'hui et sur ces traités pris à en petit comité (les vainqueurs au lendemain de la guerre ici) mais qui peuvent bouleverser la vie de millions de personnes. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec le Musée Byzantin et Chrétien d'Athènes.

Je ne vous indique pas les coordonnées car l'exposition a pris fin depuis. Mais elle va voyager puisqu'apparemment elle va aller à Paris.



Les familles aisées possédaient une pièce dédiée aux icônes. Ceux-ci n'étaient pas uniquement des objets religieux, ils rythmaient la vie quotidienne de leurs propriétaires : naissances, mariage, décès.



Les familles aisées s'offraient des "masques" - ici, il suffisait d'ajouter le visage de l'icône, ici Gabriel.


 

Une des rares photos de ces migrants forcés de quitter leur pays. Une très belle exposition qui j'espère va voyager dans toute la France.