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05 juin 2011

Dimanche pluvieux

"Jour de pluie" de Caillebotte
Il pleut et ici tout le monde est ravi. Ainsi, ce matin en ouvrant mes volets, la pluie tombait drue et un immense sourire est apparu sur mon visage, car après plus de deux mois de sécheresse, je finissais par désespérer. Si bizarrement, j'aime le soleil, et il est indéniable qu'il joue sur mon moral, comme j'aime les terrasses pleine de monde le soir,  les plantes et les arbres, eux, criaient au secours. Fatigués, épuisés, les arbres et les plantes avaient besoin d'eau, les pelouses jaunies aussi. Aussi, oui j'avoue, la pluie ne me dérange pas. Comme mes amis allergiques qui ne supportaient plus la valse des graminées, portées par le vent.

Un dimanche au calme où je me fais plaisir en suivant les aventures de Sheldon Cooper et ses acolytes dans "The big bang theory". Ma sœur a eu la bonne idée de m'offrir les trois premières saisons ;-)


Enfin, j'en ai profité pour aller faire le tour des libraires (livres d'occasion), évidemment je file directement au rayon des livres en anglais, j'en prends plusieurs, et j'en repose. Il faut que j'arrive à contenir mon engouement, j'ai donc acheté des "valeurs sûres" chez moi, à savoir :
- Kate Atkinson, When will there be good news ? Je lis ses romans et ses nouvelles depuis plusieurs années, j'adorerais la rencontrer. Elle m'embarque dans son monde à chaque fois.
- R.J Ellory, The anniversary man.  J'adore les thrillers, et Ellory est doué, le livre fait plus de 450 pages et est écrit en tout petit, mais j'ai hâte de le lire. Le crime remonte à 1984, l'année de naissance de ma sœur. Un petit clin d'œil.
- Claudie Gallay, Les déferlantes. J'avoue : je ne connais ni l'auteur, ni l'histoire mais le titre me parle. J'en ai entendu beaucoup parler, je ne pensais pas acheter un roman français mais j'ai pensé à ma mère qui adore lire, mais ne peut pas lire tous mes livres en anglais. Le journal Le Monde dit que "c'est le roman qu'il faut emporter en vacances, car on ne peut le lire que d'une traite", j'ai donc hâte de vérifier cette promesse.


- Enfin, le très célèbre Jonathan Livingston Seagull, a story par Richard Bach.

Vous allez me dire, un vieux classique ? Oui, l'histoire de ce goéland est évidemment célèbre, cette fable si puissante sur l'apprentissage de la liberté, je l'ai lue plus jeune car j'y ai trouvé un thème  qui m'est très cher : la liberté, et cet animal en est le  parfait symbole. Si beaucoup de personnes citent le Petit Prince de St Exupéry, comme leur livre de chevet, je me sens plus proche de ce goëland. Livre que j'emporterais avec moi sur une île déserte.

Ce qui m'a fait fléchir, c'est l'édition et la dédicace. L'édition date tout simplement de 1973, publiée par Pan Books, le livre est petit, vendu 80p. et illustré de photos de Russell Munson. Publié en 1970, il allait connaître en effet la gloire dès 1972 et 1973, vendu à plus d'un million d'exemplaires, et en tête des ventes du NY Times pendant plus de 38 semaines. Alors, posséder une édition de 1973 me plaît énormément. Ray Bradbury figure en tête de couverture avec ses mots : "Richard Bach with this book, does two things : he gives me Flight, he makes me Young, For both I am deeply grateful". Il a parfaitement résumé ce que je ressens en lisant ces lignes.

Et puis surprise, à l'intérieur, une dédicace datant de 1977 ! Du 5 novembre plus précisément, d'un certain Corby à Kerstine. J'ignore évidemment qui sont ces personnes, et ce qu'elles sont devenues, mais les mots de ce jeune homme résonnent en moi, et l'idée que ce livre a traversé un pays, des siècles, et passé de main en main pour arriver dans cette librairie et terminé, ici chez moi, me plaît beaucoup. Voici la dédicace de Corby, qui sait peut-être se reconnaitra-t-il ? Son texte est aussi un troublant hommage à l'œuvre de Bach. N'hésitez pas à vous le procurer !


Saturday Nov 5, 1977
Kerstine,
“…Do you want to fly so much that you will forgive the flock and learn, and go back to them one day and work to help them know?”
“… You must begin by knowing that you have already arrived…”              
                                              Jonathan Livingston Seagull
These are two of my favorite quotes. They’ve stayed with me over the years.
I’m here  to learn. Your and your family are offering me so much. I sincerely
hope to be able to make you feel loved and welcomed into my family.
Continue becoming and growing throughout your life. God bless you.
                           Love,
                          Corby


 
Exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être - c'est que Bach veut nous dire !

Bon dimanche !






2 commentaires:

  1. Oui, c'est à Dinard que j'ai vu beaucoup de goëlands, pas du tout intimidés par les passants.

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