!-- Font Awesome -->

16 juin 2011


J’ai donc décidé de consacrer une série de billets à un genre de film qui m'a toujours plu. Il s'agit des films de guerre, oui de guerre. Par ce genre, j'entends à la fois des films qui montrent la guerre mais aussi des films sur la guerre, mon premier est mon préféré.

J’attaque avec l’un des plus marquants, et les plus intenses : The Deer Hunter (Voyage au bout de l’enfer) de Michael Cimino, réalisé en 1978.

Le film remportera 5 Oscars, dont le celui du Meilleur Film, Meilleur Réalisateur et Meilleure Interprétation dans un Rôle Secondaire (pour Christopher Walken). Il est passé du côté des classiques, des films cultes. Pourtant, lorsque je l’ai vu la première fois, j’avais peu entendu parler de ce film, je voulais le voir surtout pour son casting impressionnant : Robert De Niro, John Cazale, John Savage, Meryl Streep, et Christopher Walken. Un casting impressionnant.

Il faut noter le fait que le film a été réalisé en 1978, trois années tout juste après la chute de Saigon (qui marqua la défaite des troupes américaines, et leur départ précipité du pays), en sachant que certains soldats étaient toujours portés disparus (supposés prisonniers des Viet Congs), que le pays s'en remettait à peine.  La guerre n’était donc pas un lointain souvenir, elle était bien présente dans l’esprit et la chair des spectateurs américains, c'est une des forces du cinéma américain, de pouvoir réaliser aussi vite des films après une guerre.

A gauche : Stan (John Cazale), Michael (R.De Niro), Stevie (John Savage) et Nick (C.Walken)

L’histoire ? 1965 - Michael (De Niro), Stevie (Savage) et Nick (Walken) sont de jeunes ouvriers originaire de la même petite ville en Pennsylvanie qui décident de s’engager dans l’armée pour se battre au Vietnam. Linda (Meryl Streep) est la petite amie de Nick.  Le film débute avec le mariage de Stevie et d’Angela (enceinte), la cérémonie et la fête célèbrent également leur départ. Nous sommes alors plongés dans l’horreur de la guerre et le retour  des soldats au pays, à la réalité. Une réalité toute autre.


Linda (Meryl Streep)
Michael Cimino nous invite au mariage de ces jeunes hommes d'origine russe, travaillent en usine, vont boire une bière après le boulot et chasser sur leur temps libre. On les croit sortis tout droit d'une chanson sur l'Amérique profonde de Bruce Springsteen. Le film laisse le  temps au spectateur de s'attacher à eux, pendant près de 40 minutes. On y voit la belle et très jeune (à l’époque) Meryl Streep, maltraitée par son père et son petit ami magnifique, Nick, le rêveur, celui qui aime les arbres,  un Christopher Walken exceptionnel. Ensemble avec Michael (De Niro, toujours aussi juste), Stan (John Cazale) et Stevie (John Savage), ils aiment chasser l'ours, qui se doit d'être tué d'une seule balle.  Tous les acteurs sont formidables.


6 commentaires:

  1. J'ai vu ce film il y a une éternité... Je me rappelle surtout de Meryl Streep, une de mes actrices adorées.Je ressens une drôle de nostalgie à lire ton billet....

    RépondreSupprimer
  2. Moi c'est en voyant ton billet et le film La Vie est Belle !

    RépondreSupprimer
  3. Chez moi on dit libération pas chute, évidemment tout dépend de quel côté on se trouve!

    RépondreSupprimer
  4. Oui Doan, j'ai pensé à toi et au peuple vietnamien en écrivant ce billet. Surtout après avoir vu le musée de la guerre à Saigon et rencontré des civils qui ont survécu en se cachant dans les tunnels. Le napalm, j'ai encore les images de ces enfants brûlés. Pour la libération, j'y étais le 30 avril dernier, il y avait des milliers de drapeaux et des célébrations partout, à la télé, des défilés. Le plus étrange, c'est de voir tous ces drapeaux communistes ;-)

    RépondreSupprimer
  5. Il n'y a qu'à voir le drapeau du pays ;-) Tu as ramené un T-shirt?!?
    Mon père connait toutes les dates et les évènements liés à l'histoire du Vietnam, très impressionnant. Tu as vu les tunnels? Ma grand-mère maternelle habitait non loin de là.
    Une de mes tantes, elle, parle de chute, on préfère ne pas aborder le sujet lors des repas de famille...

    RépondreSupprimer
  6. Oui, j'ai vu les tunnels, et même parcouru l'un d'eux, c'était étrange d'être à l'intérieur. On comprend nettement mieux la guerre.

    RépondreSupprimer