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12 septembre 2011

I'll be back, babe

Ces dernières semaines, je n'étais pas chez moi - occupée à enterrer un être cher, à en marier un autre, à revoir des fantômes, à me gaver de gâteaux alsaciens, à rêver d'un autre monde, puis je suis partie en formation, logée une semaine dans un temple du savoir au milieu de parfaits inconnus, devenus rapidement des amis de fête, de partage, de discussions sans fins.  Nous partageons les mêmes craintes et les mêmes attentes par rapport à notre job, qui nous confronte à la société, ce même job qui nous donne envie de crier mais nous oblige aussi à porter un baillon. 

De retour chez moi, de retour au travail, j'essaie de m'évader. Mais triste commémoration que ce week-end, ces images en boucle, ces témoignages effrayant puis fort heureusement la douce voix de Simon qui chante "sound of silence", et l'envie d'aller de l'avant m'ont redonné le sourire. J'ai de nouveau regardé la belle Audrey emballer le timide Gad, et j'ai de nouveau gravi un échelon au jeu de l'âge de glace. Scrat avance ! J'ai regardé le premier match des All Blacks, mon équipe préférée au monde (depuis 2001), le beau Carlos Spencer n'est plus là pour chanter le haka, mais la relève est là. Et si physiquement, les All Blacks ont un avantage, ils l'ont aussi au niveau de l'autre sens du physique, la sexitude ! Richard Maui et ses yeux bleus sans fond, et le beau Sony Bill Williams qui a du changer de maillot pendant le match. Je ne parlerai pas du jeu, car je l'adore, le jeu néo-zélandais est pour moi synonyme de pureté, c'est le jeu de la passe où les drops laissent place à l'imagination, aux attaques magiques, aux remontées fantastiques, aux passes surprenantes, qui côtoient la précision, bref la première demi-heure était un pur bonheur.

Et je les suis de près, toutes les déclarations de leur entraineur (très critiqué pour avoir écarté certains anciens au profit de ces beaux bébés kiwis) grâce à mon app "All Blacks" sur mon bel iPhone blanc.

J'ai craqué, enfin - bizarrement j'avais opté il y a plusieurs années pour la marque concurrente, le Blackberry - valeur sûre et témoignage de mes années passées outre-Atlantique, mais je me suis lassée et lorsque l'iPhone est sorti en blanc, je me suis dit : toi qui possède un Mac, cède donc au plus pratique, toute ma musique est déjà sur iTunes, mes photos sur iPhotos, mes films sur iMovies. Et puis Steve Jobs, ce génie a choisi de repartir dans l'ombre, j'ai souhaité le remercier, un Mac blanc avec un iPhone blanc. Bébé est donc arrivé à la maison avec quelques péripéties, car j'ai une forte tendance à tergiverser, pour ou contre ? J'ai passé des heures sur Internet, j'ai ainsi découvert que des centaines de personnes cherchent à échanger leurs iPhone de couleur noire pour un blanc. Alors lorsque le mardi soir, j'ai enfin sauté le pas, j'ai eu une drôle de surprise : rupture de stock pour les iPhone blancs.  Les noirs sont dispos. Je veux un iPhone 4 blanc. Je raccroche. Trois jours à consulter des dizaines de pages, de photos, de commentaires, à me dire que oui le noir est pas si mal, qu'ainsi les gens ignorent qu'il s'agit d'un iPhone, que c'est plus classe. Le vendredi soir, je rappelle, ayant cheminé vers le noir dans ma tête, je raconte tout à cette jeune femme, qui patiente, finit par m'avouer un secret : ils ont de nouveau des blancs en stock ! Dilemme atroce ! Un truc de filles, je demande du temps de réflexion, on parle livraison, prix, délai, puis je dois répondre, elle travaille à Tours (si si), Nantaise d'origine, elle habitait mon quartier ! Finalement, elle me dit de revenir vers mon premier choix, celui du cœur.

L'histoire ne s'arrête pas là, commande passée le vendredi soir, livraison dans les huit jours. Mais le dimanche, je perds ma douce grand-mère, qu'importe donc le jour de livraison, mais le lundi surprise : un mail arrive me félicitant de l'acquisition.. de mon nouveau Blackberry ! Panique à bord, je rappelle le service clients, erreur - elle vérifie : c'est un bien un iPhone, un blanc j'espère ! Le mercredi, le facteur passe mais je suis avec ma grand-mère pour son dernier voyage, je trouve le bon de passage le soir même et je sais que le jeudi soir je pars à Strasbourg, je ne bouge pas le jeudi matin, il peut passer de 9h à 14h précise le bon, il sonne à 9h05.

Un cadeau ? Cette jolie housse en laine cashmere (vive les chèque-cadeaux FNAC). Et je l'ai apprivoisé, j'ai donc téléchargé plusieurs applis, du ciné, de la ziq, des photos aux trucs utiles (transport, météo, banque), aux jeux (l'âge de glace et cut the rope), et je l'adore. Je peux revoir autant de fois que je le souhaite les hakas, surfer sur le web, et lire ainsi mes blogs préférés, et lire la presse. Il est blanc, mais pas salissant. Je le trouve dix fois plus vite que mon BB noir au fond de mon sac. Et je me suis habituée plutôt rapidement au clavier tactile et au fameux glisser.

J'avais hésité pour certains Android, donc le dernier Samsung que je conseille aussi vivement ! Voilà, je ne pensais pas autant écrire sur un satané téléphone. Cela sonne bien vain (ha ha, je m'en rends compte en me relisant), mais dans des périodes difficiles, se faire plaisir apporte une forme d'apaisement. Un truc purement égoïste.


Comme de commander le coffret vidéo de Band of Brothers - the Pacific, d'avoir regarder chaque épisode, d'en avoir revu certains et de rêver d'avoir rencontrer le fameux Leckie. De me dire, que décidément, j'adore les films de guerre, et de vouloir remercier Tom Hanks d'avoir produit cette série sur ces batailles dont on ne parlait jamais ici, trop occupés à libérer nos propres nations. Les acteurs étaient formidables, tous inspirés de personnages réels, la qualité du scénario en plus.  Un chef d’œuvre télévisuel.

Je crois que je le préfère même au premier volet, malgré la présence de Damian Lewis. J'ai adoré Jon Seda (Basilone) et James Badge Dale (Leckie).

Enfin, petite note sur le lait. Je l'avais déjà dit, précédemment mais j'ai quelques billes en plus concernant mon intolérance au lactose.

A l'âge de dix ans, j'ai arrêté net ma consommation en lait (le chocolat au lait du matin), la vue et l'odeur me donnaient la nausée immédiatement. Le boire, c'était avoir le ventre noué, chamboulé, de fortes nausées et mes tentatives (yaourts) se soldaient par un retour direct dans l'évier. Bref, ce que vous dégoûte ne vous manque pas. Mais bizarrement, j'ai continué à consommer du beurre, et à manger du fromage (quoique j'avoue préféré nettement le fromage de chèvre). Terminé le lait, les flancs, les crèmes, les yaourts, la crème anglaise, les crèmes brûlées, les clafoutis, etc.

J'ai toujours envie de vomir quand je vois quelqu'un avaler un verre de lait frais (ajoutez-y de la fraise et là vous allez avoir très peur), mais lorsque je parle enzyme, allergie ou intolérance, les gens me répondent très souvent  "mais tu manges du beurre, du camembert ou des crêpes" "Ooh la menteuse !"

Un gentil docteur m'a donc expliqué ce que je savais en partie, nous possédons tous des enzymes nous permettant de digérer le lactose contenu dans le lait de vache. Le fait que l'Europe soit la patrie des éleveurs de bétail (et quelques autres grands pays), explique en partie le fait que généralement les gens conservent ces enzymes tout au long de leur vie (celles-ci existant à la base pour digérer le lait maternel), mais d'autres malheureux voit leur nombre d'enzymes diminuer (ils mangent encore tous les produits laitiers mais avouent avoir du mal à boire du lait frais), et pour certains ( dont moi) - adieu les enzymes !

Cela s'appelle une intolérance, pas une allergie (je suis allergique à l'aspirine et je gonfle comme une baudruche, y a pas photo) - mon corps ne digère plus le lactose. Alors pourquoi puis-je, en bonne Nantaise, encore beurrer joyeusement mes tartines de beurre salé ? Parce que le beurre, comme le fromage ne contient que très peu de lactose (moins de 0,5%) contrairement au lait frais et aux yaourts. Il faudrait que je consomme un kilo de parmesan pour retrouver le même taux de lactose contenu dans un verre de lait !

Donc, non,  je ne suis pas une affabulatrice - je ne suis pas non plus végétarienne ou végétalienne (je mange de la viande et des œufs), j'utilise le lait pour quelques recettes mais depuis quelques temps je privilégie d'autres laits (soja, amande) et si j'achète encore du lait, c'est celui vendu avec un petit taux de lactose (très cher) car je ne digère plus les crêpes faites avec du lait demi-écrémé et je ne peux pas vivre sans crêpes !

Enfin, mon intolérance s'était aussi manifestée lors d'un test cutané pour les allergies fait adolescente, j'avais fortement réagi au lactose, donc n'hésitez pas à faire un test. Certains ont une intolérance pour le gluten, mais l'ignorent, car contrairement à une allergie (œdème, éruptions cutanées, etc.), il ne se produit aucune réaction à part le mal de ventre, ou des nausées, ou parfois une fatigue chronique. C'est le cas de cher Nole (Novak Djokovic) qui a découvert par hasard son intolérance au gluten (et le pauvre souffre, je le comprends, car là au revoir le pain !).

Ma seule fierté, ne pas être intolérante au chocolat ! Bonne semaine à tous.

Pour finir en beauté, une petite vidéo que j'aime beaucoup, vous y entendrez la voix de Willie Nelson reprendre "The Scientist" de Coldplay (ma chanson préférée de ce groupe), reprise qui me fait penser à celle de Johnny Cash ("Hurt" de Nine Inch Nails). La vidéo créée par Chipotle, milite pour le développement durable, et le retour à des productions saines et locales (du lait, tiens !).  En achetant la chanson sur iTunes, vous aiderez cette ONG.


2 commentaires:

  1. Tu as passé des jours éprouvants malgré tout ! Pour ton intolérance au lait, je te comprends, je fais la même réaction avec les sardines ! Sans allergie, et les gens s'imaginent que j'en rajoute !

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  2. Merci, ah moi j'adore les sardines LOL

    Ta reprise a l'air de si bien se passer, moi je n'ai qu'une envie le soir, aller me coucher ;-)

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