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27 janvier 2012

The Descendants

J'ai enfin remis les pieds dans une salle de cinéma, et deux fois en une seule journée ! Il faut dire qu'un mois sans, ça marque. J'ai vu cet après-midi le Millenium de Fincher, et ce matin je suis allée voir The Descendants d'Alexander Payne avec le beau George Clooney.

Ayant un peu perdu les dates de sortie des films, et un mois de retard, j'hésitais entre J.Edgar, The Descendants et La Dame de Fer. Évidemment cette dernière n'est pas encore arrivée sur nos écrans, puis la durée du film de Clint Eastwood m'a rebutée, car je savais que je retrouvais ensuite une copine pour enchainer sur Millénium, j'ai donc opté pour les plages et le soleil de Hawaï avant d'affronter l'hiver suédois. Bon choix

L'histoire, dont le narrateur n'est autre que le personnage principal (j'adore la v.o car le beau George a une très belle voix au naturel), raconte comment la vie de cet homme de 48 ans bascule lorsque son épouse a un grave accident de hors-bord et git mourante à l'hôpital. Notre personnage est à la croisée des chemins, sa vie personnelle est chamboulée de toutes parts. Il doit non seulement faire face à ses deux filles, Alex, adolescente rebelle de 17 ans et Scottie, 10 ans qui parle comme une personne de trente ans, et sa propre famille qui, héritière des dernières terres vierges des îles d’Hawaï a décidé de les vendre à un promoteur immobilier, provoquant de nombreuses réactions des habitants de l'île et une pression énorme sur les épaules de cet avocat.

Alexander Payne, comme dans son précédent film Sideways, décide de nous faire découvrir les paysages sublimes des îles de l'archipel, chacune entrainant les personnages principaux dans de nouvelles aventures. Comme le dit Matt King (le nom du personnage de George Clooney), les plages de sable fin, l'eau turquoise et le soleil n'épargnent pas les habitants des maladies, accidents et autres catastrophes.

Le réalisateur nous offre ici une sorte de comédie douce-amère, je ne parlerais pas d'un drame même si j'ai parfois laisser échapper une larme, car le réalisateur opte pour une vision salutaire. Cet homme, qui s'était laissé absorbé par son travail et son rôle de tuteur dans la fiducie, va reprendre les choses en main. Devoir comme il l'avoue lui-même réapprendre à s'occuper de ses enfants, et affronter tous ses démons familiaux.

Puis il va découvrir que son épouse, si parfaite, mais esseulée, s'était amourachée d'un autre homme. Il va alors entamer une sorte de voyage initiatique, accompagnée de ses filles, et d'un ado ami de son ainée du nom de Sid, et entreprendre de retrouver cet amant. Animé au départ par un sentiment de colère et trahison, puis d'abandon,  cet voyage va lui permettre d'assumer toutes ses responsabilités de père, de beau-fils et finalement d'époux mais aussi d'héritier d'une famille intimement liée à l'histoire de cet archipel. Le sens du mot famille va prendre ainsi tout son sens et modifier sa vision de curateur dans cette fiducie, qui vendue, fera de lui un homme riche. Très riche. 

 
George Clooney m'a encore surpris dans ce film. Je l'aime beaucoup depuis In the Air, et ici il m'a totalement charmée. Cinématographiquement veux-je dire, car dans le film, il n'est pas à son avantage, loin de là, les cheveux longs, les chemises un peu trop hawaïennes, les shorts trop larges, mais parce qu'il réussit à se glisser dans la peau de cet homme ordinaire qui prendre sous son aile ses filles et cet ado solitaire, et va ainsi leur permettre à tous d'entamer ce long chemin qu'est l'adieu à une personne chère et le pardon à ceux qui ont pu les blesser.
Ils sont beaux ensemble, à s'engueuler, pleurer, rire et imaginer toutes sortes de scénarios possibles pour punir l'amant. Le casting est parfait, la fille ainée Alex est jouée par Shailene Woodley est géniale. En colère contre ses parents, envoyée dans une école privée huppée sur notre île, elle va se révéler une fille aimante et une grande sœur parfaite pour la jeune Scottie, interprétée par la très fun Amara Miller et Nick Krause joue un Sid qui comme le dit Matt King au début "est très très loin d'être malin", mais qui lui aussi cache une blessure secrète. Cet ado énervant va se transformer en un grand frère protecteur et allié du père, souvent paumé.

Alex King, Matt King, Scottie King et Sid
Autre personnage non négligeable du film : les îles de l'archipel d’Hawaï, leur beauté sauvage (les fameuses terres vierges de la famille King) nous offre de jolis moments de répit, les couchers de soleil sur la plage, la douceur du climat nous permettent d'affronter ces temps difficiles, pas plus facilement, mais différemment. Ces paysages avaient un effet apaisant sur moi. J'avais très envie de faire comme eux, enlever mes chaussures dès que j'entre dans une maison, et profiter de la plage le soir. Payne avait aimer les routes du vin en Californie comme il aime suivre ses personnages en jeep sur les routes hawaïennes.

Les terres vierges, propriété des King
George Clooney est donc crédible en homme ordinaire, père de famille de deux filles de surcroît. Il mérite amplement sa nomination aux Oscars. Souhaitons-lui bonne chance ! En tout cas, j'aime ses choix cinématographiques, il n'hésite pas à endosser des costumes et mettre à mal son "sex-appeal".

Alors, si vous avez envie de vous échapper quelques heures,  sentir la brise hawaïenne vous caresser le visage, partager les émotions d'une famille et finir sur une image positive, n'hésitez pas à aller voir The Descendants.

2 commentaires:

  1. Héhé, tu as raison: nos billets se ressemblent! En tout cas j'ai vu les 3 films entre lesquels tu hésitais et celui-ci est mon préféré, donc je pense que tu as fait le bon choix! Bonne soirée Electra! ;o)

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  2. Ah merci ! Mais tu m'inquiètes pour les autres ! Je pense vraiment aller voir The Iron Lady mais je vais toujours voir les films d'Eastwood ;)

    Je vais voir les sorties de mercredi, si rien de bien, j'irai voir J.Edgar samedi ;)

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