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23 mai 2013

Trance (de Danny Boyle)

Je suis allée voir Trance, le dernier film de Danny Boyle un peu par hasard. Le casting me plaisait bien, le séduisant James McAvoy, le méchant toujours parfait Vincent Cassel et la troublante Rosario Dawson

Je n'ai pas aimé tous les films du réalisateur britannique, évidemment j'avais été à l'époque emballée par la réalisation très rythmée et musicale de Trainspotting et j'avais aussi apprécié les 127 heures passées avec James Franco. 

J'ai vu la bande-annonce une seule fois, et j'y suis donc allée sans a priori particulier. Boyle a gardé cette dynamique, ce rythme endiablé et accompagne chaque scène d'une musique tronituante. 

L'histoire ? Simon (James McAvoy) travaille pour un célèbre musée à Londres et participe aux ventes aux enchères des plus grandes œuvres d'art (ici un tableau célèbre de Rembrandt). Acculé par de terribles dettes de jeu, il accepte de participer au vol du tableau lors de sa mise aux enchères. Le commanditaire ? Celui qui a accepté de racheter sa dette, Franck (Vincent Cassel), un voyou dans la plus pure tradition anglaise. Mais les choses tournent mal, et la toile disparait mystérieusement. Simon, frappé lors du vol, souffre d'une amnésie qui l'empêche de se rappeler les faits. Pressé par Franck, il accepte de rencontrer une hypnothérapeute, Elizabeth (Rosario Dawson) qui va tenter de lui faire revenir la mémoire.

L'histoire semble alléchante, mais attention le directeur a décidé de largement vous compliquer la tâche, entre les flashbacks incessants, quelques scènes de torture éprouvantes, il vous perd dans les souvenirs du héros et peu à peu vous entraine vers une autre histoire. Le spectateur doit donc cesse démêler le vrai du faux. 


Enfin, ce fut mon cas. J'ai douté de moi parfois, allais-je comprendre l'histoire ? Comment vous expliquer, sinon vous dire, que l'on découvre peu à peu que les protagonistes sont bien plus liés qu'ils ne le croient, que de la mémoire du héros, ce n'est pas uniquement le casse qui a été effacé, et qu'il ne faut se fier à aucun des personnages, tous animés de desseins bien particuliers. Et puis, il y a aussi Elizabeth, extrêmement belle, sensuelle qui va très vite attirer les deux hommes dans ses filets. 

Bref, j'aime les films qui vous entrainent vers des fausses pistes, j'adore ça mais ici j'avoue que j'ai été parfois troublée, mais la fin, fort heureusement explique le tout et le spectateur ne sort pas du cinéma en se demandant s'il est idiot ou pas. La réalisation m'a juste fortement perturbée. Je crois que je n'étais pas du tout préparée à plonger dans la mémoire du héros et celle des autres personnages, la multiplicité des scènes m'a parfois gênée. 


Les acteurs sont par contre, tous formidables - James McAvoy a ce talent d'avoir toujours l'air candide et donc d'obtenir rapidement la sympathie du spectateur (vous l'aurez compris : ne se fier à aucun des protagonistes), Rosario Dawson est évidemment sublime et sait parfaitement jouer sur cette ligne transparente entre la sensualité et la froideur, et enfin que dire de Cassel, sinon qu'il arrive toujours à vous faire admirer le méchant, et même à souffrir avec lui.  Casting réussi. 


Un bémol cependant à ce film : le réalisateur a réalisé un film où il vous raconte la chute vertigineuse d'un homme. Le film se veut un film d'action mais avec une touche de psychologie, or le réalisateur, à mon humble avis, n'a su gérer le dosage, entre action et psychologie. Peut-être aurait-il retravailler le rythme du film et diminuer l'accompagnement musical. Est-ce que je vieillis ?Je me souviens juste m'être fait la remarque pendant une scène de poursuite, où je trouvais la musique redondante.

Bref, si vous aimez être trimballé à gauche et à droite, si vous aimez les scènes d'action viriles (pas mal de castagne, de testostérone), la musique à fond, vous aimerez le dernier de Danny Boyle. D'ailleurs, il obtient une bonne note dans la plupart des critiques. Disons que le réalisateur a réussi un film de bonne facture mais on est loin de Trainspotting. 

Mais je le répète, les acteurs sont formidables et j'étais ravie de retrouver McAvoy que je n'avais pas vu depuis X-Men, le commencement et depuis Black Swan, je réalise à quel point j'aime Vincent Cassel

Ma note :


2 commentaires:

  1. en fait il est mension de l'autoportrait de rembrznt mais c'est le tableau de goya "le bal des sorcière" qui est volé dans le film

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    1. Ah oui ! Merci :-) La honte pour une amoureuse des peintres comme moi.

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