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05 septembre 2013

My addictions of the week



Au menu cette semaine : Hartley Coeurs à Vif, House of Cards, beignets à la mozarella, Generation War, J.D Salinger (yes !), Héléna Noguerra, Holly Siz, agendas, gommes et crayons, rentrée scolaire..


J'avais eu le nez fin en posant une semaine de vacances ! L'été m'accompagne, je profite de ces jours ensoleillés pour lire, faire du tri dans mes affaires (j'ai mieux préparé mon déménagement que mon emménagement, j'avais rempli les armoires un peu vite). Aujourd'hui, j'ai même pris des photos de mon dressing, enfin rangé !

*  *  *


Mes drogues culinaires

Je me nourris mal en ce moment, la flemme de cuisiner, j'ai quand même réussi à faire des crêpes et surtout j'ai réussi à réaliser des beignets de mozzarella (et anchois), c'est bon - mais salé et calorique !



Mes drogues télévisuelles




La rentrée, j'en ai déjà parlé longuement dans un précédent billet - j'ai donc découvert avec plaisir la voix off de Kevin Spacey dans House of Cards - je reconnais le talent de réalisateur de David Fincher et je prends plaisir à suivre les méandres de la politique américaine, ils ont tous les dents longues, du personnage de Kevin, à celui de son épouse (qui vire la moitié de son staff), à cette jeune journaliste Zoé Barnes qui prend la grosse tête sans avoir prouvé le moindre talent, bref la Maison Blanche en prend un coup et moi j'adore.

Et je pleure à l'idée de regarder le dernier épisode de ma série préférée, Damages. Je regarderai la série australienne La Gifle (diffusée sur Arte) sur Arte + 7.
Pour les "vieux", vous pourrez reconnaitre Alex Dimitriadès qui interprétait le rôle de Nick dans la série "Hartley Cœur à vif".

Sinon, j'ai envie de voir les derniers épisodes de Wallander, ne trouvant plus aucune série policière à me mettre sous la main. A part les enquêtes de Castle et Beckett, qui avouons-le ne sont là que pour mettre le couple dans des situations cocasses. Sinon, je profite toujours d'Arte qui a dédié par exemple sa soirée d'hier au romancier John Irving, je trouve que la petite chaine franco-allemande ne cesse de grandir.

Un mot sur la mini série en trois épisodes diffusée par Canal +, Generation War - cette mini série allemande aborde le conflit de la deuxième guerre mondiale en suivant le destin de cinq amis berlinois : deux frères Wilhelm et Friedlhelm, tous deux engagés dans l'armée allemande (envoyés en France puis sur le front de l'Est) avec une perception bien différente de la guerre, Charlotte, une jeune femme enrôlée comme infirmière, Greta
qui aspire à une carrière de chanteuse à la Marlène Dietrichleur et enfin Viktor, jeune tailleur juif et amant de Greta. Les acteurs sont tous formidables, les cinq héros en particulier. Un travail de grande qualité.

J'espère qu'elle sera diffusée ensuite sur Arte car elle a le mérite d'aborder cette période critique du point de vue ennemi, et non allié.
Le réalisateur ne cache ni la violence de la guerre, ni les exécutions des civils, ni le sort des juifs, même si parfois  leurs réactions me dérangent - ainsi le peu de questionnement de la part de cette jeunesse, qui ne remet jamais en doute les paroles de son Führer (surtout leurs propos sur les juifs), qui trouve normal d'envahir tous les pays ou d'aller chanter dans toutes les capitales en croyant que les citoyens vont les accueillir avec des fleurs, me laisse perplexe. 

Il faut dire que cette période me passionne et que j'ai encore regardé deux documentaires sur la guerre et en particulier un filmant la libération des camps, et la réaction des villageois allemands vivant aux alentours. L'odeur de la mort, selon les témoignages des libérateurs, se propageait à plusieurs kilomètres.


Je suis cependant touchée et émue par leur sort, grâce à une réalisation sans faille et  sans doute grâce à ma grand-mère qui m'avait racontée à la fin de sa vie, les cinq années d'occupation, et entre autre l'envoi par Hitler de très jeunes soldats (13-14 ans à la fin de la guerre). Elle avait assisté à la libération au lynchage d'un de ces jeunes soldats, qui n'avait commis aucun crime, il était juste gardien à un octroi. Elle en est restée bouleversée toute sa vie. Elle détestait les "Boches" mais faisait bien la distinction. La guerre n'épargne personne, et a vocation, malheureusement à se répéter. Le deuxième épisode finit tragiquement, vivement la dernière partie !


Mes drogues littéraires


J'ai fini la lecture de Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka. J'avoue que si le thème m'avait fortement inspiré, le style de l'auteur a fini par me lasser, et m'a empêché de me sentir proches de ces jeunes japonaises comme j'aurais le souhaité. Je vous prépare un petit billet dessus.

Je vous avais, je crois, déjà touché mot du futur livre et du futur documentaire qui vont sortir prochainement aux USA, dédiés entièrement à mon auteur préféré, J.D Salinger. A propos du documentaire, j'espère vivement qu'il sera aussi diffusé dans nos salles ou racheté rapidement par Arte ou Canal +.

La biographie écrite par Shane Salerno et David Shields vient de sortir ! Elle fait pas moins de 700 pages et résume neuf années de recherche, et plus de deux cent interviews, elle lève le voile entre autre sur la jeunesse du romancier américain. 

La dernière nouvelle qui m'a fait sourire comme un bébé fut d'apprendre que l'auteur, qui malgré son choix de ne plus publier, à continuer d'écrire toute sa vie - et que cinq œuvres inédites vont donc être publiées après sa mort. De nombreuses rumeurs courent depuis cinquante ans, certaines affirmant que ses écrits avaient été brûlés à sa mort, d'autres qu'il avait arrêté d'écrire. 

L'auteur
qui détestait les médias est mort en 2010. Il n'aura donc pas à supporter une tournée promotionnelle. Certaines personnes critiquent la réalisation de ce documentaire et la publication de cette bibliographie qui lèvent le voile sur le passé du romancier, mais ils ont été réalisés avec l'aval de ses enfants.

Et j'ai presque sauté au plafond, en apprenant qu'il avait continué à explorer la vie des Glass, les héros de plusieurs de ses nouvelles. Car si tout le monde connaît Holden Caulfield, le héros de The Catcher in the rye (L'attrape-coeurs), moi c'est la famille névrotique, les Glass que je préfère.

Voici, selon les dires de Barnes&Noble, les différents thèmes principaux attendus : 


- La Famille Glass : Salinger a consacré plusieurs années de sa vie à écrire sous forme de nouvelles ou novellas la vie de cette famille de "névrosés", oeuvres réunies en anthologie dans Nine Stories, Franny and Zooey, et Raise High the Roof Beam, Carpenters and Seymour : An introduction). Certains reprochent aux Glass d'être à l'origine de la chute de J.D Salinger. Pfff.... Je ne suis évidemment pas objective, étant moi-même obsédée par cette famille américaine atypique depuis une quinzaine d'années. La Famille Glass serait une anthologie reprenant des oeuvres déjà publiées et cinq nouvelles histoires. J'ai hâte !

- The Last and Best of the Peter Pans : même si le héros de J.D Salinger, H.Caulfield avait crié haut et fort son dédain pour raconter son passé, nous allons le retrouver dans cette nouvelle histoire totalement réécrite par le romancier américain. Je suis très curieuse de la lire.

- Le documentaire et la bibliographie s'attachent à parler de l'expérience traumatisante qu'aurait vécu le romancier en tant que soldat lors de la Deuxième Guerre Mondiale (il aurait participé à la libération des camps de concentration). Une novella avec l'espionnage comme intrigue principale sera la première oeuvre de l'auteur sur cette période méconnue.


- J.D Salinger était passionné de théologie et plus particulièrement de la religion HIndu - l'auteur aurait donc écrit un livre à ce sujet. Personnellement, je suis moins intéressée.


- Enfin, un nouveau roman ! Dont l'action se déroule également pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Cette histoire serait basée en partie sur sa relation avec sa première épouse, qui aurait été (toute proportion gardée) une collabo pour la Gestapo !

Alors, les questions se bousculent dans ma tête et dans celles de nombreux fans de l'auteur, saura-t-on pourquoi l'auteur a choisi de disparaitre volontairement et vivre en ermite ? Verra-t-on un jour Holden Caulfield sur grand écran ? Toute sa vie l'auteur américain aura refusé de vendre ses droits à Hollywood, ses héritiers feront-ils pareil ? J'imagine la liste des réalisateurs et des acteurs qui seraient prêts à se battre pour endosser tel personnage.

Evidemment, j'ai très envie à présent de me replonger dans l’œuvre de l'auteur. Je sais que je vous saoûle très probablement, mais mon article parle de mes obsessions, et celle-ci en est une.

Voici la bande-annonce du documentaire (en anglais uniquement) :





Mes drogues papeteries

A chaque rentrée scolaire, j'ai l'impression d'avoir de nouveau huit ans, dix francs d'argent de poche et de pouvoir courir à la papeterie m'acheter de jolies gommes qui sentent bons, de jolis crayons et carnets...

Là, je cherche un agenda alors que dans les faits, j'en ai déjà trois pour l'année 2013, dont le bleu qui va jusqu'en août 2014 - vous trouvez ça normal ? En tout cas, je me suis donc fait plaisir à la boutique du musée Kumu à Tallinn, en achetant trousse et crayons, et j'ai toujours sous la main, ces cadeaux achetés l'an dernier à Bangkok, est-ce bien raisonnable à mon âge ???


Visiter mon futur bureau ce matin (vivement le 4 novembre !), n'a évidemment pas aidé non plus à stopper cette addiction.





Mes drogues musicales

Je parle peu de mes goûts musicaux parce que j'écoute plus de musique de films, mais là je voulais vous parler de deux chanteuses françaises, ça change non ?

J'aime beaucoup Héléna Noguerra, parce que je me souviens d'elle dans le clip d'Indochine Tes yeux noirs, où je la trouvais sublime, j'aime cette artiste touche à tout qui refuse d'être catégorisée. Pour Cécile Cassel, sa transformation en Holly Siz est réussie, son clip me file une de ces pêches !











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