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30 mai 2014

My addictions of the week




Au menu cette semaine : M. et Mme Rêve, Mad Men, Royal de Luxe, Real Humans, Le mur de Planck, The Good wife, Cannes et son palmarès...

Je suis un peu à la ramasse côté blog, mais ces jours-ci j'ai fait le trajet quotidien entre Nantes et Angers pour un stage, je ne me plains pas - j'ai eu tout loisir de lire plusieurs livres. Une autre manière d'apprécier le train. Ce coup-ci un billet plus axé culture. C'est parti ! 




Mes addictions télévisuelles

Je continue de suivre la nouvelle saison de The Good Wife sur Teva et c'est la meilleure saison so far !  Je sais pourtant que les deux épisodes de dimanche prochain risquent d'être douloureux - mais mes chouchous restent en vie. 

Canal + a annoncé le retour dès le 3 juin de la nouvelle saison de Mad Men - j'ai hâte de la découvrir (même si les spoilers venus d'outre-Atlantique sont durs à combattre). J'ai du mal à m'imaginer que c'est encore une autre série de qualité qui va disparaitre. 



En attendant, je découvre la nouvelle saison de Real Humans ou Äkta människor sur Arte le jeudi soir - et quel plaisir ! Je dois avouer que les premiers épisodes m'ont carrément mis mal à l'aise - j'en ai pourtant vu des séries, des meurtres, des atrocités mais là je dois avouer que j'ai réellement ressenti de la gêne, de la peur et ce sentiment de malaise qui m'a poursuivi longtemps après la fin de l'épisode. J'ai par la suite parlé à une de mes meilleures amies qui m'a confiée avoir aussi ressenti cette gêne. Il faut dire que les créateurs jouent sur nos nerfs, réduisant la frontière entre ces êtres et les humains et jouant sur l'éthique et nos croyances. Je dois avouer quand même avoir tout de suite pensé à un de mes films préférés, Blade Runner qui traitait du même sujet. 

Je regarde la série en v.o et j'encourage vraiment tous les téléspectateurs à faire de même. Tak!

Mes drogues cinématographiques

Le festival de Cannes a fermé ses portes. Le jury, mené par la très talentueuse Jane Campion a dévoilé un palmarès qui n'aura pas emporté l'unanimité. J'ai lu ci et là la déception chez beaucoup de personnes, dont certains n'avaient même pas vu les films! Je trouve ça étonnant. Je ne peux être ni déçue, ni heureuse - n'ayant vu qu'un seul film en compétition. Forcément, je comprends que l'on veuille défendre ses "chouchous", comme les frères Dardenne ou la révélation québecoise Xavier Dolan. J'ai donc attendu de voir l'émission Le Cercle, car les journalistes présents avaient vu tous les films (sauf une qui n'avait pas vu la Palme d'Or, bonne chance pour rédiger son article!). J'ai remarqué, que les critiques de cinéma aiment détester et détestent aimer certains films. C'est l'essence de leur métier : critiquer. 

Je me méfie beaucoup des journalistes télé ou des animateurs (ceux qui ont fait campagne pour Marion Cotillard à bâtons rompus comme si c'était le concours de l'Eurovision ou ceux qui promouvaient les films financés en partie par leur chaîne), je préfère me fier au public, au ovations et puis aux critiques du Cercle, qui ont au moins l'honnêteté d'avouer leurs préférences et sont prêts à débattre de leurs choix.

Mommy de Xavier Dolan fait l'unanimité - les images diffusées en boucle de son dernier film et la musique de Counting Crows (j'ai cette chanson sur mon iPhone et iPod depuis de nombreuses années) m'ont emballées - pas de date de sortie connue, malheureusement - mais j'ai hâte de voir le film!  J'en ai déjà parlé ici, j'aime les personnes qui s'assument - sont elles-mêmes, on leur attribue souvent un ego surdimensionné, comme si jouer les faux timides était plus acceptable dans une société qui n'aime pas beaucoup les vainqueurs.



Xavier Dolan en fait partie, à 25 ans, il a réussi un véritable tour de force et il assume parfaitement qui il est, sa passion, sa vie et ses choix. Il fait donc peur. Son discours m'a vraiment ému. Il me fait penser à Lagerfeld ou Dombasle, ces gens qui se fichent du quand dira-t-on. Cette fraicheur qu'on ne retrouve plus aujourd'hui. Je n'ai vraiment pas compris tout le bashing qui a suivi sur les réseaux sociaux. La jalousie est vraiment un vilain défaut.

Au final, je n'ai vu qu'un seul film diffusé à Cannes, The Homesman, je vais aller voir le film de Cronenberg ce week-end.  Les critiques à l'encontre du palmarès m'ont, je dois l'avouer, fait sourire : on reproche à Cannes de ne pas finalement se comporter comme les César ou pire comme les Oscars. Or Cannes n'a jamais cédé aux sirènes d'Hollywood. Le palmarès n'est pas là pour faire plaisir aux spectateurs que nous sommes, ni aux producteurs, ni aux journalistes télé, ni à la France - non le palmarès est tel car il traduit le choix d'un jury, hétérogène, réuni pendant dix jours, ni plus ni moins. Et leur liberté de choix me plaît, car aujourd'hui elle est en danger. Ici, voir le jury ne pas céder à la pression des médias m'a rassuré sur l'indépendance de ce festival. 

Et j'avoue, j'ai toujours aimé le fait que le palmarès fasse réagir, ne fasse pas l'unanimité et que finalement il mette en avant des films qui n'auraient jamais trouvé de diffuseur sans ce coup de pouce. Un festival qui nous rappelle que le cinéma ne se joue pas uniquement entre quelques pays européens et les USA.   Merci Cannes ! 

Sinon, j'ai vu X-Men, Days of future past (je découvre le titre en écrivant ces mots). Je vous prépare un billet dessus. Très éloigné du western de Jones! 

Et j'attends la sortie de Les poings contre les murs avec Ben Mendelsohn et Ruper Friend entre autres. D'autres films me font envie (dont un avec Viggo Mortensen et un autre film suédois) mais ils ne sortiront que dans d'obscures salles de cinéma. Snif.

 
Mes addictions culturelles 


Je suis allée voir il y a une dizaine de jours (je suis très lente à réagir ces temps-ci) le sublime spectacle de danse M. et Mme REVE à la Cité des congrès de Nantes.  Je ne suis pas la seule à venir en parler sur la blogosphère, mais je me dois d'en dire un mot : car j'ai adoré ce spectacle créé par la Compagnie du Corps en coproduction avec Dassault Systèmes.  Pourquoi s'associer à Dassault? Ce sont leurs technologies d'expérience 3D qui donnent à ce spectacle toute son originalité, sur une bande-son mêlant classique (Tchaïkovski) et techno, les deux artistes dansent sur des décors virtuels, d'un champ de maïs, à une usine en passant par un appartement - des décors sublimes, et cette étrange impression de profondeur créée grâce à la 3D.  Une union parfaite.

Les deux danseurs stars, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault ont continué cette coproduction en mêlant classique et moderne que ce soit avec la musique, la chorégraphie ou avec le choix du décor. 


Une chorégraphie moderne, un décor hallucinant, une musique emballante et une touche d'humour non négligeable :  ainsi Le Lac des Cygnes revu par ces artistes vaut de l'or. Car en plus d'un exploit physique (mesdames, je vous invite à compter les muscles de Julien Derouault, même ses muscles fessiers!), le spectacle vous fera rêver pendant plus d'une heure et demie. 

Je dois préciser, que ce soir-là, Pietragalla ne jouait pas - blessée, elle avait annulé sa participation, mais sa remplaçante, la danseuse coréenne Nam Kyung Kim a su parfaitement prendre la relève. Je vous avoue qu'à la fin du spectacle, je suis allée acheter deux photos - tellement je les ai trouvés beau sur scène, mais surtout je cherchais à me procurer la musique du spectacle - malheureusement je devrais me contenter de la commander sur leur site internet dès qu'elle sera disponible. 

Et dorénavant, comme des milliers d'autres, je patiente... pour croiser de nouveau sur mon chemin....



La petite géante ! Je change de sujet pour vous alerter qu'à compter du 5 juin et plus précisément pendant toute la durée du week-end pente-costal, je serai, comme des milliers de Nantais, dehors à suivre les moindres mouvements de la Petite Géante et de la Grand-Mère, le nouveau personnage créé par Jean-Luc Courcoult de la compagnie Royal de Luxe dans son dernier spectacle "Le Mur de Planck".

Voici le teaser - j'ai vraiment hâte d'y être car grâce à eux j'ai à nouveau sept ans pendant quelques heures !  Venez à Nantes si vous le pouvez !


6 commentaires:

  1. Pour Royal de Luxe, on parle d'un enfant géant, s'agira-t-il de la Petite Géante ? C'est une surprise... ;)

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    1. Je l'attends elle et une grand-mère mais aussi un autre personnage surprise ! J'ai hâte. Le 5 ça commence au théâtre Graslin :-)

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  2. J'ai très envie de me mettre à la série Real Humans aussi ! Bon au moins maintenant je vais être psychologiquement préparée si tout le monde a ce sentiment après le premier épisode... je verrai bien ! ;)

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  3. J'en suis déjà au sixième (enfin je crois) et c'est toujours aussi prenant ! Vraiment bien tourné et on s'attache aux personnages, même si certains sont vraiment flippant (Flash)

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  4. Je préfère encore la saison 2 de Real Humans à la 1ère ! déçue qu'elle se termine déjà, ce soir, et hâte de voir la suite !

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    1. Oui et non, Leo me manque trop ! J'aimais bien cet "hybride" ;-)
      Par contre, j'ai espéré de voir la scène finale pendant tout le second épisode, et yipee ! Hâte de voir la suite moi aussi !!!

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