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03 juin 2014

X-Men : Days of future past

En écrivant ce billet, j'ai remonté le temps - comme l'histoire du film - je suis allée chercher le billet que j'avais écrit (publié le 5 juin 2011) sur le premier volet consacré à la genèse des X-Men : la rencontre entre Magnéto et Professeur X. Les années ont passé, les deux hommes ont vieilli et doivent, dans ce nouvel opus, lutter ensemble pour défier un ennemi encore plus redoutable. 

Mon côté geekette de l'époque a ressurgi, moi qui ai découvert les X-Men sur le tard, à force d'entendre ma sœur me parler de Wolverine (Hugh Jackman). J'ai vu les premiers épisodes dans le désordre, sans y prendre vraiment goût, je l'avoue. J'ai découvert le volet dédié à Logan (Wolverine) tout récemment. J'ai par contre accroché au précédent volet, X-Men, First class.  Mais que penser de celui-ci ?



Le film, comme je le disais à l'époque restait un pur divertissement, mais les acteurs semblaient s'éclater, et le duel Magnéto (Michael Fassbender) vs. Professeur X (James McAvoy) tenait toutes ses promesses. Les années 60 avaient leur charme et ont permis au réalisateur (Matthew Vaughn) d'embrasser l'esprit kitsch de ces super héros Marvel. Avouez qu'on sourit toujours en pensant à l'imagination débordante des scénaristes pour trouver de nouveaux mutants. 

Ici, on retrouve aux commandes, le réalisateur vedette des X-Men, Bryan Singer et toute une flopée d'acteurs hollywoodiens. 

L'histoire, ici, n'est pas une suite à proprement parler du premier volet. C'est un Retour vers le futur version X-Men. Dans un futur (pas trop éloigné), une guerre mondiale a éclaté, et les humains comme les mutants doivent se terrer pour fuir des robots créés spécialement pour les annihiler. Ces robots, créés par un scientifique, le Dr Bolivar Trask (quel nom fantasque avouons-le) (Peter Dinklage, Tyronne Lannister de GoT) ont eux-mêmes des gênes mutants qui leur permettent de s'approprier les pouvoirs des mutants et de les retourner contre eux. Les mutants sentent la fin approcher, et n'ont comme dernière solution que la possibilité d'envoyer l'un d'entre eux, dans le passé, en 1973 exactement afin d'arrêter Mystique/Raven (Jennifer Lawrence) dont le comportement serait en parti responsable du présent.

Le seul mutant capable de supporter ce "voyage dans le temps" est Wolverine - le voici plongé dans le passé, les années 70, les pattes d'eph, les chemises moulantes, les cols roulés et la musique disco.  Wolverine découvre alors que l'école créée par le Professeur X dans les années 60 n'existe plus, que le Professeur X n'est plus que l'ombre de lui-même et que Raven devenue Mystique a disparu. Magnéto de son côté, accusé d'avoir assassiné JFK (et pas moins) est retenu par le gouvernement dans un lieu secret. 


Wolverine va devoir s'attacher l'aide de plusieurs mutants, dont celle de Peter, surnommé Quicksilver (Evan Peters), un adolescent capable d'aller plus vite que la vitesse de la lumière afin de mener à bien sa mission. Son aide lui sera très précieuse, et pour le spectateur, une valeur ajoutée en matière de divertissement - pour moi, les meilleures scènes sont celles où il apparaît au début et pour libérer l'un de nos héros. Forcément rien ne se passera comme prévu.

L'histoire reste très classique, Wolverine réussira-t-il à mener sa mission à bien ? Le Professeur X et Magnéto, à l'époque (1973), les pires ennemis sur terre arriveront-ils à croire Wolverine et à s'allier pour vaincre l'ennemi? Comme le dit le Professeur X (Patrick Stewart), chaque action de Wolverine affectera l'avenir. Et croyez-moi, c'est ce qui se passe.

Quicksilver (Evan Peters)
Mais cet épisode est surtout l'occasion unique pour les producteurs américains de faire figurer sur le même écran, et dans la même scène, les versions jeunes et âgés des mutants, Ian McKellen/Michael Fassbender et Patrick Stewart/James McAvoy, de montrer d'un côté les mutants du futur (dont un Omar Sy très chevelu), et ceux du passé et du présent (Storm, Iceman, Beast, Scott Summers, Jean Grey, Rogue, etc.) - la liste est si longue que je ne peux tous vous les citer.

Bref, ça sera un jeu pour les fans de reconnaître tel et tel personnage. Il en reste un bon film de divertissement, à la facture très classique, aux effets spéciaux réussis, la 3D trouve sa place (plus au départ, après je ne l'ai plus remarquée). Les acteurs semblent beaucoup s'amuser. 

Un pur divertissement hollywoodien, qui ne restera pas pour moi dans les annales du cinéma mais qui tient parfaitement les promesses qu'Hollywood a prises : fournir un bon moment de détente au spectateur. 

J'ajoute en dernier que j'ai vraiment adoré le personnage de Raven/Mystique et que je trouve Jennifer Lawrence particulièrement sexy et "badass" comme son personnage l'exige. Et son pouvoir n'est pas mal non plus! 


Mon avis :

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