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24 juillet 2014

My addictions of the week





Encore deux semaines de boulot, avant de pouvoir être zen comme le beau Barry. En attendant les grasses matinées et les longues balades, je vous propose cette semaine au menu de mes addictions :The Killing, La physique des catastrophes, L'autre vie de Richard Kemp, Strike Back, Pour une femme, Mélanie Thierry, Bellicher : une vie volée, confiture de rhubarbe, etc.



Mes drogues culinaires

J'aime bien changer de temps en temps ce que je mange au petit-déjeuner. Personnellement, j'adore les agrumes, leur acidité. Et là j'ai trouvé ce qu'il me faut le matin : du pain grillé, beurré (au beurre demi-sel, nantaise que je suis) et recouvert de confiture de rhubarbe. La confiture Bonne Maman. 


J'ai essayé les autres (fraises et abricots) mais trop sucré pour moi. J'ai toujours adoré la rhubarbe, je fais souvent des tartes à la rhubarbe. Ma mère ajoute toujours du sucre pour enlever l'acidité, sacrilège pour ma sœur et moi ! Et vous, vous aimez la rhubarbe ?



Mes drogues télévisuelles 

Je suis les derniers épisodes de Mad Men, partagée entre tristesse et plaisir - de voir que cette série, comme Damages précédemment, ne m'aura jamais déçu une seule fois. Ils vont me manquer tous ces personnages, en particulier Don Draper et Joan Halloway qui méritent selon moi de rentrer au panthéon des personnages hollywoodiens.



Sinon, j'ai vu la cinquième (déjà?) ou quatrième saison de Strike Back - un peu plus longue que les précédentes, en dix épisodes - de Budapest, en passant par Beyrouth, Berlin et Moscou - on ne s'ennuie pas une seconde. Et si la série pleine de testostérones, ne brille pas toujours pas par sa finesse ou son acuité (tirer 200 balles et ne pas réussir à toucher le mec à 2m de vous par exemple), avec un humour un peu gras : il n'en reste pas moins qu'on s'amuse bien - je me suis attachée aux deux personnages principaux, l'anglais coincé du ... et l'américain, obsédé par le sexe. Eux qui menacent de prendre leur retraite anticipée nous ferons sans doute cadeau d'une nouvelle saison. Et comme je l'avais dit précédemment, c'est la seule série où les femmes sont aussi "testostéronées" que leurs collègues hommes. A voir quand on en a marre des séries un peu trop intellectuelles.

Sinon, je suis scotchée tous les jeudi soirs devant Arte à suivre les aventures de Sara Lund à la recherche de la petite fille kidnappée dans le Jutland sombre et angoissant de The Killing. La série danoise, dont l'adaptation américaine est diffusée sur Canal série dès la semaine prochaine (avec Chloé Sevigny) se démarque des autres séries - froide, anguleuse, et déterminée - ces adjectifs vont aussi bien au personnage de Lund qu'à la série elle-même. Avouez qu'on peut trouver le Danemark quelque peu lugubre et ses habitants dépressifs, mais il n'empêche que je suis accro à cette série dont le rythme lent vous laisse toujours dans un état semi-conscient. Est-ce l'opposant politique au Premier Ministre qui a kidnappé la jeune fille? Les services secrets ont-ils délibérément caché la vérité et ordonné au Procureur d'enterrer l'affaire? 
Pour ma part, il était clair que l'assassin a profité du passage de son bateau sous le pont pour cacher la fillette puis tirer dans un sac vide sous les yeux du père. Seul moment où j'ai su déjouer la vérité, mais pour le reste - je suis comme tout le monde dans l'impasse. Sara Lund continue de m'énerver et j'ai très envie de jeter ses pulls en laine à la poubelle. Mais qu'est-ce que ça fait du bien ces séries qui ne vous plaisent pas d'emblée et ne sont pas là pour satisfaire nos envies. 

Nouvelle série ! 


Canal + a eu la bonne idée de diffuser cet été une série néerlandaise : Bellicher - de macht van meneer Miller (le pouvoir de M.Miller). Je dois avouer que je n'ai regardé les deux premiers épisodes qu'hier soir après qu'une de mes meilleures amies m'a demandé si j'étais tombée accro (et précisé que c'est une série hollandaise).  




Le pitch : Michael Bellicher (Daan Schuurmans) est consultant en communication à La Haye, pour des hommes puissants ou célèbres, lorsqu'un soir, témoin d'un accident (celui d'un de ses clients), il est emmené au commissariat. Mais au lieu d'être remercié pour avoir réussi à sauver le chauffeur, il est arrêté et conduit dans une autre ville - victime d'une usurpation d'identité. Un autre  "Michael Bellicher" a tué une petite fille au volant de son gros 4x4, dans le village de Monster (ça ne s'invente pas) dans le Westland. Or Michael n'a jamais mis les pieds dans cette région (où des immigrés polonais travaillent dans les serres florales). Sa seule issue : s'échapper pour mener sa propre enquête. 

Moi qui suis maintenant habituée à suivre les séries danoises ou suédoises, une série hollandaise, ça change : la langue d'abord, et là pas photo - le hollandais et ses sons gutturaux n'a rien de commun avec les langues scandinaves. Les hollandais, comme les suédois raffolent des expressions anglophones. Michael (prononcé à l'américaine) avec Bellicher BELI-REUR (prononcé à l'allemande). La série profite d'un rythme soutenu, et si au départ, j'ai trouvé l'acteur principal un peu trop lisse, à la fin du deuxième épisode, il m'avait conquis. Et le suspense est bien là. Une série parfaite pour l'été - de plus le thème du vol d'identité (comptes bancaires bloqués, emprunts à son nom, vols, etc.) est très actuel et m'a toujours personnellement fichu les jetons. 

A suivre de très près donc !



Mon coup de foudre télévisuel vient de Canal + qui a diffusé L'autre vie de Richard Kemp. J'avais entendu parlé de ce film à sa sortie (discrète) mais c'est vraiment par hasard que je l'ai regardé un samedi soir.  Il s'agit ici d'un thriller fantastique, genre assez rare écrit et réalisé par Germinal Alvarez, sorti dans nos salles en 2013.

L'histoire nous emmène à deux époques distinctes, en 1989 et 2010. En 2010, au Havre, le commandant de police, Richard Kemp (Jean-Hugues Anglade) enquête sur un meurtre dont la victime est retrouvée  sous un pont par une joggeuse, Hélène Batistelli, psychologue (Mélanie Thierry). Le policier est intrigué car le modus operandi est identique à celui d'un tueur en série qu'il avait traqué (sans succès) au début de sa carrière, surnommé "Le Perce-Oreille".  Alors qu'il poursuit sur ce pont l'assassin, celui-ci le pousse et le commissaire est projeté à l'eau. Il se réveille alors en mai 1989, à la veille du premier meurtre commis par le Perce-Oreille. 
Isolé mais déterminé, le commandant va tout faire pour prévenir les assassinats, quitte à attiser la curiosité de l'inspecteur chargé d'enquête : lui-même avec 20 ans de moins. Il va alors aller chercher de l'aide, en la personne d'Hélène. 

Difficile d'en raconter plus, mais sachez que pour moi, ce furent 102 minutes de bonheur - un vrai thriller, matiné de fantastique mais où l'enquête prédomine et où les personnages ont une réelle profondeur. J'ai vraiment ressenti de l'affection pour les personnages et j'ai eu peur pour Kemp et Battisteli. 

Le film est de surcroît tourné admirablement, quelle découverte ce Germinal Alvarez! Il m'a fait penser au réalisateur de Denis Villeneuve, Prisoners. Les deux savent tenir le rythme et ne jamais lasser le spectateur tout en réussissant à ne pas transformer l'histoire en une série de scènes d'action. La lumière, la photographie sont magnifiques. J'ai lu qu'il a tourné à divers endroits en France pour recréer cette atmosphère sombre, celle de ces villes portuaires et leurs docks - et le résultat est là.  Et contrairement à d'autres films, je n'ai eu aucun souci à suivre l'histoire même si l'action se passe à deux époques différentes et que nous sommes dans du fantastique.

Et les acteurs, quel plaisir de regarder Jean-Hugues Anglade et Mélanie Thierry jouer - se retrouver, se redécouvrir vingt ans auparavant et après. Les deux personnages sont solitaires et pudiques et les acteurs sont formidables. 

Honnêtement, ce film m'a vraiment estomaqué - quel plaisir de voir un film français, à suspense d'aussi bonne qualité. J'ai d'ailleurs très envie de le revoir. 

Mon avis :    


Ce ne fut pas le cas de "Pour une femme", toujours avec Mélanie Thierry, qui campe le rôle de l'épouse (Léna) de Benoît Magimel dont le frère (Nicolas Duvauchelle) réapparait au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Une histoire d'amour va naître entre Léna et son beau-frère. Bon j'avoue, j'ai arrêté de regarder au bout de dix minutes - pas la tête à ça. Je n'ai jamais été fan de Duvauchelle et le film de Kurys m'a paru un peu creux au départ. Je devrais peut-être insister et vous en reparler plus tard. Le film avait reçu d'excellentes critiques à sa sortie. Aussi pas d'avis à donner. 

Enfin, je dois toujours regarder la mini-série True Detective (je l'ai achetée) mais je la garde pour mon premier week-end de vacances. La série dont le créateur n'est autre que Nic Pizzolatto, également romancier - dont j'ai lu début 2014 Galveston - j'avais adoré le livre et je vous avais promis un billet (mais où est-il passé?). Je vais m'empresser de corriger cette erreur car l'histoire est vraiment magnifique. 

Enfin, pour terminer - je regarde aussi la série australienne Les enquêtes de Miss Fischer (j'adore les années 30) et j'ai très envie de me procurer cette musique si pimpante, pas vous ?


Mes drogues littéraires


Enfin, un petit mot sur le livre que je termine (j'en suis à la page 749/816) et que j'aime beaucoup : La physique des catastrophes de Marisha Pessl - si l'héroïne et son père m'ont beaucoup énervée au départ, tout a changé au fur et à mesure de ma lecture. Une très bonne surprise. 
Enfin toutes mes  excuses pour tous les billets lecture que j'oublie de publier (ils existent en brouillon) et d'écrire tout simplement. C'est nul !

Bon, j'ai hâte de finir celui-ci pour commencer un autre, en ce moment, j'adore lire des pavés - des idées ? 

 

Bonne semaine à tous ! 



4 commentaires:

  1. j'adore cette rubrique ! merci pour la critique de richard kemp, les avis très négatifs à sa sortie m'avaient refroidie et je vais lui donner une autre chance (comme toi, je n'ai pas été très emballée par "pour une femme"...). quant à "true detetctive", tu vas voir, c'est du bonheur <3 !

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    1. Merci ! J'ai zappé de parler d'un autre film vu sur Canal :-) Le film avait reçu des avis négatifs? Celle de télérama était bonne à l'époque - je ne comprends pas car il est vraiment très bien

      oui j'attends de voir True Detective - en plus maintenant que je sais qui l'est auteur, j'ai encore plus envie !

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  2. Merci pour cette rubrique, riche en bonne humeur et bonnes surprises. Bon dimanche !

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    1. Merci Émilie ! Bon dimanche à toi aussi. Ici il pleut et ça fait du bien depuis le temps. Un peu de fraîcheur ;-)

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