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16 décembre 2014

The Hobbit : The battle of the five armies

Ceux qui suivent mon blog depuis quelque temps savent que je suis tout sauf objective quand on en vient à parler de l'oeuvre de J.R.R Tolkien, et de l'adaptation cinématographique de Peter Jackson. C'est donc très impatiente que je suis allée voir le dernier volet des aventures de la Terre du Milieu. Comme pour les épisodes précédents (et l'oeuvre littéraire), j'ai toujours vu les films en anglais, donc ici ce seront les noms originaux. 

Ce dernier volet reprend lorsque le dragon Smaug s'échappe et s'attaque à la ville de Laketown, le dragon tue des centaines d'hommes et enfants. Le Bard (Luke Evans) et sa famille, accompagné de quatre nains et de l'Elf Taurie (Evangeline Lily) l fuient vers la Montagne sacrée, Le Royaume d'Erebor, où Thorin (Richard Armitage), le Nain successeur au trône, a pris possession de l'or. 

Accompagné des autres nains et du Hobbit Bilbo (Martin Freeman), Thorin Oakenshield cherche obstinément à remettre la main sur l'Arkenstone, la pierre précieuse. Lorsqu'ils voient les hommes de Laketown s'approcher, il ordonne à ses hommes de détruire le pont et ainsi s'enferme à l'intérieur. Le Roi étrangement obsédé par l'or (les effets sont semblables à celui qui porte l'anneau) en oublie totalement sa promesse faite au Bard d'en verser une partie au peuple de Laketown. Arrivent alors Thranduil (Lee Pace), le Roi Elfe sylvestre et son armée, venu également chercher sa part d'or, et Dain, le cousin de Thorin venu avec une armée de nains prêter mains fortes à sa famille et défendre son Royaume.



Alors que ces trois peuples sont prêts à se faire la guerre pour leur part du butin, Azog et les Orques  préparent leur attaque sur Erebor - une attaque menée sur plusieurs fronts avec des Orques et des Goblins sur un autre front, voici comment naît la bataille des 5 armées....

Peter Jackson a adapté librement l'oeuvre de Tolkien : la présence de Legolas ou l'invention pure et simple du personnage de Tauriel, la personnalité trouble de Thranduil et puis cet épisode, le dernier, particulièrement sombre. Il joue aussi avec la chronologie, car les 60 ans qui sont censés séparer cette bataille du Seigneur des Anneaux fait le lien lorsqu'à la fin Legolas part en mission. 

Nota bene : lorsque son père, Thranduil lui dit d'aller à la recherche du Strider, des adolescents assis à mes côtés ont été incapables de devenir qu'il s'agissait d'Aragorn!



Mais je le remercie d'avoir conservé ici l'essence de Tolkien : nous ne sommes pas à Disneyland - même si nous apprécions tous l'humour distillé ci et là (comme lorsqu'on décrit les nains) et si nous aimons tous le Shire et les Hobbit, comme nous aimons nous promener dans le Shire ou rêver devant la magnificence des Elfes, il en reste que l'oeuvre de Tolkien traduit la lutte du bien contre le mal. Rappelez-vous : il a écrit ses romans pendant plus de douze ans et pendant la seconde guerre mondiale. Ce dernier volet illustre parfaitement l'époque qu'il traversait : comment des peuples qui ne s'aiment pas finissent par s'unir pour lutter ensemble contre un ennemi commun, le Mal. Etrangement et malheureusement, cette histoire a encore de l'écho aujourd'hui dans le lutte mondiale contre le terrorisme.



Je veux être honnête :  80% du film est consacré à la guerre, celle menée par Bard contre Smaug le dragon, puis celle des Nains, des Hommes et des Elfes menée contre le Mal incarné par l'Orque Azog, magnifiquement effrayant.

Donc n'allez pas voir ce film comme un conte pour enfants, ou un dessin animé signé Disney, car vous ressortirez déçu et choqué par les nombreuses scènes de combats. Ce que j'ai aimé, comme toujours (en relisant mes billets précédents, j'en parlais déjà) c'est Thranduil, interprété magnifiquement par Lee Pace - le personnage, ici froid et égoïste (contrairement au livre) impose par sa grandeur et sa combativité. Et que dire de son armée ?! Mes scènes préférées sont toujours celles des batailles menées par les Elfes, leurs mouvements sont de véritables chorégraphies. Et je m'extasie toujours devant les costumes, le travail est extraordinaire. J'avoue sans détour qu'il s'agit ici de mon personnage préféré. 

Si je reconnais que les personnages ici restent plus superficiels que dans la première trilogie, et les dialogues parfois maladroits (ici la morale est sauvegardée : l'amour, l'amitié), il n'empêche qu'on suit avec plaisir les aventures de tous les personnages. Je me souviens d'une scène en particulier où Legolas combat un Orque et saute sur des marches, le public (moi inclus) n'a pu s'empêcher de rire. Alors, oui le film souffre d'imperfections mais je lui pardonne !

Martin Short interprète avec talent le Hobbit Bilbo qui va vivre ici des moments intenses auprès des nains, en particulier de Thorin et de son ami, Gandalf the Grey. J'ai été heureuse de retrouver Legolas (toujours aussi jeune cet Orlando Bloom) et de parcourir à nouveau les paysages extraordinaires de la Nouvelle-Zélande.  Et puis ne gâchons pas notre plaisir, les scènes dans le Shire sont belles et bien là comme dans le premier volet (cf. mon billet).



C'est donc un au revoir, pas à un adieu ! Noël approche et je compte bien revoir comme chaque année la trilogie du Seigneur des Anneaux et puis surtout me replonger dans l'oeuvre de J.R.R Tolkien.

Mon avis :  


2 commentaires:

  1. Vu samedi dernier, en famille, quel chouette moment !! Un peu trop de bagarres à mon gout, mais sinon quelle merveille de mise en scène ! Et définitivement pour moi le héros c'est Torin Ecu-de-Chêne !

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    1. Oui, je l'ai dit : le titre n'est pas mensonger, c'est beaucoup de bataille et peu de moments calmes, mais dans le Seigneur des Anneaux c'était pareil.
      Mais comme tu dis quel chouette moment !

      Ah Thorin, toutes les filles craquent pour lui ! Hahahaha moi je préfère Thandruil... ;-)

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