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04 mars 2015

My addictions of the week



Au menu cette semaine : Django Unchained, The Code, Kevin Spacey, Angelina Jolie, True Detective, Dan Spielman, Morse, Robin Wright, Keri Russell, House of Cards, Aden Young, Au pays du sang et du miel, David Wenham (Faramir), Gérard Collard, The Handsome Family, etc.



Mes addictions télévisuelles 

J'espère que vous n'avez pas loupé sur Arte la mini série australienne The Code (6 épisodes) diffusé le jeudi soir (les deux derniers épisodes jeudi prochain). Cette mini série a obtenu un énorme succès dans son pays et une suite va être prochainement tournée. 
L'histoire commence avec un accident de voiture en pleine nuit, dans l'outback australien, tuant une une adolescente autochtone et blessant grièvement son jeune ami. Mais très vite l'affaire est étouffée par le gouvernement.  Ned Banks (Dan Spielman), journaliste d'investigation à Canberra, trouve sur un morceau de papier déchiré le nom de la bourgade et décide de se rendre sur place. Il y rencontre la maîtresse d'école, Alex, (Lucy Lawless) des deux adolescents qui prend cette affaire très à coeur, et une nuit le jeune homme est de nouveau victime d'une attaque. Le gouvernement déclare que le camion qui a heurté leur voiture transportait de l'huile mais Ned n'y croit pas une seconde. Parallèlement, Ned s'occupe depuis douze ans de son jeune frère Jesse (Ashley Zukerman), un jeune homme atteint de certains troubles d'anxiété. Leur mère est en maison de retraite, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Jesse est un génie, un hacker mais qui a été condamné à ne plus approcher d'un ordinateur.  Cependant, le jeune homme met la main sur une clé USB contenant des documents cryptés appartenant à la compagnie propriétaire du camion ayant causé l'accident. Sans le vouloir, Jesse va entrainer son frère et sa petite amie dans un complot biotechnologique mêlant l'Etat à des trafiquants internationaux. 

J'ai tout de suite accroché - un grand merci à Arte de se procurer des séries d'une telle qualité. Ici, on découvre une nouvelle face de l'Australie - la capitale, l'outback ... On est loin des clichés sur ce pays lointain. Les interprètes sont vraiment formidables. A noter que lorsque le générique a été diffusé une première fois, j'ai sursauté : au casting, en plus de ces deux supers acteurs (Dan Spielman et Ashley Zuckerman), j'ai vu ainsi défilé le nom de Lucy Lawless (Xena), Aden Young (Daniel Holden dans Rectify) et David Wenham (Faramir dans le Seigneur des Anneaux) !

Ned, Jesse et Alex
La série est passionnante, la fin approche malheureusement. Mais je suis ravie de savoir qu'une suite va être tournée. Je ne veux pas oublier de citer Adele Perovic qui joue le rôle d'Hani (la petite amie de Jesse, hacker également). 

Pour ceux qui auraient loupé les 4 premiers épisodes, vous pouvez les revoir jusqu'à jeudi prochain sur Arte+7 (cliquer ici).  J'aime les voir en direct car la vo est disponible et l'accent australien est à tomber ;-)


Comme tous ceux qui ont Canal + : vous avez sans doute profité de la diffusion de la totalité de la troisième saison d'House of Cards - pour ma part j'ai regardé le premier épisode (j'étais peu présente chez moi ce week-end).  La série maintient le suspense et son niveau haut de gamme - quel plaisir de voir Robin Wright et Kevin Spacey interpréter le pire couple présidentiel dont on puisse rêver ! 

Les Underwood sont toujours prêt à tout pour garder le pouvoir. Le premier épisode est particulièrement glacial.  Pour ma part, je préfère savourer cette nouvelle saison en regardant deux épisodes par semaine. On verra bien si je tiens parole ;-)

Sinon, Banshee et The Americans sont toujours aussi prometteurs - quel plaisir à chaque épisode !  Lucas Wood a failli tout faire foirer dans le dernier épisode de Banshee. Une victoire au goût amer. Sinon, chez nos amis espions russes, j'adore comment Paige, la fille d'Elizabeth et de Philipp complique la vie de ses parents en leur imposant sa foi religieuse. Je vois mal comment ils pourront l'informer de leurs véritables identités à l'époque où l'Union Soviétique avait banni la religion ;-)

Sinon, je regarde Morse sur France 3 (au compte-goutte, un seul épisode par semaine) avec Shaun Evans dans le rôle d'Endeavour Morse, jeune inspecteur dans les années 60. Dans cette série, Morse a une très jolie voisine et en feuilletant le programme de dimanche prochain, les deux personnages vont apparemment se rapprocher ;-)  Je préfère cette série située dans les années 60 à son alter ego (Morse la cinquantaine). J'avoue que Morse me fait un peu penser au jeune Erlendur, le policier islandais que j'aime tant. Minutieux, taciturne, tenace - il mène des enquêtes sans violence, sans course poursuite. Et l'épisode d'hier soir était vraiment captivant (et la scène finale avec enfin le visage de la mystérieuse Charlotte...).

Sinon, Arte diffusera à la suite de The Code, une nouvelle série britannique avec dans le rôle principal, le très beau Cillian Murphy : Peaky Blinders. 

La série en est actuellement à sa troisième année, à raison de 6 épisodes par saison. On y suit le patron de la mafia irlandaise, Tommy Shelby (Cillian Murphy) régnant avec toute sa famille sur la ville de Birminghan en 1919. L'arrivée d'un nouveau chef de la police (Sam Neill) va mettre en péril ses projets d'expansion. 

Je me dis qu'il y a presque trop de séries à suivre ! Moi qui suis plutôt plongée dans mes livres dernièrement et qui doit travailler un peu le soir, je vais avoir du mal à trouver le temps. 

Je remercie Canal + à la demande d'exister parce que je ne sais pas comment j'y arriverai. Je n'ai pas l'esprit à regarder tous les jours une série. 

Sinon, j'ai quand même réussi à voir trois films dernièrement, diffusée sur la quatrième chaine. Je n'y croyais plus. 

J'ai découvert, sur le tard, le film de Quentin Tarantino : Django Unchained. J'avais toujours eu envie de voir le premier film réalisé par Angelina Jolie en 2011, In the land of blood and honey (Au pays du sang et du miel), et puis en dernier un film indépendant qui avait récolté de jolies critiques à sa sortie, States of Grace (dont je vous parlerais dans mon prochain billet).

Angelina Jolie a souhaité taper fort en se replongeant dans le conflit bosnien en tournant en 2011 In the land of blood and honey (Au pays du sang et du miel).  Le film, je me souviens, avait été assez controversé - la réalisatrice racontant une histoire d'amour entre une jeune femme bosniaque (musulmane) et son tortionnaire Serbe. Mais le résultat est là. La réalisatrice m'avait épaté en choisissant cette histoire pour son premier film, et surtout en souhaitant tourner avec des acteurs bosniens - refusant le tout Hollywood.
L'histoire ? Ajla, jeune femme bosniaque s'est installée chez sa soeur, une jeune mère célibataire. Un soir, elle sort dans un bar retrouver Danijel, un policier. L'attirance est réciproque et les deux jeunes gens entament un slow lorsqu'une bombe explose et tue plusieurs clients. La guerre a commencé. Ajla et sa soeur vivotent dans leur petit appartement. La ville est devenue très dangereuse, les snipers serbes visent les civils et les abattent comme des chiens. Un jour, une troupe de guerriers serbes arrivent et séparent les deux soeurs en emmenant Ajla. Celle-ci avec une vingtaine d'autres jeunes femmes est emmenée dans une sorte de caserne militaire. Elles font la cuisine, la couture et servent également d'objets sexuels à leurs tortionnaires. Ajla est menacée à son tour lorsque le capitaine du camp la sauve. Il s'agit de Danijel, qui la reconnaît à cet instant. Fils d'un des éminents généraux de guerre, le jeune homme serbe dirige d'une main de fer la compagnie qui s'abat sur Sarajevo. Danijel va alors la protéger, et va malgré lui - peu à peu, malgré la guerre qui fait rage, se rapprocher de la jeune femme.

Je ne vous raconterai pas la fin, qui m'a surprise (par sa brutalité). Mais j'ai regardé ce film avec beaucoup d'attention, car ce conflit m'avait vraiment marqué à l'époque et surtout une de mes meilleures amies est bosniaque et était passée par l'un des camps de concentration.

J'ai depuis vu le dernier film d'Angelina Jolie (je n'ai pas vu le documentaire, sa première expérience en tant que réalisatrice) et je peux vous dire que l'actrice américaine est vraiment douée. C'est elle qui a écrit le scénario - et le film m'a beaucoup touché. J'y repense en écrivant ces mots et je trouve qu'il met bien en évidence l'horreur et l'absurdité de toute guerre civile.
Les acteurs sont formidables, aussi je tiens à citer leurs noms : Zana Marjanovic (Ajla) et Goran Kostic (Danijel). Les années ont passé et l'Europe a eu vite fait d'oublier ce conflit (qui leur rappelle ô combien ils ont mal assurés, les pays ont attendu trop longtemps, ils sont en partie responsables du massacre de Sebrenica).  Je ne peux que vous le conseiller. J'y repense beaucoup avec le conflit actuel en Crimée. Tout cela toujours à deux heures de vol de Paris.

Mon avis : 

J'étais curieuse de voir enfin le film de Quentin Tarantino, Django Unchained. Pour une raison en particulier, dois-je avouer. Ma mère et mon beau-père étaient allés le voir à sa sortie, mais pensaient qu'il s'agissait d'un western classique. Forcément, ils en sont revenus déçus et ma mère m'avait dit que "c'était du grand n'importe quoi" en citant un scène en particulier, et quelque part je la rejoins.
J'ai regardé le film un après-midi chez moi.
A l'aube de la guerre civile, un esclave, Django (Jamie Foxx) a été vendu lors d'une foire texane à un nouveau propriétaire. Alors qu'il fait route dans d'atroces conditions vers sa nouvelle demeure, un chasseur de primes allemand, Dr King Schulz (Christoph Walz) le sauve pour une raison particulière. Il recherche trois frère en fuite, des métayers à l'ancienne plantation de Django. En échange de son aide à les retrouver et à les identifier, Walz lui promet la liberté. Django accepte. Les deux personnages sont très farfelus (Schulz se fait passer pour un dentiste), et Django goûte à cette nouvelle liberté en s'habillant étrangement et surtout en chevauchant un destrier, chose impossible pour un Noir. La mission accomplie, Schulz accepte d'aider Django à retrouver son épouse, elle aussi vendue lors de la foire à un certain Candie (Leonardo Di Caprio).  esclave de M. Candie . Les deux compères échafaudent un plan afin de récupérer Broomhilda Van Shaft (Kerry Washington), mais les choses dérapent.

J'ai vraiment eu plaisir à regarder la première partie avec Walz - il excelle dans le rôle de ce fou de Schulz et évidemment on prend plaisir à voir la stupéfaction des esclavagistes en voyant un homme noir s'adresser à eux. Libre.  Di Caprio prend évidemment du plaisir à jouer cet esclavagiste idiot, Candie. J'ai mis du temps à reconnaitre derrière son majordome, l'acteur Samuel L.Jackson - ce vieil homme afro-américain, majordome depuis trois générations, est choqué de devoir traiter Django avec le même respect que pour un homme blanc.

Et puis, le personnage de Walz disparait et s'enchainent des scènes grandiloquentes - typiques de Tarantino - qui ont fait fuir ma mère et mon beau-père et ont provoqué chez moi de l'ennui - j'ai fini par faire autre chose et suivre le film en levant les yeux de temps en temps, et en écoutant d'une seule oreille. Django est déchainé - dans tous les sens du terme. Mais quel besoin a eu Tarantino de le transformer en super héros ? Cet homme arrive à éviter environ 500 balles, une vingtaine d'hommes et lorsqu'au final, il est finalement maîtrisé - ses pires ennemis ne le tuent pas mais lui permettent de retourner la situation et la fin est carrément stupide. Il est clair qu'au Texas à cette époque, on l'aurait immédiatement lynché. Et j'avoue, j'ai moi-même fini par être déçue par ce film, une farce grotesque qui ne me faisait plus rire.

J'ai pensé après à Tarantino, qui dans Inglorious Bastards montrait des hommes juifs prendre les armes et aller tuer des nazis et ici montre un ancien esclave aller tuer des esclavagistes. Apparemment, Tarantino a du mal avec l'Histoire. Il préfère la réécrire. J'avais cependant largement préféré Inglorious Bastards.  Si ce n'est pour la première partie, très amusante avec un Christoph Walz déchainé - j'aurais eu du mal à attribuer une seule étoile au film. Au passage, Kerry Washington est à mille lieux de son personnage d'Olivia dans Scandal - ici elle interprète une femme faible et complètement dominée.  Je repense à Spike Lee qui avait trouvé le film "raciste" (au grand dam de Foxx, Jackson ou Washington) - je pense qu'il en a voulu à Tarantino de tourner à la farce une époque terrible pour les hommes et femmes noirs.

Mon avis :  



Mes addictions musicales

J'ai regardé le premier épisode (enfin) de la série True Detective et j'ai été immédiatement happée la musique qui accompagne le générique. J'ai très envie de me procurer la chanson "Far from any road" du groupe The Handsome Family.



Mes addictions littéraires

Je continue le challenge Prix du Lecteur Nantais et j'avoue qu'un mal de gorge et une surcharge de travail, et pas vraiment de coup de coeur pour le livre en cours, participent à faire ralentir mon rythme de lecture.  Néanmoins, je vous prépare un petite récap sur mes dernières lectures - j'ai publié ici deux critiques mais je pense que finalement elles ont plus leurs places sur mon blog dédié aux livres.

Je viens d'ailleurs de répondre à un questionnaire livresque de A à Z très amusant.  


J'ai découvert pendant mes vacances la chronique littéraire de Gérard Collard sur France 5 le vendredi dans le magazine consacré à la santé. J'aime beaucoup ce tonitruant libraire, basé à Saint-Maur que j'avais suivi un temps sur LCI. Malheureusement,  Michel Cymes est incapable de le lui laisser la parole (ou la laisser à quiconque ...), résultat : il n'a présenté que deux petits livres. A sa place, j'aurais fini par gifler l'incorrigible médecin qui ne peut pas rester calme lors des chroniques de ses congénères. Il devrait consulter pour savoir d'où lui vient ce défaut ;-)

J'ai retrouvé sur Internet les chroniques d'été, où seule Marina Carrère d'Encausse et Gérard Collard sont présents et c'est nettement mieux ! J'ai découvert que dans une de ses chroniques, il avait parlé d'un de mes cinq livres préférés : Les mille vies et une vie de Billy Milligan de Daniel Keyes, et fait exprès en publiant hier mes réponses au questionnaire (où je cite à plusieurs reprises ce livre coup de poing), j'apprends que Leonardo Di Caprio va adapter ce livre ("The crowded room") et interpréter Billy !

J'avoue que je suis particulièrement attachée à cet homme (car ce n'est pas un personnage de fiction), aussi j'espère que Di Caprio saura lui rendre hommage. 


4 commentaires:

  1. Je jette un pavé dans la mare, mais House of Cards je n'y arrive pas ! je ne pige pas l'engouement mondial et généralisé pour ce truc (pourtant j'adore Robin et Kevin habituellement, mais là...)

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    1. Oh don't worry ! Moi je suis tombée dedans et j'ignore pourquoi j'aime ça, un peu comme Mad Men - un rythme assez lent, beaucoup d'études approfondies des personnages - l'action arrive presque en second plan. L'inverse de Banshee qui privilégie l'action (sans pour autant oublier es personnages)...
      Moi c'est l'engouement pour the Games of Thrones que je n'ai pas compris, encore moins celui pour Girls ... ;-)

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  2. je regarde aussi house of cards mais j'ai du mal à m'intéresser aux intrigues politiques. je ne dois pas être assez machiavélique !

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    1. Je suis plus intéressée par le côté pervers du couple - ils sont quand même très étranges.
      Mais je sais que cette série peut dérouter.

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