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27 mars 2017

My addictions of the week



Le printemps est enfin là et ce magnifique lodge dans le Maine me fait de l'oeil avec cette photo !


Mes drogues télévisuelles



Je n'ai pas eu le temps de regarder la série Maigret avec Rowan Atkinson dans le rôle de l'inspecteur. Mais j'ai retrouvé le jeune Endeavour Morse dans ses nouvelles aventures. C'est amusant car je ne suis pas particulièrement fan de l'acteur ou de la série, mais une fois installée, je suis avec plaisir l'enquête et j'adore l'environnement (Oxford, les années 60) et j'ai toujours en tête la musique du générique de fin.

Je regarde également la dernière saison de The Good Wife et Teva a décidé de faire prolonger un peu la série en ne diffusant plus qu'un seul épisode contre deux précédemment. Je trouve ça un peu frustrant mais je sais qu'après, je ne croiserai plus Alicia Florrick - j'espère retrouver l'actrice dans une nouvelle série.

Car j'ai adoré jouer à l'avocat avec elle et aborder à travers le prisme d'une série télévisée les grands sujets de société d'aujourd'hui (surtout l'influence des réseaux sociaux). Une série intelligente avec une nouvelle fois, une femme à la Une - et le génial Alan Cummings (dans le rôle d'Eli).  Je ne pense pas regarder le spin off même si j'aime le personnage de Diane Lockhart mais on ne sait jamais !


A propos de femme forte (j'aime beaucoup les séries où une ou plusieurs femmes ont le rôle principal), j'ai regardé la nouvelle série diffusée le lundi soir sur France 2 avec Jennifer Lopez, Shades of Blue.  Je ne suis pas particulièrement fan de Jennifer Lopez mais j'étais intriguée par le sujet. Mère célibataire d'une ado de 16 ans, petit prodige du violon, Harlee Santos (Jennifer Lopez), est détective au sein d’un groupe de policiers véreux, mené par le charismatique Matt Wozniak (Ray Liotta).

Cette dernière est prête à tout pour offrir une belle vie à sa fille, qui rêve d'intégrer Julliard, une des écoles d'arts les plus prestigieuses mais l'argent lui manque. Aussi, la jeune femme a accepté d'entrer dès le départ dans les combines véreuses de ses collègues en acceptant les pots de vin de dealers et autres escrocs locaux contre leur silence. Elle doit d'ailleurs aller discuter avec l'un d'entre eux, elle lui promet de fermer les yeux en échange d'une coquette somme d'argent mais l'homme est en fait un agent du FBI. Arrêtée, la détective a deux choix : la prison (8 à 10 ans) ou  fournir à l'agent Stahl (Warren Kole) des renseignements sur ses frères d'armes, et en particulier Wozniak.

J'avoue : la tournure des évènements me surprend toujours, et la personnalité de Harlee ou de Wozniak me dérange pas mal. Bref, je suis hors de ma zone de confort et un peu bousculée, mais ça ne fait pas de mal ! Forcément, si vous ne regardez pas, vous ne savez pas de quoi je parle. Disons qu'Harlee doit jouer sur plusieurs tableaux, et veut même faire tomber l'agent du FBI - sa crainte : que sa fille découvre la vérité. Il y a encore une semaine, j'hésitais à poursuivre mais je ne regrette pas - Wozniak est un fou et son dernier acte (il sait qu'il y a une taupe du FBI dans son unité mais ignore qui) va j'espère montrer à Harlee qu'il n'est pas son ami mais son pire ennemi. Sinon, j'adore l'acteur Warren Kole qui sait aussi jouer sur les deux tableaux. 
Et Ray Liotta confirme encore une fois son talent.

Par contre, je ne suis pas très fan du personnage d'Harlee, de sa personnalité, de ses choix mais aussi de son style - genre très macho, qui parle et jure comme un mec, se maquille à outrance. Mais il sied à merveille à Jennifer Lopez.

Toujours côté séries, je reste fidèle à Homeland - Carrie et Quinn sont vraiment tous les deux dans la merde cette saison. Bon, parfois c'est un peu tiré par les cheveux - j'ai en mémoire l'excellente interview de Rupert Friend, l'acteur qui joue le rôle de Peter Quinn, qui tente d'expliquer comment son personnage, grièvement blessé la saison précédente, avec des séquelles importantes, réussit néanmoins à reprendre les armes.

Enfin, je regarde la dernière saison de The Americans - la cinquième déjà. Les choses ont pas mal évolué depuis que leur fille connaît la vérité. J'adore le fait qu'on soit en Amérique et en Russie (et entendre parler russe) et la guerre froide qui se joue des deux côtés.
J'aime beaucoup le personnage d'Oleg Burov (Kosta Ronin)  et j'espère qu'il ne va pas disparaître, car cette série n'a aucun souci à éliminer les personnages au fur et à mesure ! Et j'adore l'affiche choisie pour cette nouvelle saison.

Côté cinéma, un seul film vu à la télévision : 13 Hours.


Je n'avais pas lu le synopsis du film avant de le regarder mais j'ai compris rapidement qu'il s'inspirait d'un fait réel : l'assassinat de l'ambassadeur américain en Libye en 2012. L'histoire est vraiment intéressante (à défaut d'un scénario soigné) : la CIA possède une base secrète à Benghazi en Libye. Les agents de la CIA sont là pour signer des accords avec les chefs religieux locaux, alors que la guerre fait rage dans les pays du Golfe. Ils sont protégés par un groupe d'ex-militaires, dont fait partie Jack Silva (John Krasinski) - ne trouvant pas d'emploi à son retour, il a accepté cette mission et est ravi de retrouver ses amis, comme Oz (Max Martini), Tig (Dominic Fumusa) et son ami proche Tyrone Woods (James Badge Dale).
Mais depuis la chute de Kadhafi, l'absence de gouvernement a laissé le pays dans le chaos et le climat est particulièrement dangereux. 

C'est alors qu'ils apprennent que l'ambassadeur américain, Chris Stevens, a choisi de venir à Benghazi afin d'enclencher un processus de paix mais sa sécurité n'est pas vraiment assurée, dans cette ancienne propriété de Khadafi. Les tensions sont palpables. On donne alors l'ordre à quatre des six militaires d'aller chez lui pour sa protection. La nuit suivante, celle du 11 septembre 2012, la propriété est attaquée par des dizaines de hordes de civils armés. Les hommes sont vite dépassés et la nuit se transforme en cauchemar.



Oui, il s'agit d'un film de guerre, ou comment six hommes, avec l'aide de quelques soldats libyens vont tenter de refouler les multiples assauts des assaillants - en attendant désespérément l'aide de l'armée américaine - qui ne viendra jamais. Pourquoi ? Parce que ces hommes dépendent de la CIA qui, évidemment, n'est pas supposée être présente sur le sol américain. Une base cachée, attaquée à son tour quelques heures plus tard. C'est donc un jeu politique qui s'engage entre plusieurs départements américains. L'issue sera fatale pour plusieurs d'entre eux. Le film, réalisé par Michael Bay, leur rend donc hommage.

J'ai voulu en savoir plus sur cet évènement tragique et j'ai trouvé une critique très dure à l'encontre du film et qui l'accusait même d'avoir maquillé les évènements, or c'est totalement faux. Oui, Michael Bay se concentre sur ces six hommes et en fait des héros mais on voit bien les soldats libyens tout le long du film, ceux qui fuient, mais aussi, très important, ceux qui restent. Autre mensonge du journaliste : le film montre bien que les civils libyens sont allés aider l'ambassadeur et l'ont emmené à l'hôpital. Il leur reprochait également d'avoir également omis d'aborder la diffusion d'un film sur Youtube, insultant le prophète musulman, qui serait à l'origine de cette attaque, or elle est abordée, succinctement, mais elle y est (les ex-militaires regardent les manifestations contre ce film qui enflamment les pays, dont la Libye). Bref, j'avoue n'avoir jamais lu une critique d'un magazine célèbre (lu par les profs) aussi erronée ! A croire que celui qui maquille la vérité est un journaliste français. On peut ne pas aimer ce film mais c'est à se demander s'il a vraiment vu le film avant de lui faire un procès d'intention.

Reste qu'il s'agit d'un film de Michael Bay, très américain, avec la grosse artillerie et ces hommes, si forts, aux blagues douteuses - mais j'ai pensé au Fort Alamo, aux sentiments qu'on peut ressentir lorsqu'on est attaqué par des centaines d'hommes et qu'on doive se défendre avec si peu. Et j'ai aussi beaucoup aimé la réflexion autour de la présence de la CIA et de l'emploi de ces hommes, ex-militaires. Et j'ai été ravie de retrouver James Badge Dale.

Par contre, je dois avouer que John Krasinski n'a, malgré les muscles, sa voix rauque et son regard triste, pas le physique pour ce rôle. Je veux dire que son visage, malgré moi, est toujours associé à celui d'un type bien, sympa, rigolo et le voir ici en tant qu'ex-Marine ne marche pas pour moi.

Mon avis : 

13 mars 2017

Les figures de l'ombre

Il y a des histoires qui méritent d'être portées sur le grand écran, récemment celle des Loving que j'ai adorée et celle de ces trois femmes scientifiques américaines, restée trop longtemps dans l'ombre. J'ai eu la chance d'aller étudier dans un lycée américain en Floride, et de visiter Cap Caneveral, et d'assister, même de loin, au lancement d'une fusée. Pourtant, lors de ma visite, je n'ai jamais entendu parler de Katherine G.Johnson, de Dorothy Vaughan ou encore Mary Jackson. 

Et pourtant ces trois femmes noires américaines ont joué un rôle crucial dans la conquête spatiale. 1962. La NASA est installée à Langley, en Virginie. Les lois de ségrégation sont toujours en vigueur malgré les premiers mouvements pour les droits civils et les discours d'un certain Martin Luther King. 3 femmes se hâtent au travail lorsque leur voiture tombe en panne. Arrêtées par un policier blanc au bord de la route, les trois femmes sont nerveuses, mais lorsqu'elles lui disent travailler pour la NASA alors que la guerre froide fait rage, la réaction du policier, au départ plutôt malveillante, change du tout au tout, et les voilà escortées comme des stars jusqu'à leur travail. 

Ces trois amies sont des computer, traduction : des calculatrices. Elles sont toutes nées avec une machine à calculer dans la tête et l'armée américaine en a besoin. La NASA est en effet dirigée par cette dernière, qui mène ici une autre bataille avec leur ennemi suprême : l'URSS. Et les Soviétiques viennent d'infliger une sérieuse défaite aux Américains en envoyant dans l'espace le premier homme, Youri Gagarine. Le Président américain, J.F Kennedy exige que les Etats-Unis fassent de même. Mais envoyer un astronaute en orbite n'est pas une mince affaire. 



Hal Harrison (Kevin Costner) travaille sous la pression, il a chargé Paul Stafford (Jim Parsons), ingénieur en chef, de mener au plus vite les essais. Afin de contrôler l'ensemble des calculs, on lui a adressé Katherine (Taraji P.Henson), cette jeune femme est un génie des chiffres, mais c'est aussi la première femme noire à pousser la porte de cette salle ultra secrète. L'accueil qui lui est réservé, en particulier celui de Stafford est terrible. Mise à l'écart, on lui attribue sa propre cafetière (pour les gens de couleur) et la jeune femme doit parcourir chaque jour des kilomètres pour retourner aux seules toilettes femmes ouvertes aux femmes de couleur, dans un bâtiment qui leur est réservé. La scène est à la fois risible et pathétique et Harrison ne peut s'expliquer ces longues absences répétitives. Le tout finira en un énorme clash.

De son côté, Dorothy Vaughan (Octavia Spencer) assure les missions de responsable de l'unité des calculatrices, une vingtaine de femmes noires qui passent leur journée à calculer, sans en avoir le titre, ni le salaire. Malgré ses demandes répétées à sa supérieure, la très froide Vivian Mitchell (Kirsten Dunst), rien ne change. Sauf l'annonce de l'arrivée d'une machine révolutionnaire : IBM. Le premier ordinateur qui est censé remplacer toutes ces femmes. La machine est très attendue, car ce sont des milliers de calculs qui sont faits tous les jours, des milliers de projections afin de connaître avec précision la trajectoire dans l'espace de l'astronaute, John Glenn. Mais pour le moment, les techniciens sont incapables de la faire fonctionner, au grand dam de Harrison. Dorothy emprunte un livre sur ces drôle de machine et décide de s'y glisser en cachette dans la salle où trône cette énorme machine, prenant un risque énorme pour sa carrière.



Les essais ne sont en effet guère concluant, Mary Jackson (Janelle Monae), assiste le professeur chargé de la capsule qui doit protéger l'astronaute  : or à chaque entrée dans l'atmosphère, la fusée prend feu et surtout se désintègre. Jeune femme très intelligente, qui n'a pas la langue dans sa poche, Mary apprend qu'elle peut postuler pour être la première femme ingénieur spécialisée en aéronautique. Exceptée qu'il lui faut encore un diplôme, or les cours lui permettant de décrocher ce sésame sont donnés le soir dans un lycée réservé exclusivement aux blancs. Excédée par cette situation, Mary décide de porter son cas devant la justice.

Les trois femmes vont, malgré une pression énorme, le racisme et le sexisme ambiant, réussir à changer leurs vies, et celle de l'histoire spatiale américaine.

J'avoue, j'avais un peu peur de m'ennuyer pendant les deux heures et 28 minutes que durent le film, quelle erreur ! Malgré une construction assez classique, impossible de s'ennuyer. Comme les héros du film, on se prend aussi au jeu de la conquête spatiale, et même en ignorant tout des mathématiques, on se prend de passion pour ces jeunes femmes qui se donnent corps et âme à leur travail. A une époque où les femmes étaient encore supposées rester à la maison et élever leurs enfants, voici des femmes passionnées par leur métier, prêtes à y sacrifier une partie de leur vie personnelle, malgré les lois ségrégationnistes.


La bonne surprise du film, c'est de voir, que malgré les obstacles et les humiliations, ces femmes n'ont jamais abandonné et ont été reconnues pour leur talent et leur contribution inestimable à l'histoire américaine. 

L'autre plaisir du film, ce sont les acteurs - on ne s'ennuie pas une minute en compagnie de ces trois actrices,  j'ai adoré leur jeu et on sent le plaisir qu'elles ont eu à interpréter ces rôles. J'ai eu aussi beaucoup de plaisir à retrouver Kevin Costner dans le rôle de cet homme qui à l'époque a fait tomber quelques barrières et a reconnu le talent de ses femmes.

Les autres acteurs sont formidables comme Kirsten Dunst qui joue parfaitement le rôle de cette femme blanche, qui va apprendre à surpasser ses préjugés. Et puis Jim Parsons, notre Sheldon Cooper qui se transforme en cet homme machiste, raciste mais surtout jaloux du génie de Katherine.

L'autre bonne surprise du film c'est la présence de Mahershala Ali, que j'ignorais. Il était toujours aussi sexy.  Evidemment, on connaît aujourd'hui la fin heureuse de l'histoire et le réalisateur leur rend ici un hommage appuyé et nécessaire mais sans oublier pour autant de réaliser un bon film.

Ce n'est pas un film révolutionnaire, mais j'espère qu'il sera montré à toutes les petites filles, qu'importe leur couleur, juste pour leur dire, qu'elles ont le droit de rêver. Rien n'est impossible.

Mon avis : 


06 mars 2017

Lion

Je suis allée voir ce film, non pour l'histoire, non pour le pays, mais pour l'actrice Rooney Mara. J'adore cette actrice et j'avais donc vu qu'elle avait participé à ce film. Puis le film est sorti et a reçu de très bonnes critiques, une raison de plus de pousser la porte du cinéma. Et je n'ai pas regretté mon geste ! 

En premier lieu, je ne connais que de nom l'acteur Dev Patel. Je savais que l'acteur britannique avait été découvert avec une mini série anglaise et surtout son rôle dans Slumdog Millionnaire, que je n'ai pas vu. Pourquoi ? Parce que, comme j'en avais parlé précédemment dans mon blog, l'Inde ne m'attire absolument pas. J'ai déjà vu un film indien et pas mal de documentaires, des centaines de photos (amis passionnés par ce pays), et rien n'y fait. Mais revenons au film et à cette histoire !

1986. Saroo a 5 ans. Le petit garçon vit en Inde avec sa mère, son frère ainé (15 ans environ), Guddu et sa petite sœur Shekila. Sa mère les élève seule, ils sont extrêmement pauvres. Chaque jour, Guddu part ramasser des morceaux de charbon, tombés sur les rails des trains. Saroo veut absolument aider. La nuit, Guddu part chercher du charbon dans la gare de la ville d'à côté. C'est un exercice dangereux car les trains circulent encore mais Saroo insiste pour venir. Les deux garçons arrivent à la gare quand Saroo s'est déjà endormi dans les bras de son frère. Incapable de le réveiller, Guddu le laisse sur un banc du quai en lui faisant promettre de l'attendre. 

La nuit passe, le jour se lève et Saroo s'éveille. Guddu n'est plus là. Le petit garçon, perdu, monte dans un train vide et se rendort. Lorsqu'il se réveille quelques moments plus tard, le train est en marche. Le train, vide de passagers est en route pour Calcutta, dans la région du Bengale. Le train ne s'arrête jamais et le petit garçon est enfermé dans le wagon. Malgré ses cris, rien n'y fait. Il y a restera presque deux jours (on sait aujourd'hui qu'il a parcouru plus de 1 600 km). Arrivé à Calcutta, l'enfant est totalement déboussolé. Personne ne l'écoute et lorsqu'il demande un ticket pour Ganestalay, personne ne connaît le nom de ce village. De plus, Saroo ne parle pas le bengali, uniquement le hindi.



Très vite, l'enfant se retrouve seul et devient un enfant des rues, comme des milliers d'autres. Il parcourt les immenses zones de déchets, le long du fleuve, pas loin de la gare, à la recherche d'objets à revendre. Les mois passent quand il est finalement confié à la police. Saroo ne connaît ni le nom de sa mère et dans ce pays de plus de 790 millions d'habitants à l'époque, plus de 80 000 enfants disparaissent chaque année. 20 ans ont passé, Saroo a été adopté par une famille australienne, John (David Wenham) et Sue Brierley (Nicole Kidman). Élevé en Tasmanie par des parents très aimants, Saroo est très sportif et part poursuivre ses études à Melbourne. 

Arrivé dans une école (qui forme les managers d'hôtels), Saroo (Dev Patel) fait la connaissance de Lucy (Rooney Mara), une jeune américaine dont il tombe amoureux. Un soir, il est invité à une soirée organisée par une femme d'origine indienne - contrairement aux autres étudiants indiens, Saroo ne parle pas la langue et ne connaît pas la culture indienne. Mais lorsqu'il voit les plats, dont un en particulier, il est soudainement assailli par des images de son frère ainé, Guddu, l'appelant. Les images vont finir par l'envahir, tout son passé lui revient, le visage et la voix de sa mère, ses jeux et promenades avec Guddu. Saroo est déboussolé....



Que dire ? Rien de plus. Le film est assez classique dans son format, l'enfance puis sa rencontre avec Lucy, et les images de son enfance qui vont l'assaillir - et la fin, très belle et très émouvante. Où le film se distingue, c'est d'une part, par la photographie, magnifique, et les acteurs (Saroo enfant et adulte, et Lucy et Nicole Kidman), tous incroyables de justesse. Dev Patel occupe tout l'écran et ce n'est pas plus mal ! Comme l'acteur qui joue son rôle enfant. J'ai trouvé Nicole Kidman formidable en mère adoptive qui ne comprend pas l'attitude de ses fils (tous deux adoptés) mais les aime tels qu'ils sont. Je pense qu'ayant elle-même adopté des enfants, elle a du se remémorer ses premiers instants avec eux. Et puis forcément, j'ai adoré revoir sur grand écran, mon actrice chouchou, Rooney Mara, toujours aussi belle et photogénique. Un très joli rôle.

La réalisation est très soignée et la photographie est superbe, l'Inde, ses campagnes, le mouvement de la caméra, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film.

Une histoire très touchante, très émouvante, qui a réussi à m'embarquer pendant près de deux heures. J'ai été, comme à chaque fois, frappée par l'extrême pauvreté et toute la partie sur les enfants des rues est très émouvante et très dure à regarder.

J'ai versé quelques larmes à la fin, mais comment résister ? 

Mon avis :