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21 décembre 2018

My addictions of the week


Au menu: Bruce Springsteen on Broadway, Ellen DeGeneres avec son spectacle Relatable et la série Bodyguard... 3 cadeaux de Netlix pour fêter Noël ! 




Mes addictions télévisuelles



J'ai regardé avec plaisir le one-woman d'Ellen de Generes, Relatable, disponible sur Netflix. Cette dernière n'était pas remontée sur les planches depuis plus de quinze ans. Depuis qu'elle tient son propre talk-show quotidien. Pour ceux qui ignorent qui est Ellen, il est important de savoir qu'elle est née et a grandi en Louisiane, à la Nouvelle-Orléans. Qu'elle s'est lancée très jeune dans la comédie, seule femme à l'époque. Remarquée par le grand Johnny Carson, elle remporta même le titre "femme la plus drôle d'Amérique" alors qu'elle n'avait qu'un sketch en poche. Son succès lui permet de décrocher une série à son nom (Ellen), un sitcom qui fait les beaux jours des années 90. Mais un jour Ellen décide de sortir du placard et profite de sa notoriété pour faire sortir son personnage - qui tombe amoureux d'une personnage joué par Laura Dern. 
Nous sommes en 1996 et l'Amérique est sous le choc. Contrairement à ce qu'elle croyait, Ellen est très peu soutenue. Elle est invitée par Oprah Winfrey (qui joue le rôle de sa psy dans la série) mais cela ne suffit. Sa série est tout simplement annulée, et elle se retrouve au chômage pendant 3 ans. Laura Dern, actrice hétéro qui jouait sa petite amie est aussi punie, deux ans sans emploi. 

C'est grâce au courage d'une chaîne qui ose le pari de lui donner sa propre émission l'après-midi qu'Ellen retrouve le succès. Depuis, elle a créé un véritable empire, milliardaire elle promeut la bienveillance et les actes de charité. Elle invite des stars et des inconnus qui font le bien (souvent les professeurs des écoles pauvres) et leur remet des chèques. Elle a aussi épousé sa compagne, l'actrice australienne Portia de Rossi. 

Dans son talk-show, Ellen revient sur cette période violente de sa vie, la dépression qui a suivi - mais aussi les raison qui l'ont poussées, un jour, à sortir du placard. Son spectacle s'appelle "relatable" (être une personne à qui l'on peut s'identifier).  Devenue millionnaire, elle adore acheter, décorer et revendre de fabuleuses propriétés, et l'un de ses amis mettait en doute qu'avec sa fortune, elle pouvait de nouveau faire un one woman-show. J'ai beaucoup aimé le spectacle, j'aime son humour, son ironie - sa subtilité mais aussi le fait qu'elle est "toujours lesbienne" et fière de l'être, qu'elle ne regrette rien sauf peut-être l'absence de soutien d'autres comédiens à l'époque. Elle raconte des anecdotes où je me suis reconnue (la conduite, l'essayage de chaussures, nos petites obsessions...). 

* * *

J'ai également vu la série britannique Bodyguard le week-end dernier, toujours sur Netflix. La série est vraiment prenante. On y suit le parcours d'un ancien soldat, x, revenu avec un important stress post-traumatique, qui refuse d'être soigné. Résultat : sa femme l'a quitté et il le vit très mal. Lorsqu'on lui propose d'assurer le poste de garde-corps du Ministre de l'Intérieur anglais, il accepte même s'il ne partage pas les idées politiques de cette femme autoritaire et plutôt froide. Mais lorsque celle-ci est victime d'une tentative d'assassinat, les deux protagonistes se rapprochent, au point d'entamer une liaison. Parallèlement, X retrouve d'anciens soldats et découvrent que ceux-ci sont violemment opposés à la politique de la Ministre et pourraient être à l'origine de la tentative de meurtre. Lorsqu'il abat l'un d'eux, X cache à sa hiérarchie qu'il le connaît ....


Les acteurs, Richard Madden, en tête, sont excellents, comme son accent écossais. J'ai adoré XX, une actrice parfaite pour incarner cette femme. J'avoue que j'ai moins accroché à la fin, en premier parce que je les aimais beaucoup ensemble, du coup voilà et puis j'ai trouvé le dernier épisode trop rocambolesque. Un peu "too much", trop proche du James Bond ....
J'ai vu l'acteur principal déclarer  en interview qu'une suite était envisagée...  

J'envisage de regarder la nouvelle série avec Sandra Bullock, Bird Box dont j'ai vu hier la bande-annonce. Adapté du livre éponyme, elle fait peur apparemment mais j'aime l'actrice et quelques sensations fortes, pourquoi pas ? L'histoire est simple : ceux qui ont gardé les yeux ouverts ont perdu la vie. La solution ? Un refuge où Malorie (Sandra Bullock) doit emmener ses deux enfants, mais avec les yeux bandés.... Bon, apparemment les critiques sont bonnes (je me suis endormie plusieurs fois devant des films censés faire peur.... je ne suis pas très bonne cliente). 

Mes drogues musicales


Je ne vais passer par quatre chemins : je suis fan depuis l'âge de onze ans de Bruce Springsteen. Si je parle anglais, c'est grâce à lui. Alors quand j'ai su que Netflix allait diffuser un concert qu'il a lui-même produit, j'étais aux anges. 
Me voilà donc partie pour deux heures de bonheur. Plongée dans le noir, sous un plaid, me voilà en compagnie du Boss - seul sur scène, une guitare, un piano et son harmonica. 

Le musicien nous raconte sa vie, illustrée par ses plus grands titres. Bruce est une légende, ses textes sont magnifiques - il a toujours écrit sur l'Amérique des gens simples, des couches populaires. Son père travaillait à l'usine, sa mère secrétaire juridique. Une vie dans une petite ville du New Jersey, l'église, l'école qu'il détestait. L'usine, il n'ira pas. D'ailleurs, il avoue pas mal de choses dans ce spectacle mémoire : il n'y a jamais mis les pieds, il n'a jamais travaillé plus de 5 jours d'affilée, et pourtant il écrit sur nous. Il n'avait pas son permis quand il a traversé l'Amérique ou quand il a écrit Racing in the streets.... 

Mais le Boss a été profondément marqué par son enfance, il raconte son père, sa mère, sa jeunesse, ses premiers pas de musicien, ses rencontres musicales. Ceux qui ne le connaisse pas risque de parfois se sentir perdu, d'autres de trouver le temps long mais celui qui voulait être un "compagnon de chemin" l'a été pour moi. Depuis mes onze ans, du coup, j'ai été très émue de la voir ainsi se livrer et j'ai versé ma larme en l'écoutant parler de Clarence. The Big Man
Clarence était le saxophoniste du E.Street Band, le groupe de Bruce et l'un de ses meilleurs amis, une amitié qui va au-delà du temps (il dit continuer à lui parler) et moi, j'adorais les solos de Clarence, j'écoutais Independence Day en boucle pour l'entendre du coup oui, j'ai versé ma larme ! Ses reprises sont magnifiques, je garde celle de Tom Joad en tête. 

Un moment magique. Un moment parfait en ces temps difficiles. Un superbe cadeau de Noël ! 

2 commentaires:

  1. ah super pour le spectacle d'Ellen deGeneres ! je l'apprécie beaucoup et je ne savais pas que son coming out avait eu un tel impact négatif sur sa carrière! je me souviens de sa série, elle passait sur RTL9 quand j'étais ado, et d'ailleurs je me souviens de l'épisode où elle fait son coming out auprès de sa famille

    J'ai peu regardé Netflix ces derniers temps, j'ai eu peu de temps avec le déménagement, et j'ai regardé L'Amie Prodigieuse sur C+. J'avais bien envie de regarder Bird Box et Roma, et je note Bodyguard.

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  2. Oui tu as du être bien occupée ! moi j'ai au contraire pas mal regardé par rapport à mon rythme cette année LOL je te conseille le spectacle d'Ellen et je vais aussi voir Bird Box et Roma.
    Bonnes fêtes !

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