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06 août 2011

Super 8

J'avais très envie d'aller voir ce film, en souvenir de tous ces films qui ont marqué mon enfance, et je ne le regrette pas. J.J Abrams, le papa de Lost et producteur de Cloverfield (que je n'ai pas vu, ou je ne m'en souviens pas) a écrit et réalisé ce film comme un hommage à son enfance, où il passait tout son temps à réaliser des films de zombies avec ses copains, gamin rêveur qui a eu la chance d'être un jour repéré par son maitre, Steven Spielberg. Car en voyant le film, il est impossible de ne pas penser à Spielberg.

Le réalisateur a donc choisi de situer l'histoire en 1979, époque où les caméras Super 8 permettaient à de jeunes garçons de se rêver réalisateurs et de séduire les filles.

Le pitch ? Lilian, petite ville d'Ohio (ville fictive) est le théâtre de tournages de films de zombies via une caméra Super 8 par un groupe de pré-ados : Joe (Joel Courtney), le doux rêveur et maquilleur, Charles (Riley Griffiths) le réalisateur dictateur, Preston (Zach Mills) lumière et son, Martin (Gabriel Basso) acteur, et Cary (Ryan Lee), l'obsédé des explosifs. Les garçons réussissent à persuader la jolie Alice (Elle Fanning) de jouer dans leur film, l'épouse de Martin,  et de les conduire dans une petite gare isolée à minuit afin de tourner plus de scènes. Alors qu'ils répètent le tournage d'une scène entre Martin et Alice, les ados voient un train arriver au loin et décident de l'inclure dans leur scène pour lui apporter du réalisme.
Joe, Cary à la caméra et Charles le réalisateur hurlant

Mais alors que les jeunes acteurs sont obligés d'élever la voix, Joe remarque des phares de voiture fonçant droit sur l'avant du train. Une énorme collision s'en suit, et les gamins doivent s'échapper pour échapper à la mort. Une vingtaine de wagons viennent se casser, s'envoler, et exploser au-dessus de leur tête détruisant tout sur leur passage. Les gamins s'en sortent miraculeusement, lorsqu'ils entendent un drôle de bruit, en s'approchant d'un wagon, ils découvrent des tonnes de cubes de formes étranges répandus sur le sol, Joe en ramasse un. Ils trouvent la voiture et leur professeur de biologie à l'intérieur, celui-ci encore vivant, les avertis de ne jamais rien dire sur ce qu'ils ont vu et lorsque l'armée arrive sur les lieux, les ados arrivent à s'échapper. Mais pour un temps seulement, car leur ville va être bientôt le lieu d'étranges phénomènes.

Ça vous dit quelque chose ? Plusieurs films me sont venus à l'esprit, il faut dire que j'ai grandi avec les films de Spielberg : Rencontre du Troisième Type, E.T et les Goonies. Et pour moi, Super 8 est un mélange des trois, ajoutez-y les effets spéciaux modernes et vous y êtes. Mais ce n'est pas une remarque négative de ma part, bien au contraire. Je suis fan de ces trois films, et j'ai beaucoup aimé me retrouver de nouveau dans la peau d'une pré ado, à qui une histoire extraordinaire arriverait et où l'amitié et l'amour seraient des pièces pivots dans l'histoire.

Le tournage du film de zombies

J.J Abrams n'a d'ailleurs pas cherché à cacher l'influence de Spielberg sur ce film, car lui aussi a grandi en regardant ces films. L'action en 1979 apporte une touche de nostalgie d'un temps passé, où les enfants ne jouaient pas encore aux jeux vidéos ou restaient scotchés des heures devant un écran (télé ou ordi). Ils sortaient et s'inventaient des mondes imaginaires. Celui des zombies était très à la mode (les années 80 ont vu les Freddy, Massacre à la tronçonneuse, etc. envahir le grand écran).  J.J Abrams réussit donc à nous entrainer dans les aventures de ces 6 gamins qui vont devoir affronter leurs plus grandes craintes mais également apprendre à se soutenir les uns et les autres. Alors que des phénomènes inexpliqués commencent à envahir la petite ville de Lilian, les gamins continuent de tourner leur film coûte que coûte, contre l'avis même de leurs parents.


Côté acteurs, le réalisateur a choisi des jeunes acteurs inconnus, excepté pour la très jolie Elle Fanning, toujours aussi douée - d'ailleurs, vu qu'elle joue une actrice dans le film, elle montre en quelques scènes son talent naturel (elle peut faire pleurer qui elle veut), le jeune Joel Courtney est adorable et le tyrannique Riley Griffiths est excellent. Je ne veux pas oublier le jeune Cary, le fana d'explosifs qui se trimballe toujours avec un sac à dos remplis de feux d'artifices ou de bâtons fait maison. Enfin, on reconnaît Noah Emmerich qui joue ici le méchant Colonnel Nelec, et Kyle Chandler célèbre acteur de séries, qui interprète le père de Joe, shériff adjoint de Lilian, dépassé par les évènements.



Côté scénario, on suit avec plaisir l'histoire même si on a souvent, adulte, un sentiment de déjà vu mais jamais on ne s'ennuie. Les critiques reprochent au réalisateur d'avoir fait un copier-coller de Cloverfield, que je n'ai pas vu.  En effet, lors de la première partie du film, les phénomènes restent étranges et personne n'a encore vu la "chose". Elle apparaît finalement sur le film super 8 réalisé le soir de l'accident du train. Cette bête détruit tout sur son passage et enlève les citoyens. Ainsi, lors de la deuxième partie du film, on assiste au combat entre elle et les militaires, et les critiques ont reproché que ce déroulement est identique à Cloverfield


J'ai donc passé un excellent moment, même si en rédigeant ce billet, je ne peux que revoir ce film comme un sorte d'hommage remplis de clins d’œil à d'autres films, les petits cubes me font penser à E.T ou comme lorsque les gamins sautent sur leurs vélos, ou sortent en cachette la nuit. Lorsque Joe entre en contact avec l'extraterrestre, impossible de ne pas penser à E.T et Rencontre du Troisième Type (avec toujours l'invasion des militaires et leur folie du secret). Enfin, j'ai même pensé à Disctrict 9, film que j'ai beaucoup aimé, et même à Predator (rassurez-vous pas de Schwarzi dans le film) pour le physique ingrat de la bête.

J'ai pour ma part surtout apprécié le clin d’œil aux Goonies - une véritable épopée, où les gosses se sentent parfois abandonnés par leurs parents mais trouvent soutien et amour auprès de leurs copains et sont prêts à affronter le pire pour les défendre. Bizarrement, j'ai l'impression qu'il est difficile de tourner ce genre de films à notre époque, les gamins paraissant plus égoïstes et isolés qu'autrefois, seuls dans leurs chambres devant leur ordi ou playstation. Est-ce pour cela que j'aime tant les Goonies ? Et que j'ai vraiment apprécié Super 8 ?

Oui - on passe un excellent moment, donc allez le voir, je pense même retourner le voir, car oui j'ai beaucoup aimé, même si le scénario peut être prévisible, la bande son est géniale (Oh Sharona ...), les gamins super attachants, et le générique de fin est très drôle. Oui : le générique de fin - surtout ne vous levez pas ! Si vous voulez voir l'autre film du film, tourné lui avec du Super 8.

14 avril 2011

Dans vos salles cet été


Cannes 2011 aura lieu du 11 a 22 mais prochain.  Je serai de retour en France le 13, j'aime suivre le Festival de Cannes, même si parfois je suis déçue de devoir attendre plusieurs mois avant de découvrir les films dans ma ville. L'édition 2011 va ainsi offrir le dernier film de Woody Allen "Midnight in Paris" mais surtout le très attendu (par Bibi) : "The Tree of Life" du génialissime Terrence Malick, auquel j'ai déjà rendu hommage. J'ai enfin vu la bande-annonce sur grand écran, la musique est sublime. Brad Pitt aussi, les enfants aussi, Sean Penn également, mais je m'égare.

J'adore l'affiche de cette année, car Faye Dunaway est une de mes cinq actrices préférées (faut que je réfléchisse aux 4 autres...) Cette photo date de 1970, par Jerry Schatzberg, alors petit ami de l'actrice (et futur vainqueur de la Palme en 1973). Faye Dunaway sera présente lors du festival, ainsi que Schatzberg.

Autre information, Sidney Lumet, directeur américain nous a quitté. Il avait réalisé une cinquantaine de films dont de grands classiques, qui m'ont marqué adolescente : "12 hommes en colère", "Serpico", "Un après-midi de chien", "L'homme à la peau de serpent", "Le verdict" (rediffusé jeudi soir sur Direct Star en deuxième partie de soirée) et dans les années 80 "Family business". 


Comme pour beaucoup de personnes, "12 hommes en colère" m'a beaucoup marqué - pas uniquement par l'excellent scénario : un huit-clos parfait pour créer une tension palpable d'où personne ne peut s'échapper mais aussi par le talent d'un seul homme Henry Fonda. Bizarrement, j'ai peu de souvenirs de cet acteur américain au cinéma, mais ils sont tous marquants ! Dans des rôles de méchants : dans "Il était une fois dans l'Ouest" (souvenez-vous de l'harmonica, de Charles Bronson) et dans "Le massacre de Fort Apache" où il joue un homme arrogant et assoiffé de sang. Puis celui d'un vieil homme (mes souvenirs sont flous) dans 'La maison du lac", un de ses derniers rôles qui lui permit enfin de ravir la fameuse statuette dorée. 


J'ai commencé à parler de mes films préférés lorsque j'étais enfant, et j'avais mentionné Steven Spielberg, à quel point j'avais aimé ses premiers films comme directeur, comme "E.T" ou "L'empire du soleil" ou 'Rencontre du troisième type" et toutes ses productions : "Gremlins", "Les Goonies", 'L'aventure intérieure".  Son obsession pour l'existence des petits hommes verts (ajoutez-y "Always") avait chez moi trouvé une oreille attentive et son choix de mettre en avant les enfants et leur générosité. Bref, tout cela me manquait, mais apparemment Sir Spielberg m'a entendu !

Voici sa dernière production, "Super 8" qui réunit action, petits hommes verts et gosses aventuriers en herbe, sortie prévue le 3 août  - voir ce fameux logo d'Amblin me procure déjà des frissons ..




"Every secret comes with a price ..."
 

Enfin, un thriller "The debt" (traduit bizarrement L'Affaire Rachel Singer) que j'ai hâte de voir ! Un casting parfait : Sam Worthington, Jessica Chastain (déjà dans "The tree", la révélation féminine de 2011 qui fera bientôt la couverture de beaucoup de magazines), Helen Mirren et Tom Wilkinson. L'histoire commence en 1965 lorsque trois jeunes agents du Mossad sont envoyés en mission secrète pour capturer et tuer un criminel de guerre nazi. Mais trente ans plus tard, un homme fait surface en Ukraine en déclarant être ce fameux Nazi, forçant l'équipe à partir de nouveau en mission.
Sortie prévue le 15 juin.


Enfin, une petite comédie sympathique "Larry Crowne" avec Tom Hanks et Julia Roberts. J'avoue que j'ai déjà tendance à juger le film puisque la bande-annonce a encore le don de raconter pratiquement tout le film, je ne sais plus le nombre de bande-annonces qui m'ont définitivement donné envie de ne PAS voir le film en racontant toute l'histoire de A à Z. Je ne pense pas que ce soit le rôle d'une bande-annonce.
Sa sortie est prévue le 6 juillet en France. Donc vous avez le temps ! C'est en la voyant que j'ai réalisé que je n'avais pas vu M.Hanks depuis un bout de temps au cinéma, et pour Julia itou.