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16 septembre 2013

Sir Jeff Bridges

Moi qui aime tant le cinéma, je parle finalement assez peu des acteurs que j'aime. J'ai rendu hommage à des actrices (Meryl Streep, Claire Danes, Jessica Chastain) mais pas encore à un seul homme. Alors, pour commencer, commençons bien : avec Sir Jeff Bridges. 

Sir, oui - si Sean Connery a été adoubé par la Reine d'Angleterre, Jeff Bridges mérite tout autant ce titre pour son immense carrière. Et autre point commun avec l'acteur écossais, il vieillit comme du bon vin ! 

Mon histoire d'amour avec Jeffrey Leon Bridges commence il y a très longtemps, j'étais adolescente lorsque j'ai vu à la télévision un film datant de 1974 avec Clint Eastwood et un jeune acteur fougueux, désinvolte et incroyablement sexy , Jeff Bridges. Il vole la vedette à la star américaine. Le film en question, l'Arnaqueur raconte l'histoire de deux braqueurs embarqués dans un road-movie déjanté avec au volant Thunderbold (Eastwood), flanqué d'un jeune fou, répondant au doux nom de Lightfoot (il boite).

 
Il enchaine par la suite les films avec plus ou moins de succès : il est Kevin  Flynn, créateur de jeux vidéos dans le premier volet de Tron puis extraterrestre dans Starman (avec son sourire toujours aussi désarmant). Fan de musique, il endosse le costume de jazzman dans Suzie et les Baker Boys, il y retrouve son frère aîné Beau et la sublime Michelle Pfeiffer, puis se transforme en flic alcoolique dans 8 Millions way to die où il tente de sauver une autre naufragée. 

Jeff est un enfant de la balle et a fait ses premiers pas devant la caméra. Né le 4 décembre 1949 à Los Angeles de parents acteurs (son père Lloyd Bridges à la longue carrière reste aujourd'hui connu pour ses rôles dans les comédies Hot Shots et Y-a-t-il un pilote). Jeff suit les mêmes traces que son frère ainé, Beau, également acteur (mais avouons-le, nettement moins sexy). 

Contrairement à d'autres "fils de", il part à New York suivre des cours, tout en s'engageant comme réserviste dans les gardes-côtes et commence à enchainer les petits rôles. La chance lui sourit l'année de ses 22 ans lorsqu'il est nominé aux Oscars comme Meilleur second rôle, il finira par remporter la fameuse statuette près de quarante années plus tard. Il enchaine alors pas mal de films, surtout dans les années 80. L'homme aux multi facettes mène parallèlement une vie rangée, et se passionne pour la photographie (il a publié un livre de photos sur les tournages de ses films) et la musique. Il vient d'ailleurs de sortir un album. 

Les années 80-90 nous valent de retrouver ce parfait charmeur dans des rôles très diversifiés, son talent est reconnu avec The Fisher King, réalisé par Terry Gilliam, avec Robin Williams, et son interprétation du Dude de frères Coen dans The Big Lebowski devient culte. Déjà adoubé par le public, il obtient la faveur des critiques pour son interprétation dans Fearless en 1993 (État second), l'une des journalistes écrit à son sujet : "il est probablement l'acteur le plus naturel et le moins soucieux de son image qu'il n'ait jamais existé". Je me souviens bien de ce film où il interprétait un homme qui survit à un crash aérien et se croit soudainement immortel. A noter que le rôle dont il se dit cependant le plus proche est étrangement celui du Dude.


Le succès critique n'est jamais loin, son talent est de nouveau reconnu pour son interprétation dans l'excellent The Contender (Manipulations) en 2000. Jeff Bridges n'appartient à aucune caste, il est éclectique et peut jouer sur tous les registres, on le retrouve ainsi jouant un méchant dans Iron Man, endosser à nouveau le rôle de Flynn dans Tron, the legacy (près de 30 ans après), retrouver les frères Coen pour un rôle de vieux cowboy bourru dans True Grit.

Il remporte enfin la fameuse statuette en 2009 avec Crazy Heart - en interprétant un chanteur de country devenu alcoolique : Otis "Bad" Blake. Ce dernier enchaine les mini concerts dans des bars lorsqu'il croise une jeune journaliste avec qui il va entamer une histoire et retrouver peu à peu le chemin du succès. Jeff Bridges prouve tout son talent dans ce film et peut enfin mettre en avant son don pour la musique.

Bridges est dorénavant une figure incontournable du cinéma américain, il aime le cinéma - tout le cinéma.  J'aime sa désinvolture, sa légèreté, son sourire, son humilité et son humour. N'est-il pas actuellement celui qui danse avec Stephen Colbert sur Get Lucky des Daft Punk ? J'aime son côté rassurant, il me calme, m'apaise - j'aime le suivre dans ses aventures, je n'ai jamais peur à ses côtés !
(NB : si je l'avais connu quand il avait l'âge de cette dernière photo...soupir)

13 février 2011

Tron Legacy

J'ai enfin vu "Tron, l'héritage" (Tron Legacy) ! J'attendais ce moment depuis des mois, ma moitié geekette étant toute excitée à l'idée de replonger dans la "Grille" (the grid) et retrouver Kevin Flynn (Jeff Bridges). Et je n'ai pas été déçue !

Attention ! Le scénario est tellement prévisible (le père retrouve son fils et forcément il y sera question de sacrifice pour sauver le monde) - donc ne pas chercher à analyser l'histoire, il faut juste accepter de se laisser embarquer dans ce voyage numérique, et d'apprécier la technologie : la meilleure utilisation 3D - les scènes de combats (à moto) sont exceptionnelles, la musique de Daft Punk envoutante : un trip de 2h08 dans le meilleur night club au monde ! Daft Punk a tout à fait assuré et j'ai en plus apprécié de revoir, un de mes acteurs préférés, Jeff Bridges remonter la machine du temps, pour avoir de nouveau 35 ans.

Si vous n'aimez pas les histoires de geek, de monde parallèle, d'univers numérique, de combats entre l'homme et la machine, alors passez votre chemin mais si vous voulez vous éclater pendant deux heures, foncez ! Un super moment de détente, avec un casting impeccable. Le choix de mettre en avant un acteur presque inconnu, Garrett Hedlund, dans le rôle du fils prodigue Sean Flynn (la première scène du film est époustouflante, la course poursuite à moto dans notre monde) était très judicieux. Je me suis retrouvée projetée dans le temps lorsque Sean retourne dans la salle de jeux de son père, fermée depuis sa disparition, il y a 20 ans. Lorsqu'il enclenche la lumière et que toutes les machines clignotent, c'est le trip assuré -  seule exception à Daft Punk, on replonge direct dans les 80's avec la voix envoutante d'Annie Lennox. Tout y est. Et la suite est géniale.



La prestation de Jeff Bridges, qui a accepté le rôle car il était curieux d'avoir à nouveau 20 ans de moins (Clu 2.0) a tenu toutes ses promesses. Il est rare de voir la suite d'un film tournée plus de 25 ans plus tard ! C'est là que les progrès cinématographiques sont impressionnants, en plus de la 3D. Les scénaristes ont eu la bonne idée d'engager Bruce Boxleitner (spécialiste des séries télé des années 80) pour le rôle d'Alan Bradley/ Tron, on le voit également jeune. Je n'ai pu retenir un sourire en voyant ce clin d'œil aux années 80.

Sean Flynn and Quorra (Garrett Hedlund et Olivia Wilde)

Enfin, j'ai noté une Quorra sexy interprétée par une autre actrice de série Olivia Wilde (surtout dans la scène finale, le monde actuel lui va bien) et une interprétation (je ne le savais pas) très drôle de James Frain, transfuge des Tudors (Thomas Cromwell).

Petite anecdote amusante dans le film lorsque Quorra exlique quel est son auteur préféré : le plus génial des Nantais est cité deux fois, Jules Verne

Voilà, la seule envie que j'ai eu en quittant la salle de cinéma, était de retourner voir le film une deuxième fois ! Apparemment même les critiques assassins du vendredi soir sur Canal Plus, surtout ce cher Xavier Le Herpeur (Cinélive) qui d'habitude a une sainte horreur des films sans scénario ont tous adoré (il le préfère même à Black Swan, c'est tout dire). Il a adoré être embarqué dans cette odyssée, comme moi, sans doute a-t-il eu l'impression d'avoir à nouveau douze ans ?

Le plus moderne des Disney (même le château de la Princesse y passe) et surtout un film de divertissement pur et dur (entertainment) qui ne cherche pas à être autre chose, et c'est ce que j'ai réellement apprécié.  Pour moi, ce film a tenu toutes ses promesses, et j'avais vraiment la pêche en sortant de la salle.

Je vous laisse avec l'extrait musical officiel du film et la géniale musique des Daft Punk - je ne le répèterai pas assez mais le film est absolument à voir en 3D et sur grand écran, avec la musique à fond dans les oreilles ;-)


Daft Punk dans son propre rôle