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01 avril 2014

Her

2h06 en compagnie de Joaquin Phoenix - que demander de plus ? Si vous doutiez du talent de l'acteur américain, je vous invite à aller le retrouver dans Her le dernier film réalisé et écrit par Spike Jonze. Le film a fait peu de bruit, si ce n'est aux Golden Globes, puis aux Oscars, où l'on mentionné la performance de l'acteur américain et l'histoire folle écrite par Spike Jonze.

Je ne le cacherai pas : j'ai été emportée, émotionnellement et visuellement par cette histoire. Celle de Théodore (Joaquin), perdu dans la ville des Anges qui occupe, dans un futur proche, un job assez spécial : écrivain public mais de lettres et missives d'amour. Il occupe ses journées à remercier une épouse pour leur cinquante années de mariage ou féliciter son fils pour sa réussite aux examens.

Le soir, il s'enferme chez lui, dépressif depuis le départ de son épouse Catherine (Rooney Mara) après huit ans de mariage, il trouve refuge devant des jeux vidéos en 3D dans son salon. Sa vie est morose et routinière. 

C'est alors qu'il découvre un nouveau système d'exploitation "OS1" pour son ordinateur. Ce dernier est le premier système dit intelligent qui sous la voix suave de Samantha (Scarlett Johansson) entre dans la vie de Theodore pour ne plus la quitter. Dès lors l'écrivain public ne peut faire un pas sans elle et il finit par tomber rapidement amoureux d'elle. Qui est Samantha ? Un système d'exploitation qui prend la forme d'un petit livret de poche, muni d'une caméra et d'un appareil auditif discret. 


Spike Jonze est un génie - il réussit en premier à recréer un Los Angeles à la fois contemporain et moderne, où les habitants se croisent sans se parler, absorbés par leurs vies virtuelles. Car rapidement l'OS1 envahit la population mais Theodore lui ne voit que  Samantha. Il sort à nouveau, sourit, s'amuse et vit une histoire d'amour avec un système d'exploitation. Évidemment, cette situation lui pose question - si elle est acceptée par ses amis, et ses collègues (ce qui nous ramène à un Los Angeles futur), son ex-femme Catherine lui rappelle soudainement l'importance du contact, du toucher, du goût. Un amour virtuel où le contact physique disparaît.  De son côté, Samantha ne cesse de se développer et commence sa recherche du "corps".

Je ne peux pas en dire plus, sinon que ce je vous raconte doit vous sembler étrange - pourtant, en tant que spectateur, j'ai été rapidement emportée dans ce monde au goût acidulé, où tout est aseptisé : du choix des couleurs, des pantalons taille haute pour les hommes, du retour de la moustache et des couleurs pastels qui dominent la décoration d'intérieur identique chez tous les personnages (un style très scandinave qui parodie ici le monde contemporain et la perversité de la mondialisation). La parabole avec la solitude humaine de ce futur nous ramène à notre société d’aujourd’hui, où on le sait déjà, les gens seuls sont dans les métropoles.



A part deux ou trois rencontres, dont un rendez-vous galant avec une Olivia Wilde désespérée, des soirées avec sa voisine et amie, interprétée avec talent par Amy Adams, et les souvenirs avec Catherine, Theodore navigue de son bureau à son travail sans contact. Le spectateur est en permanence avec lui, le film gravite autour de son personnage, on vit à travers lui - 2h06 de présence de cet acteur, qui seul chez lui, parlant à cette voix féminine, doit interpréter toutes les émotions sans jamais pouvoir toucher ou voir sa partenaire.  Je salue ici a performance de Joaquin Phoenix - que dire de ce regard, cette esquisse de sourire qui vous fend le cœur ? 

Rooney Mara, que j'adore et dont je vous bassine à chaque apparition montre encore une nouvelle fois son talent - les flashbacks de leur amour disparu sont magnifiques. Je ne me lasse pas de la voir au cinéma, je la trouve à la fois gracile, fébrile, et en même temps forte. Bref, le casting est parfait. Spike Jonze glisse ci et là des notes d'humour, on rit tout au long du film comme à chaque apparition du collègue de Theodore, un Chris Pratt magnifiquement enlaidi. Le spectateur sourit et pâtit de la solitude du héros.



Quelle chance d'être allée voir ce film, un petit bijou - le seul bémol (je me demande s'il n'a pas été voulu par le réalisateur) c'est le ton mielleux de la voix de Samantha (Scarlett Johansson) qui à la fin du film m'a passablement énervé. Si j'ai trouvé assez amusant de l'entendre à nouveau minauder, comme dans Don Jon - j'ai eu, à nouveau, très envie de lui filer une baffe !

A noter également la place prépondérante dans le film de la ville de Los Angeles, filmée ici avec amour - la lumière est sublime. Côté réalisation, rien à redire, je n'ai pas trouvé de temps long. Les petites touches d'humour (comme le petit personnage du jeu vidéo) sont présentes tout au long du film qui ne vire jamais dans le drame, mais reste subtilement mélancolique. Tout a été minutieusement préparé et le résultat est là, un vrai coup de cœur !  


Mon avis :


13 février 2011

Tron Legacy

J'ai enfin vu "Tron, l'héritage" (Tron Legacy) ! J'attendais ce moment depuis des mois, ma moitié geekette étant toute excitée à l'idée de replonger dans la "Grille" (the grid) et retrouver Kevin Flynn (Jeff Bridges). Et je n'ai pas été déçue !

Attention ! Le scénario est tellement prévisible (le père retrouve son fils et forcément il y sera question de sacrifice pour sauver le monde) - donc ne pas chercher à analyser l'histoire, il faut juste accepter de se laisser embarquer dans ce voyage numérique, et d'apprécier la technologie : la meilleure utilisation 3D - les scènes de combats (à moto) sont exceptionnelles, la musique de Daft Punk envoutante : un trip de 2h08 dans le meilleur night club au monde ! Daft Punk a tout à fait assuré et j'ai en plus apprécié de revoir, un de mes acteurs préférés, Jeff Bridges remonter la machine du temps, pour avoir de nouveau 35 ans.

Si vous n'aimez pas les histoires de geek, de monde parallèle, d'univers numérique, de combats entre l'homme et la machine, alors passez votre chemin mais si vous voulez vous éclater pendant deux heures, foncez ! Un super moment de détente, avec un casting impeccable. Le choix de mettre en avant un acteur presque inconnu, Garrett Hedlund, dans le rôle du fils prodigue Sean Flynn (la première scène du film est époustouflante, la course poursuite à moto dans notre monde) était très judicieux. Je me suis retrouvée projetée dans le temps lorsque Sean retourne dans la salle de jeux de son père, fermée depuis sa disparition, il y a 20 ans. Lorsqu'il enclenche la lumière et que toutes les machines clignotent, c'est le trip assuré -  seule exception à Daft Punk, on replonge direct dans les 80's avec la voix envoutante d'Annie Lennox. Tout y est. Et la suite est géniale.



La prestation de Jeff Bridges, qui a accepté le rôle car il était curieux d'avoir à nouveau 20 ans de moins (Clu 2.0) a tenu toutes ses promesses. Il est rare de voir la suite d'un film tournée plus de 25 ans plus tard ! C'est là que les progrès cinématographiques sont impressionnants, en plus de la 3D. Les scénaristes ont eu la bonne idée d'engager Bruce Boxleitner (spécialiste des séries télé des années 80) pour le rôle d'Alan Bradley/ Tron, on le voit également jeune. Je n'ai pu retenir un sourire en voyant ce clin d'œil aux années 80.

Sean Flynn and Quorra (Garrett Hedlund et Olivia Wilde)

Enfin, j'ai noté une Quorra sexy interprétée par une autre actrice de série Olivia Wilde (surtout dans la scène finale, le monde actuel lui va bien) et une interprétation (je ne le savais pas) très drôle de James Frain, transfuge des Tudors (Thomas Cromwell).

Petite anecdote amusante dans le film lorsque Quorra exlique quel est son auteur préféré : le plus génial des Nantais est cité deux fois, Jules Verne

Voilà, la seule envie que j'ai eu en quittant la salle de cinéma, était de retourner voir le film une deuxième fois ! Apparemment même les critiques assassins du vendredi soir sur Canal Plus, surtout ce cher Xavier Le Herpeur (Cinélive) qui d'habitude a une sainte horreur des films sans scénario ont tous adoré (il le préfère même à Black Swan, c'est tout dire). Il a adoré être embarqué dans cette odyssée, comme moi, sans doute a-t-il eu l'impression d'avoir à nouveau douze ans ?

Le plus moderne des Disney (même le château de la Princesse y passe) et surtout un film de divertissement pur et dur (entertainment) qui ne cherche pas à être autre chose, et c'est ce que j'ai réellement apprécié.  Pour moi, ce film a tenu toutes ses promesses, et j'avais vraiment la pêche en sortant de la salle.

Je vous laisse avec l'extrait musical officiel du film et la géniale musique des Daft Punk - je ne le répèterai pas assez mais le film est absolument à voir en 3D et sur grand écran, avec la musique à fond dans les oreilles ;-)


Daft Punk dans son propre rôle

21 novembre 2010

Dans vos salles prochainement (2011)

Ma famille attend ma liste de cadeaux pour Noël, moi je me dis que ces cadeaux-là seront, je l'espère, prochainement disponibles dans toutes les bonnes salles de cinéma de la métropole. Aujourd'hui, je n'ai pas eu l'énergie d'aller au cinéma (je me rattrape sur canal +) mais j'en ai profité pour aller regarder quelques bande-annonces des films à venir.
La plupart sont attendus pour les vacances de Noël aux Etats-Unis, j'imagine que nous devrons patienter un peu plus longtemps. Mais qu'importe !

Pour info, j'ai sélectionné les bandes-annonces pour ce billet, j'en ai vu beaucoup plus. Un constat s'impose, les américains adaptent à nouveau toutes les vieilles séries télévisées inspirées elles-mêmes de vieux comics. Ils font également des remake de leurs propres films ou des nôtres (exemple : le diner des cons, un remake apparemment complètement raté). Très peu semblent donc sortis de leur imagination, excepté pour Animal Kingdom.

Plus je regarde les films des frères Coen, plus j'ai l'impression d'avoir à nouveau 7 ans, et rester le dimanche soir regarder le western diffusé dans l'émission d'Eddy Mitchell "La Dernière séance". J'ai grandi avec les cowboys et les indiens, les shérifs et les hors-la-loi et apparemment ce fut le cas d'Ethan et Joël.

Leur dernier opus "True grit" est un remake d'un ancien western avec John Wayne. Je crois même qu'il a remporté un oscar pour son rôle.

Il raconte l'histoire d'une jeune fermière Mattie Ross, dont le père vient d'être assassiné et qui choisit d'engager le plus dur des US Marshal "a man with true grit" (un mec qui en a, du cran) Reuben J. "Rooster" Cogburn - interprété par un de mes acteurs préférés, Jeff Bridges. Elle décide de l'accompagner (Rooster étant un alcoolique notoire) et s'adjoint l'aide d'un Texas Ranger  nommé "La Boeuf" (les Coen ont toujours beaucoup d'humour) joué par Matt Damon, moustachu et qui imite parfaitement la voix et l'accent de Matthew McConaughey ! *



Je ne m'ennuie jamais devant le film des frères Coen. J'irai donc le voir avec plaisir.
(*amis de longue date, ils ont partagé un appart ensemble, cf. cette vidéo où Matt l'imite, ça ressemble à deux gouttes d'eau à sa voix dans le film).


Autre film qu'il sera pratiquement impossible d'ignorer mais dont la bande-annonce a suffi de me convaincre. On y retrouve Jeff Bridges  et Olivia Wilde (N°13 dans Dr House) et dans le rôle du héros un acteur presque inconnu (tant mieux) Garrett Hedlund. Il s'agit bien évidemment de Tron, the legacy.  "Tron, l'héritage" est la suite du premier volet sorti en 1982. Tous les geek sautent de joie !!  Je me souviens particulièrement de la scène de la course à motos. Cette fois-ci, les effets spéciaux modernes devraient apporter un sacré coup de jeune à l'histoire et la musique de Daft Punk nous entraîner dans ce monde virtuel avec plaisir.

Dois-je rappeler l'histoire ? Kevin Flynn, créateur de jeux vidéos a été entraîné à l'intérieur de l'un de ces jeux, en laissant son fils orphelin. 25 ans plus tard, son fils Sam décide de le retrouver et se retrouve à son tour entraîné dans ce monde virtuel, ensemble ils devront lutter contre le MCP (ordinateur ayant pris le contrôle) aidé par Quorra. (sortie en France prévue le 9 février 2011)



D'autres films "grand spectacle" sont attendus, vous pouvez aller voir les bande-annonces si vous le souhaitez, entre autres l'adaptation d'un comic "Le Frelon vert" (The Green Hornet) adapté en série télé dans les années soixante. L'histoire d'un super héros (Seth Rogen) qui lutte contre le mal aidé d'un jeune asiatique, interprété à l'époque par Bruce Lee et aujourd'hui par Jay Chou (trop chou, non ? il est mimi). Bon une fois la bande-annonce vue, vous aurez vu à peu près tout le film.

Également l'adaptation cinématographique du héros de bande-dessinée : Thor avec Natalie Portman. Il n'y pas encore de bande-annonce mais le film est déjà très attendu, à noter il est réalisé par Kenneth Brannagh.

Moi, j'attends de voir Animal Kingdom, premier film d'un jeune réalisateur australien, récompensé par le prix du festival de Sundance - un film violent qui raconte l'histoire d'une famille de malfrats australiens où le plus jeune fils va devoir choisir entre sa famille (et une vie faite de violence et de crimes) et le soutien d'un policier. Le casting est impeccable.



Enfin, l'adaptation au cinéma de la vie du boxeur Micky Ward, The Irish - "The Fighter" interprété par Mark Wahlberg, et pour jouer son demi-frère, également ancien boxeur,  le formidable Christian Bale (il est méconnaissable). Micky Ward est un héros aux USA, l'image d'un homme pauvre qui va monter sur le ring pour faire vivre sa famille et va gagner de nombreux combats grâce à son coup de poing légendaire.



J'espère qu'un de ces films vous donnera envie d'aller au cinéma !