!-- Font Awesome -->

02 octobre 2012

The Bourne legacy

J'arrive un peu après tout le monde pour parler de ce film. J'étais partie en week-end en Bretagne, et à mon retour j'étais un peu trop fatiguée pour aller m'enfermer dans une salle de cinéma pendant 2h17. De plus, étant une fan de la trilogie Jason Bourne, je voulais aller voir le film dans de meilleures conditions et en version originale. Donc j'ai attendu dimanche dernier, et surprise la petite salle réservée à la v.o était pleine.

J'ai donc retrouvé un nouvel agent secret, Aaron Cross, aux mains avec l'organisation secrète qui avait créé quelques années auparavant le fameux agent, Jason Bourne. Difficile de dire que je n'ai pas eu un petit pincement au cœur lorsque son nom et sa photo apparaissent dans le film. La bonne idée du film c'est de situer l'action au même moment que The Bourne Ultimatum (la vengeance dans la peau), le dernier volet de la trilogie (2007 déjà), lorsque Bourne revient à New York pour exposer les faits et gestes de l'agence. Si vous n'aviez pas suivi les autres épisodes, certaines références peuvent vous sembler parfois étranges, néanmoins je pense que le réalisateur explique bien qui est qui, et qui faisait quoi. 

Alors qu'un reporter anglais du Guardian s'apprête à publier un article sur les opérations secrètes menées par l'agence américaine (le programme Treadstone qui a créé une première vague d'agents, dont Jason Bourne et l'opération Black Briar), celle-ci passe à l'action en assassinant le journaliste. Mais il est trop tard, car Bourne est de retour sur le sol américain, avec une copie des dossiers qu'il remet à Pamela Landy qui les transmet aux médias. L'agence décide alors de confier à Eric Byer (Edward Norton) la lourde tâche de mettre fin aux autres "programmes" en cours en faisant disparaitre toutes les personnes concernées. Le spectateur fait ainsi la connaissance d'Aaron Cross (Jeremy Renner), agent du programme Outcome, qui va échapper à une première tentative d'assassinat. Ce programme maintient une emprise sur ses agents en leur faisant prendre des drogues supposées améliorer leurs capacités mentales et physiques. Craignant une perte de ses facultés, Cross décide d'aller chercher l'aide du Docteur Marta Shearing (Rachel Weisz) qu'il voyait régulièrement pour des check-up. Celle-ci vient alors d'échapper elle-même à une tentative d'assassinat. 


Vous l'aurez compris, nous voici, de nouveau dans une course poursuite infernale, qui a fait le succès des trois premiers volets. Seule nouveauté : découvrir qu'il existe une multitude de programmes, donc d'agents, dont les facultés sont altérées par des modifications génétiques afin de créer un soldat malléable à souhait. L'exemple même est l'agent chargé d'assassiner les deux héros fugitifs, dont le nom m'échappe. L'agence a créé des surhommes devenus soudainement, comme Bourne, puis Cross, des personnes à éliminer.

Les premières scènes du film tournées en montagne sont spectaculaires, tout en apportant une sorte de moment suspendu dans le temps, où on découvre le personnage d'Aaron Cross. Le rythme va changer brusquement, le tempo est excellent. Comme la lumière et la photographie.

Comme je l'avais expliqué dans un précédent billet, j'adore cette trilogie car j'aime les bons films d'action et j'ai retrouvé ici les mêmes éléments qui ont expliqué son succès : un film sans fioriture, tout en apportant une certaine humanité à ses personnages. La scène de la course poursuite à moto dans l'immense mégapole philippine est impressionnante, et le couple improbable formé par l'agent Cross et le Dr Shearing fonctionne très bien.


On retrouve quelques acteurs familiers du petit écran comme le légendaire Stacy Keach ou Corey Stoll. Côté cinéma, on note le retour du trop rare Edward Norton dans le rôle du méchant chargé de mission d'élimination, et on retrouve pour les initiés les personnages des épisodes précédents :  la fameuse Pamela Landy et Albert Hirsch. Enfin, j'ai bien aimé la prestation des deux acteurs principaux, je pense que le choix de Jeremy Renner s'avère payant. Même si au départ, il a pu surprendre certaines personnes, mais pas autant que pour le choix de Bourne. Car Renner avait déjà endossé le rôle d'un dur à cuir dans The Hurt Locker (Les démineurs) et celui d'un truand borderline dans l'excellent The Town. Bref, pour moi, Renner avait déjà fait ses classes ;)
Je me souviens surtout de mon appréhension lorsque le rôle de Jason Bourne était revenu à Matt Damon, qui affichait dans le premier volet encore ses joues de poupon ! Il avait su effacer ses défauts et faire l'unanimité. Lorsqu'un succès populaire est adapté au cinéma, le choix de l'acteur est capital. Même si aujourd'hui, il ne fait aucun doute que Damon a bien gagné ses galons (ce qui lui sans doute permis d'obtenir par la suite de nouveaux rôles), j'avoue que je reste sceptique pour d'autres acteurs. Ainsi lorsque j'ai appris l'an dernier que le rôle de Jack Reacher, le héros de Lee Child, était attribué à Tom Cruise - j'ai frisé la crise de tétanie. Il faut dire que Reacher mesure pas loin de 2m avec une carrure impressionnante, et ayant lu les livres, je n'arrive absolument pas à trouver un point commun avec l'acteur hollywoodien. Et j'avoue que j'ai toujours préféré Cruise dans les rôles plus cérébraux, que dans les rôles d'action. Mais revenons au sujet de ce billet, Renner est donc parfait et tout à fait crédible dans la rôle d'Aaron Cross (même le nom du personnage me plaît).

Enfin, j'adore Rachel Weisz, qui va au fil et à mesure de l'histoire, développer son instinct de survie et devenir une partenaire très efficace.


Le film reste un pur film d'action, il ne cache pas de messages ou de pensées particuliers, sauf à penser à tous ces essais génétiques actuels pour améliorer la race humaine. J'aime les bons films d'action et celui en est un excellent. J'aime le côté "efficace". Mon côté garçon manqué sans doute.  Et puis, pour tout fan de la trilogie inspirée des romans de Ludlum, j'ai adoré retrouvé la musique du générique de fin, clin d'oeil aux premiers épisodes - petit moment garanti de frisson et de plaisir. Fin qui ouvre forcément à une suite...

Un film à voir pour le plaisir, qui dès sa sortie en DVD viendra rejoindre la trilogie Bourne de ma vidéothèque. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire