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31 juillet 2013

De retour ...... à reculons !



 
Je ne sais pas pour vous, mais le retour a toujours quelque chose de terrible ! Le retour de vacances, et a fortiori au travail est pour moi toujours synonyme de violence. Pourtant, j'aime travailler, je m'investis beaucoup dans mon job, mais à chaque fois, je décroche totalement en vacances. Je me suis même parfois interrogée sur la nature de mon travail au bout de quatre semaines de vacances :-)

Donc voilà, le retour n'est pas facile. Il faut dire aussi que je m'accorde peu de temps entre mon retour de voyage et ma reprise de travail (ici une petite journée). Et puis avouons-le, avec comme aujourd'hui 30°C et grand soleil (depuis ce midi), je me verrais bien sur une terrasse à l'ombre à siroter un citron pressé. Heureusement, les collègues sont sympas et je prends les choses au fur et à mesure.

D'abord, prise de connaissance des 288 mails réceptionnés... j'y suis encore ! Il faut lire toutes les pièces jointes, transférer les messages aux personnes en charge du suivi, répondre et suivre la vingtaine de demandes de réunions. 

Bref, j'imagine que nous sommes nombreux dans ce cas à ne pas aimer beaucoup cette première journée. C'est pour cela que j'ai choisi de reprendre un mercredi (journée toujours plus calme) et éviter ainsi une semaine complète. Le week-end est déjà plus près !

Je vais aussi commencer le tri des centaines de photos prises lors de mes vacances qui se sont merveilleusement bien passées. J'adore l'Estonie, j'ai déjà envie d'y retourner et évidemment de vous faire partager en détail ces vacances. 

Et il faut aussi que je travaille sur de nouveaux billets, j'ai heureusement déjà quelques idées. 


25 juillet 2013

Le questionnaire de Bernard Pivot

Courbet - auto portrait
J'ai toujours aimé l'émission américaine de James Lipton, Inside the Actor's studio. Les acteurs viennent présenter leur parcours à des aspirants acteurs. Avant de laisser l'invité échanger avec la salle, James Lipton leur soumet toujours le questionnaire de Bernard Pivot, un auto portrait en quelques mots.

J'adore la manière dont il rend à chaque fois hommage à notre Bernard national (à suivre sur Twitter dorénavant), en citant ses émissions (j'adore comment il prononce Bouillon de Culture ou Apostrophe) et à chaque émission il ne peut s'empêcher d'y ajouter un adjectif dithyrambique. Bernard est son Dieu. 

J'aime beaucoup les réponses des invités qui sont parfois drôles, mais aussi très pertinentes et nous permettent de mieux les connaître. Un auto portrait amusant.
Si vous êtes curieux, voici celui de Barbra Streisand, ici

Évidemment, j'ai eu aussi envie d'y jouer. Voici mes réponses (j'ai ajouté quelques questions) 

Quel est votre mot préféré ? 

Liberté. 

Je ne fais pas ma Française, simplement ce mot signifie beaucoup pour moi, ma plus grande crainte serait un jour d'être privée de liberté. Et de plus, j'aime le son. 

Quel est le mot que vous détestez ?

Hypocrisie.

C'est ce qui me rebute le plus chez les autres, j'aime l'honnêteté et je vois encore tous les jours des personnes chères découvrir malheureusement la face cachée de leurs amis.

Qu'est-ce qui vous inspire ? 

Les arts, la créativité.

J'adore voir des artistes créer, j'aime le processus de création, c'est magique.  

Qu'est-ce qui vous rebute au contraire ?

L'absence de légereté.

J'ai un grain de folie, je l'assume parfaitement. Mes amis, mes collègues le savent et le prennent avec le sourire. Aussi, je n'aime pas les gens qui ne le comprennent pas.

Quel est votre son préféré ?

La nature (trois sons : le son d'un ruisseau, le tonnerre, le vent dans les peupliers).

Cette musicalité naturelle m'apaise. Oui, le tonnerre aussi. Je me sens très proche de la nature dans ces moments-là. Mon père nous emmenait toujours à l'extérieur écouter le tonnerre.

Quel son détestez-vous ?


Ils me font hurler : la craie sur un tableau, le papier qui enveloppe les bouquets de fleur, les baskets qui crissent sur un terrain de sport. 

Quelle est votre odeur préférée ? (mon ajout personnel)

Celle de l'herbe fraichement coupée.

Elle agit comme un véritable aphrodisiaque. J'adore cette odeur. J'ai aussi des odeurs "nostalgiques", celle de la colle Cléopâtre, celle de l'Armagnac (ma maman en versait une goutte sur un sucre pour mes maux de ventre, oui je vous le jure, j'avais cinq ans et je disais à tout le monde que ma mère me donnait de l'ammoniaque).

Quel est votre gros mot préféré ?

M.....   et j'aime beaucoup le conjuguer ;-)

Quel métier auriez-vous aimé exercer autre que celui que vous faites ?

Écrivain (mais aussi journaliste, photographe, peintre, artiste)

Quel métier refuseriez-vous absolument d'exercer ? 

Tout ce qui est médical, vu que je ne supporte ni l'odeur, ni l'atmosphère et que je m'évanouis dès que je mets un pied dans un hôpital.

Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise à votre arrivée ?

Félicitations ! Vous avez gagné un tour supplémentaire !



Et vous, quelles seraient vos réponses ? 

 

24 juillet 2013

Le temps, le temps (de Martin Suter)


J'avais lu un peu partout sur la blogosphère qu'il fallait lire le dernier roman de Martin Suter, Le temps, le temps. 

Je viens de finir la lecture de ce roman qui évoque la difficile condition du deuil chez deux hommes d'âges différents. Peter Taler ne s'est jamais remis de la mort violente de sa femme il y a plus d'un an. Elle a été assassinée en bas de chez elle, alors qu'elle sonnait désespérément à la porte. Son époux, énervé par son retard, avait choisi de prendre tout son temps pour lui ouvrir. Depuis, il fonctionne comme un robot en préparant le même repas chaque soir, comme le dernier jour et en refusant de toucher à quoi que ce soit. A 42 ans, il passe ses soirées à regarder à la fenêtre, espérant se souvenir d'un quelconque fait lui permettant de trouver l'assassin. 

Il remarque alors l'étrange manège d'un voisin, Albert Knupp, octogénaire farfelu, qui ne parle à personne, se teint les cheveux en noir et passe son temps à changer ses plantes. Peu à peu, les deux hommes vont se rapprocher et Peter découvre que son voisin ne s'est jamais remis du décès de son épouse, il y a plus de vingt ans et a un drôle de projet en tête : revivre cette fameuse journée d'octobre 1991, car selon lui le temps n'existe pas. En revivant cette journée à l'identique, Albert est certain de pouvoir retrouver son épouse. Peter va alors découvrir cette théorie partagée par certaines personnes qui ne croient pas en l'existence du temps, et par conséquent à la possibilité de faire revivre les morts.  Ces personnes disent que ce sont les hommes qui ont créé la notion du temps, et l'ont découpé en heures, et secondes. Une théorie qui sied parfaitement au fantastique.

Mon avis ? En googlant à nouveau le titre, je ne trouve que des critiques très positives or j'ai été un peu déçue par le roman, l'histoire est plutôt prenante - mais je n'ai pas accroché au style et j'avoue que toute la partie consacrée à la "partie technique" du chantier de reconstruction m'a ennuyée. De plus, j'ai deviné la fin assez rapidement et j'ai compris qui était l'assassin. Évidemment cela aura joué avec mon impression générale du livre.

Et puis mon côté cartésien m'a évidemment poussé à me poser plein de questions après avoir refermé le livre, et je n'aime pas ça ! J'ai eu ma période lectrice de science-fiction et de fantasy mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir tout comprendre. 

Je dirais que j'ai vraiment aimé la première partie mélancolique du livre et moins la seconde. Je n'ai pas été transportée, ni été épatée par la fin. Néanmoins, il reste un bon livre d'été et c'est intéressant d'aborder le veuvage du côté masculin.

PS : c'est la première fois que je peux le dire, mais je n'aime vraiment pas la couverture du livre. Je la trouve horrible, et j'aurais adoré trouvé une autre édition ou couverture pour ce billet. 

22 juillet 2013

Une bouteille à la mer

L'autre soir, je n'avais pas d'envie particulière, j'en ai profité pour regarder un film diffusé sur Canal + : Une bouteille à la mer, réalisé par Thierry Binisti et sorti dans nos salles en février 2012. Je ne me rappelle pas avoir lu une seule critique à son sujet, or ce film est magnifique.

J'ai déjà regardé plusieurs films sur le conflit palestino-israélien, en majorité il s'agit de films dramatiques, aussi j'ai croisé les doigts pour que celui-ci ne se termine pas dans le sang ou les larmes. Mon vœu a été exaucé.

L'histoire commence avec Tal (Agathe Bonitzer), une jeune française installée à Jérusalem avec sa famille et son frère ainé, Eytan, qui fait son service militaire à Gaza. Agée de dix-sept ans, elle mène la vie normale d'une adolescente, des amis, un amoureux, l'alcool et puis un jour elle est témoin d'un attentat par un kamikaze dans un café de son quartier. Choquée, elle écrit alors une lettre où elle exprime ses doutes et veut encore croire à une solution pacifiste.  Elle a confie la lettre à son frère pour qu'il la jette à la mer, près de Gaza où il est stationné.
Quelques semaines plus tard, elle reçoit enfin une réponse d'un mystérieux Gazaman.

Le réalisateur a su raconter ici une belle histoire entre deux adolescents dont les mondes ne pourraient pas être plus éloignés. Et comme Tal, le spectateur se met aussi à rêver à une possibilité, une trêve. Forcément, tout n'est pas idyllique mais ici les deux jeunes gens apprennent à ne voir qu'eux, en tant qu'êtres humains et et à refuser de se définir uniquement par leurs nationalités. Ils veulent juste être libres et si les sentiments prennent le pas, ce n'est pas non plus Roméo et Juliette. Leurs relations oscillent de la même manière que le conflit qui oppose leurs pays, surtout lorsque Gaza est bombardé.


J'ai aimé le choix du réalisateur de glisser de véritables images de la commémoration à Tel Aviv de la mort de Rabin, ce moment de paix et de communion.
La réalisation est soignée, j'aime la manière dont le réalisateur laisse la place au silence et sait saisir la lumière si spéciale du Moyen-Orient. Il nous fait découvrir Gaza et la vie quotidienne de ses habitants.

Tous les acteurs sont formidables, une mention spéciale à Agathe Bonitzer (Tal) et Mahmud Shalaby (Naïm) qui campent avec justesse les deux personnages principaux.
Le film a été réalisé en Israël, avec une équipe mixte, les deux acteurs ont appris l'hébreu pour Agathe (parfaite, j'ai cru qu'elle était bilingue) et le français (impressionnant) pour Mahmud.




J'ai toujours eu envie de découvrir Israël, sa jeunesse, ses villes si différentes (Jérusalem et Tel Aviv) et ce film m'en donne encore plus envie.

Alors, non - je ne suis pas d'accord avec Allociné qui le classe dans le genre "drame" car ce film est tout sauf dramatique, il est au contraire plein d'espoir et de tendresse. La preuve, il a obtenu plusieurs prix dont celui du meilleur film "romantique".

Ce dont la jeunesse palestinienne et israëlienne a énormément besoin. Comme moi. A voir pour se mettre du baume au coeur. 


Ma note : 

19 juillet 2013

My addictions of the week

Au menu cette semaine : Damages, Homeland, nouvelle chaine Canal, jeux iPad iPhone, et lectures en tout genre ! Billet publié en mon absence ;)

Mes drogues télévisuelles
 

Oui, j'avoue - j'ai passé un jeudi 11 juillet  exceptionnel - enfin, côté petit écran, parce que j'avais ma petite saucisse qui m'a fait un gentil malaise (sans doute une forme d'insolation) et j'ai donc passé ma soirée avec elle dans les bras. Mais avouez-le : les deux derniers épisodes de Homeland  et enchainer avec le premier épisode de Damages - le rêve !


Bon y a pas photo - Damages reste ma série préférée, même si cet épisode a révélé le sort des deux héroïnes à la fin - c'est le principe de chaque saison et ici c'est la dernière. J'ai de nouveau eu des frissons partout, j'adore le personnage d'Ellen Parsons, l'actrice et puis le scénario, tout est toujours parfait. Cette ultime saison voit s'affronter les deux avocates dans une cour de justice, combat forcément fatal ! Avec en guest-star Ryan Philippe. Je vais vraiment regretter cette série où chaque détail est étudié à la loupe. Peu d'épisodes mais d'une grande qualité.

Et puis Canal + me gâte encre une fois, en m'annonçant à la rentrée prochaine la diffusion de l'excellente série House of Cards - avec le génialissime Kevin Spacey (que j'ai pris plaisir à revoir dans l'excellent Margin Call) et la sublime Robin Wright.

Edit : Canal annonce le lancement d'une nouvelle chaine entièrement dédiée aux séries, gratuite pour les abonnés (gniiiiii) à la rentrée, avec la rediffusion complète de séries (par exemple les Soprano) mais aussi la diffusion de séries 8 jours après leur diffusion américaine et la nouvelle saison de Mad Men, entre autres. Date à marquer d'une croix rouge dans votre agenda : le 21 septembre.


*  *  *


Mes drogues livresques

Après une période un peu compliquée, où je rentrais chez moi l'esprit éreinté, et je n'arrivais plus à lire, j'ai repris mon rythme normal, j'attends d'atteindre le rythme estival, celui où je peux lire un livre par jour, allongée à l'ombre d'un arbre dans un transat.

Après avoir terminé la lecture de Le temps, le temps de Martin Suter, je m'attaque enfin au roman de Siri Hustvedt, Elegie pour un américain, dont j'entends parler depuis très longtemps. Ai-je à peine commencé le livre, que j'ai eu la mauvaise d'aller rapporter un livre à la bibliothèque. Je ne sais pas pour vous, mais il m'est impossible d'entrer dans une bibliothèque sans en ressortir avec des livres. J'ai eu beau me donner la leçon avant de pousser la porte (j'ai déjà une vingtaine de livres qui m'attendent chez moi, je pars à l'étranger la semaine prochaine, etc.), c'en était fini dès que j'ai vu tous ces livres qui me tendaient les bras !

Je n'avais pas d'idée précise, rassurée par le bibliothécaire (six semaines de prêt !), je voulais juste éviter les gros livres, car j'ai dans l'idée de les emmener avec moi pour lire en avion. Puis, je me suis souvenue des billets consacré à Georges Simenon et à l'un de ses plus célèbres personnages, Maigret par la blogueuse française de Complètement flou expatriée à Milan. Elle lit beaucoup dans le train qui la ramène en France et à force de parler avec amour de Simenon, j'ai craqué.

Pourtant, je n'ai jamais regardé un épisode de Maigret, l'équivalent de Derrick pour moi. L'acteur fétiche me faisait peur, j'avoue ! Mais à force de lire des policiers étrangers, il est temps de plonger dans la France profonde et j'espère accrocher, car une chance - Simenon a été très prolixe avec son personnage ! J'ai trouvé L'ami d'enfance de Maigret et L'affaire Saint-Fiacre.

Et puis fait du destin, ce matin Olivia de Lamberterie de la Matinale sur France 2 présentait la sortie en poche* de l'Amérique en auto de Simenon (5 euros et des poussières).

*Je fête aussi les 60 ans du livre de Poche ! Soixante ans et deux mille auteurs publiés, et plus d'un milliard de livres parus dans le monde ;-)  Le format poche me convient parfaitement, vu
le nombre de livres que j'emporte et rapporte à chaque voyage, et le format poche dans le sac d'une femme, c'est parfait ;-)

Mais bon, lorsque j'ai vu que ses romans ne dépassaient pas les 200 pages, j'ai compris que cela ne me suffirait pas (surtout que j'ai aussi prévu d'aller faire bronzette sur la plage), j'ai donc emprunté plus gros, un roman de Shane Stevens, L'heure des loups. Je n'ai pas lu son premier roman qui l'a rendu célèbre mais la quatrième de couverture m'a plu. L'histoire mêlant espionnage et histoire européenne, je ne pouvais pas résister.


Bref, je me connais - je vais avoir du mal à continuer la lecture de Hustvedt, avec toute cette tentation sous les yeux !

*  *  *

Mes e-drogues  (iPhone ou iPad)



Ce n'est qu'en vacances que j'ai l'esprit plus libre et que je recommence à profiter des applis de jeux sur mon iPhone ou mon iPad. Je n'arrive pas à "jouer" en transport commun ou lorsqu'il y a des gens autour de moi.


J'avais téléchargé il y a déjà longtemps le jeu de Granny Smith sur mon iPhone, mais étrangement je n'y avais jamais joué. Et depuis quelques jours, je suis accro ! La pauvre mamie, elle souffre terriblement avec moi, elle se prend de ces gamelles ! Un petit jeu sympa, où Mamie doit courser un voleur et attraper des pommes au passage (d'où son nom). Vous avez même la chance de revoir votre parcours une fois le niveau suivant atteint.

Pour information, Granny Smith est disponible également sur Androïd. Donc aucune raison de ne pas essayer ;-)







Maya l'abeille ? Oui, je sais, mes références sont restreintes.

J'ai découvert Bee Leader il y a quelques jours seulement.  Ici vous êtes une abeille et votre objectif est de ramasser le maximum de nectar dans un temps compté.

Il y a évidemment des bonus et des malus (méfiez-vous des nuages, des insectes, etc.). Vous l'aurez compris, le jeu n'est pas très compliqué, et ça me correspond car contrairement à d'autres blogueurs, car je joue très peu !  J'y ai joué sur ma tablette la première fois mais je pense qu'il est mieux adapté sur un petit écran car vous bougez énormément. Le design est très sympa.




Enfin,
Dead Ahead
- une fille rock'n and roll qui chasse les zombies, c'est tout moi ! J'y ai joué deux fois, j'aime beaucoup le graphisme et le petit film d'ambiance au début est superbe. Un jeu qui vous permet de vous défouler ! J'y ai joué sur iPad, la tablette me parait plus adaptée sinon l'écran est trop petit. Il a un petit côté rétro qui me plaît beaucoup, et vous commencer votre combat sur un scooter ;-)







Et j'oublie toujours de vous montrer mon mini-golf sur mon iPad dont je suis fan absolue. Une autre fois !

18 juillet 2013

En route !

Me voilà sur le départ, je vais donc vous dire au revoir et à très bientôt (en août pour les curieux). J'espère pouvoir vous donner quelques nouvelles lors de mon séjour là-bas, apparemment l'Estonie se vante d'avoir des accès illimités au wifi, nous verrons bien. J'emporte mon netbook, moins dangereux que l'iPhone (et votre facture téléphonique).

Je posterai principalement mes photos sur mon compte Instagram et mes petites impressions sur Twitter si vous voulez me suivre dans mon périple des pays Baltes (il suffit de cliquer sur les petits icônes à droite).

J'ai bien évidemment hâte de pratiquer l'Estonien et le Letton, et je ne doute pas qu'avec un ou deux verres de vodka locale, je serai excellente :-)

Comme je sais ce que c'est d'être au travail et avoir envie de s'échapper ou même d'aimer lire sur sa tablette au fond de transat, je vous ai préparé quelques billets pour vous occuper ces quelques jours. Et promis à mon retour, je vous ferai partager mes souvenirs.


Je vous souhaite d'excellentes vacances et courage si vous êtes déjà de retour au boulot ;-)

12 juillet 2013

Around the world

Je lis pas mal de presse étrangère et en France, j'aime énormément lire le Courrier International.  Je vous encourage vivement à vous y abonner, l'abonnement est vraiment raisonnable (hebdomadaire, 59 euros pour six mois et désormais disponible sur vos tablettes). Tous les thèmes sont abordés, les articles étant à la base publiés dans des journaux étrangers, ils sont traduits en français. J'ai décidé de vous faire partager en quelques photos quelques articles découvert ci et là.

                          Bonne lecture ! et bonne farniente (mon programme de la journée)


# Alamogordo, Nouveau-Mexique
L'histoire est cocasse, la compagnie ATARI, célèbre pour ses premières consoles de jeu avait décidé de tout miser sur un jeu inspiré du célèbre film E.T. En 1982, elle passa commande de cinq millions de jeux (vous savez sous forme de cartouches) mais le délai de livraison était trop court, et le jeu inspiré du film fut catastrophique (E.T traumatisait les enfants). Plus de deux millions de cartouches ne furent pas vendues. C'est là que la légende commence, l'histoire raconte que la société dont l'usine était basée au Mexique, tout près d'El Paso, aurait alors entassé les cartouches dans des camions, direction le désert du Nouveau-Mexique où elle les aurait enterrées sous une dalle de béton, dans une vieille décharge de la ville d'Alamogordo ! Certains crient à la supercherie, d'autres y voient un fond de vérité (la société Atari a demandé cette année l'autorisation de faire des fouilles dans ce site désormais interdit aux visiteurs). En tout cas, tous les passionnés de jeux vidéos y croient à fond, et vous ?
L'article, publié dans le Courrier International, a été écrit par un journaliste du New York Times.



# Tokyo, Japon 
Je l'ignorais, mais les Japonais se passionnent pour une série "soldats - robots Gundam". Cette série diffusée en 1979 et créée par Yoshiyuki Tomino est culte (43 épisodes et 3 films). De prime abord semble simpliste : des robots géants contrôlés par des humains s'affrontent dans un monde futuriste, où les humains doivent lutter contre des colonies extraterrestres, mais comme Hunger Games, elle est plus profonde que ça. Le journaliste japonais, Asahi Shimbum, y voit dans les thématiques abordées (guerre, politique, environnement) une métaphore de notre monde contemporain. Moi, j'avoue avoir été épatée par cette photo d'un robot géant dans un parc de Tokyo. Un rêve de gosse (Goldorak !).





# Pays de Galles, Comté de Flintshire
Toujours dans le Courrier international, un article inspiré du Daily Post qui présente ici The Duke of Lancaster, cet ancien bateau de croisière qui commence ici une seconde vie, en devant la plus grande galerie d'art en plein air européenne. Comment ? En voyant ses parois recouvertes (comme ici) de peintures, graffitis de multiples artistes, sur une idée originale du collectif Dudug. Le bateau, à quai depuis 1979 revit ! Personnellement, j'aimerais beaucoup le voir en vrai.

09 juillet 2013

Je veux un minion ! (Moi, moche et méchant 2 )

Bon, vous vous doutez bien que mon article ne sera pas aussi long et détaillé que pour un film, mais les lecteurs savent à quel point je suis raide dingue des minions. Notre planète ne serait-elle pas plus amusante avec eux ? Aussi, j'attendais avec impatience de les retrouver dans de nouvelles aventures, et Kevin, Laurent, Rémi (oui, ils ont des noms malgré leur nombre insensé) ne m'ont pas déçu !

Les auteurs ont vraiment souhaité les mettre à l'honneur, kidnappés puis utilisés comme cobayes, mes petits minions se transforment en horribles monstres, fort heureusement Gru n'est pas loin et veille à ses petits. Les enfants retrouveront avec plaisirs les trois enfants et les adultes s'amuseront en repérant tous les clins d’œil du film (Village People, la Crosière s'amuse, et le crooner espagnol, etc.).

Et puis on découvre un peu plus le passé de Gru - lorsqu'il était enfant et le voir tomber amoureux, et il faut avouer que la petite dernière Agnès est adorable. J'adore lorsqu'il se déguise en fée princesse pour son anniversaire. Même si j'avoue, le film s'adresse plus aux enfants. Restent les minions.

Je leur pardonne tout, comme leur amour insensé pour les glaces, les jeux et les moqueries . Donc, oui - je veux des minions ! je confirme, les minions sont parfaits et j'attends avec impatience le scientifique qui osera se lancer dans leur production !



Si le film perd de l'effet surprise du premier, vous savez l'effet découverte de l'original - il reste néanmoins très amusant et très drôle. Gru est toujours aussi irrésistible, j'adore la manière de dessiner les personnages humains, surtout les hommes, avec de toutes petites jambes. Ainsi le personnage de Macho est irrésistible ! J'ai été épatée de voir tout le travail réalisé autour de son look, surtout quand il enfiche son costume de super méchant (le catcheur Macho). Bref, un vrai plaisir des yeux et un film agréable à voir, si comme moi, vous avez besoin d'échapper au 31 degrés à l'ombre ;-)



04 juillet 2013

My addictions of the week

Copyright : Loretta Lux


Au menu cette semaine : Damages, Jane Eyre, les JO de Séoul, Michael Fassbender, le crash d'un Boeing, mes applis préférées ...

Bon c'est idiot, mais les jours approchent ... et vendredi ce sont les vacances, yeepee ! Je continue à travailler mais mon état d'esprit commence déjà à s'aventurer au-delà des murs de mon bureau. 

L'an dernier, j'étais en vacances le jeudi soir et dans l'avion le vendredi matin. Un peu trop court, je l'avoue, pour se reposer. Mais rappelez-vous des photos rapportées de mon séjour au refuge pour animaux sauvages en Thaïlande, ça valait largement la peine ! Cette année je pars moins longtemps et je serai encore par là la semaine prochaine (enfin entre deux baignades à la playa). 


Mes drogues télévisuelles


 

D'autres bonnes nouvelles, même si je maudis les saisons trop courtes de Homeland, je suis ravie d'apprendre le retour (le jeudi soir of course) sur Canal de la dernière (gros SNIF) de Damages ! Je sais ce que je vais demander au Père Noël cette année : le coffret complet des 5 saisons. Son retour coïncide avec mon départ pour aller dire bonjour aux lutins d'Europe du Nord donc je compte sur ma box et puis j'aurais toujours Canal à la demande à mon retour au cas où. 

Je suis évidemment triste de savoir que la série s'arrête. J'ai patienté entre chaque saison, et j'aime ça à présent. Fini le streaming, ou avant le téléchargement, comme je le disais, je n'aime pas consacrer plus de deux soirées par semaine aux séries, je suis difficile et puis ça tombe bien, Canal en diffuse toujours deux le jeudi soir. Mon autre jour est souvent le lundi ou le dimanche soir (entre France 2 et France 3).

Je fais quand même quelques exceptions, ainsi je continue de savourer les épisodes les plus musclés et testostéronés de la télévision du moment, à savoir Strike Back et j'ai dit au revoir à Miss Fischer et à l'Australie des années 30.


Je vous bassinais avec la série Working Girls, elle est diffusée en clair à la place du Grand journal. 

J'essaie également de rattraper mon retard dans la diffusion des films sur Canal. J'avoue que dès les premiers rayons de soleil, je me précipite dehors. J'ai trouvé le dernier film de Borat, Le DIctateur, complètement nul (à part allez un ou deux scènes), je me demande comment il a pu trouver le financement pour un tel navet. Il flirte dangereusement avec le mauvais goût et son humour est au ras du sol. Lourd.  Je me suis un peu ennuyée en regardant 2 Days in New York, le film de Julie Delpy qui se passe à NY avec Chris Rock, en fait il y a toujours un truc qui me gêne chez elle, pourtant j'aime la personne. J'ai vu le film Number 4, je crois en avoir déjà parlé ici, bof bof. Je ne vais plus au cinéma, la honte, je compte me rattraper pendant mes vacances, et encore vu le superbe temps annoncé, tout ça c'est de la faute au soleil !

J'ai profité de sa diffusion sur Canal pour revoir encore une fois Jane Eyre avec Michael Fassbender et Mia Wasikowska. J'adore ce film, je suis allée faire ma curieuse sur le net pour comparer la scène de la proposition de mariage avec d'autres adaptations (dont celle avec William Hurt et Charlotte Gainsbourg, film que j'avais vu il y a fort longtemps ou celle avec Ruth Wilson pour la BBC) mais non - je trouve celle de 2011 parfaite !
 


Côté documentaires, j'ai adoré Le crash sur Arte dimanche soir. Excellent ! Voir ces scientifiques planifier puis réaliser le crash d'un Boeing dans le désert mexicain est assez surréaliste mais passionnant. 

J'attends de voir Mystères d'archives sur Arte, un docu historique en plusieurs épidose, ici ça démarre avec l'assassinat du roi de Yougolasvie (4ème épisode) et  9"79  sur Canal Sport qui retrace le scandale aux JO de Séoul en 1988 quand le canadien Ben Johnson remporte le la finale du 100m devant Carl Lewis, mais est destitué pour dopage trois jours plus tard. J'étais toute gamine mais je m'en souviens, car j'étais à l'époque raide dingue amoureuse de Carl et certaine de l'épouser ;-)

Mes drogues livresques

Je dévore Romans de P.D JAMES. Ces derniers temps, mon travail m'avait totalement éloigné de la lecture, je n'ai jamais réussi à lire plus de trois pages de Tigre, Tigre. J'ai donc pris un livre donné par mon beau-père, Les erreurs judiciaires de Maitre Floriot, un des plus grands avocats français de l'après-guerre. Le livre relate les différents types d'erreurs judiciaires et revient sur les plus célèbres affaires. Ecrit en 1963, il n'a pas pris une ride. Le pauvre avocat serait sans doute déçu de savoir, que malgré l'avancée de la science, les erreurs judiciaires perdurent.

Je conseille à quiconque passionné de justice, ou d'histoires policières de lire ce livre. Enfin, je parle de moi, qui a toujours été passionnée par le système judiciaire. J'aurais été une excellente avocate (LOL). 



Ensuite, je pense que je vais me faire plaisir en lisant à nouveau du Dostoïevski, il me manque mon petit Fiodor. Probablement, l'Idiot avec mon personnage préféré, le Prince Mychkine ;-)  C'est mon livre préféré, un peu "doudou" qui témoigne de la virtuosité de l'écrivain russe. Un véritable chef d'œuvre de la littérature. (avis très subjectif). Pour info, je ne l'ai jamais lu en français, mais en anglais, dans une très vieille édition que j'ai longtemps recherchée sans jamais la trouver. Je la cherche toujours (couverture jaune, les 900 et quelques pages tiennent en un seul volume).

Une petite citation de mon maître  : "Vivre n'importe comment, mais vivre !"

   



Mes e-drogues (i-Phone ou i-Pad)

J'utilise beaucoup d'applis entre mes deux e-appareils, et j'en parle peu finalement. Ces articles ne sont en aucun cas sponsorisés, simplement je tiens à partager certaines d'entre elles que je trouve très pratique et même indispensables. Ce n'est pas la première fois que j'en parle ici. 

Sur mon iPad, je profite vraiment de l'appli Flibpoard que j'utilise énormément.J'aime le principe de "tourner" les pages comme s'il s'agissait d'un magazine, j'y retrouve mes comptes Twitter, FB, Flickr, etc. et une panoplie de sites ou magazines (Times, Vanity Fair, Vogue, etc.) Et j'aime leur dernière version, qui permet de sauvegarder dans des dossiers des articles, photos que l'on a aimés.

Je me suis donc abonnée via l'appli au magazine Times qui publie toujours de magnifiques diaporamas. Aujourd'hui des photos longtemps oubliées du tournage de The African Queen avec Humphrey Bogart et Katharine Hepburn, que j'adore.

Sur mon iPad et iPhone, j'adore la dernière version de l'appli Télé Loisirs dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois. Elle vous permet non seulement de connaître les programmes télévisuels, d'émettre un avis, de programmer leur enregistrement via votre box, de mettre en place des alertes et même d'enregistrer chaque épisode d'une série que vous aimez sans que vous ayez à faire quoique ce soit. L'appli les repère pour vous et les enregistre.

Sa toute dernière version vous permet de regarder leur sélection, qui m'a paru très intéressante - j'ai ainsi découvert plusieurs documentaires qui vont certainement me plaire et d'avoir votre propre agenda.  Ainsi, ici vous avez la copie écran de mon agenda pour vendredi 5 juillet, j'ai noté (et programmé l'enregistrement, c'est optionnel) la diffusion d'un documentaire Mystères d'archives sur Arte à 16h40 et le légendaire Chantons sous la pluie sur Canal Family diffusé à 00:30. En cliquant sur le nom, vous avez accès aux détails. 

 Bref, je trouve cette appli parfaite

Sur mon iPhone, je ne me lasse pas d'Instagram, qui propose dorénavant la vidéo (je n'avais pas ouvert de compte sur Vine). Je ne l'ai pas utilisée, mais sait-on jamais ? Pour les photos, j'utilise d'autres applis (une dizaine dont MoreLomo, Hipstamatic, Camera+, Lumière, PhotoToaster, Big Lens, etc.). Je suis accro à PicFrame, mon seul reproche ? Elle n'est pas disponible sur iPad ;-(

Allez, courage ! Les vacance approchent !


02 juillet 2013

Hiiiiiii !!!!! J'ai le job !


 
Bon... je vous ai déjà embêté mais ça y est, j'ai la confirmation : je change de job !


J'avoue que je suis moins euphorique aujourd'hui, il faut dire que j'étais déjà "pré" affectée depuis deux mois donc je n'ai pas non plus sauté de joie, et puis je ne vais plus être "chef" donc sur le plan d'une carrière, c'est peut-être pas le meilleur choix - mais pour ma vie personnelle, oui ! La possibilité enfin d'en avoir une tout simplement. Reprendre des activités "extra"-professionnelles, comme pouvoir consacrer plus de temps à ce que j'aime, comme la photographie, le dessin, le sport et lire encore plus de livres !

J'ai commencé dès hier (sans avoir la réponse définitive) en consacrant deux heures au tri de mes fonds de dossiers, en les classant dans de nouveaux dossiers suspendus - il me reste encore beaucoup à faire, mais je veux laisser derrière moi un bureau clean et la possibilité pour mon remplaçant de ne pas passer trois heures à chercher un document !

Et l'autre point positif, je change de quartier - retour dans l'hypercentre et les dizaines de petits restaurants charmants, les boutiques où flâner le midi, les terrasses de café où bronzer pendant la pause, et un bureau tout neuf comme le poste d'ailleurs. Une première pour moi, tout sera neuf - à moi d'organiser mon propre classement, et jouer à nouveau à "la secrétaire" (jeu créé par moi-même quand j'étais gamine) en achetant de jolis stylos et des post-it de couleurs pétantes et afficher de belles photos (j'en ai déjà). Oui, j'ai toujours 8 ans d'âge mental dans ce genre de situation. 

Si je ne saute pas de joie non plus, c'est que j'aime mon job actuel, le problème est qu'il est juste "vivivore", plus le temps de ne rien faire. Mais j'aime le management et le travail en équipe, et ça va me manquer et qu'être chef, c'est aussi être au cœur des infos et là je serai à nouveau isolée. Bref, il y a toujours des plus et des moins. Je vais aussi devoir dire au revoir à tous ces gens avec qui j'aime travailler. Ils sont formidables. Je garderai contact avec certains d'entre eux, c'est certain mais je ne peux rien promettre.

Mon job idéal, il est ailleurs mais j'ai beau avoir tenté ma chance, ces postes là sont toujours réservés à des "pistonnés". Dans mon job, ça se passe ainsi. C'est la vie.

Et puis j'aime le changement, je crois que je ne suis jamais restée plus de quatre années sur le même poste. Je suis une éternelle étudiante, et j'adore les challenge. Et vous, des projets pour cette année ?

NB : et promis, j'arrête de vous en parler.