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21 août 2014

My addictions of the week



Au menu cette semaine (de rentrée pour moi) : bo bun, Chloë Sevigny, un libraire à Belfast, Gasland, Virgin Suicides, Upside down, Romance de gare, un curé d'enfer, Denzel Washington, J.D Carr, L'instinct du mal, Kirsten Dunst, Those who kill, un documentaire sur l'envers d'H&M, Jørn Riel, Flight, etc.


18 août 2014

Le voyage à Nantes (première partie)


Tous les Nantais et les touristes de passage dans la capitale des Ducs auront profité de leur passage pour suivre la fameuse ligne verte qui vous guide d'une œuvre d'art à une autre, ou à une exposition, où vers un musée dans le cadre du Voyage à Nantes.

Je n'ai pas tout vu, et je compte profiter du week-end prochain pour finir mon voyage. Je vous confie ici mes photos préférées. Pour les curieux, je vous invite à visiter le site officiel ici et si vous craquez pour les artistes exposés à la Villa Ocupada, un site lui est entièrement dédié. Ce fut mon coup de cœur, en attendant de terminer le parcours. 

17 août 2014

A quiet Sunday

Je l'adore. Ses "piques" (zingers) sont excellents ! surtout à l'encontre des Américains et quand elle demande "What is a week-end?" - vivement la nouvelle saison ! 


 




Bon dimanche à tous ! 

13 août 2014

Dawn of the Planet of the Apes

J'avais beaucoup aimé le premier volet "Les origines" et j'avais hâte de retrouver César. Au moment où j'allais écrire ces premiers mots, j'ai préféré relire mon premier billet et surprise : j'allais écrire exactement la même chose ! Si je suis peu sensible aux films dit "d'horreur" (je me suis endormie plusieurs mois ou je m'ennuie ferme),  ici je vibre et j'ai encore plus vibré et tremblé hier soir. 
 
Parce qu'il y a dans cette histoire, une part de possible - condition sine qua non des films de science-fiction. L'avenir de la condition humaine, ainsi sous ces allures de film de divertissement, l'histoire nous pousse à réfléchir à notre condition d'être humain et à notre complexe de supériorité. 
 
Un film de divertissement qui provoque émotion et réflexion : une excellente surprise de l'été !
 
César a donc fui avec les siens dans les forêts où il est devenu le leader incontesté de cette nouvelle nation. En l'espace de dix ans, la race humaine est pratiquement éteinte suite au virus simiesque qui décime la terre entière. Une poignée de survivants a créé une colonie dans ce qui reste de San Francisco et décide de mener une expédition dans la forêt afin de réparer le barrage, unique source d'électricité. Leur rencontre avec les singes va provoquer un séisme dans les deux communautés. 
 
 
Je ne vous raconterai pas toute l'histoire, et puis si vous aviez, comme moi, il y a fort longtemps suivi la série originale (avec leurs masques en plastique), vous savez qui aura l'avantage dans l'affrontement entre ces deux espèces. L'homme, espèce jusque là dominante, mais responsable indirectement de sa propre déchéance doit faire face ici à une autre espèce, dotée d'intelligence et qui parle (cf. la première scène où le hurlement de César vous laisse sur place!).
 
Le film montre ici les forces et faiblesses des deux espèces, et comme aujourd'hui, malheureusement, il suffit de quelques extrémistes (Koba chez les singes ou Dreyfus (Gary Oldman) chez les humains) pour que la paix, si fragile soit-elle, soit remise en cause.  Les humains sont incapables de partager et les singes ont un soif de vengeance. Seuls une poignée d'entre eux, César d'un côté et Malcolm (Jason Clarke) de l'autre, tentent de dépasser leurs différences et de travailler ensemble. 
 
 
Mais n'oublions qu'il s'agit d'un film de divertissement : et ici pas de souci, en plus d'effets spéciaux bluffant (je ne l'ai pas vu en 3D et je ne pense pas que ce soit nécessaire), ici je veux parler des singes - la prestation formidable d'Andy Serkis et de Toby Kebbell (qui interprète son ennemi juré, Koba, effrayant!), l'histoire est prenante et on ne s'ennuie pas une seconde. Peu à peu, la peur s'instille - après tout, je suis humaine. A ce sujet, j'ai une seconde attardé mon regard sur les autres spectateurs, qui eux aussi, à mon avis, tremblaient à l'idée d'être asservis par des singes et mis en cage. 
 
Si on ressent tout de suite de l'empathie pour César, on ne peut, en tant qu'humain, on est constamment divisé entre notre souhait de le soutenir et notre crainte envers ces animaux. Lorsque la bataille vire à l'avantage de ces derniers, j'ai eu des sentiments vraiment complexes. Évidemment, mon souhait était de voir vivre les deux espèces côte à côte mais le besoin de dominer est toujours plus fort. 
 
 
Et lorsque les singes viennent à la rencontre des hommes, montés sur leurs chevaux, j'ai revu la série originale des années 70, née de l'imagination fertile d'un homme, français, l'écrivain Pierre Boule.
 
Un film moderne, une adaptation réussie, de l'émotion, de la profondeur, de la réflexion et de la peur (j'en ai même rêvé) -  Finalement, je l'ai, je crois, même préféré au premier volet - chose rare chez moi !

Mon avis :


08 août 2014

Begin again (Melody in New York)

Je suis allée voir ce film à sa sortie, j'écris donc ce billet quelque temps après. En cherchant les images, je me remémore peu à peu cette belle histoire, touchante et émouvante, mais aussi joyeuse. 
 
Je ne vais cependant pas consacrer un long billet à ce film car ce n'est pas pour moi le film de l'année même si j'ai passé un très joli moment. En plus j'adore les acteurs principaux, Keira Knightley et Mark Ruffalo - j'y ajoute un troisième : la ville de New York - filmée ici loin des images habituelles (Broadway, Central Park), la ville ici est comme nos héros, un peu perdue, désanchantée mais dont le coeur vibre toujours. 
 
Le spectateur suit le personnage de Gretta (Knightley), jeune artiste anglaise qui suit son amoureux Dave (Adam Levine) faire carrière aux USA. Invités en grande pompe par la maison de production de Dave, les deux lovebirds découvrent New York main dans la main, la vie est belle. Le croit-on. Car c'est une autre Gretta que l'on découvre en premier, dans un bar, un soir, qui monte sur scène chanter une de ses chansons, totalement désemparée. Dans le public, Dan (Ruffalo), passablement éméché, producteur de musique, il vient d'être viré de sa propre boite lorsqu'il entend la douce voix de Gretta. Celle-ci passe sa dernière nuit à NY, après que son petit ami, dont le single fait sensation l'a quitté pour une autre.  Le film commence sur leur rencontre, puis remonte dans le temps en se concentrant sur nos deux héros et revient au présent.
 
Ces deux êtres se croisent donc à un moment de leur vie où ils sont le plus fragilisés mais c'est la magie de la musique qui opère sur eux. Dan décide de produire l'album de Gretta et celle-ci accepte soudainement de ne plus être la parolière discrète de son ex. 
 
Je n'en dis pas plus, mais sachez que Keira Knightley chante et chante même bien dans ce film. Si je ne suis pas fan du tout de sa musique, il n'en reste pas moins que sa voix est jolie et que la musique accompagne cette belle histoire. Si le titre français joue sur la musique (mélodie), le titre original, Begin again traduit plus le sens de l'histoire : recommencer à zéro, repartir. D'ailleurs l'affiche le dit bien "you're only as strong as your next move".
 
 
 
J'ai beaucoup aimé la manière dont le réalisateur a su filmer les acteurs et la Grosse Pomme. Mais également lorsque l'on voit Dave et Gretta créer de la musique ensemble en Angleterre. J'avoue que je suis toujours impressionnée de voir des gens s'asseoir, gratter quelques accords à la guitare ou pianoter quelques notes, puis griffonner des paroles et soudainement une chanson apparaît. Un instant magique. 
 
Tous les personnages secondaires sont excellents et je voulais vraiment apporter une mention spéciale à Adam Levine (Marroon Five) qui joue le fameux petit ami de Gretta. Honnêtement, moi qui ne connais que le chanteur (dont je ne suis pas fan) j'ai été épatée par son interprétation juste et sans faute. Sa voix aiguë m'impressionne toujours autant. 
 
L'idée originale du film est de suivre l'enregistrement de l'album qui va se faire un peu partout à New York - la ville ici est vivante et apporte une véritable touche de fraicheur au film. J'ai eu très envie d'y retourner. 
 
 
J'étais aussi contente de retrouver Mark Ruffalo après l'avoir vu plus sombre dans The Normal Heart. Le rôle du type désabusé lui va comme un gant. Et évidemment, j'ai beaucoup aimé retrouver l'actrice anglaise, Keira Knightley dans un ce rôle. J'ai vu quelques interviews d'elle depuis où elle avoue n'avoir jamais chanté auparavant et le résultat est plutôt convaincant. J'aime sa simplicité, très loin des stars hollywoodiennes.
 
Le film n'est ni révolutionnaire, ni culte mais il a ce petit truc qui vous donne envie de chanter à votre tour, de regarder la vie plus légèrement et vous fait oublier pendant quelques heures vos tracas quotidiens.  Un film honnête sans chichis.
 
J'ai donc passé un joli moment, plein de tendresse, drôle et où les personnages sont extrêmement proches de la réalité et nous entraine dans une jolie ballade. 
 
Mon avis :  ()
 
 

01 août 2014

My addictions of the week


Au menu cette semaine : Yann Tiersen, The Hobbit : the battle of the five armies, The East,  Chloé Sevigny, Netflix,  A song for Marion,Clémence Poésy,  Man of Steel,  Henry Cavill, Those who kill, Vanessa Redgrave, Météorites, The Killing, Bellicher ...