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14 mars 2025

Midnight Special

 


J'ai vu ce film par hasard lors d'un vol retour du Québec. Le film, réalisé par Jeff Nichols est sorti en 2016. Le casting m'a de suite plu : Michael Shannon, Joel Edgerton, Kirsten Dunst et Adam Driver

Alton, 9 ans, a été enlevé par une secte sectaire, Third Heaven Ranch qui croit que l'enfant est le sauveur de l'humanité. Alton est en effet différent des autres enfants, sans lunettes de soleil, il possède le pouvoir de provoquer une véritable tempête autour de lui. Son père biologique, Roy Tomlin (Michael Shannon) a décidé de récupérer son fils. Son meilleur ami, Lucas (Joel Edgerton), un policier d'Etat a accepté de l'aider. Mais très vite, ils sont pris en chasse par le FBI et la NSA qui veulent aussi récupérer l'enfant. 

En chemin, ils récupèrent Sarah (Kirsten Dunst) la mère d'Alton. Une folle course poursuite s'enchaîne alors. Poursuivis de toute part, Alton confie alors à ses parents qu'il sait où il doit aller et qu'ils doivent tout faire pour l'y amener....

Ah quelle bonne surprise ! J'aime ce genre de films, qui réussit à conserver l'aura d'un film intimiste malgré le sujet, l'action et les pouvoirs surnaturels de l'enfant. Les acteurs sont formidables, et j'ai aimé les retrouver ici. Je me suis très vite attachée à ces personnages, en particulier à celui de Lucas, qui accepte de perdre son job et sa liberté pour un enfant qui n'est pas le sien. 

Mais aussi les parents qui doivent accepter finalement que leur enfant ne restera pas à leurs côtés. C'est fort. La réalisation, les dialogues, la photographie - j'ai trouvé le tout bien et j'ai aussi bien aimé le scénario et la fin.  Je ne regrette pas d'avoir privilégier ce film aux blockbusters. 

J'ai aussi accroché à la musique et j'ai même récupéré deux titres de David Wingo qui traduisent bien cette ambiance. J'ai donc passé un très bon moment. Je pense que ce film doit être disponible sur plusieurs plateformes. Il vaut le détour. 

Mon avis : ♥♥♥♥ 


01 août 2016

My addictions of the week




Parce qu'il faut bien revenir un jour... mes vacances au Québec ont pris fin ! J'avais oublié à quel point il me faut du temps pour me remettre du décalage horaire, une semaine de vacances supplémentaire n'aura donc pas été de trop.

Au menu : Brokenwood, Strike ! , Rebecca Hall, Major Crimes, The Martian, Amanda Peet, Seul sur Mars, Please Give, Lynn Redgrave, Kirsten Dunst, Les filles font la loi, Hercule Poirot , Rachel Leigh Cook...

11 mai 2016

Café Society

Fidèle à mes habitudes, je suis allée voir le dernier film de Woody Allen, Café Society qui sera présenté à Cannes. Je suis une fidèle des films de Woody et j'avais donc hâte de retrouver sa touche si personnelle et l'actrice Kristen Stewart que j'aime beaucoup et dont je suis la carrière et qui retrouve ici le même partenaire que pour American Ultra.  Qu'en ai-je donc penser ?  

Me voilà plongée dans le New-York des années 30 - Bobby Dorfman  (Jesse Einsenberg) est un jeune homme juif, qui se sent coincé entre des parents omniprésents, un frère aîné gangster et la bijouterie familiale dont il claque subitement la porte. Il part alors rejoindre son oncle, le célèbre Phil Stern (Steve Carell), puissant agent de stars à Hollywood. L'homme n'a ni le temps, ni l'envie d'aider ce neveu qu'il ne connaît pas mais finit par l'embaucher comme coursier et comme "homme à tout faire" mais avant il demande à sa secrétaire, Vonnie (Kristen Stewart) de lui faire découvrir la ville. Bobby a le coup de foudre pour cette jeune femme à l'esprit vif et qui fait preuve d'une simplicité et d'une grande profondeur, choses assez rares à Hollywood où les midinettes pullulent et les égos sont monstrueux. 

Mais Vonnie a déjà un petit ami, mystérieux, souvent absent, il laisse suffisamment d'espace à Bobby pour que celui-ci passe le plus clair de son temps avec la jolie brune. Introduit par son Oncle dans "la crème de la crème " (expression utilisée en vo mais traduit par gratin) de la profession - Bobby voit la vie en rose, surtout lorsque Vonnie débarque un soir pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre.

De leur côté, les frères et soeurs de Bobby continuent de mener leur vie à New York, son frère ainé Ben se frayant un chemin en utilisant ses talents de gangster pour s'acheter un club select - un café society, où la population vient fêter le retour de la croissance avant que la bulle n'éclate. Une de ses soeurs vient d'ailleurs lui demander de l'aide, contre l'avis de son mari, qui réfute toute forme de violence, pour régler un problème de voisinage .. Le voisin disparait mystérieusement...



Le bonheur de Bobby sera bientôt malheureusement assombri mais je ne vous dirais pas comment ! Sachez que j'ai juste deviné la chose une minute avant la fameuse scène mais que cela n'a pas gâché la suite du film. La naïveté de Bobby est touchante et le jeune homme finit par réaliser que Hollywood n'est pas fait pour lui - une deuxième vie l'attend à New York où il accepte de travailler dans le Café Society de son frère en lui rapportant ses amis d'Hollywood. Rebaptisé Les Tropiques, le night club devient l'un des lieux les plus prisés de New-York...

Woody Allen adore cette époque - et il a bien raison de nous en faire profiter - revoir une scène avec la très belle Barbara Stanwick, entendre parler de Garbo, d'Errol Flynn .. J'ai adoré mais j'avoue avoir trouvé la première partie à Hollywood quelque peu fade si ce n'est pour la relation de Vonnie et Bobby. 

J'ai largement préféré la partie New-Yorkaise, suivre le frère ainé - interprété par Corey Stoll (House of Cards), qui retrouve ici des cheveux et surtout règle les problèmes... dans le béton ! Ou ses parents qui ne cessent de se chamailler, et sa soeur avec son beau-frère, ce "Mensch", cet intellectuel qui tente de raisonner un voisin agressif et stupide en lui parlant poliment avec le peu de résultats qu'on présuppose .. 


J'avoue, si j'ai suivi avec plaisir ce film, je n'ai pas eu de coup de coeur particulier - je le recherche depuis Magic Moonlight et Blue Jasmine. Concernant Magic Moonlight, c'est amusant car en relisant mes billets précédents, j'avais déclaré que j'avais aimé ce film mais que je craignais de l'oublier, or je l'ai revu deux fois depuis et je l'adore ! J'avais moins accroché à L'homme irrationnel (plus récent) et je crois que c'est malheureusement le cas avec celui-ci. 

Ici, l'histoire d'amour est douce-amère, deux êtres se croisent, tombent amoureux, se séparent mais ne cessent de repenser à l'un et à l'autre... Dois-je dire que je préfère Woody Allen dans le registre de la comédie ? Disons qu'au mois de mai, chaque année, j'aime voir une histoire d'amour légère - ça me fait du bien ! 

Pour les acteurs, je suis toujours aussi fan de Kristen Stewart - elle porte très bien les petites tenues légères des années 30 même si j'ai hâte de la voir dans le dernier film d'Assayas, Personal Shopper qui est présenté à Cannes (sortie en octobre). 

J'ai adoré voir Corey Stoll - un très bon acteur qui m'a fait bien rire dans l'une de ses dernières pirouettes pour échapper à la mort (je vous laisse la découvrir). Enfin, si quelque chose a aussi gâché mon plaisir, c'est Jesse Eisenberg - attention, dans le rôle de l'ingénu (qu'il ne restera pas longtemps, grandissant lui aussi et malheureusement devenant "comme les autres") il excelle. Pas de souci de jeu. Non, je parle de posture

Le pauvre homme se tient si mal pendant tout le film, que cherche-t-il à faire ? Je me suis posée la question : est-ce volontaire ? Il se tient comme si son corps était déformé par une énorme bosse - les épaules remontées, la tête toujours penchée en avant - il m'a fait penser à un de ces charognards, un vautour - et j'avoue que cette posture est accablante ! Enfin, elle m'a dérangé tout le long du film.  Il perd tout son charme dès qu'on le voit ainsi marcher ou de profil, c'est encore plus marquant. 

Pour en revenir au film à proprement parler, oui j'ai aimé l'Amérique des années 30, les robes sublimes portées par Blake Lively (qui joue parfaitement le rôle d'une femme invisible), les clubs de jazz, les gangsters mais j'ai malheureusement tendance à trouver de nouveau la filmographie de Woody Allen inégal. J'espère le retrouver plus en forme dans un prochain film ! 

Mon avis : ♥(♥)



21 août 2014

My addictions of the week



Au menu cette semaine (de rentrée pour moi) : bo bun, Chloë Sevigny, un libraire à Belfast, Gasland, Virgin Suicides, Upside down, Romance de gare, un curé d'enfer, Denzel Washington, J.D Carr, L'instinct du mal, Kirsten Dunst, Those who kill, un documentaire sur l'envers d'H&M, Jørn Riel, Flight, etc.


07 juillet 2014

The two faces of January

J'avoue que c'est la présence de l'acteur américano-danois, Viggo Mortensen qui m'a donné l'envie de pousser les portes du cinéma samedi dernier. Dans ce film, réalisé par Hossein Amini, adapté du roman éponyme de la géniale Patricia Highsmith, Mortensen endosse le rôle du charismatique Chester McFarland. Ce thriller dont l'action se déroule entre la Grève et la Turquie en 1962 ne vous surprendra pas par l'intrigue (pas de mystère sur l'identité de l'assassin) mais par la double identité de chaque personnage.

Le titre lui-même résume si bien ce film : les deux visages de Janus. Le dieu romain représente à la fois le père (un thème fort dans l'histoire) et le dieu de la fin et du commencement. Il ouvre et ferme les portes du Paradis ou de l'Enfer. 

On découvre le couple McFarland en vacances en Grèce, le très classe (panama et costume de lin) Chester McFarland (Mortensen) accompagné de sa jeune épouse, Colette (Kirsten Dunst), copie conforme de Grace Kelly. Les deux américains croisent la route d'un jeune américano-grec (Oscar Isaac) qui devient leur guide et qui s'éprend rapidement de la jeune femme. Mais très vite, les vacances tournent au cauchemar. Chester tue accidentellement un détective privé lancé à ses trousses et demande de l'aide au jeune guide. Leurs véritables visages se dévoilent. Et si le spectateur voit très rapidement en McFarland un sinistre escroc, il sera surpris par la tournure des évènements. Le jeune guide est loin d'être innocent, et les deux hommes sont bientôt liés par des secrets au goût amer. 




J'ai vraiment retrouvé l'atmosphère de Patricia Highsmith, souvenez-vous Place au Soleil avec le bel Alain Delon dans le rôle de Ripley, c'est elle. Elle seule peut vous faire aimer et détester à la fois le même homme, et en Viggo Mortensen, elle a trouvé son maitre. Difficile de résister au charme de l'acteur, quinquagénaire dont le regard vous hypnotise et pourtant très rapidement son sourire devient menaçant et vous vous en mordez les doigts d'avoir pu un instant le trouver attachant. 

Autre révélation : l'acteur Oscar Isaac.  Je l'avais découvert dans le rôle de l'époux délaissé de Drive et évidemment comme chanteur folk chez les frères Coen dans Inside Llewelyn Davis - cette fois-ci il endosse le rôle de cet étudiant qui gagne sa vie comme guide pour les touristes autour du Parthénon et escroc à la petite semelle. Entre les deux hommes s'engagent à la fois une sorte de compétition amoureuse (autour de la même femme) et une compétition père-fils. Le plus jeune se croyant plus malin que son aîné. Le film exploite à fond cette amitié morbide entre les deux hommes. La Grèce puis la Crête représentent l'Enfer - la chaleur y est écrasante et tout se complique. Peu à peu l'image lisse de McFarland s'écroule, l'homme tremble, vieillit, panique. Mortensen y a vu une sorte de parabole avec l'Amérique des années 60 dont les affaire de corruption, la Baie des Cochons, les mensonges viennent pourrir de l'intérieur ce pays conquérant.

Seule ombre au tableau dans ce thriller très 60's (un rythme plus lent, moins d'action) : Kirsten Dunst. J'ai toujours pensé que l'actrice américaine, pourtant blonde, était tout sauf le stéréotype de la blonde glaciale. Et là, je suis déçue par le choix du réalisateur - non pas qu'elle joue mal, elle joue très bien son rôle mais son visage (beaucoup de plans rapprochés autour de son visage) est pour moi trop moderne, quelque chose que je ne sais expliquer. 

S'il reste toujours une distance entre le spectateur et les personnages, elle s'explique par la nature même des personnages : ils ne sont pas dans notre monde. Ils refusent de l'y intégrer et les années 60 sont très prégnantes, le rythme est lent, les actions moins nombreuses. C'est un duel psychologique avec un jeu d'acteur époustouflant, Mortensen en tête. L'acteur prouve une nouvelle fois qu'il est un véritable caméléon, qui comme le dieu Janus pour vous ouvrir un monde fascinant ou au contraire en refermer la porte. 



Ce film est un ovni dans les sorties de ce premier semestre 2014, je suis contente de l'avoir vu et je vais courir me procurer le livre! J'avais lu Highsmith à la fac mais pas celui-ci. 

Graham Greene, ami de la romancière américaine, avait ainsi dit : « Elle a créé un monde original, un monde clos, irrationnel, oppressant où nous ne pénétrons qu'avec un sentiment personnel de danger et presque malgré nous. Car nous allons au-devant d'un plaisir mêlé d'effroi. »


Mon avis :