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28 janvier 2015

The theory of everything (une merveilleuse histoire du temps)

J'ai eu toujours eu l'image de cet homme, replié sur son fauteuil électrique et sa voix, si particulière, cette voix robotique à l'accent américain. Un homme fascinant, obsédé par le cosmos et plus particulièrement par l'origine du monde. 
Je n'ai vu qu'une seule fois la bande-annonce du film, le nom des acteurs principaux : Eddie Redmayne et Felicity Jones a suffi à me donner envie d'aller voir le film. 

Heureuse que mon cinéma a enfin compris l'importance de diffuser les films en version originale le matin (et pas uniquement l'après-midi, ce qu'il fait encore très souvent), j'ai donc embarqué pour une merveilleuse histoire du temps.

Le temps, ça sera finalement le sujet d'étude du doctorat du jeune Stephen Hawking (Eddie Redmayne), incapable de choisir un sujet de prédilection pendant ses années estudiantines à Cambridge, en Angleterre. Le jeune homme est maladroit, porte des lunettes à grosses montures et ne fréquente que d'autres étudiants en sciences dont Brian (Harry Lloyd), peu populaire parmi la population estudiantine. Mais lorsqu'il croise Jane (Felicity Jones) à une soirée, un véritable coup de foudre se produit. Gauche, athée, il a tout des jeunes adultes surdoués (il me rappelle les enfants autistes dit Asperger). Il séduit la jeune femme anglicane étudiante en lettres avec sa passion des étoiles, et son obsession pour connaître l'origine du monde. 

Pourtant les premiers signes de tremblements apparaissent, il renverse sa tasse, se prend les pieds en marchant, puis sa main se crispe, écrire lui devient difficile. C'est une chute violente qui l'emportera à l'hôpital et qui lui révélera cette terrible nouvelle : Stephen est atteint de la maladie dite de "Lou Gehrig" (joueur de base-ball célèbre atteint de cette maladie), elle se caractérise par une dégénérescence progressive des motoneurones, du cortex cérébral, en clair la partie du cerveau qui donne ordre aux muscles de bouger est attaquée. Cette maladie provoque alors une paralysie progressive de l'ensemble de la musculature des membres, du tronc (donc des muscles respiratoires).

Le médecin donne à Stephen une espérance de vie de deux ans.  Le jeune homme est effondré. Il s'enferme dans sa chambre et refuse tout contact, même avec son meilleur ami, Brian, avec qui il a fait les 400 coups. Il repousse Jane mais cette dernière forcera la porte de sa chambre et la porte de son coeur. 




Je ne vous raconterai pas la suite du film, celle-ci raconte non seulement les trente années qui vont suivre du point de vue scientifique (ses découvertes, la reconnaissance mondiale) mais aussi sa vie privée, l'évolution de la maladie... sa relation conjugale ...

Ce film, d'une facture classique à priori a réussi à m'emporter dans un autre monde, à me faire découvrir la puissance de la pensée, de la réflexion quand son propre corps est devenu une prison, au dévouement, à l'amour mais aussi à la reconnaissance de la femme, à son évolution, non seulement comme épouse, mère, mais professeur et femme libre. 




J'ai beaucoup aimé ce film car il a su, à travers une histoire personnelle, parler de l'évolution de la société, de la libération de la femme, de la science avec les théories sur l'origine du monde. Un film très beau, émouvant sans jamais tomber dans la facilité ou dans le larmoyant. 

Le casting est parfait, Eddie Redmayne, dont j'apprécie depuis longtemps le talent, a réussi un tour de force et mérite sa nomination aux prochains Oscars. Felicity Jones est parfaite dans le rôle de cette jeune femme prête à tout sacrifier pour l'amour de sa vie. Sa fraicheur et sa candeur apportent beaucoup au film. Je comprends mieux sa nomination aux Oscars.  Puis, pendant le film, le visage de Brian, le meilleur ami de Stephen m'a perturbé. Je le connaissais, mais d'où ? Il s'agit de Harry Lloyd que j'avais découvert dans Jane Eyre



Enfin, j'ai été enchantée par la musique du film, composée par Johann Johannsonn. Vous pouvez en écouter plusieurs extraits sur i-Tunes. 

Ce que j'ai appris, c'est que Stephen Hawking était déjà un homme exceptionnel et que sa maladie n'aura fait que renforcer sa volonté extraordinaire, faisant de lui l'homme qui peut expliquer à lui seul the theory of everything. 

Mon avis : 


4 commentaires:

  1. Bel article, je vais essayer d'aller voir ce film dès que possible! ;)

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    1. Merci ! Je me relis, j'étais très inspirée quand j'ai écrit ce film, mais il a su me transporter sur une autre planète et j'ai adoré : -)

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  2. Oui, tu semble très inspirée par ce film ! En tout cas, j'ai très envie de le voir, surtout pour Eddie Redmayne qui est un acteur formidable, et qui doit là donner sa pleine mesure !

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    1. Oui, je l'aime beaucoup également (surtout dans Birdsong) et là il est excellent et très émouvant. Ce film m'a vraiment touché.

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