J'ai vu la dernière adaptation des aventures du héros araignée il y a plus d'un mois à présent, lors de mes premiers jours à Bangkok. Aussi, ma mémoire peut me jouer des tours, mais le recul peut aussi avoir ses côtés bénéfiques.
Petite, j'adorais regarder le dessin animé racontant les aventures de Peter Parker qui se transformait la nuit en Spider-Man. Il était d'ailleurs à cette époque adulte et c'est lorsque le cinéma a décidé de se lancer dans les adaptations des héros de Marvel que la genèse de sa naissance est devenue un enjeu pour les différents réalisateurs. Apparemment, ils ont du mal à raconter autre chose sur ce héros, ce que je trouve quelque peu dommage. A noter que dans les comics, Peter Parker est depuis mort (snif snif) et a trouvé un remplaçant (dont j'imagine qu'Hollywood va s'amuser à raconter également la genèse !).
Cette fois-ci, on retrouve les traits sous le héros d'Andrew Garfield, plus grand, plus mince que Tobey Maguire, héros de la première trilogie cinématographique. Le jeune acteur a décidé d'enfiler collants et masque et d'oublier son âge réel pour retourner au lycée.
Comme son prédécesseur (Sam Raimi), le réalisateur a souhaité raconter comment le jeune Peter, plutôt introverti, s'est transformé en Spider-Man. A la jolie rouquine de la trilogie précédente, Marc Webb a décidé d'introduire une belle histoire d'amour avec une jolie blonde, Emma Stone (la rouquine de La Couleur des Sentiments). Le couple fonctionne très bien à l'écran, il faut dire qu'il a aussi très bien fonctionné de l'autre côté, ceci expliquant cela.
Le synopsis ? Le jeune Peter vit avec son oncle et sa tante, lorsqu'il est piqué par une araignée lors de la visite d'un laboratoire spécialisé en trans génie (mélange de gênes humains et gênes d'animaux). Le jeune homme prend alors conscience de sa mutation (et ses nouveaux pouvoirs). Parallèlement, il trouve une boîte ayant appartenu autrefois à son père, un scientifique renommé et va tenter de comprendre les raisons de sa disparition en allant à la rencontre de l'ancien collaborateur de son père, lui-même chef du laboratoire transgénique en question.
Andrew Garfield et Emma Stone |
Je résume, car je ne vais pas me lancer dans une étude poussée, il s'agit ici d'un film de divertissement pur et dur qui a atteint son objectif : plaire à un large public (familles, enfants) même si le prix à payer est :
- un scénario plutôt faible et prévisible
- un monstre (un lézard) qui ne fait absolument pas peur (j'ai rigolé plusieurs fois).
Les acteurs remplissent parfaitement leurs rôles (une pensée par l'oncle et la tante interprétés par deux acteurs chevronnés : Martin Sheen et Sally Field) et j'avoue que j'ai largement préféré la prestation d'Andrew à celle de Tobey. Physiquement, sa silhouette élancée correspond mieux au héros, selon moi (donc avis tout à fait subjectif). L'histoire se passe de nos jours, aussi cette version est adaptée aux dernières avancées technologiques, ce qui fait que l'on est peu surpris de ce type d'expériences scientifiques (j'ai récemment vu un reportage au journal en ce sens), même si je le redis, j'ai eu du mal par contre à croire en la transformation du scientifique (Rhys Ifans, quel chemin parcouru depuis Coup de foudre à Notting Hill) en un gros lézard ! Le résultat me semble un peu grotesque et me rappelle ces figurines en plastique avec lesquels je jouais enfant.
Si on veut vraiment se faire peur avec une métamorphose, alors je vous conseille La Mouche avec Jeff Goldblum de David Cronenberg, film très ancien (1986) mais qui vous filera un peu plus de frissons (par contre j'ignore s'il a bien vieilli).
Au final, assise au milieu de tous ces jeunes thaïlandais, j'ai passé un bon moment - un bon film de vacances et comme d'habitude, je savoure toutes les scènes où il virevolte de bâtiment en bâtiment avec grâce, légèreté et désinvolture, mon rêve de gamine !
Je me suis un peu ennuyée devant le film. J'ai largement préféré le dernier Batman.
RépondreSupprimerOui, deux films très différents !
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