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09 décembre 2014

Hunger Games : Mockingjay - Part 1 (la révolte)

Il est rare que j'aille voir un film si longtemps après sa sortie au cinéma, mais j'avoue que j'ai beaucoup hésité suite aux nombreuses critiques négatives qui entourent la sortie du troisième volet des Hunger Games : Mockingjay (le geai moqueur) - Part1 (vf. La révolte). J'étais même pratiquement certaine de ne pas le voir. 

J'avais vu le premier volet des aventures de Katniss et de Peeta au cinéma, puis le second sur Canal+, que j'ai moins apprécié (je vous en ai parlé ici). Je ne suis donc pas fan mais la curiosité m'aura finalement poussé à franchir la porte de mon cinéma. Et bizarrement, j'en ressors plutôt satisfaite, loin de me reconnaître dans les avis très négatifs de nombreux internautes. 

Faut-il avoir lu les livres ou être fan de la série pour être aussi en colère contre ce troisième volet ? Si Hollywood a choisi de diviser en deux films la troisième partie, il y a sûrement une raison pécuniaire mais après avoir vu ce film, je n'aurais peut-être pas apprécié de voir un seul film durer 3 heures et mal construit. Je ne sais pas.

Nous retrouvons Katniss (Jennifer Lawrence) dans le district n°13, le n°12 ayant été totalement détruit. Katniss a détruit les jeux et le Président Snow veut lui faire payer son audace. Katniss retrouve les siens, sa mère, sa sœur, ainsi que Gale. Elle rencontre la Présidente du District, Coin (Julianne Moore). Cette dernière, entourée de Plutarch (Philip Seymour Hoffman) et de Gobbs (Mahershala Ali) commandant de l'armée, ont trouvé refuge dans les abris souterrains. La vie s'organise entre les civils et les volontaires qui souhaitent combattre l'armée du capitol. Katniss y retrouve Finnick, un autre tribut mais découvre que Peeta, Annie et Johanna sont prisonniers du Président Snow.  


Symbole de cette révolution en marche, Coin souhaite ardemment que Katniss en devienne le porte-parole (en jouant dans des vidéos de propagande) mais celle-ci souffre d'être séparée de Peeta. En découvrant avec horreur les ruines du district n°12 et les milliers de corps brûlés, la jeune femme accepte, Mockingjay (le geai moqueur) devient ainsi le symbole aux yeux de milliers de civils. A contratrio, le Président Snow diffuse des interviews de Peeta qui condamne cette révolte, composée selon lui de criminels. Les deux vainqueurs vont ainsi s'affronter par vidéos interposées tandis que Snow continue de s'attaquer sans relâche aux districts. La résistance s'organise...

Que dire? Ici évidemment point de jeux, Katniss y a mis fin et il est clair en entendant les discours que les jeux sont condamnés pour leur atrocité (faire s'entretuer des innocents). Mais le suspense est là, celui de la guerre qui guette, ainsi lorsque les bombardements reprennent, j'ai pensé à la seconde guerre mondiale lorsque les habitants allaient aussi se réfugier dans les tunnels. Et puis l'angoisse de Katniss qui a trop peur de ne plus revoir Peeta et qui doit avouer ses sentiments.


Alors, oui j'avoue le film souffre de quelques longueurs et parfois d'un léger surplus de guimauve, j'entends par là, que certaines scènes sont supposées nous faire verser une larme ou deux et y vont un peu fort dans le sentimentalisme - sans doute un peu trop pour les européens que nous sommes. Katniss est dans toutes les scènes du film tandis que Peeta n'apparaît pas plus de cinq minutes. Ce qui peut évidemment frustrer les fans, pas moi, car je n'ai jamais aimé Peeta. Aussi, ce volet me plaît car le film ne nous inflige pas encore un énième jeu avec le dialogue sempiternel de "moi je dois mourir et lui doit vivre, le je t'aime moi non plus". Sans doute ai-je du mal avec une romance plus destinée à des adolescents.

Je ne veux pas être méchante, mais dans cet opus, Peeta n'est pas plus grand qu'un Hobbit et Katniss n'a jamais autant été musclée. Je ne les ai jamais trouvés (en tant qu'acteurs) bien accordés. Quant à Gale (Liam Hemsworth), il est presque invisible.


Si j'ai finalement apprécié le film, c'est en grande partie liée à d'autres personnage secondaires, j'ai une pensée particulière pour Philip Seymour Hoffman, décédé depuis, et j'aime toujours autant voir Woody Harrelson, et le personnage d'Effie, qui a perdu ici tout son strass est assez touchant. Les nouveaux personnages, comme Cressida (Natalie Dormer, Les Tudors, vous vous souvenez?) trouvent aussi leur place facilement et le scénario tient la route.

Ma scène préférée reste celle des bûcherons dans la forêt (je ne dirai rien de plus). Mais sinon, si le film est d'un rythme plus lent, il laisse entendre la révolte gronder et j'aime sentir la tension monter. La scène finale m'aura quelque peu déçue (mon billet vous explique pourquoi).

Donc, au final, je ressors avec une impression plutôt positive du film. Et j'ai hâte de voir la suite.

Mon avis :   

2 commentaires:

  1. J'avoue que je n'ai pas boudé mon plaisir, malgré le surplus de guimauve en effet :) Avec le Hobbit, c'est le genre de divertissement à grands effets, qui fonctionne bien sur mon humeur en ce moment.

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    1. Oui, il est plus sombre et plus adulte - apparemment c'est pareil dans le livre. Et puis y a Woody ! et P.S Hoffman ...

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