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17 août 2016

Jason Bourne

Fan de la trilogie et du film dérivé avec un autre agent, Aaron Cross (Bourne : L'héritage), j'avais hâte d'aller voir le dernier opus, à nouveau réalisé par Paul Greengrass. Puis, j'avoue sans détour que voir à l'affiche le nom de l'actrice suédoise à la mode, Alicia Vikander m'a quelque peu refroidi mais fidèle à Bourne, j'y suis quand même allée. 

Jason Bourne (Matt Damon), est de retour - malgré lui. L'homme a sombré dans une forme de dépression et survit en faisant des combats illégaux à mains nues. Il est alors contacté par Nicky Parsons (Julia Stiles), autre agent de la CIA, qui se cache aussi depuis 12 ans et a décidé de rejoindre les mouvements de résistance, composés de hackers (pirates) informatiques du monde entier. Nous sommes à l'ère Snowden. L'ennemi de la CIA a pris un autre visage. Celle-ci réussit à se procurer non seulement d'anciens fichiers de la CIA, dont ceux de Treadstone - le programme qui a donné naissance à l'agent Bourne mais aussi ceux de leurs dernières opérations. 

A la CIA, la nouvelle chef (qui a l'air d'avoir 20 ans), Heather Lee (Alicia Vikander) réussit à placer un malware (un logiciel espion) dans les fichiers avant de perdre le contact. Lorsque Nicky ouvre les fichiers Treadstone, elle découvre que le père de Jason Bourne, Richard Webb (petit retour en arrière : Jason Bourne s'appelait David Webb avant d'être intégré au programme et d'avoir son passé effacé) - analyste pour la CIA, était un des initiateurs du programme et que Jason (David à l'époque) était surveillé par la CIA depuis longtemps. 

Celui-ci avait intégré la CIA et le programme Treadstone après avoir vu son père mourir dans un attentat au Liban, persuadé que l'attentat était l’œuvre de terroristes ennemis des États-Unis. Nicky Parsons contacte alors Jason pour lui transmettre ces nouvelles informations - ils se retrouvent à Athènes lors des émeutes violentes qui ont secoué le pays. Mais grâce à au logiciel espion, la CIA, toujours menée par Robert Dewey (Tommy Lee Jones) lance à ses trousses ses agents dont le fameux Asset (Vincent Cassel).

La poursuite peut commencer et elle se poursuivra de Londres à Las Vegas ...



Que dire de cet opus ? J'avoue, je me suis un peu ennuyée - enfin, non. Les scènes d'action sont toujours terriblement efficaces et Vincent Cassel campe un méchant formidable - mais j'ai, je n'ai pas honte de le dire, préféré le précédent - sans Bourne. Pourquoi ? D'abord parce que Bourne est si dépressif et mélancolique - qu'il ne prononce pas plus de 20 mots pendant tout le film... Deusio, parce que (une fâcheuse tendance chez moi) un de mes personnages préférés de la saga meurt et que j'aurais préféré que ce ne soit pas le cas ! 
Matt Damon a vieilli et Bourne aussi. 

Attention spoiler : Je n'ai pas trop bien compris non plus le délire de Heather Lee qui dit que Bourne, au fond, "ne veut qu'une chose : réintégrer la CIA" ! Alors que Bourne vient de perdre une amie, et vient d'apprendre la vérité sur son père ?  Comment pourrait-il passer sur toutes ces morts et dire oui à la demande de Heather Lee ? J'ai soupiré à la fin car j'ai eu peur que Greengrass ne la laisse gagner. 

Restent les scènes d'action et là j'avoue que je les adore - toujours filmées au millimètre près - elles sont quand même impressionnantes. Même si j'avoue, je préfère celles de J.B L'Héritage qui se passait aux Philippines - la poursuite à moto reste toujours ma préférée.  Bref, je dois avouer aussi que j'ai revu cet opus avec Jeremy Renner (Aaron Cross) au moins 6 fois ; dont je regrette d'ailleurs qu'il ne soit jamais fait mention dans ce film (car Bourne était "présent" dans le sien). J'ai adoré ce film car les deux personnages, homme et femme sont toujours à égalité et que c'est la femme qui sauve Cross à la fin ! Mais ici aussi, Paul Greengrass offre de beaux rôles féminins. Et dans les films d'action, ce n'est pas souvent le cas. 


Je ne suis toujours pas fan de l'actrice suédoise qui continue de faire la moue - dans tous ses films et que je trouve trop jeune pour ce rôle (elle demande même à être nommée Directrice de la CIA !). Bref, l'autre chose qui m'a perturbé dans ce film, c'est de voir tous les moyens mis à disposition pour traquer Bourne (accès à tous les systèmes vidéos du monde entier, aux systèmes électriques ....) et par ces temps compliqués, j'ai pensé plus à : que font-ils de tous ces terroristes - ils préfèrent traquer Bourne ? Mais je suis mauvaise joueuse, car ici le terrorisme visé ce sont les pirates informatiques et celui dont le nom revient le plus souvent dans le film (l'a-t-il vu?) est évidemment Snowden, ennemi juré de la CIA puisqu'il révèle leurs secrets. Et Greengrass se fait plaisir de montrer la CIA essayant de placer ses pions chez les nouveaux géants de réseaux sociaux.... Une réflexion intéressante au demeurant. Malheureusement, cela n'aura pas suffi pour que je sorte du cinéma les images plein la tête.

A noter quand même que je n'ai pas pu m'empêcher de tressaillir en entendant à la fin du fil les fameuses notes de musique ... je l'ai encore en tête en écrivant ces mots. Et surtout que j'ai encore envie de revoir l'épisode avec Aaron Cross - un film que je trouve presque cent pour cent parfait ! Mais aussi la trilogie précédente car qu'on se le dise : j'adore Bourne ! Il faut juste qu'il retrouve du peps.

Mon avis :


28 novembre 2013

Captain Philipps

J'avais juste entendu que le film s'était classé n°1 au box-office américain, que Tom Hanks était au commande d'un navire de commerce, et Paul Greengrass aux commandes du film. J'avais envie de voir ce film d'action basé sur l'histoire vraie du Capitaine Richard Philipps dont le navire sera attaqué par des pirates somaliens en 2009.

Le titre de mon billet vous dit tout : j'ai adoré le film ! Car à l'histoire véridique déjà en soi extraordinaire est venue s'ajouter une réalisation sans faille de Paul Greengrass, transformant ce film en 2h14 de suspense haletant.

Capitaine de navire, le capitaine Philipps embarque à bord du MV Maersk Alabama, un porte-conteneurs américain à destination de Mombasa au Kenya, avec une étape prévue à Djibouti, dans la corne de l'Afrique. Le capitaine Philipps est informé d'attaques de navires par des pirates somaliens et organise à bord du navire un exercice de défense lorsque de vrais pirates somaliens apparaissent. Un jeu de chasse  s'engage alors entre le navire et leurs aissaillants.
Leur première tentative est un échec, mais pas la seconde.

 
Je ne veux pas raconter toute l'histoire, sachez simplement que la prise d'otages prendra une tournure tout à fait inédite, faisant du capitaine Philipps l'enjeu d'une véritable guerre entre quelques pirates et toute l'armée américaine. J'ai été littéralement happée par la prise d'otages, impossible de dire pourquoi - le cargo est immense, il transporte plus de 17 000 tonnes de biens, dont la moitié des vivres à destination de plusieurs pays d'Afrique. Une vingtaine d'hommes font fonctionner cette énorme machine, mais lorsque 4 pirates abordent le navire, les matelots paniquent - ils ne sont pas armés. Ils tenteront par tous les moyens de résister, et l'intelligence de ces hommes leur permettra en premier d'empêcher le détournement du bateau, puis la prise d'otages de l'ensemble du personnel. Mais l'histoire ne s'arrête pas là.



J'ai tremblé avec eux. Moi qui n'arrive pas à avoir peur avec des films "d'horreur", là j'ai tremblé comme une mouche avec le capitaine Philipps. S'agissant d'une histoire vraie, j'ai été suspendue aux lèvres du capitaine lorsqu'il communique secrètement avec ses matelots ou l'armée américaine. J'ai tremblé avec lui lorsqu'il se retrouve dans le canot de sauvetage avec ces hommes armés poursuivis par une flotte de bateaux militaires.

Je ne peux que remercier en premier le réalisateur, Paul Greengrass, que je connais bien, il a réalisé deux des épisodes de Jason Bourne et les films Vol 93, Bloody Sunday ou Green Zone. Le réalisateur sait donc parfaitement diluer la tension, faire monter celle-ci et transporter le spectateur dans une course-poursuite haletante. Et puis en deuxième, il y a surtout les acteurs. Tous formidables, évidemment il y a Tom Hanks, qui prouve une fois son immense talent (le voir craquer à la fin par exemple) mais les acteurs qui interprètent les pirates sont impressionnants de réalisme. Je tiens à citer particulièrement Barkhad Abdi qui interprète le rôle de Muse ou 'Sac d'os" le chef des pirates.



J'aime aussi le choix du réalisateur de ne pas succomber à une fin à l'américaine, et j'ai même versé une larme avec le Capitaine Philipps.

L'intervention de l'armée américaine, les moyens utilisés, la stratégie utilisée plairont aux fans de films d'action (comme moi) mais le réalisateur, comme dans Green Zone donne aussi la parole aux pirates somaliens pour décrire la situation complexe de leurs pays. Ne cessent-ils pas de se dire "fishermen" (pêcheurs) à qui d'immenses navires viennent voler leurs seules ressources dans les eaux internationales. 

Bref, si vous voulez trembler pendant deux heures, découvrir la marine marchande, la corne de l'Afrique, voir l'armée américaine à l’œuvre, n'hésitez pas une seconde à vous déplacer et les 2h14 passent super vite !

Mon avis :



05 décembre 2011

Jason Bourne Trilogy


Les fêtes approchent, et ma famille a pris la tradition de regarder des "classiques" (enfin les jeunes ou presque) le soir du 25, comme par exemple la version longue de Danse avec Les loups l'an dernier (il y a eu aussi trois comédies de John Hugues, la trilogie du Seigneur des Anneaux (oui un record, plus de onze heures, je vous dis pas ...) Rien de tel que de se faire plaisir, en pyjama, entouré de sa famille, ses cadeaux et de bons chocolats ! Cette année, le choix s'est porté sur une de mes trilogies préférées.

***  The BOURNE TRILOGY ***

Je me souviens encore de la sortie du premier volet, The Bourne Idendity ou La mémoire dans la peau en 2002 (oui cela ne nous rajeunit pas !). Ce n'est pas l'adaptation de ce personnage au cinéma qui m'a surpris, mais le choix du producteur qui a confié le costume de ce héros à Matt Damon. A l'époque, je ne voyais pas cet acteur comme un acteur de film d'action, je le connaissais sous les traits de Tom Ripley, Linus Caldwell (Ocean Eleven), Francis Ryan (Il faut sauver le soldat Ryan) et enfin Will Hunting. Je le trouvais donc plutôt intello, assez petit physiquement. Bref, il ne ressemblait pas à l'image que j'avais de Jason Bourne et j'ai cru à une erreur de casting.

Depuis peu, j'ai eu une autre frayeur, en lisant que Jack Preacher (le héros de Lee Child) serait adapté au cinéma avec... Tom Cruise dans le rôle. Jack Preacher mesure 2 mètres... Comprenez mon malaise.

Bref, revenons à Bourne. J'avais néanmoins très envie de voir le film pour plusieurs raisons : j'aime les bons films d'action, le héros de Robert Ludlum me plaisait beaucoup, et les producteurs avaient réellement tourné en Europe. J'avoue : j'ai adoré le premier opus.  Bien m'en a pris de douter du talent de Matt Damon. Il a les épaules assez larges pour remplir ce costume. Il a confirmé son talent dans les deux autres volets de la saga. Matt Damon est Jason Bourne.

J'ai trouvé que le réalisateur Doug Liman a fait du bon boulot, on ne s'ennuie pas une seconde et les scènes de poursuite (la fameuse mini Cooper rouge) sont excellentes et devenues cultes ! Le casting est excellent, la jolie Marie est interprétée par Franka Potente (et pas une actrice américaine avec un accent désastreux), à noter la présence de Julia Stiles que l'on reverra dans chaque film et Clive Owen qui n'avait pas encore "éclaté" au cinéma.

Il est parfois difficile pour les producteurs de réaliser une suite à la hauteur du premier volet. La majorité des sequels sont d'ailleurs de véritables échecs (et vont crescendo dans leur chute !). Aussi, lorsque The Bourne Supremacy ou La Mort dans la Peau est sortie deux ans plus tard (2004), j'ai eu peur d'être affreusement déçue. La direction a changé de mains, c'est Paul Greengrass qui a été chargé d'éloigner Jason Bourne de sa vie idyllique auprès de sa tendre Marie.

Bourne va devoir faire face à ses anciens employeurs, dont la très froide Pamela Landy (l'excellente Joan Allen), qui rejoint le casting. Nicky (Julia Stiles) est de nouveau du voyage avec d'autres rôles secondaires tous excellents.  Le réalisateur a réussi son pari en adaptant ces nouvelles aventures, Matt Damon a pris de l'épaisseur, et les scènes de combat et de poursuite s'enchainent, sans que cela ne vire au too much. Par too much, je pense à James Bond que je n'arrive pas à prendre au sérieux par exemple ;)

Trois ans après, les producteurs nous livrent The Bourne Ultimatum ou La Vengeance dans la Peau, avec le même réalisateur (Paul Greengrass) aux commandes. Il suffit de lire le titre américain du film pour comprendre qu'il s'agit du dernier volet. Bourne doit de nouveau faire face à anciens employeurs lorsqu'ils décident de l'éliminer, pour effacer toute trace de leurs anciennes opérations. Ils vont mettre tous leurs nouveaux tueurs (un nouveau programme) aux trousses de notre héros. Landy et Nicky sont de nouveau présentes. Les seconds rôles sont comme d'habitude, tous excellents, pêle-mêle : Albert Finney, Scott Glenn et même Edgar Ramirez (l'excellent Carlos sur Canal).

Notre héros va enfin découvrir comment, lui, anciennement David Webb est devenu Jason Bourne. Le monde entier devient une arène de combat, de Moscou à Paris, de Madrid à Londres et j'en passe, mais le film possède une empreinte psychologique plus développée, et le personnage de Bourne s'est endurci et assombri.

Le film a remporté un énorme succès et les critiques ont été dithyrambiques pour un film d'action. J'ai acheté au fur et à mesure les DVD et depuis je regarde d'un œil nouveau Matt Damon ;)

Ce dernier épisode nous apporte enfin les révélations tant attendues sur cette agence secrète qui crée ces tueurs diaboliques (après un bon lavage de cerveau). Personnellement, j'ai beaucoup aimé cet film même si évidemment il est un peu triste (car le dernier). Et puis, généralement j'ai toujours une préférence pour le premier car c'est là que je "rencontre" le héros et que je m'attache à lui (ou à elle, ou à eux...).

Bref, j'ai adoré cette trilogie et l'idée qu'ont eu ces sacrés bleus de producteurs hollywoodiens en annonçant un nouvel opus, sans Matt Damon (et sans Paul Greengrass qui s'est désisté), ça m'a pas mal chamboulé au départ.

Comme tous les fans j'ai eu très peur de voir un autre acteur interpréter Jason Bourne, et dès les premières rumeurs, les fans se sont empressés de crier aux traites ;) Même Paul Greengrass a accueilli cette nouvelle très ironiquement (en leur proposant d'intituler ce quatrième épisode : The Bourne Redudancy - la redondance) ;)

Mais rassurez-vous, les producteurs ont décidé d'utiliser le filon de cette agence secrète, en allant piocher un autre agent secret : Aaron Cross.  Il sera interprété par Jeremy Renner (le héros de Démineurs, pour ma part je l'ai beaucoup aimé dans The Town). Et pour assurer le lien avec la première trilogie, Joan Allen reprend son rôle. Ils seront rejoints au casting par Rachel Weisz et Edward Norton. Le film est en plein tournage, donc on aura sans doute bientôt des spoilers.

On ne peut pas reprocher aux producteurs d'avoir voulu offrir une suite, Matt Damon ayant annoncé ne plus vouloir endosser le rôle de Bourne, ils ont choisi une autre voie. Je les comprends même si je suis forcément un peu déçue.

La réalisation est confiée à Tony Gilroy, qui n'est pas un inconnu puisque c'est tout simplement le scénariste des trois premiers épisodes. C'est également le scénariste de l'un de mes films préférés, State of Play (Jeux de Pouvoir), je ne peux pas m'empêcher de reparler de ce film ! Il exerce un vrai jeu de pouvoir sur moi ;)

Il a également écrit et réalisé Duplicity et Michael Clayton.  Donc, on a au moins l'assurance que le scénario sera bien écrit, c'est un type très intelligent. Mais il y a un pas entre la réalisation et l'écriture, et ses films n'étaient pas de "grands" films d'action.

La sortie est prévue en France en septembre 2012.  Étrangement, même si mon héros Jason Bourne sera absent (Nicky aussi) - je suis presque certaine que j'achèterai mon ticket de cinéma !

Maintenant que j'ai écrit ce billet, il me paraît très très dur d'attendre le 25 pour revoir mon cher Jason ;)