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30 novembre 2010

Due date : not a very bad trip


On se les gèle ! Dimanche il neigeait ici, la neige ne tenait pas au sol mais néanmoins il faisait super froid, et on était rapidement mouillés. Bien au chaud chez moi, je trouvais ça plutôt sympa à regarder, et ce n'est que le cinéma qui a pu me faire sortir de chez moi. Je me suis décidée sur un coup de tête et peu de films étaient diffusés à mon heure d'arrivée. Je voulais voir "La Princesse de Monptensier" mais le film avait déjà commencé.  Alors je suis allée voir "Due Date" ou "Date limite".

Le pitch : Cinq jours séparent Peter Highman du jour où il sera père pour la première fois, au terme de la grossesse de sa femme. Tandis qu’il se dépêche de prendre un vol d’Atlanta pour être à ses côtés pour la naissance, ses meilleures intentions s’en vont à vau-l’eau. Une rencontre fortuite avec Ethan Tremblay, un acteur en quête de reconnaissance, force Peter à faire de l’autostop dans une virée qui va le mener à travers le pays, détruisant au passage plusieurs voitures, de nombreuses amitiés et sa dernière résistance. (merci Allôciné)


En relisant le pitch, je pense immédiatement à des comédies françaises des années 80 : "Compères" ou à la "Chèvre", le principe est le même : un homme avec un but précis va se retrouver affublé malgré lui d'un comparse maladroit ayant une poisse extraordinaire. Je me demande si le scénariste n'a pas piqué l'idée, mais qu'importe.

J'étais heureuse de retrouver Robert Downey Jr, je l'adore - je le suis depuis de longues années (et ses fameuses années d'errance). C'est probablement le seul acteur américain ayant réussi à conserver sa carrière malgré son absence d'assurance (pour les ignorants, Downey a été arrêté à de nombreuses reprises pour usages de stupéfiants). Il est sobre depuis cinq ou six ans, et fort heureusement ça ne se ressent pas sur son jeu. Si j'aime Iron Man, c'est grâce à lui.  Dans le film, Downey interprète un architecte, Peter Highman, pressé de rentrer chez lui en Californie pour assister à la naissance de son premier enfant.

Quant à l'autre héros du film, Zach Galifianakis, je l'avais découvert dans la série Tru Calling, puis dans la comédie déjantée "Very bad trip" (alias "The hangover" la gueule de bois) et dans la comédie "Be bad".  Ici, il interprète le rôle d'Ethan Tremblay, un jeune homme originaire d'Atlanta qui vient de perdre son père (il a ses cendres) et a décidé de réaliser son rêve : devenir acteur à Hollywood.  Il part donc en emmenant son chien, Sunny.

Robert Downey Jr, Sunny and Zach Galifianakis
Ceux qui ont vu "Very bad trip" savent qu'il s'agit du même réalisateur : Todd Philips, scénariste de Borat et de Date Limite. Il n'est pas (contrairement à ce que je lis souvent) le scénariste de "Very bad trip" (écrit par Jon Lucas et Scott Moore).  J'étais allée voir ce dernier par hasard, un samedi soir en deuxième partie de soirée avec une amie, et j'avais énormément ri. Un truc qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps, je voulais quelque chose de facile et de drôle, et je n'avais pas été déçue (le générique de fin est indispensable). Mais je connais plusieurs personnes qui n'avaient pas accroché. Moi je l'ai pris comme certaines comédies américaines potaches, faites de grosses ficelles - à la légère (l'époque des "Hot Shot" ou "Mary à tout prix").

Petite anecdote sympa : contrairement à son personnage, Robert Downey Jr a complètement craqué pour le bulldog français (troisième personnage du film), proposant même à son maître de le lui racheter. On le sait bien nous que, tout ce qui est français, est irrésistible ;)


Sunny and Peter Highman

Donc, non "Date limite" n'est pas "Very bad trip", et les comparer est une perte de temps. Le film n'est pas extraordinaire, et ne révolutionne pas le genre, mais j'ai passé un agréable moment. On oublie nos soucis le froid, la neige, l'hiver pour voyager à travers les États-Unis. Pour les novices, on découvre à travers les longues routes sinueuses les paysages magnifiques du Texas, de la Louisiane et enfin du Grand Ouest (avec le superbe Grand Canyon) - finalement le voyage est plutôt agréable, à noter également l'excellente bande-son (enfin musique, mais ce mot-là me fait sourire). Et si on se laisse porter, on se retrouve nous aussi à se balader sur ces routes interminables, bercés par cette musique, heureux d'être finalement en bonne compagnie, drôle de surcroît.

Alors si le froid, la nuit précoce, le verglas vous mine le moral, allez vous balader un peu sur les routes américaines, vous passerez un bon moment ;)

Jamie Foxx, Robert Downey Jr and their crazy pal

Fish Tank

Premiers mots du film :
[Mia appelle sa copine Keeley de son portable]
Keeley: [son répondeur en marche] Hey, c'est Keeley. Laissez moi un message.
Mia: Keeley, c'est moi. Qu'est-ce que tu fous ? Je t'ai laissé trois messages. J'ai dit que j'étais désolée, ok ? Tu sais comment je suis. J'étais vénère. Rappelle-moi, connasse. 


Une claque. Un vrai moment de cinéma. Une révélation. Une confirmation. Quelques mots qui me viennent à l'esprit après avoir vu le Prix du Jury du Festival de Cannes "Fish Tank".

J'avais lu d'excellentes critiques après toutes les récompenses raflées par ce film indépendant et j'avais hâte de le voir, mais bizarrement je n'ai pas pu le voir à sa sortie, je me suis rattrapée ce soir et effectivement ce film est un petit joyau !

Le pitch ?
Mia, une gamine grande gueule de 15 ans vit dans la banlieue pauvre de Londres (Essex) avec sa mère désoeuvrée et alcoolique Joanne et sa petite soeur précoce Tyler. Elle a été exclue du collège et doit intégrer prochainement un centre pour enfants à problèmes, elle occupe ses journées comme elle le peut. Après s'être fâchée avec sa copine Keeley, elle se concentre sur sa passion : la danse. Elle s'entraîne seule dans un appart abandonné de son immeuble, en rêvant de pouvoir s'échapper de sa condition. Elle fait alors la connaissance du nouveau petit ami de sa mère, un Irlandais prénommé Connor, qui va l'encourager à poursuivre sa passion et s'attacher à elle. D'un peu trop près ?


Katie Jarvis alias Mia Williams

"Tous mes films m'apparaissent d'abord à travers une image" a dit la réalisatrice Andrea Arnold.


Katie Jarvis
Cette image, c'est celle d'une jeune fille et d'un jument, enfin c'est moi qui suppose qu'il s'agit de cette image. La réalisatrice a choisi de confier le rôle à une débutante, Katie Jarvis (17 ans) qu'elle a rencontrée par hasard dans une gare d'Essex alors qu'elle s'engueulait avec son petit ami. Une rencontre et une véritable révélation. Andrea Arnold a également décidé de ne pas confier aux acteurs le script entier ; elle a ainsi décidé de filmer le film chronologiquement. Les acteurs ignoraient ce qui allait arriver à leurs personnages la semaine suivante, et je dois dire que ça marche. Pas un seul moment, on doute des acteurs - on oublie en fait qu'il s'agit d'acteurs professionnels, on est plongé directement dans cette banlieue où l'avenir semble être un mot rayé du dictionnaire. 

Michael Fassbender alias Connor O'Reilly

Michael Fassbender est parfait dans le rôle de Connor, cet homme irlandais séduisant et qui s'occupe si bien des enfants de sa compagne, impossible de ne pas s'y attacher et d'être ravi de voir enfin que quelqu'un se préoccupe du sort de ces jeunes filles ; évidemment le spectateur va peu à peu être amené à réviser ses premières impressions. Michael Fassbender arrive à faire osciller son personnage entre un jeune homme charmant et un homme finalement louche dont on ignore les motivations réelles. Je l'ai découvert dans "Hunger" où il interprétait magnifiquement le jeune héros tragique irlandais Bobby Sands (qui se laissa mourir de faim), puis dans "Inglorious Bastards" où il utilise sa double nationalité en jouant un juif allemand qui se fait passer pour un nazi (la scène du restaurant, les dialogues échangés reste ma scène préférée). Il y est parfait.

Enfin pour compléter le casting, je ne veux pas qu'on oublie Kierston Wareing, qui joue la mère désabusée, alcoolique, victime de sa condition de mère-fille. L'actrice que j'ai reconnue (elle jouait dans "It's a free world" de Ken Loach) est incroyable.
Kierston Waering alias Joanne Williams, the tarty mother
Autres personnages clés du film : la jument, attachée et mourante, comme sa propre mère et le gitan qui symbolise la liberté pour Mia. J'ajouterais la musique, qui m'a donné envie de danser ;)

Le rôle de Mia montre une jeune femme du ghetto londonien, remplie de rage qu'elle arrive à peine à contenir, on ne sait jamais si elle cherche la bagarre ou autre chose. On la voit ainsi donner un coup de tête à une rivale pour ensuite tenter désespérément de libérer un cheval malade et décharné, attaché dans une décharge, tout en se rapprochant du propriétaire du cheval, un jeune gitan âgé de 19 ans, Billy.

Katie Jarvis and Michael Fassbender (Mia and Connor)

Sa passion c'est la danse, elle se rend souvent dans un appartement abandonné pour y pratiquer ses mouvements de hip-hop, seule avec des Cds qu'elle emprunte. Ces scènes volées où on l'a voit enfin heureuse, m'ont rappelé un peu le film des "Runaways" lorsque la jeune Joan Jett écrit seule ses premiers titres, dont le célèbre "I love rock'n'roll".  La jeune Mia change peu à peu au contact de Connor, le jeune amant Irlandais que sa mère amène un soir à la maison. Mia s'attache peu à peu à cet énième amant car il semble réellement se préoccuper d'elle et de sa petite sœur.

Je ne vais pas raconter toute la suite du film, même si certains moments sont difficiles, d'autres d'une grande sensualité (même s'ils sont assez condamnables). Fish Tank est un film qui m'a profondément marqué car il tombe pas dans le cliché de la pauvre fille stupide incapable de fuir une destinée identique à sa mère. Bien au contraire, son personnage est fort (même si parfois elle craque, elle n'a que quinze ans), elle refuse de se laisser enfermer dans ce carcan.

La réalisatrice a su parfaitement utiliser l'environnement et offre une caméra honnête qui n'essaie pas de vendre au spectateur un film bourré de clichés sur la banlieue qu'ils soient positifs (vision empathique de la pauvreté, ou soudaine célébrité grâce à la danse) ou négatifs. Mais contrairement à Ken Loach qui ne laisse entrevoir aucune issue  de sortie possible dans la vie de ses personnages, Andrea Arnold a choisi d'apporter une vision différente en déclarant que le libre arbitre existe bien, et que la vie ne se limite pas à un centre pour adolescents à problèmes,  bref à un  monde sans avenir (autre vision cliché) et que lorsqu'elle danse, Mia choisit la vie, comme lorsqu'elle choisit de ne pas danser.

A voir. Vite, très vite ! (avis purement subjectif évidemment)

29 novembre 2010

A criminal intent

Les années ont passé, et je crois me souvenir que les premiers épisodes que j'ai suivis de Law & Order (1990) alias "New York Police Judiciaire" puis "New York District" étaient diffusés sur Canal Jimmy, aujourd'hui je les regarde sur la 13ème rue.

In the criminal justice system, the people are represented by two separate yet equally important groups. The police who investigate crime and the district attorneys who prosecute the offenders. These are their stories.

Une série policière unique, la première à créer deux parties distinctes au sein d'un même épisode, la première qui se concentre sur l'enquête policière puis la seconde sur la partie judiciaire (le procureur qui tente de faire condamner les criminels).  Un format simple mais efficace : deux policiers, leur capitaine, l'Adjoint du Procureur (A.D.A assistant District Attorney), le Procureur (Executive District Attorney) et le Procureur Général (D.A).  Son succès fut immédiat et quelques années plus tard naquirent des spin offs (séries dérivées) : Law & Order Criminal Intent "New York section criminelle" avec les inspecteurs Robert Goren et Alexandra Eames (2001) et Law & Order Special Unit Victim (LA SUV) "New York unité spéciale" avec les inspecteurs Olivia Benson et Elliot Stabler (1999).

Det.Rey Curtis
Det. Lennie Briscoe
La série originale qui vient de fêter ses 20 ans vient aussi de fêter sa triste fin, entrainant dans sa chute NY Section Criminelle, dont la dernière saison est en cours de diffusion aux États-Unis. Seuls rescapés : NY Unité spéciale avec Benson et Stabler, et un nouveau dérivé de NY District transposé à Los Angeles, enfin un nouveau spin off déplacé à Londres, oui en Angleterre. On retrouve le même format, des acteurs différents et surtout une ville différente. Si j'ai tant aimé cette série, c'est qu'elle nous faisait découvrir New York - mais les tournages coûtaient trop chers, il est donc plus facile de la tourner entièrement en Californie. Beaucoup d'amoureux de la première série n'aime pas ce dérivé.

J'avoue que j'ai peu de souvenirs des premiers épisodes de NY District, tous les acteurs l'ont déserté et seulement Chris Noth (Mike Logan) et Richard Belzer (John Munch) ont continué d'exister en allant s'exiler dans les dérivés J'ai commencé à suivre la série lorsque Benjamin Bratt (Détective Rey Curtis) est arrivé en 1994 (il est resté jusqu'en 2009 !), son partenaire aussi est célèbre, le fameux Lennie Briscoe (Jerry Orbach) qui joua dans 274 épisodes, une figure incontournable de la série de 1991 à 2004. Il eut comme partenaire ensuite le beau gosse d'Ally McBeal, Jesse L.Martin alias Detective Ed Green de 1999 à 2008. Puis une nouvelle équipe arriva, je me souviens avoir eu du mal, Jeremy Sisto interprétant Cyrus Lupo et pour les deux dernières saisons ce dernier et Kevin Bernard (joué par Anthony Anderson).
Det. Ed Green et Captain Van Buren
DA Jack McCoy


Leurs capitaines ne furent pas nombreux, il y a le célèbre Lieutenant Anita Van Buren, qui détient un record : 391 épisodes depuis son arrivée en 1991 ! Savez-vous qu'elle porte une perruque ? Elle a des dreadlocks dans la vie réelle.  Elle a remplacé un autre Capitaine célèbre, Donald Cragen (joué par Dann Florek) parti - fait raririssime - continuer son rôle dans le dérivé SUV.
Captain Don Cragen

Enfin, pour la partie judiciaire - Jack McCoy (Sam Waterston) est sans doute le plus célèbre d'entre tous. Procureur à compter de 1994, il finit par être élu en  2008 Procureur Général après Adam Schiff et Arthur Branch. Le nouveau Procureur est Michael Cutter (joué par Linus Roache), que j'aime beaucoup ! Rôle difficile à reprendre car McCoy est sans doute le rôle le plus célèbre de la série.
 Michael Cutter
 Michael Cutter & ADA Rubirosa
A noter que le rôle d'Assistant s'est depuis féminisé, plusieurs actrices l'ont interprété :  je me souviens de Carey Lowell (dont l'héroïne Jamie Ross revint dans quelques épisodes comme avocate) d'Angie Harmon (qui interprétait Abbie Carmichael une pro-peine de mort, républicaine), puis Élisabeth Röhm (l'épisode de son départ révéla l'homosexualité de son personnage, Serena Southerlyn) et depuis 2006, la belle Alana De La Garza interprète Connie Rubirosa. Les fans de la série se souviennent (moi très peu) de la première assistante Claire Kincaid  jouée par Jill Hennessy (1993 à 1996) - il faut dire qu'elle est la seule à avoir eu une liaison avec son patron, Jack McCoy.

Ce qui va me manquer ? Beaucoup de choses, j'aime le format, la partie enquête (je suis accro aux séries et aux livres policiers) mais aussi la partie judiciaire, qui démontre que parfois la justice ne statue pas comme on l'espérait, et qu'un jury populaire peut changer totalement la donne. On y découvre le fonctionnement du système américain, au point que beaucoup de français croient aujourd'hui que tout citoyen a droit à un avocat dès sa mise en garde à vue. Ils confondent droit français et droit américain ! (à noter que la réforme judiciaire en France tend vers le système américain et la présence d'un avocat dès les premières minutes)

J'aime la musique et surtout son "clang". Le Clang ? (The_Clang.ogg , vous allez le reconnaître !) est ce son particulier qui découpe l'épisode en plusieurs parties. Ce son devenu si célèbre outre-atlantique,  que je vous propose même un extrait sur Youtube d'une autre série  (The Big Bang Theory - écouter à 1:30 le public quand l'un des personnages utilise ce fameux "clang"). Il existe dans les quatre séries dérivées.  Il est repris également dans la comédie de Mike Myers "Love guru" (qui comme mantra répète inlassablement le nom de l'actrice qui joue Olivia Benson, "Mariska Hargitay").
Petit anecdote : le créateur du Clang s'est inspiré du bruit du marteau que le juge martèle pour demander le silence, mais il est en réalité composé de douze sons, dont le bruit d'une fermeture de porte métallique d'une prison et encore plus bizarre, les pas de 500 moines japonais martelant le sol !

NY Section Criminel
Je suis aussi complètement addict à l'autre série qui va bientôt s'achever : NY Section Criminelle et qui malheureusement pour nous est diffusée n'importe quand par la première chaine de télé. Ses personnages principaux sont les Inspecteurs Robert Goren et Alexandra Eames. L'acteur Vincent D'Onofrio ayant ressenti le besoin d'aller prendre l'air (faire du théâtre), les producteurs lui ont trouvé des remplaçants, dont Jeff Goldblum et Chris Noth (qui reprit son personnage Mike Logan). Mais moi je n'aime que la paire Goren/Eames. Il faut avouer qu'il ne laisse pas indifférent, les gens l'aiment ou le détestent. Moi je l'adore (ma sœur le hait), car oui il sait tout sur tout mais j'aime surtout l'acteur.  Je n'ai donc regardé que les épisodes où il jouait. Il va beaucoup me manquer, Eames également.  Je suis heureuse de savoir que ce sont eux qui jouent dans les huit derniers épisodes, mais je suis inquiète de la fin réservée à Goren.

Detectives Goren and Eames

Det. Benson & Stabler
J'avoue que j'ai suivi peu de séries aussi longtemps, sur tant d'années, j'ai même eu le luxe de les voir aux États-Unis puis de les regarder de nouveau quelques temps plus tard en France - le doublage était bien fait, et je me suis habituée à leurs voix françaises, qui vont se retrouver orphelines dans quelques temps. 13ème rue diffuse à présent la version britannique, j'ai regardé un seul épisode. Il va me falloir du temps ;) Du côté de la seule série épargnée, NY Unité Spéciale les acteurs qui jouent Benson et Stabler ont re-signé pour une saison, mais deviennent tellement exigeants qu'ils ont tout simplement failli ne pas figurer au générique cette année ! J'aime beaucoup Ice-T (Fin Tutuola) et Richard  Belzer  alias John Munch, autre transfuge de NY Police Judiciaire  à NY Unité Spéciale. Il jouait déjà ce rôle dans une autre série 'Homicide". Il est donc là depuis une vingtaine d'années ;)

Un long hommage bien ennuyeux mais je suis tellement habituée à les voir et revoir . J'espère que 13ème Rue continuera de les rediffuser, aux States leurs fans sont toujours très présents sur les forums.

27 novembre 2010

The Red Syndrom

Les roux, vaste sujet - on en parle beaucoup. La seule couleur de cheveux qui a provoqué autant de réactions de haine, de curiosité,  de jalousie, de superstition, on les a même crus enfants de Satan ! Le roux ne laisse jamais indifférent. Et c'est pour cela que je les aime. Moi qui déteste autant la "normalité", j'ai toujours été envieuse des roux. Il faut dire que je viens d'une famille de roux, du coté maternel par ma grand-mère et et sa sœur, leur père également - tous roux, ou comme ma mère les cheveux blonds enfant puis châtains adulte, mais le corps recouvert de tâches de rousseur. Les yeux verts.  Du côté paternel également avec mes cousines : des rousses sublimes, le visage couvert de tâches de rousseur, les cheveux flamboyants. Et moi, la peau aussi blanche, mais les cheveux noirs. Ma fierté ? Dès les premiers rayons de soleil, les tâches de rousseur recouvrent mon visage, mes épaules.

Ma famille n'est pas la seule à blâmer pour cette obsession. Deux autres explications à cette addiction : un film et un pays. 
          
Éric Stoltz
En premier, le cinéma. Il y a eu un film avec un acteur qui a déclenché toute cette obsession (ma soeur n'y a pas échappé non plus). Depuis, je ne peux résister à un bel acteur roux (ou semi-roux, comme l'Irlandais Cillian Murphy, la barbe rousse de ces acteurs bruns). Je les repère, les connais tous. Ils ne peuvent nous échapper !

Ce film n'est pas un film culte, excepté pour une adolescente et sa petite sœur, réalisé par le regretté John Hughes, il est un de ses films des années 80 axés sur cette jeunesse américaine. Mais oublions le film, concentrons-nous sur l'acteur principal (le film date de 1987) qui  à ce jour,  reste pour ma sœur et moi sans doute le plus beau spécimen de roux ! Je parle d'Éric Stoltz (ou "Keith" son personnage dans "Some kind of wonderful world"). Un vrai roux, les cheveux, les tâches de rousseur. Le coup de foudre. Une claque. C'est lui la souche de ce virus ;)

(cf. photo de lui ci-dessous dans le film et à droite, quelques années plus tard)

Puis j''ai commencé à voyager, vivre à l'étranger et là j'ai découvert un pays aux nombreux fils d'Irlandais : les États-Unis. Boston, la côte Est, ces fils et aujourd'hui petits-fils d'Irlandais - ils sont roux, grands, la mâchoire carrée, les yeux clairs. A Chicago, j'ai remonté Michigan Avenue un matin, et fait véridique, la moitié des hommes d'affaires, occupés à fumer leur cigarette à l'extérieur étaient roux !


En second, le pays : le choc fut presque anaphylactique à mon arrivée à Dublin ! Une de mes meilleures amies (qui partage mon obsession) a dû me tenir le bras pour me guider dans les rues, un tiers des hommes sont roux ! Je ne pouvais plus marcher, je ne regardais plus où je mettais les pieds. Heaven on Earth.

Ireland's call - Ronan O'Gara & his pals

Depuis, je ne peux m'empêcher de me retourner dans la rue dès que j'aperçois une chevelure rousse. J'envie les rousses (les vraies et parfois les fausses réussies) et j'assume. Les premières actrices rousses célèbres n'étaient pas aimées au temps du noir et blanc, mais à l'arrivée de la couleur, leur chevelure flamboyante a envahi les écrans et les hommes y ont succombé. Maureen O'Hara (la Jane de Tarzan) et Rita Hayworth, et Marilyn Monroe, la fausse blonde la plus célèbre (une rousse au visage recouvert de tâches de rousseur). Peu à peu, les rousses ont commencé à plaire, mais la version masculine  demeurait bizarrement absente du grand écran.


Puis le roux est devenu la couleur à la mode, la bombe sexuelle incendiaire de Mad Men (***) Miss Joan Holloway (Christina Hendricks) a choisi le roux depuis son adolescence, et il lui va à ravir.  Julianne Moore, Bryce Dallas Howard, et beaucoup de jeunes actrices ont envahi nos écrans. En France, on n'a longtemps connu que le visage de Marlène Jobert.

Mais revenons aux hommes, aujourd'hui les acteurs roux sont très présents, il y a les Irlandais bruns aux tâches de rousseur et aux barbes rousses (Cillian Murphy, Jonathan Rhys Meyers, etc.) - et il y a les roux, de haut en bas. Vous ne l'avez pas remarqué ?  Laissez-moi vous présenter quelques spécimen.

Allez, je fais ma fille - j'assume ce billet aux accents d'adolescente pré pubère qui rêverait de les avoir en poster dans sa chambre ! Le sublime Sam Worthington et les autres, dont leurs noms ne vous parlent peut-être pas, mais les photos devraient vous aider !

Sam Worthington

et ici David Wengham (Faramir dans LOTR), Bryan Greenberg, Kevin McKidd, Johnny Lewis

                                       
                                       

et l'Irlandais Cillian Murphy, et l'anglais Simon Woods ...

 
et Michael Fassbender (half-Irish, half-German), l'Écossais James McAvoy ...

     


Les roux sont sexys. Ce billet est aussi un message à tous les roux qui ont grandi en étant insulté, moqué dans les cours d'école (je me souviens d'un élève en particulier dans mon collège) pour leur dire qu'aujourd'hui on les envie, la mode ne peut se passer d'eux. Jamais autant de femmes ne sont teintés les cheveux en roux. Benetton y a toujours cru et ils ont eu raison !   Moi je rêve souvent de sauter le pas. 

PS : Et n'oublions pas le Prince Harry ! Forcément qu'il ne peut être que malicieux, indépendant et fier avec cette crinière rousse ! Pour moi il est le vrai roi ;) Son frangin peut aller se coucher.

Ce billet est totalement subjectif (et puéril !) mais il est assumé. Je suis en week-end et j'ai hâte de voir Last Night avec Sam Worthington en homme amoureux ;)

26 novembre 2010

The Friday story

Question du vendredi : qui suis-je ? ou plus précisément que suis-je ?


.... alors ? une idée ?

Lorsque Ripley le caniche a été trouvé par les bénévoles du refuge, ils ne pouvaient pas dire s'il s'agissait d'un mâle ou d'une femelle. Sa fourrure était tellement emmêlée qu'on avait peine à croire qu'il s'agissait d'un chien. C'est une des pires histoires de sauvetage du refuge de Houma en Louisiane. Ripley, qui s'est révélé être un mâle a été trouvé dans une carrière à l'extérieur du refuge animalier le 18 octobre dernier. Les bénévoles ont alors décidé de contacter une association qui s'occupe plus particulièrement des "chiens de la dernière chance". La directrice adjointe de cette association , Mme Lapeyrouse, a expliqué qu'ils ignorent s'il a été abandonné volontairement près du refuge ou s'il errait par là, mais qu'ils ont tout de suite compris que la prise en charge devait être rapide et allait coûter du temps et de l'argent.
 
Ripley ayant vécu depuis longtemps sous cette masse de poils emmêlés, il ignorait comment réagir lorsqu'on le touchait et encore plus étrange, il ne savait plus comment marcher sur l'herbe, les poils ayant recouvert ses coussinets depuis des mois.


Il était évidemment impossible de le toiletter normalement, aussi fut-il emmené dans une clinique vétérinaire où il fut endormi, puis rasé entièrement.  Un kilo cent trente grammes de poils lui fut retiré, lui-même ne pesant que 3.4 kg. Bien qu'il ait encore des petits problèmes, il récupère plutôt bien et il s'agit aujourd'hui "de laisser sa peau respirer et guérir".

De ce qu'il en est de son comportement, Mme Lapeyrouse précise qu'il a complètement changé en deux semaines. Il a pris un peu de poids et demande beaucoup d'attention de la part de ses soigneurs. "Il a compris que les gens l'aimaient, et adore quand on le prend dans ses bras et qu'on le câline".

Si Ripley n'est pas encore prêt pour l'adoption, ce chien dont on estime l'âge à 2 ans a déjà reçu beaucoup de demandes - l'association lui cherche une famille pour la vie, préférablement sans gros chien et sans enfants.

La bonne nouvelle : sa nouvelle famille gagnera non seulement un chien adorable, mais une année complète de nourriture pour chien, de jouets et de toilettage gratuits de la fondation Petco et du site Internet "Croyez-le ou non de Ripley" (en français : "l'incroyable mais vrai", Ripley étant le nom d'une chaînes d'attractions et de manèges). Puisque le chien a été trouvé errant, il n'avait pas de nom à son arrivée. Les bénévoles du refuge ne pouvant absolument pas croire qu'il s'agissait d'un chien ont donc choisi de l'appeler ainsi en hommage au site web. Lorsque la firme Ripley a eu vent de l'histoire, elle a offert un an de soins et de nourriture au caniche.

"Nous sommes si reconnaissants. Ils veulent continuer à le suivre, les médias également et nous également tenons à l'accompagner encore longtemps" explique Mme Lapeyrouse. "On ne connaît pas le début de l'histoire, mais on connaît le milieu et avec espoir, nous connaîtrons la fin heureuse".

Personnellement, moi j'ignorais en voyant la photo s'il s'agissait de sa tête ou de son derrière ;) Mais je suis heureuse qu'il ait été sauvé !

Et pour fêter l'arrivée du week-end, voici un chat russe, Tosha qui me ressemble beaucoup quand on vient essayer de me faire sortir de mon lit un dimanche matin ;) 
Vous pouvez essayer en plusieurs langues !

Тоша! Просыпайся !  Tosha wake up ! Tosha réveilles-toi ! トシャ!目を覚ます



When Ripley the poodle was found by shelter staffers, they couldn't tell if the little pup was male or female. With fur so badly matted that the creature hardly resembled a dog, it was one of the worst cases rescuers in Houma, La., had ever seen.
Ripley, who turned out to be male, was discovered in a quarry outside a southern Louisiana shelter on Oct. 18. After he was recovered, staffers contacted My Heart's Desire, a private rescue group that helps last-chance pets. "To read the full story, check it here.
小さな子犬が男 性か女性だった場合、リプリーは、プードルは、避難所の職員によって発見されたとき、彼らは言うことができなかった。毛皮がひどくているクリーチャーはほとんどの犬に似ているモジャモジャで、それがホーマ、ルイジアナ州で最悪の場合 の救助のいずれかがこれまで見ていただった。男性であることが判明リプ リーは、10月18日、南部ルイジアナ州の避難所郊外の石切り場で発見されました。彼が 回復した後、スタッフが私の心の欲望を、最後のチャンスペットを助ける、民間での救済グループに連絡した。 "それをチェックし、全文を読むには ここに


Bon week-end ! Have a nice week-end ! 素敵な週末を!

24 novembre 2010

Martha's outrageous chocolate cookies

Mes cookies outrageusement bons
Ce blog n'est pas un blog "cuisine" mais vu que ma famille, mes amis et/ou collègues apprécient quand je leur cuisine des petits plats, j'ai décidé de partager quelques unes de mes recettes. Ayant vécu à l'étranger, j'affectionne particulièrement la cuisine russe, américaine, japonaise, scandinave et française (et italienne). Aujourd'hui, vous l'aurez deviné : des cookies, mais pas n'importe lesquels - les cookies de la mort !

Je ne peux pas m'empêcher d'acheter des bouquins de recettes dans tous les pays où je passe, je les adapte avec les produits locaux et en modifiant parfois les quantités. J'adore cuisiner du sucré mais en vrai je ne suis pas très sucre. J'aime le chocolat noir et pour moi une vraie mousse au chocolat ne contient que du chocolat noir et quelques milligrammes de sucre. (petit aveu au passage : je déteste le lait et les produits laitiers, le docteur dit intolérance au lactose, moi je dis beurk et j'ai toujours envie de vomir en voyant des pubs pour Yop moi c'est Yop aux toilettes)

Voici le résultat : mes cookies, mes zamours, ma photo, mon copyright

J'ai rapporté beaucoup de livres des États-Unis, les pros des desserts (après les français of course sinon mon oncle cuisinier et propriétaire d'un salon de thé de la mort à Strasbourg va me tuer)  et les inventeurs des cookies. Je l'avoue : je suis une véritable chocolate addict, il m'arrive souvent de cuisiner des cookies au chocolat, cette recette est donc la meilleure solution quand je suis en manque, et que la douleur est aigüe !

This is not a food blog - but since all my friends keep telling me they love when I cook for them, I've decided to share a few recipes on that blog. Since I've lived abroad and love to travel, I love to cook food from all over the world, my fav ones being the American, Japanese, Scandinavian, Russian and of course French. I can't help buying cuisine books wherever I travel, I do adapt the recipes with the local and available products and sometimes I even change the quantities. I love desserts but I don't have a big sweet tooth. I love chocolate - the dark one. The real mousse au chocolat is made with dark chocolate and almost no sugar at all.  I've brought many recipe books from the U.S (the second best country for desserts, after France) - the cookies country. As I am, I must admit a truly chocolate addict, I love to cook chocolate cookies, the best remedy when I'm in pain ;)

J'ai donc piqué une recette à Martha Stewart - the American Queen (s'ils devaient en avoir une, notre Baronne de Rotschild a du souci à se faire), j'ai découvert que la recette avait été aussi volée par une blogueuse "cuisine" (qui a un super blog ici).  Les "outrageous chocolate cookies" (car outrageusement bons) de Martha sont à tomber par terre. Évidemment tout allergique au chocolat mourrait dans la seconde.

Ingrédients :
230 g de très bon chocolat noir 
60 g de beurre doux
110 g de farine
½ c à café de levure chimique
½ c à café de sel
2 gros œufs
160 g de vergeoise blonde ou de sucre roux
1 c à café d'extrait de vanille

340 g de très bon chocolat noir hachés en petits morceaux (Martha veut vous tuer ! vous pouvez diviser par deux) + 50 g pour la déco (j'utilise les pépites de chocolat en vente partout)

 
Préchauffer le four à 160°C.

Au micro-ondes : Casser le chocolat (230 g) en gros morceaux, ajouter le beurre et faire fondre au four à micro-ondes (puissance mini = 360 W) pendant 2 minutes environ. Arrêter le four toutes les 30 secondes pour mélanger le beurre et le chocolat.
Personnellement, j'utilise toujours la bonne vieille casserole, feux très doux - ça marche aussi bien.
Mélanger la farine, la levure et le sel dans un deuxième saladier.
À l'aide d'un batteur électrique fouetter les œufs, l'extrait de vanille et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit fluide et un peu mousseux. Y ajouter le chocolat fondu puis la farine. Terminer en ajoutant 100 g de chocolat noir hachés en petits morceaux.
Répartir 24 petits monticules de pâte sur deux plaques de cuisson recouvertes de papier sulfurisé. (faire plusieurs fournées) Décorer avec les 50 g de chocolat restant (pépites).
Faire cuire à chaleur ventilée pendant 10 minutes. Les cookies vont un peu s'étaler et leur surface va se craqueler.
 
Laisser refroidir pendant 10 minutes avant de les manipuler. Les glisser avec une spatule dans une boîte fermée (tupperware). Ils resteront bons pendant deux voir trois jours. Mais vous les aurez mangés en dix minutes.

Attention : mes copines les laissent trop longtemps au four et se plaignent qu'ils durcissent, et ici on veut qu'ils restent moelleux et chewy pendant deux à trois jours. Donc ils doivent toujours être très moelleux (on voit qu'ils sont cuits sur les bords mais le milieu reste encore très mou quand on les sort).

Allez, tous aux fourneaux ! Bon appétit !

The US recipe is available here.
これは、料理のブログではない - が、すべての私の友人は、私は彼らのために料理が大好き私に言っておくので、私はブログ上でいくつかのレシピを共有することに決めました。私は海外で生活しているので、旅行が好き、私は、世界各地からアメリカ、日本、スカンジナビア語、ロシア語である 私のfavのもの、そしてもちろんフランスの食べ物を作るのが大好きです。私はどこに旅 行私は料理の本を買ってはいられない、私は、ローカルおよび利用可能な製品とレシピを適応させるか、時々私も数量を変更してください。私はデザートを愛しているけれど私は大きな甘党を持っていない。私 はチョコレートが大好き - 暗いです。実際のムースショコラはダークチョコレートと、 すべてのほぼ砂糖で作られています。クッキーの国 - 私は(フランスの後にデザートの2番目の最も良い国)、米国から多くのレシピ本を持ってきた。私は、私は本当にチョコレート中毒を認めなければならない、私は痛みでいるときに、最良の治療法をチョコレートクッキーを作って好きで す。)オリジナルのレシピは入手可能です ここで

21 novembre 2010

Dans vos salles prochainement (2011)

Ma famille attend ma liste de cadeaux pour Noël, moi je me dis que ces cadeaux-là seront, je l'espère, prochainement disponibles dans toutes les bonnes salles de cinéma de la métropole. Aujourd'hui, je n'ai pas eu l'énergie d'aller au cinéma (je me rattrape sur canal +) mais j'en ai profité pour aller regarder quelques bande-annonces des films à venir.
La plupart sont attendus pour les vacances de Noël aux Etats-Unis, j'imagine que nous devrons patienter un peu plus longtemps. Mais qu'importe !

Pour info, j'ai sélectionné les bandes-annonces pour ce billet, j'en ai vu beaucoup plus. Un constat s'impose, les américains adaptent à nouveau toutes les vieilles séries télévisées inspirées elles-mêmes de vieux comics. Ils font également des remake de leurs propres films ou des nôtres (exemple : le diner des cons, un remake apparemment complètement raté). Très peu semblent donc sortis de leur imagination, excepté pour Animal Kingdom.

Plus je regarde les films des frères Coen, plus j'ai l'impression d'avoir à nouveau 7 ans, et rester le dimanche soir regarder le western diffusé dans l'émission d'Eddy Mitchell "La Dernière séance". J'ai grandi avec les cowboys et les indiens, les shérifs et les hors-la-loi et apparemment ce fut le cas d'Ethan et Joël.

Leur dernier opus "True grit" est un remake d'un ancien western avec John Wayne. Je crois même qu'il a remporté un oscar pour son rôle.

Il raconte l'histoire d'une jeune fermière Mattie Ross, dont le père vient d'être assassiné et qui choisit d'engager le plus dur des US Marshal "a man with true grit" (un mec qui en a, du cran) Reuben J. "Rooster" Cogburn - interprété par un de mes acteurs préférés, Jeff Bridges. Elle décide de l'accompagner (Rooster étant un alcoolique notoire) et s'adjoint l'aide d'un Texas Ranger  nommé "La Boeuf" (les Coen ont toujours beaucoup d'humour) joué par Matt Damon, moustachu et qui imite parfaitement la voix et l'accent de Matthew McConaughey ! *



Je ne m'ennuie jamais devant le film des frères Coen. J'irai donc le voir avec plaisir.
(*amis de longue date, ils ont partagé un appart ensemble, cf. cette vidéo où Matt l'imite, ça ressemble à deux gouttes d'eau à sa voix dans le film).


Autre film qu'il sera pratiquement impossible d'ignorer mais dont la bande-annonce a suffi de me convaincre. On y retrouve Jeff Bridges  et Olivia Wilde (N°13 dans Dr House) et dans le rôle du héros un acteur presque inconnu (tant mieux) Garrett Hedlund. Il s'agit bien évidemment de Tron, the legacy.  "Tron, l'héritage" est la suite du premier volet sorti en 1982. Tous les geek sautent de joie !!  Je me souviens particulièrement de la scène de la course à motos. Cette fois-ci, les effets spéciaux modernes devraient apporter un sacré coup de jeune à l'histoire et la musique de Daft Punk nous entraîner dans ce monde virtuel avec plaisir.

Dois-je rappeler l'histoire ? Kevin Flynn, créateur de jeux vidéos a été entraîné à l'intérieur de l'un de ces jeux, en laissant son fils orphelin. 25 ans plus tard, son fils Sam décide de le retrouver et se retrouve à son tour entraîné dans ce monde virtuel, ensemble ils devront lutter contre le MCP (ordinateur ayant pris le contrôle) aidé par Quorra. (sortie en France prévue le 9 février 2011)



D'autres films "grand spectacle" sont attendus, vous pouvez aller voir les bande-annonces si vous le souhaitez, entre autres l'adaptation d'un comic "Le Frelon vert" (The Green Hornet) adapté en série télé dans les années soixante. L'histoire d'un super héros (Seth Rogen) qui lutte contre le mal aidé d'un jeune asiatique, interprété à l'époque par Bruce Lee et aujourd'hui par Jay Chou (trop chou, non ? il est mimi). Bon une fois la bande-annonce vue, vous aurez vu à peu près tout le film.

Également l'adaptation cinématographique du héros de bande-dessinée : Thor avec Natalie Portman. Il n'y pas encore de bande-annonce mais le film est déjà très attendu, à noter il est réalisé par Kenneth Brannagh.

Moi, j'attends de voir Animal Kingdom, premier film d'un jeune réalisateur australien, récompensé par le prix du festival de Sundance - un film violent qui raconte l'histoire d'une famille de malfrats australiens où le plus jeune fils va devoir choisir entre sa famille (et une vie faite de violence et de crimes) et le soutien d'un policier. Le casting est impeccable.



Enfin, l'adaptation au cinéma de la vie du boxeur Micky Ward, The Irish - "The Fighter" interprété par Mark Wahlberg, et pour jouer son demi-frère, également ancien boxeur,  le formidable Christian Bale (il est méconnaissable). Micky Ward est un héros aux USA, l'image d'un homme pauvre qui va monter sur le ring pour faire vivre sa famille et va gagner de nombreux combats grâce à son coup de poing légendaire.



J'espère qu'un de ces films vous donnera envie d'aller au cinéma ! 

Pense à moi

Hier soir, je suis allée avec ma sœur assister à un festival à une heure de Nantes. J'ai déjà parlé à plusieurs reprises de mes goûts musicaux, et surtout du peu de chanteurs ou groupes français que j'écoute. J'en ai parfois honte ;) Mais je suis incollable en matière de rock américain !  Il y a quelques années ma sœur m'a emmenée assister à un concert à Nantes d'un groupe français dont je connaissais quelques titres et que j'appréciais. Les voir en live a été révélation : ce groupe est une bête de scène, ils sont fait pour la scène et entraînent avec eux tout leur public. Il s'agit de Luke.

Il s'agit du deuxième groupe français de rock que j'aime (avec Noir Désir), et je ne loupe pas une occasion de les voir. Je ne suis pas dans la vie réelle une groupie mais là avec ma sœur on se fait notre petit délire,  nous sommes allées les voir à Paris sur un coup de tête cette année, en sautant dans le train le jour même. Hier soir, ils étaient excellents - la scène était parfaite, la lumière, le son : tout y était et le groupe a pris visiblement beaucoup de plaisir, ainsi que le public : 2 000 personnes en transe.

Je n'arrive pas à trouver les mots justes pour décrire le plaisir que je ressens à chaque fois en les voyant en concert.

Je vous encourage vivement à aller les voir en concert, j'aime leur titres très rock (Hasta Siempre, La Sentinelle, Cuba) mais aussi leurs versions acoustiques comme "Monsieur tout le monde" que j'écoute en boucle. Voilà c'était la groupie qui parlait.



Nota Bene :


Ben Mazué
S'agissant d'un festival, quatre groupes étaient invités.  L'ordre de passage nous a appris que Luke passait en avant-dernière position, nous avons donc assisté à deux autres concerts. Je suis plutôt bon public même si mes goûts musicaux sont assez restreints, mais j'aime l'ambiance d'un concert. Le premier fut une bonne surprise, n'écoutant jamais la radio (écoutant des radios US sur mon ordi),   j'ignorais qui était Ben Mazué.  Ce jeune chanteur est vraiment doué, un chanteur à texte influencé par le hip hop (autre musique que j'aime avec le rock) - ses textes sont excellents, ajoutez-y du charisme, de l'humour et des cheveux roux (j'avoue : j'aime les roux !) - nous avons passé un excellent moment.

Seule déception : il n'a chanté que six titres (on aurait préféré qu'il chante plus longtemps et son successeur moins) et ceux qui tenaient son stand (où il vend ses cd, on ne peut pas les commander) sont partis avant la trêve, car sinon je l'aurais sûrement acheté. Mon titre préféré est "Confessions d'un rap addict" que je vous fais découvrir ici. N'hésitez pas à aller le voir en concert s'il passe près de chez vous, on passe vraiment un agréable moment. Il a bien fait de lâcher la fac de médecine !


Puis vint le tour d'un autre groupe, celui du chanteur Tété. Je l'avoue tout de suite : j'ignore totalement qui est Tété (mon ignorance est gigantesque en matière de musique française), enfin non - je sais que c'est lui qui a écrit "à la faveur de l'automne" (dont j'ai uniquement entendu la version de Julien Doré dans la Nouvelle Star !). Ma sœur avait aussi aimé ce titre et elle était aussi partante. Elle a reconnu ses deux premiers titres (pas moi).

Je vais essayer d'être objective. J'ai été frappée par son style, ce type a un style incroyable, j'adore comment il se sape, bouge, se tient, un jeu de jambes incroyable, une présente scénique indéniable. Mais je n'ai simplement pas du tout adhéré à sa musique, ma sœur non plus. On en a parlé au retour, pourquoi aime-ton une musique et pas une autre ? Pourquoi ? Aucune idée. Ma sœur m'a dit que ses chansons se ressemblaient trop, moi j'en ai conclu que je suis décidément "marquée rock" même si j'aime parfois des chanteurs qui ne le sont pas (She&Him, Eminem, Snoop Dog, etc).

Fort heureusement pour lui, il avait un public entièrement acquis à sa cause, donc il a eu beaucoup de succès et a passé un très bon moment. Mais son heure et quart de concert m'a semblé interminable, j'ai trouvé intéressant d'en profiter pour regarder les gens autour de moi, ma sœur et moi avons pris un coup de vieux, entourées de midinettes de quatorze ans hurlant (lorsqu'elles ne ricanaient pas), filmant ou prenant en photos à peu près tout sauf Tété qui courait partout sur scène, ne reconnaissant pas le groupe dont Tété a repris le plus grand succès (Scorpion "still loving you"). Moi j'ai été touchée par cet âge où on ne pense jamais à son propre comportement, on ne soucie pas encore du regard des autres et où chaque instant est vécu à 200%.

Au moment du rappel, Tété a finalement joué le seul titre que je connaissais et que j'aime "à la faveur de l'automne" mais malheureusement pour moi, je n'ai pas pu vraiment en profiter. En effet, si je suis la première à chanter pendant les concerts, les demoiselles se sont mises à hurler les paroles, tuant ce joli moment de partage. J'ai encore leurs cris dans mes oreilles, mais je ne leur en veux pas. Luke est enfin arrivé, le public a entièrement changé (les midinettes avaient sans doute un couvre-feu) et j'ai pu à mon tour hurler à pleins poumons, sauter et lever les bras pendant une heure et demie. Moi aussi j'ai eu à nouveau quatorze ans.


19 novembre 2010

The Friday story

Voici George, non vous ne rêvez pas, il s'agit bien de l'échographie d'un éléphanteau !

Reuters / /Zoological Society of London

George est un éléphanteau d'Asie qui vit au zoo de ZSL Whipsnade à Londres. L'échographie le montre ici dans l'utérus de sa mère alors âgé de trois mois (une grossesse éléphantesque dure 22 longs mois). L'échographie en 3D a été réalisée à Dunstable dans le Bedfordhire en 2008. La photo a été publiée par le zoo afin de promouvoir un documentaire télévisuel programmé cette semaine en Angleterre.

Le programme en deux parties diffusé par ITV1 intitulé "The zoo" présente entre autres la maman de George, Karishma, Je vous invite à regarder la vidéo la présentant ainsi que son soigneur Rob qui raconte son parcours. (ils sont tous aussi beaux les soigneurs animaliers ? Enfin moi, je le trouve tout à fait sexy). La naissance de George a été filmée et diffusée dans le deuxième épisode du documentaire.

Pour information, George est aujourd'hui âgé de six mois et pèse fièrement 381 kilos. Il adore jouer avec sa grande sœur, Donna. En attendant, je trouve cette photo adorable.


George, who is now a 6 month old Asian elephant at ZSL Whipsnade Zoo, is seen in the womb of his mother three months into her 22 months pregnancy, on a 3D ultrasound monitor in Dunstable, Bedforshire in 2008. The picture was released by the zoo to promote a documentary television program.今ZSLウィッ プスネード動物園で生後6ヶ月のアジアゾウであるGeorgeは、Dunstableの、2008年にBedforshireの3D超音波モニターで、彼 女の22ヶ月妊娠三ヶ月に母親の胎内で見られます。画像は、ドキュメンタリー番組を促進 するために動物園でリリースされました。

Bon week-end ! Have a nice week-end ! 素敵な週末を!


15 novembre 2010

I want a minion ! Je veux un minion !

Un minion: I'm sure he's begging for me to adopt him !

Je suis allée voir "Moi, moche et méchant" ou en anglais "Despicable me" et j'ai beaucoup aimé.

Dans un quartier résidentiel américain, où les maisons rivalisent de jardins fleuris et de petites barrières blanches une maison sombre domine, où rien ne pousse. A l'intérieur de cette maison et à l'insu de tout le voisinage, se cache le centre d'opérations de Gru, aidé d'une armée de minions. Gru a un plan secret : le vol le plus audacieux de l'histoire du monde, voler la lune ! (oui la lune !). Car Gru est méchant et adore faire des méchancetés. Il domine ainsi le monde en utilisant tout un arsenal de pistolets à  rayons rétrécissant ou gelant et des véhicules armés (terre et air).  Mais un jour, une plus grande bataille se dresse devant lui : trois petites filles orphelines qui voient en lui ce que personne d'autre n'a jamais vu : un père potentiel. Le plus grand méchant au monde va ainsi devoir faire face à son plus grand défi : Margo, Edith et Agnès. Et moi j'ajoute le déjanté "Vector" !

Meet Gru and the girls (voici Gru, Margo, Edith et Agnès) :

Gru and the girls (from left to right) Edith, Agnes & Margo

In a happy suburban neighborhood surrounded by white picket fences with flowering rose bushes, sits a black house with a dead lawn. Unbeknownst to the neighbors, hidden beneath this home is a vast secret hideout. Surrounded by a small army of minions, we discover Gru, planning the biggest heist in the history of the world. He is going to steal the moon. (Yes, the moon!) Gru delights in all things wicked. Armed with his arsenal of shrink rays, freeze rays, and battle-ready vehicles for land and air, he vanquishes all who stand in his way. Until the day he encounters the immense will of three little orphaned girls who look at him and see something that no one else has ever seen: a potential Dad. The world's greatest villain has just met his greatest challenge: three little girls named Margo, Edith and Agnes. Written by Universal Pictures

J'ai adoré, ça m'a fait un bien fou. Je l'ai vu en 3D mais contrairement où j'ai trouvé ces effets spéciaux comme un véritable plus au film, comme dans Avatar, je la trouve un peu surfaite ici.
D'ailleurs, pour être honnête on ne la remarque qu'au tout début quand les enfants présents dans la salle tentent d'attraper un minion ou à la toute fin (il ne faut pas quitter la salle pendant le générique de fin).
Qu'est-ce qu'un minion ? Gru, le méchant en possède toute une armée à son service, les minions ont deux yeux ou un seul, quelques poils sur la tête, parlent le minion et sont très joueurs et curieux et font beaucoup de bêtises.  Et moi j'en veux un, ou même deux. Pourquoi ne trouve-t-on pas de minion en commerce ?

Et j'aime le choix du nom : minion. Trop chou, non ?

What's a minion ? Gru has an army of minions, those little guys with one or two eyes, a few hair, who speak their own language, are very playful and curious. They also do stupid things but are soo cute. I want one, or two. Why can't we find them for sell ? I also like their name, minion coming from mignon i.e cute in French. Isn't it lovely ?


Le film plait aussi bien aux petits qu'aux grands, j'étais assise à un rang rempli d'adultes avec devant nous quatre rangées d'enfants, les rires fusaient, pas toujours au même moment (blagues d'adultes) mais tout le monde est reparti ravi. Moi la première.  Le personnage Gru est finalement adorable, j'adore quand il explose le stand à la foire. Ou (ne pas lire) quand un minion saisit par la taille un autre minion, "le casse" puis le secoue, et hop il s'allume.


Enfin Vector, l'ennemi juré de Gru, un jeune homme à qui les scénaristes ont souhaité donné un look "djeune" mais dont finalement ils se moquent (Edith "Pourquoi tu portes un pyjama ?") et qui maîtrise parfaitement tous les nouveaux trucs électroniques à la mode (scène de la wii géniale, l'iPad, etc.), et qui vole la lune à notre Gru.



Donc oui, il faisait un temps moche, j'étais d'humeur méchante et j'ai oublié ce triste mois de Novembre pour revenir avec le sourire.

Et je veux un minion !!!!  I want a minion !