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26 avril 2011

En vacances !

Copyright Gérard Rabasse
Dans quelques heures, je vais m'envoler pour Hô Chi Minh Ville puis je vais parcourir tout le Vietnam en partant du Sud pour aller tout au Nord en passant entre autres (car je bouge tous les jours...) quelque temps dans la Baie d'Halong (photo ci-dessus).

Le départ approche - cette nuit et j'ai hâte de découvrir ce pays, son histoire, sa culture, ses richesses et ses habitants. Mon voyage : des nuits chez l'habitant, à l'hôtel et dans la baie d'Halong, et tous les moyens de transport du bateau du train de nuit, à l'avion local à la jonque.

Le Vietnam m'évoque ainsi marchés flottants, temples bouddhistes, rizières, Cholon, hauts plateaux (le pays des Nuages), bambou, jonque ..... Quand j'entends Vietnam, je pense forcément à Marguerite Duras, Graham Greene, Indochine, l'Amant. Mais c'est le Vietnam d'aujourd'hui qui m'intéresse et qui va balayer d'un coup toutes mes idées reçues.
Copyright Marco Casiraghi
Je me suis de nouveau équipée en matériel photo aujourd'hui. Je laisse mon réflex pour un compact grand angle, stabilisateur et vidéo car un réflex c'est bien mais pas pour ce genre de voyage, j'espère donc passer un peu moins de temps derrière l'objectif et mieux profiter de l'instant présent. J'avais ainsi beaucoup apprécié mon trekking dans le désert du Sahara, obligée de me contenter de deux appareils photos jetables (j'avais déjà perdu un appareil photo pour un grain de sable donc hors de question d'emporter mon réflex).

J'ai également envie de quitter quelques temps ma jolie ville de Nantes, car mon quartier fait malheureusement la une de tous les journaux depuis quelques jours.  Je pense bien évidemment beaucoup à cette famille envolée par une belle journée de printemps, et à leurs proches. Je suis sûre que l'église sera trop petite pour accueillir tous leurs amis. 

Je serai de retour mi-mai!

Déjà nostalgique de la France, je vous laisse avec cette petit montage vidéo que j'adore ... en vous souhaitant le même soleil qui brille sur ma ville (et les 25°C) !


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24 avril 2011

Source Code

Source Code est le dernier film que j'aurais vu avant mon départ pour le Vietnam. Je voulais le voir pour de simples raisons : j'aime les films d'action (quand ils sont bien fait), j'aime ce genre particulier de films d'action, j'aime Michelle Monaghan sans trop savoir pourquoi, et j'ai peu à peu découvert Jake Gyllenhaal qui s'est illustré dans tous les registres,  sans oublier Vera Farmiga (vue et adorée dans "In the air").

L'histoire est un peu compliquée ..(Allôciné) : Colter Stevens  (Jake Gyllenhaal) se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Pire encore, les passagers du train se comportent avec lui avec familiarité alors qu’il ne les a jamais vus. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord. Colter se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental permettant de se projeter dans le corps d’une personne et de revivre les 8 dernières minutes de sa vie. Sa mission : revivre sans cesse les quelques minutes précédant l’explosion afin d’identifier et d’arrêter les auteurs de l’attentat. A chaque échec, les chances de pouvoir revenir dans le passé s’amenuisent. Alors qu’il essaie d’empêcher l’explosion, ses supérieurs lui apprennent qu’un deuxième attentat est en préparation en plein cœur de Chicago et qu’il ne s’agit plus de protéger les quelques passagers du train mais la ville toute entière. La course contre la montre commence…
 
Un premier mot sur le jeune réalisateur : Duncan Jones (le fils de .. David Bowie !) qui a donc opté pour un film d'anticipation, où les hommes découvrent comment se projeter dans le corps d'une personne pendant les 8 dernières minutes de sa vie et ainsi tenter de découvrir qui est l'auteur de l'attentat. Le film est encore plus "compliqué" que cela : lorsque Colter comprend sa mission, il pense au départ sincèrement avoir pu sauver l'un des passagers, la très jolie Christina Warren (Michelle Monaghan) en quittant le train juste avant qu'il n'explose. Mais le scientifique à l'origine de cette expérience lui explique qu'il se trompe : il est en fait projeté dans une sorte de monde parallèle, et la personne qu'il a cru avoir sauvé est bien décédée dans le monde réel.  Le personnage joué par Jake Gyllenhaal se trouve soudainement confronté à plusieurs réalités, difficile pour lui d'oublier de sauver les passagers du train, de croire à leur mort, et difficile d'apprendre la vérité sur sa propre vie.  Car Colter n'est pas entré dans cette mission par hasard, c'est son propre passé qui l'a amené là.  La mission de Colleen Goodwin (Vera Farmiga), militaire est donc de forcer Colter à se concentrer sur son unique mission : trouver le terroriste afin d'empêcher un deuxième attentat, mais évidemment rien ne se passe comme prévu...

Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) dans "Source Code"

Ce qui est bien plus intéressant à jouer qu'un  simple GI Joe (Colter est pilote d'hélicoptère dans l'armée américaine en mission en Afghanistan) pour un acteur tel que Jake Gyllenhaal, et c'est également ce qui rend le film plus intéressant qu'une simple course contre la montre.

Le film passe vite (1h30) mais cela s'explique aussi : le revoir plongé dans le passé pour revivre presque dix fois (je n'ai pas compté) les mêmes 8 minutes risquait de vite lasser le spectateur. Fort heureusement, les acteurs jouent bien et on s'amuse de les voir rejouer la même scène encore et encore, l'intervention de Colter (lorsqu'il les interroge, les fouille) modifie leur comportement pour un temps  uniquement mais pas fondamentalement. Évidemment on ne peut la première ou la deuxième fois ne pas repenser au fameux "Jour de la Marmotte" dans "Un jour sans fin" avec Bill Murray.  Vera Farmiga joue bien le rôle de cette militaire Goodwin, chargée de guider, d'orienter et d'écouter le soldat. J'ai trouvé que son physique parfois un peu "froid" sied parfaitement à son personnage de militaire en charge d'une importante mission, mais qui va peu à peu entendre les craintes et les désirs du soldat Stevens et l'aider à accomplir sa véritable mission.

J'avoue que je n'ai pas tenté de comprendre ce qui se passe effectivement (genre théorie de relativité), j'avais bien compris pour "Retour vers le futur "mais là je me suis contentée d'apprécier le spectacle. Le film est divertissant, il ne faut pas y chercher de justification métaphysique ou cantique (j'emploie ces mots juste pour le plaisir). C'est assez troublant car lorsqu'il commence à parler de mondes parallèles où nos propres égos vivent une autre vie - je me suis rappelée "Rabbit hole" (un drame sur la perte d'un enfant) qui lui aussi abordait ce thème de mondes parallèles.

Colter meets Christina (Jake Gyllenhaal et Michelle Monaghan)

Pour Michelle Monaghan, je l'ai découverte dans "Gone baby gone" réalisé Ben Affleck, réalisateur du très bon "The town",  Pour son premier derrière la caméra, il avait choisi l'adaptation cinématographique d'un livre de Denis Lehane. Ayant lu ses livres (grande fan de cet auteur), j'avais au départ trouvé les personnages (un couple de détectives privés, héros de plusieurs de ces romans) trop jeunes (c'est Casey Affleck qui jouait l'autre privé) et trop "mignons" mais l'histoire et la réalisation avaient réussi à me faire oublier ce choix de casting plutôt hasardeux, le film était plutôt réussi. Et je me suis donc à apprécier Michelle Monaghan.

Enfin, moi qui suis toujours sensible aux paysages - j'avoue que les premières minutes du film sont sublimes, j'ai eu la chance de passer un été à Chicago, qui est une ville à l'architecture impressionnante (vive les années 30), où le moderne côtoie l'ancien, où les ponts relient la ville comme une toile d'araignée, ville balnéaire qui donne sur le lac Michigan. Franchement, j'ai adoré avec ce travelling du lac vers le train lancé à toute vitesse, et cette envolée de canards, cela m'a rappelé une scène presque identique (un travelling, la musique aussi et les oiseaux) d'un vieux film "L'Affaire Pélican" que j'ai adoré en son temps.



Donc de l'action, pas de temps mort, de bons acteurs,  bref un bon moment de divertissement - allez le voir si vous voulez tenter de deviner qui le terroriste avant le héros et si vous croyez aux mondes parallèles ...

21 avril 2011

The Promise

Canal + a de bonnes idées lorsqu'il s'agit d'acheter des mini séries à l'étranger. "The promise" (le serment) en est le parfait exemple. Mini série britannique en 4 épisodes, diffusée en mars et avril. Je l'ai découverte après sa diffusion car j'aime regarder plusieurs épisodes à la suite, grâce à Canal + à la demande.

C'est honnêtement une des meilleures surprises de l'année, j'espère réellement qu'une chaine nationale (Arte, France 2) la diffuse à son tour, car il s'agit d'un vrai tour de force. 

L'histoire est passionnante car elle se passe à deux moments différents, après la seconde Guerre Mondiale et en 1995. Le spectateur suit la vie d'un jeune soldat de l'armée britannique et parallèlement celle de sa petite fille, cinquante après.

Christian Cooke


Alors que la jeune Erin Matthews (Claire Foy, sublime et parfaite) s'apprête à s'envoler pour Israël afin d'y passer l'été dans la famille de sa meilleure amie, Eliza, elle rend visite à son grand-père mourant Leonard Matthews "Len" (Christian Cooke, une vraie révélation), homme qu'elle ne connaît pas et découvre par hasard un vieux journal intime lui appartenant. Elle le subtilise et commence à le lire lors du vol vers Tel-Aviv. Elle découvre alors le passé d'un homme dont elle ignore tout . Son grand-père faisait partie des troupes britanniques installées en Palestine dès 1946 pour maintenir la paix en Palestine entre juifs et arabes.


Christian Cooke et Katharina Schüttler



Paul (formidable Itay Tiran)
Sa meilleure amie Eliza commençant son service national (elle a la double nationalité), Erin fait la rencontre de son frère Paul, (Itay Tiran) un ancien soldat israélien qui décide de lui montrer sa réalité d'Israël. Erin va alors découvrir toute la complexité de ce pays, tout en continuant de lire le journal de son grand-père, Len, dont la vie prend forme - elle découvre les atrocités dont il fut témoin à cette époque troublée (les années 40) et toute la complexité de sa mission. Tombé amoureux d'une jeune femme juive, Clara (formidable Katharina Schüttler (que j'ai vue dans Carlos, une vraie caméléon !), Len va devoir lutter contre ses sentiments et ses devoirs. Erin, cinquante plus tard va commencer à suivre les pas de son grand-père, remonter le temps en suivant ses traces, d'Israël aux territoires occupés, et tenter d'honorer une promesse faite par son aïeul il y a 60 ans qu'il n'a jamais pu honorer.


Len (1946) et Erin (1995)
J'avais acheté, il y a très longtemps (pour le baccalauréat) un livre que j'ai gardé qui racontait l'histoire de la création d'Israël et toutes les guerres qui ont suivi. Malheureusement, ce livre est toujours d'actualité, et comme dans ce téléfilm, la situation qu'a connu ce soldat britannique en 1946 n'a pas beaucoup évolué. Un mur s'est dressé pour séparer physiquement et symboliquement Israël des territoires occupés, et au sein de chaque population des voix divergent. J'ai appris beaucoup en regardant cette mini série, comme l'attentat de l'hôtel King David (le quartier général des forces britanniques) perpétué par Irgoun, une organisation armée sioniste qui luttait contre le mandat britannique, considéré comme une force d'occupation mais également comment s'est déroulée l'arrivée des juifs en provenance d'Europe, des survivants des camps d'extermination et qui dès leur premier pas étaient de nouveaux envoyés dans des camps de transit, numérotés (à la craie), lavés, fouillés par l'armée britannique qui voyait en cet exode un risque de guerre civile entre arabes et juifs.

L'arrivée des survivants des camps en Palestine, sous mandat Britannique
Le choix du réalisateur de faire des allers-retours entre le passé et le présent, celui de faire vivre à des intervalles séparées les mêmes émotions (attentats, rencontres avec les deux peuples, etc.) est très intéressant et très fort émotionnellement. Cette mini série ne prend aucun parti, elle apporte juste une lumière sur une situation finalement assez méconnue pour les européens comme moi, qui entendent uniquement parler d'Israël et des territoires occupés à la télévision. Le réalisateur a choisi de nous rappeler que ce sont tous des êtres humains, qui souffrent quotidiennement dans leur chair. 

Bonne nouvelle : le dvd est disponible en vente sur Amazon. Venez faire leur connaissance !




20 avril 2011

Rabbit Hole

J'ai vu ce film dans un des cinémas "indépendants" de ma ville, je pensais qu'il serait diffusé chez Pathé-Gaumont mais j'avais tort. La bande-annonce et le résumé me tentaient vraiment, même si je craignais un peu de voir un film avec Nicole Kidman. Fort heureusement, toutes mes craintes se sont envolées au bout de cinq minutes.

Le film est l'adaptation cinématographique d'une pièce écrite par David Lindsay-Abaire. Elle raconte l'histoire d'un couple dont la vie vient d'être complètement chamboulée, après la mort subite de leur jeune fils de 3 ans, renversé par une voiture. Leur vie qui semblait parfaite en tout point a soudainement perdu tout son sens.

Nicole Kidman joue le rôle de Becca la mère, qui ne travaille pas et passe ses journées dans une maison hantée par la présence de son jeune fils, son mari Howie (Aaron Eckhart) lutte à sa manière en travaillant et en faisant du sport.  Becca doit affronter non seulement la disparition de son unique enfant mais aussi gérer ses relations avec sa mère et une sœur Izzie dont la vie est instable et qui se retrouve enceinte.
Dianne Wiest interprète le rôle de cette mère (qui a perdu son fils il y a onze ans, d'une overdose de drogue) et qui en voyant sa propre fille perdre son enfant, revit cette disparition. Comparaison que ne supporte plus Becca qui n'a toujours pas fait son deuil. Dianne Wiest excelle dans le rôle de la mère qui tente maladroitement d'aider sa fille. Les rôles secondaires sont tous bien interprétés, on y retrouve Jon Tenney (Fritz dans L.A Closer) et Sandra Oh (Grey's Anatomy). Le sujet est grave mais le film n'est jamais larmoyant, il y a évidemment des scènes difficiles mais contrairement à d'autres films, je n'ai jamais eu envie de pleurer.

J'en suis même arrivée à me demander si l'auteur de la pièce était américain. Il est bien américain comme le réalisateur John Cameron Mitchell qui apporte un regard différent sur le deuil,  assez cynique, amer et loin du pathos.  La scène du groupe de soutien en est un bon exemple, lorsqu'une des mères dit que Dieu avait besoin d'un ange, Becca (Nicole Kidman) lui rétorque que Dieu peut bien créer tout seul un ange, trahissant sa colère contre un Dieu "sadistic" "worship me and I'll make your life miserable" dit-elle (vénérez-moi et je vous rendrais la vie misérable) puis elle quitte le groupe et n'y  remet jamais les pieds.  Le fait qu'elle remette en cause l'existence de Dieu est très fort, comme la réponse qu'elle obtient de sa mère sur ce qu'il l'attend (elle portera "toujours une brique dans sa poche").
Nicole Kidman et Aaron Eckhart dans "Rabbit Hole"
Becca reste chez elle, seule, jour après jour et ne supporte plus la maison, ni tous les objets lui rappelant son fils, son mari Howie, au contraire, y trouve un certain réconfort. Becca va alors poursuivre son propre cheminement en allant à la rencontre de l'adolescent, Jason (Miles Teller) responsable (malgré lui) de la mort de son fils. L'enfant avait poursuivi sur la route le chien de la famille qui lui même chassait un écureuil, l'adolescent n'a pu l'éviter. Le couple s'éloigne lentement, le silence grandissant autour d'eux. Howie se rend au groupe de soutien seul et se rapproche dangereusement d'une autre femme (Sandra Oh). L'unique scène d'affrontement entre les deux protagonistes montre un couple déchiré, qui oscille entre colère et désespoir et qui se rend chacun responsable de la disparition prématurée de leur enfant. Mais leur amour est plus fort, et chacun à sa manière ils vont réussir à revenir dans la vie, et à sauver leur couple. J'aime cet instant lorsque les deux époux acceptent enfin que leur vie soit à jamais différente, et qu'ils sont en mode de survie lorsqu'ils regardent la vie comme spectateurs et non acteurs, en "faisant comme si" en laissant le temps au temps, et en acceptant qu'un jour la vie sera plus forte.

J'ai été ravie de trouver Nicole Kidman. Elle m'a alors rappelé pourquoi c'est une excellente actrice - depuis "Australia", je ne reconnaissais plus l'actrice talentueuse.  Je ne voyais qu'une sorte de caricature et j'avoue, elle m'insupportait dans les publicités qu'elle a tournées. Donc ce fut une bonne chose de la retrouver. Aaron Eckhart interprète parfaitement le mari qui avance à un rythme différent  face à une épouse incapable du moindre signe d'affection.
Miles Teller and Nicole Kidman in "Rabbit Hole"

Enfin, je tenais à noter la magnifique interprétation d'un jeune acteur, Miles Teller qui joue le rôle de Jason. Jouer le rôle d'un adolescent responsable de la mort accidentelle d'un jeune enfant est tout sauf facile. Son personnage de jeune homme sensible et discret a écrit une bande-dessinée "Rabbit hole" (le terrier) titre significatif où les mondes parallèles existent et où des versions identiques de lui et Becca existent "heureux" ajoute Becca. 

Le film m'a donné envie de lire la pièce. Un film grave, touchant, parfois drôle, et qui ne tombe jamais dans le pathos.

17 avril 2011

Morning glory

Nous sommes déjà dimanche et le temps passe si vite, dans dix jours je m'envole pour l'Asie, j'essaie donc de voir le maximum de films avant ! Car ensuite pas de cinéma pendant trois semaines.
Je suis allée voir "Morning glory" il y a une semaine, j'avais envie de le voir tout en sachant que le film ne serait pas extraordinaire, mais j'aime les acteurs et une comédie ça fait toujours du bien.

J'ai donc retrouvé Rachel McAdams qui mine de rien, mène son petit bonhomme de chemin. Elle me fait un peu penser à Meg Ryan il y a vingt ans, un visage connu, un sourire vendeur sans être cependant une immense star. Elle a le premier rôle dans le dernier film de Woody Allen "Midnight Paris" qui sera présenté à Cannes.  Elle avait accédé à la célébrité en jouant dans le film über romantique "The notebook" ("N'oublie jamais" avec Ryan Gosling), la scène du baiser est devenue culte aux États-Unis. Moi, je l'aime depuis "State of Play" ("Jeux de pouvoir") où elle interprétait une jeune journaliste, Della Frye aux côtés du bourru Russell Crowe. J'adore ce film, un classique. Enfin, son rôle dans "Sherlock Holmes" a rendu ce joli minois célèbre en Europe.

Rachel McAdams, Harrison Ford et Diane Keaton dans "Morning Glory"
Mais revenons à "Morning glory", il raconte l'histoire de cette jeune productrice de télévision, Becky Fuller (Rachel McAdams) dont le rêve a toujours été de produire un des plus célèbres talk shows matinal américain. Elle officie déjà dans une matinale locale lorsqu'elle est subitement licenciée, elle tente alors sa chance auprès d'un talk show national "Day break" qui ne cesse de perdre de l'audimat et est voué à une fin prochaine. Elle doit alors trouver une solution pour relancer le show, présenté entre autres par la pétillante Colleen Peck (Diane Keaton). Elle vire ce dernier et engage un célèbre journaliste (reporter de guerre) Mike Pomeroy (Harrison Ford), mis au placard par la chaîne mais toujours sous contrat.

A noter la présence non négligeable de Patrick Wilson, qui m'a marqué dans "Little children" (avec Kate Winslet) et "Evening" avec Clare Danes, bref il s'entoure toujours très bien ! Ici, il joue l'amoureux de l'héroïne, perturbée par cette jeune femme obsédée par son métier.  En résumé,  tous les acteurs sont formidables, Harrison Ford est parfait dans le rôle du vieux journaliste bourru, forcé de présenter une matinale (selon lui l'émission la plus stupide). Les scènes entre lui et Rachel McAdams évoluent du sérieux à l'émouvant. Diane Keaton est toujours aussi fidèle à elle-même,  elle m'a paru moins "coincée" que dans ses autres films. Les piques entre son personnage et celui de Harrison Ford sont savoureuses. Les réunions pour trouver des sujets de reportage sont assez drôles, le réalisateur pouvant ainsi montrer à la fois le côté ridicule de ce genre d'émissions mais également leur rendre hommage. Enfin, j'en avais parlé auparavant, Jeff Goldblum y joue un joli rôle de producteur en chef. Un excellent casting, sans doute la raison du succès de cette comédie.

Rachel McAdams dans 'Morning Glory"
Le film n'est pas extrêmement drôle (à part quelques scènes lorsqu'elle décide d'envoyer le "Monsieur météo" tester toutes sortes de manèges ou de sports), mais il est cependant intelligemment écrit,  il insiste ainsi sur l'acceptation de soi,  en poussant chaque personnage à faire face à ses défauts, ses propres travers. Le chemin parcouru par le personnage d'Harrison Ford est intéressant. Rachel McAdams porte ce film sur ses épaules très facilement.  Ce n'est donc pas un classique, mais il mérite bien un B. Contrairement aux comédies "potaches" qui peuvent facilement plonger dans le ridicule, celui-ci garde un côté "classe" sans doute du à la présence de Ford et de Keaton.

14 avril 2011

Dans vos salles cet été


Cannes 2011 aura lieu du 11 a 22 mais prochain.  Je serai de retour en France le 13, j'aime suivre le Festival de Cannes, même si parfois je suis déçue de devoir attendre plusieurs mois avant de découvrir les films dans ma ville. L'édition 2011 va ainsi offrir le dernier film de Woody Allen "Midnight in Paris" mais surtout le très attendu (par Bibi) : "The Tree of Life" du génialissime Terrence Malick, auquel j'ai déjà rendu hommage. J'ai enfin vu la bande-annonce sur grand écran, la musique est sublime. Brad Pitt aussi, les enfants aussi, Sean Penn également, mais je m'égare.

J'adore l'affiche de cette année, car Faye Dunaway est une de mes cinq actrices préférées (faut que je réfléchisse aux 4 autres...) Cette photo date de 1970, par Jerry Schatzberg, alors petit ami de l'actrice (et futur vainqueur de la Palme en 1973). Faye Dunaway sera présente lors du festival, ainsi que Schatzberg.

Autre information, Sidney Lumet, directeur américain nous a quitté. Il avait réalisé une cinquantaine de films dont de grands classiques, qui m'ont marqué adolescente : "12 hommes en colère", "Serpico", "Un après-midi de chien", "L'homme à la peau de serpent", "Le verdict" (rediffusé jeudi soir sur Direct Star en deuxième partie de soirée) et dans les années 80 "Family business". 


Comme pour beaucoup de personnes, "12 hommes en colère" m'a beaucoup marqué - pas uniquement par l'excellent scénario : un huit-clos parfait pour créer une tension palpable d'où personne ne peut s'échapper mais aussi par le talent d'un seul homme Henry Fonda. Bizarrement, j'ai peu de souvenirs de cet acteur américain au cinéma, mais ils sont tous marquants ! Dans des rôles de méchants : dans "Il était une fois dans l'Ouest" (souvenez-vous de l'harmonica, de Charles Bronson) et dans "Le massacre de Fort Apache" où il joue un homme arrogant et assoiffé de sang. Puis celui d'un vieil homme (mes souvenirs sont flous) dans 'La maison du lac", un de ses derniers rôles qui lui permit enfin de ravir la fameuse statuette dorée. 


J'ai commencé à parler de mes films préférés lorsque j'étais enfant, et j'avais mentionné Steven Spielberg, à quel point j'avais aimé ses premiers films comme directeur, comme "E.T" ou "L'empire du soleil" ou 'Rencontre du troisième type" et toutes ses productions : "Gremlins", "Les Goonies", 'L'aventure intérieure".  Son obsession pour l'existence des petits hommes verts (ajoutez-y "Always") avait chez moi trouvé une oreille attentive et son choix de mettre en avant les enfants et leur générosité. Bref, tout cela me manquait, mais apparemment Sir Spielberg m'a entendu !

Voici sa dernière production, "Super 8" qui réunit action, petits hommes verts et gosses aventuriers en herbe, sortie prévue le 3 août  - voir ce fameux logo d'Amblin me procure déjà des frissons ..




"Every secret comes with a price ..."
 

Enfin, un thriller "The debt" (traduit bizarrement L'Affaire Rachel Singer) que j'ai hâte de voir ! Un casting parfait : Sam Worthington, Jessica Chastain (déjà dans "The tree", la révélation féminine de 2011 qui fera bientôt la couverture de beaucoup de magazines), Helen Mirren et Tom Wilkinson. L'histoire commence en 1965 lorsque trois jeunes agents du Mossad sont envoyés en mission secrète pour capturer et tuer un criminel de guerre nazi. Mais trente ans plus tard, un homme fait surface en Ukraine en déclarant être ce fameux Nazi, forçant l'équipe à partir de nouveau en mission.
Sortie prévue le 15 juin.


Enfin, une petite comédie sympathique "Larry Crowne" avec Tom Hanks et Julia Roberts. J'avoue que j'ai déjà tendance à juger le film puisque la bande-annonce a encore le don de raconter pratiquement tout le film, je ne sais plus le nombre de bande-annonces qui m'ont définitivement donné envie de ne PAS voir le film en racontant toute l'histoire de A à Z. Je ne pense pas que ce soit le rôle d'une bande-annonce.
Sa sortie est prévue le 6 juillet en France. Donc vous avez le temps ! C'est en la voyant que j'ai réalisé que je n'avais pas vu M.Hanks depuis un bout de temps au cinéma, et pour Julia itou.







08 avril 2011

The Friday story

Copyright Rolf Hickler www.hickerphoto.com


Incroyable ce beau temps, et cette chaleur, 25°C à l'ombre ! La pause déjeuner se fait dehors dans un parc, et c'est une torture que de devoir retourner s'enfermer pour travailler. Mais tout le monde a le sourire, les terrasses sont pleines de gens heureux. Le week-end sera encore beau !  Difficile de penser que l'on est début avril. Le meilleur poisson d'avril ! 

Quelques photos drôles trouvées sur le net, toujours autour de nos amis les bêtes ...

Non, vous ne rêvez pas ! Voici le dernier cri en matière de panier pour vos compagnons, et j'avoue qu'esthétiquement il est pas mal du tout ! Cette nacelle et le coussin sont aussi vendus en rose, vert menthe et jaune soleil. Sa forme "ressemble à une tanière vers laquelle les animaux se dirigent naturellement pour se sentir protégés et se reposer". La forme ovoïde (ce fut ma première pensée !) est en effet très douce.

Elles sont vendues aux États-Unis et en Europe sous trois tailles :  pEi Doggy and pEi Kitty (chien et chat (de taille moyenne et petite) et la pEi Petite pour vos petits rongeurs.  Si vous avez craqué, visitez leur site web (en français) qui fait rêver ! 

*  *  *  *

En Allemagne, Regina Mayer, 15 ans, a toujours voulu monter à cheval, elle a trouvé un autre animal pour assouvir sa passion :

Luna la vache ! Qui selon les termes de la jeune fille croit dur comme fer qu'elle est un cheval. L'adolescente s'en occupe comme une maman depuis sa naissance et avait senti en elle l'envie d'être différente, elle obéit à plusieurs ordres mais lorsqu'elle décide de n'en faire qu'à sa tête, rien ne peut l'empêcher.

Très heureuse lorsque sa maitresse s'occupe d'elle, Luna est un peu isolée des autres vaches qui sont "jalouses" et des poneys qui en ont peur. Ce que je comprends un peu !

Enfin, un petit wombat et ça repart !

Savez-vous ce qu'est un wombat ? C'est un animal célèbre en Australie (ma soeur m'en a rapporté une peluche). C'est un marsupial (comme les wallabis ou kangourous), qui vit dans les forêts montagneuses où il creuse de vastes terriers. Il possède donc une poche sur le ventre mais contrairement au kangourou, elle s'ouvre par le bas. Il est herbivore, et à l'âge adulte il peut atteindre 40 kgs et courir  à la vitesse de 40 km/heure et vous renverser comme un sanglier ! 
Le wombat naît donc sans poils et grandit dans la poche de sa maman, mais celle-ci a été trouvée seule, sa maman décédée (je ne me souviens plus de l'histoire exacte), elle a été sauvée par des bénévoles. Cela arrive extrêmement rarement qu'à cet âge ils arrivent à survivre sans leur mère. Si tout va bien, les soins apportés par ses sauveteurs arriveront à le sauver et elle finira par ressembler à ça :




Quant à moi,  je vous laisse car il se fait tard et je commence à .... tomber de sommeil !

La preuve en vidéo :





Bon week-end ! Have a nice week-end ! 素敵な週末を!

05 avril 2011

The Company Men

Les médias ont quelque peu oublié de parler de ce film. Pourtant il a reçu d'excellentes critiques, le sujet est vraiment d'actualité : la récession économique et le chômage. Mais c'est sans doute aussi la raison de cette mise à l'écart, on n'aime pas en parler, ou alors sous forme de documentaires. 

Depuis les années 70 et la vague de films "sociaux", les américains ont préféré se concentrer sur la réussite. The Company Men raconte l'histoire d'une ville (Boston), d'une entreprise (GTX) faisant vivre des milliers d'hommes (et leurs familles) et  de la crise financière de septembre 2008.

Bobby Walker (Ben Affleck) est l’incarnation même du rêve américain : il a un très bon job, une merveilleuse famille, et une Porsche toute neuve dans son garage. Mais lorsque la société qui l’emploie réduit ses effectifs, Bobby se retrouve au chômage, tout comme ses collègues Phil Woodward (Chris Cooper) et Gene McClary (Tommy Lee Jones). Les trois hommes sont alors confrontés à une profonde remise en cause de leur vie d’hommes, de maris et de pères de famille (Allôciné)


Maria Bello
Les premières images du film illustrent parfaitement la réussite en filmant un quartier huppé de Boston, où les maisons (des mansions) immenses rivalisent de luxe : piscine, voitures de sport et de collection, jardins immenses. Leurs propriétaires partent travailler dans la même entreprise : GTX - ils sont cadres supérieurs et affichent de manière ostentatoire leur réussite : porche, console à 16 000 $, écran plasma,  derniers appareils à la mode, cuisine de rêve, etc. Pourtant, c'est une douche froide qui les attend, la crise financière vient de s'abattre : les cours de la Bourse s'effondrent et les actionnaires perdent des sous : la solution ? Jim Salinger, le CEO (PDG) et son meilleur ami  et  vice-Président Gene McClary (Tommy Lee Jones) procèdent à une première vague de licenciement, 3 000 salariés et une dizaine de cadres, avec l'aide de la RH, interprétée par l'impeccable Maria Bello.

Bobby Walker, cadre supérieur depuis douze ans fait partie de la première vague. Tout s'écroule, comme pour son collègue, Jim Woodward qui sombre dans la dépression. Leur employeur leur a mis à disposition une agence pour les aider à constituer des cv et trouver un job, avec trois mois de salaires. Mais les licenciements sont si nombreux que Bobby va de désillusion en désillusion, les dettes s'accumulent, l'emprunt de la maison, les crédits, les abonnements, un train de vie incompatible avec les deux parents sans emploi. On assiste à la lente déchéance de ce pur exemple de la réussite américaine, idem pour les deux autres personnages.

Jim Woodward (Chris Cooper) postule pour un poste
En aparté : aux USA, les licenciements se font sans préavis, on vous annonce votre licenciement et on vous donne deux boîtes en carton, et une heure plus tard ciao. Là-bas, les mutuelles  (assurance santé pour vous et vos proches) sont liées à votre emploi (il n'y a pas de sécurité sociale, uniquement l'équivalent de la CMU pour les plus pauvres), votre retraite est sous forme de fonds de pension qui disparaissent avec les stock options, aussi très vite la spirale s'installe. Les américains vivent à crédit, des crédits à taux variables (crédits contractés pour leurs études, maison, voitures, etc.). Le personnage de Chris Cooper, Jim Woodward est encore plus troublant, un homme âgé de 60 ans, dont la femme est malade et la fille doit entrer l'université et à qui ont dit d'oublier quarante ans de carrière, de teindre ses cheveux et de croiser les doigts.

Ben Affleck joue parfaitement son rôle du cadre sup à qui tout a souri et a toujours pris tout pour argent comptant, il est dans ce film très bien entouré, par Rosemarie DeWitt qui joue Maggie, sa femme. J'ai eu du mal à savoir où je l'avais déjà vue, elle est formidable, elle porte sur ses épaules toute sa famille. Le couple est crédible.

A noter la présence à la fois discrète et essentielle de l'américain "classique" joué par Kevin Costner, petit entrepreneur, il représente cette Amérique où l'homme travaille, gagne suffisamment pour offrir une maison et une vie de famille, sans chichi, pas de luxe, il reproche (sous forme de blagues) à son beau-frère d'avoir fait partir tous les jobs à l'étranger, privilégier les actionnaires, et il n'a pas tort.

Le film démontre bien qu'aujourd'hui les entreprises sont détenues par les actionnaires qui préfèrent virer des milliers d'employés plutôt que de changer leur train de vie. L'exemple viendra du troisième personnage, Gene McCleary (Tommy Lee Jones), Vice-Pdg, son licenciement est une surprise pour tous, sauf pour lui. Son meilleur ami est Jim Salinger, ils ont créé GTX et très vite sont devenus multimillionnaires, loin du monde réel du travail, mais si Jim Salinger accepte de licencier et de faire le jeu des actionnaires, Gene McCleary refuse et finit par être lui aussi viré.

Tommy Lee Jones et Ben Affleck - Copyright Geckomovies
La crise va opérer chez Gene McCleary une véritable prise de conscience, elle va lui rappeler ce que le terme entreprise (company) signifie réellement. J'aime beaucoup Tommy Lee Jones, il a une présence indéniable, un charisme toujours impressionnant, il vole la vedette à tous ses partenaires, j'ai aussi réalisé que sa voix est unique (j'ai vu le film en vo) - une voix magnifique qui oblige le spectateur à l'écouter. Sans doute la plus belle voix du cinéma !

Lorsqu'il reprend contact avec Bobby et l'emmène voir les chantiers navals à l'abandon, il réalise alors le chemin parcouru et la fierté qu'il avait à l'époque d'offrir à ses employés un job, une mutuelle, les moyens de subvenir à leurs familles et s'acheter une maison. Loin des actionnaires, de la bourse, des requins de la finance. Etc. Évidemment, le film reste américain, et vous savez que les américains n'ont pas pour habitude de se laisser abattre, aussi le film se termine sur une touche d'espoir.

A noter l'attachement de Ben Affleck pour Boston, ville qu'il aime beaucoup (cf. son film The Town, dont j'avais parlé ici ou Gone Baby Gone). La ville est magnifiquement filmée, j'avoue que le domaine des chantiers navals et la construction de navires m'a évidemment fait penser à Saint-Nazaire. Une ville d'Irlandais et de travailleurs.

J'ai aimé la musique du film, et avis personnel plusieurs chansons du Boss auraient trouvé ici leur place ! Bref, un film intelligent, brillamment interprété. Un bon moment de cinéma.

My addictions of the week

Copyright Portkeytothetardis
Cette image me plaît car la phrase "I want a taco" a une signification particulière pour moi,  car je suis fan d'une série, et l'héroïne, après une journée très arrosée et une nuit à vomir réclamait un taco.

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Côté drogues culinaires, je reste fidèle à mes M&Ms, au chocolat Lindt noir, parfum menthe ou orange.

Et sinon, je rêve et je salive en pensant à des bouchées vapeur, j'adore ça ! Je ne les ai jamais faites mais je pense me lancer prochainement, et les petites sauces fournies avec. Je me rends toujours dans le même restaurant pour les déguster, je commande également des nouilles chinoises et des perles de noix de coco, et me voilà heureuse ;-)

Je prends toujours des deux


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Côté drogues télévisuelles, je continue de suivre les histoires de Dexter, qui dans cette saison a trouvé une partenaire de crime très spéciale, Lumen, interprétée par l'excellente Julia Stiles. Ma sœur avait adoré cette saison, je comprends mieux même si Dexter est moins prolixe ! Je ne regarde plus de séries en streaming, pas le temps, ni l'envie et Canal HD en vo suit bien mon rythme. Les derniers épisodes auront lieu jeudi prochain. Trop vite.


Toujours sur Canal, le retour dès la semaine prochaine des Desperate Housewives ! J'ai peine à y croire, mais c'est déjà la saison 7 ;-) Une nouvelle voisine va arriver et chacune des filles va devoir affronter une série de problèmes personnels.


Retour donc à Wisteria Lane, la nouvelle voisine a les traits de Vanessa Williams, qui succède à Dana Delany (Katherine Mayfair). Bree, Lynette, Susan et Gaby vont également voir débarquer Paul Young (Mark Moses), l'inquiétant voisin de retour dans le quartier, vous savez le mari de la narratrice décédée et surprise Brian Austin Green, dans la peau du nouvel amant de Bree - une photo de lui et la mémoire va vous revenir ! Enfin Larry Hagman, l'inoubliable J.R. de la série Dallas. Apparemment il joue le rôle d'un sale type raciste.

Brian Austin Green et Marcia Cross - vous vous souvenez de lui ?
Sinon, je continue de suivre les aventures de l'Inspecteur Linley et du Sergent Havers le samedi soir, en vo. So British.  "Meurtres à l'anglaise" me plaît vraiment et je suis contente de voir de nouveaux épisodes, la coupe de cheveux de l'inspecteur varie mais jamais son flegme.  Fan de séries policières, je suis les enquêtes de l'Inspecteur Gently et son jeune coéquipier, John Bacchus. La série se situe dans les années 60, au revoir les téléphones portables, les ordinateurs, les GPS - retour aux vieilles enquêtes et aux méthodes parfois peu orthodoxes. Ils fument et boivent au travail, commencent à écouter le rock et ont du mal à oublier la guerre. J'ai l'impression d'être une mamie pour aimer cette série.

Côté film à la télé, j'ai lâché Mr Nobody , en fait non, j'ai même fait pire, je l'ai regardé en accéléré car au bout de dix minutes, je m'ennuyais ferme. Désolée, Jared Leto - même si l'idée de départ était bonne, je n'ai pas tenu !

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Mon autre drogue télévisuelle : les documentaires.

J'aime beaucoup regardé "Sans crier gare", une série de voyages fait en train - en Asie, en Europe, en Amérique Latine (samedi j'ai revu sur la chaîne Voyage celui réalisé en Turquie), j'aime le principe, car on rencontre vraiment la population d'un pays dans les trains (j'ai hâte d'être au Vietnam, je vais aussi passer une nuit en train) et j'apprécie vraiment l'attitude et l'intelligence de la voyageuse, Emmanuelle Han. Une excellente émission.  Elle est diffusée sur plusieurs chaines (Évasion, Voyage, etc.).

Je regarde également beaucoup la chaine Planète, j'y ai vu deux excellents documentaires (ils sont généralement rediffusés), le premier était consacré à la Grande évasion, la vraie (j'aime beaucoup le film La Grande Évasion avec Steve McQueen, inspiré de l'histoire), mais j'ai appris des choses incroyables en regardant le documentaire.  Le film de 1963 relatait une histoire vraie, celle de 76 pilotes alliés échappés d'un camp de prisonniers allemand en 1944, et la traque menée par la police britannique pour retrouver les officiers de la Gestapo qui en ont exécuté une partie.

Pendant les premiers mois, les accords de Genève étaient respectés par les allemands, ils arrêtaient les soldats britanniques, australiens, et de toute autre nationalité et les faisaient prisonniers dans des camps. Tout soldat devait tenter de s'échapper, à l'époque cela faisait partie (j'ignore si c'est toujours le cas) de leur devoir de soldat. Aussi, lorsque les soldats allemands les attrapaient, ils les condamnaient à trente jours de cachot pour tentative d'évasion (le cas bien explicite du Capitaine Hilts, joué par Steve McQueen, qui a, à son actif, une trentaine de tentatives et passe son temps au cachot à jouer avec sa balle de base-ball). La nuit du 24 mars 1944,  76 pilotes réussirent à s'échapper. Tous furent repris sauf 3. Mais Hitler changea subitement la donne,  il exigea que 50  des prisonniers repris soient exécutés, au mépris de toute règle de guerre. Après la victoire, les Britanniques nommèrent un militaire, McKenna chargé de retrouver leurs assassins (des membres de la Gestapo), 12 furent arrêtés et condamnés à mort, il mit trois ans à les retrouver. Un documentaire passionnant.

Ce documentaire était suivi d'un autre qui m'a beaucoup marqué : les évadés d'Auschwitz.
En avril 1944, Rudolf Vbra et Alfred Wetzler, deux juifs slovaques, parviennent à prendre la fuite du camp de concentration d'Auschwitz. C'est en se cachant derrière une pile de bois qu'ils réussissent à se soustraire à la surveillance de leurs gardes. Ils mettent onze jours pour regagner la Slovaquie. Là, ils tentent d'alerter le monde libre sur les faits atroces qui se déroulent à Auschwitz. Rudolf Vbra et Alfred Wetzler sont alors les premiers rescapés des camps à pouvoir témoigner.

Lorsqu'ils ont fui, les nazis tuaient parfois jusqu'à 12 000 personnes par jour dans les camps.  J'imagine combien il leur a été difficile de faire croire à quiconque la véracité de leurs propos, qui pouvait croire une histoire aussi horrible ? Leurs témoignages furent décisifs en Hongrie pour stopper le mouvement de déportation des juifs de Hongrie.

J'ai aussi beaucoup aimé un documentaire sur la conquête spatiale américaine et en particulier sur (lorsque la navette Challenger a explosé au décollage tuant les sept astronautes en 1986), ils expliquaient en détail ce qui s'était passé. Mais cela ne suffit pas à éviter un nouveau drame, en 2003 lorsque la navette Columbia se désintégra au moment du retour, lors de la phase de rentrée atmosphérique, tuant également les sept membres d'équipage. Apprendre que pour l'une, il s'agissait de plaques de mousse agglutinées sur les parois qui a causé leur perte, cela peut faire froid dans le dos.

Voilà, c'était ma parenthèse geek. Comme quoi, la télévision peut être éducative.

Bonne fin de semaine !